FILMS D'HORREUR 1

AqME a écrit:

Et puis Sean Bean assure une fois de plus!

clair , il assure toujours. y a des acteurs comme ca (kurt russell, ray liotta, sam neill)
et black death même s'il n'est pas un grand film, c'est encore une bonne petite série B au crédit de son réalisateur qui n'a jamais déçu pour l'instant
avec mention spéciale pour CREEP et TRIANGLE (mon préféré)

Tout ça m'a vraiment donné envie de voir ce Black Death ... 8)

l'aventurier du dimanche a écrit:

AqME a écrit:

Et puis Sean Bean assure une fois de plus!

clair , il assure toujours. y a des acteurs comme ca (kurt russell, ray liotta, sam neill)
et black death même s'il n'est pas un grand film, c'est encore une bonne petite série B au crédit de son réalisateur qui n'a jamais déçu pour l'instant
avec mention spéciale pour CREEP et TRIANGLE (mon préféré)

déjà évoqué aussi de mon côté : Sean Bean c'est vraiment un acteur Grande Classe 8)

Résumé:

Inquiète de la disparition de son père, Allie retourne dans son village natal. Sur place, on lui fait part d'une légende urbaine quant au spectre d'une couturière qui hanterait la forêt dans l'espoir de se venger des atroces sévices qui lui coutèrent la vie des années auparavant.

Pour élucider la disparition de son père, elle doit d'abord percer le mystère de ce massacre en apportant les coupables à cette revenante assoiffée de vengeance...

Avis:

La mode est au mélange, on le sait. Maintenant lorsque l'on fait un film, il faut à tout prix mixer les genres. Alors on nous met du polar avec de l'horreur, du fantastique avec de la comédie et parfois, on mélange le tout pour faire une parodie. Blood forest part du principe honnête de mélanger le slasher, c'est-à-dire des meurtres de jeunes gens un peu débiles, avec du fantastique en montrant un fantôme pas super gentil. Le mélange est-il réussi? La sauce prend-elle? Autant le dire tout de suite, ce film ne réussira pas une seule fois à faire le moindre effet. Il est aussi platonique qu'un chien castré et on ressent vraiment la frustration nous gagner pendant l'heure et quart du métrage.

Commençons par le scénario, qui se veut original pour rien et qui s'amuse à perdre le spectateur en faisant des effets de flashbacks, de visions de l'héroïne alors qu'elle ne connait même pas les faits. En gros, une jeune fille perd son papa. Elle est sûr qu'il s'est fait buter et veut découvrir la vérité. Elle part à sa recherche dans une île avec une bande de potes qui a envie de niquer par ci par là. Quelconques ressemblances avec des films déjà existants comme scary movie ou encore wilderness n'est que fortuite... Mon cul oui! On ressent le plagiat à plein nez et il n'y a pas une once d'imagination. Et même si le fantastique fait son apparition dans ce genre de scénario, il est tellement mal amené, qu'il tombe à plat.

Les acteurs sont d'une nullité absolue. Il est tout simplement impossible de s'attacher à eux, plats, insipides, pas drôles, moches, cons, tous les clichés de l'américain moyen entre 25 et 30 ans. Mais le pire, c'est que ces jeunes gens se la jouent sérieux, alors qu'ils ont des rôles de crétins. Hallucinant, même sous acides je joue mieux. Et que dire de Lance Henriksen qui possède un rôle moisi avec une prestation digne de Mado la niçoise. Il est loin le temps d'aliens...

Mais ce qui est fort avec ce métrage, c'est que malgré sa courte durée (1h14) on a l'impression qu'il dure 3h. C'est à dire que le premier évènement se produit à la quarantième minute, et encore ce n'est que la découverte d'un corps nu accroché à un arbre. Putain la frayeur! Ensuite, le film essaye de s'emballer, avec des meurtres un peu plus rythmés et des apparitions de la couturière plus efficaces. Mais vu que l'on s'est déjà endormis, ça ne change pas grand chose au métrage.

La fin est aussi ratée. En gros, et vu que personne ne prendra la peine de voir se film, je spoile un peu. Alors ne lisez pas ça si vous souhaitez quand même vivre une expérience pénible. Par faire simple, un groupe de personnes, dont le père de l'héroïne, ont buté une couturière. Elle est revenu sous la forme d'un spectre, et ce groupe de personnes ont créé un sortilège pour éviter de se faire buter. Mais parmi ce groupe, se trouve un tueur. Et le fantôme cherche à se venger de ces gens en tuant d'autres gens. Comme une certaine pub, j'ai envie de dire: c'est nul!

En bref, ce film est vraiment mauvais et fait vraiment amateur. Je déconseille vivement car le tout est soft, sans intérêt et franchement mal joué. Une petite purge dans les bois avec un fantôme en bois, un scénario en balsa et des acteurs en contre plaqué.

Note: 05/20

Résumé:

Au 19ème siècle, des pionniers se sont perdus dans les montagnes américaines. Bloqués dans la neige, ils ont fini par s'entretuer de manière à survivre...

De nos jours leurs spectres sont de retour pour s'en prendre à une bande de jeunes coincés par une tempête de neige à l'intérieur d'un chalet...

Avis:

Jean Ferrat chantait que la montagne est belle, et effectivement, elle est plutôt jolie avec ses plateaux neigeux, ses chalets grand luxe et ses arbres verdoyants à feuillages persistants. Malheureusement, elle n'est pas belle pour tout le monde, en atteste ce Blood snow qui regroupe tout ce qui a de plus mauvais dans le genre horrifique. Durant cette critique, je ne vais pas pouvoir m'empêcher de le comparer à Blood forest que j'ai vu il y a deux jours, car même si le scénario demeure différent, on regroupe quelques ressemblances dans la médiocrité.

Le scénario, justement, qu'en est-il? Et bien on a encore droit à un sacré foutoir bien merdique. Une bande de jeunes filent dans un chalet en montagne (en même temps un chalet aux Bahamas, ce n'est pas terrible) pour passer du bon temps. Mais la montagne possède un passé sanglant et une légende qui veut qu'un groupe de voyageur soit devenus fous alors qu'ils étaient bloqués dans une tempête de neige. Évidemment, l'un d'entre eux va avoir des hallucinations, puis les questions se posent sur la véracité de ces hallucinations. Ce garçon est-il schizophrène? Y a-t-il vraiment des fantômes? On tourne en rond sans jamais avoir de réponse concrète à part à la toute fin.

En plus, le film est extrêmement mal rythmé. Encore une fois et comme pour Blood Forest, le film ne dure qu'une heure et dix minutes et il ne se passe quasiment rien, excepté à la toute fin du métrage. Et encore, il ne faut pas être exigeant car ça ne vole pas très haut. Du coup, on s'ennuie ferme, pas de rebondissements sur tout le métrage, pas un seul sursaut, même les effets de peur sont ratés. Si on veut faire un film d'horreur, il faut un minimum de scènes qui foutent les jetons, mais là, non, à part quelques apparitions de fantômes bleus et deux scènes qui se veulent gores, on reste sur notre faim.

Les acteurs sont franchement mauvais. On a un chinois, deux américains et trois nanas plutôt bien gaulées. Alors évidemment, les dialogues volent très haut, pour un lombric, car ça ne dépasse pas la ceinture en général. Et puis, ils jouent la peur comme je joue du piano avec les pieds, c'est assez pitoyable. D'ailleurs, ces acteurs m'ont fait penser à une blague pourrie. C'est un chinois, un américain et un français qui sont sur le toit d'un immeuble, le chinois tombe et il fait chiiiiinnneee...toc. Le bruit que produit le film en gros.

Au final, Blood snow se révèle être un mauvais film alors que le cadre, la jaquette et même le scénario de base jouant sur la schizophrénie et la présence (ou non de fantômes auraient pu donner un spectacle intéressant. Un film qui se fourvoie complètement et où l'amateurisme (ah quand je repense à la bagarre dans la neige de nuit, avec un éclairage à l'halogène et avec les ombres portées sur le sol) tutoie des plans sympathiques. En bref, un film à éviter.

Note: 06/20

Ca va AqME, pas trop écœuré du cinéma avec toutes ces soupes ?

Non ça va, le soir avec ma chérie on regarde des trucs plus sympas, enfin, c'est vite dit, ce soir on se fait Iron man 2 mais j'ai entendu dire qu'il n'était pas terrible... On verra bien!

Résumé:

10 ans se sont écoulés depuis les terribles meurtres commis par Ghostface. Sidney Prescott est parvenue à tourner la page mais c’est tout de même avec appréhension qu’elle retourne à Woodsboro pour le lancement de son premier roman.
Ses retrouvailles avec sa cousine Jill ainsi qu’avec le duo de choc Dewey et Gale seront de courtes durées : Ghostface est de retour mais cette fois-ci les règles vont changer.


Avis:

A l'heure où les torture porn et les documenteurs ont le vent en poupe, Scream 4 perpétue la tradition d'un cinéma d'horreur mainstream ravivant la saveur des films fantastiques des années 90. On avait presque oublié qu'il était possible de faire peur sans reprendre des procédés hérités du jeu vidéo ni tomber dans la surenchère crapoteuse. Après Scream 3, réalisé il y a dix ans, Wes Craven avait juré qu'on ne l'y reprendrait plus, espérant fréquenter d'autres territoires comme il l'avait fait entre Scream 2 et Scream 3 avec La musique de mon cœur. Ce retournement de veste ressemble à un aveu d'échec : il est devenu plus doué comme producteur (les remakes de La colline a des yeux et La dernière maison sur la gauche) que comme réalisateur (l'inédit My Soul to Take). Au lieu de confier la réalisation du quatrième volet à un faiseur qui aurait dilapidé la crédibilité de l'entreprise, il a préféré reprendre les armes en retrouvant la même équipe. Surprise : c'est une réussite. La force de Scream 4, c'est tout d'abord le scénario substantiel de Kevin Williamson qui maintient le suspense de l'enjeu (trouver l'identité du tueur parmi des suspects potentiels), la dimension parodique (la mise en abyme avec les Stab - dont un, hilarant, avec Kristen Bell et Anna Paquin) et la nostalgie presque touchante d'une saga entre son crépuscule et son renouveau. Avec son ironie corrosive, il autopsie les nouveaux codes du genre en revenant sur les récents succès, de Saw à Shaun of the dead - dont on voit un extrait - et n'aurait pas la même puissance sans la présence des vétérans (Neve Campbell, Courteney Cox et David Arquette) confrontés aux adolescents virtuels d'aujourd'hui, avides de reconnaissance sociale, qui réfléchissent et agissent plus vite qu'eux.

Inconsciemment ou non, les trois acteurs stars deviennent ce que sont devenus leurs personnages, eux aussi ravagés par le temps, amenés à reproduire les erreurs du passé ou à revivre des situations familières, que le spectateur connaît aussi bien - si ce n'est mieux - qu'eux. Ces icônes d'hier un peu fanées un peu momifiées n'en restent pas moins l'âme de cette tétralogie. On ne compte pas le nombre d'autocitations (Scream 4 peut être vu comme une parodie des trois premiers). Mais ce sentiment de déjà-vu, ressenti explicitement par Sydney Prescott, démontre à quel point aujourd'hui le premier Scream est devenu une référence copiée, digérée, référencée et surtout incomprise. En 1996, les adolescents récitaient des films d'horreur planqués dans les vidéoclubs et leur fascination était renforcée par leur envie de découvrir des univers de réalisateurs quitte à ne plus distinguer la réalité de la fiction. Quinze ans plus tard, c'est le cimetière des cinéphiles : le cynisme tant critiqué de Craven est passé du côté des adolescents qui n'ont besoin que de quelques clics sur Internet pour télécharger de mauvais remakes de films d'horreur. La fonction des rescapés (Campbell, Cox et Arquette), qui traversent le récit comme des fantômes et savent au fond d'eux que jouer avec le feu a des conséquences morales qui se payent toute une vie, c'est de rappeler que l'original est toujours supérieur à la copie.

15/20

Marmouscule :dwarf:

Eh bien, voilà une belle critique de Scream 4 qui me donne envie de lui donner sa chance

Espérons qu'AqME se laissera tenter pour couper un peu avec toute cette bouillasse qu'il ingurgite boulimiquement

Belle critique Marmouscule! J'ai édité le sommaire en conséquence.

Par contre, je ne suis pas sûr que Craven ou Williamson ait pensé à tout ce qui a dit sur la profondeur du message et des personnages. S'il y a bien des gens surestimés dans le milieu du cinéma, c'est bien eux!
De toute façon je le regarderai quand il sera "gratuit"...

Résumé:

En 2205, la Terre est devenue stérile, pour subsister les humains importent les ressources naturelles d'autres planètes. Mais ces voyages dans l'espace provoquent l'apparition sur Terre, d'organismes inconnus. Nosferatu, une unité d'élite, est alors créée afin d'affronter les dangers potentiels, mais la planète est envahie par des vampires venus de l'espace...

Avis:

Les vampires, paria de chez les parias, autant dénigrés chez les humains que chez les démons, ont été déclinés sous des formes ahurissantes. En effet, c'est sans doute le monstre le plus exploité dans le domaine du cinéma et d'autres supports comme la littérature, surement plus que le loup-garou. On a vu le vampire sous sa forme classique comme pour le bal des vampires, ou encore sous une forme plus violente comme dans 30 jours de nuit, ou bien encore sous une forme comique comme pour les dents de la nuit. Dorénavant, on pourra les compter dans l'espace avec ce film, bloodsuckers, qui sous ses airs de série z minable, possède un bon potentiel, parfois bien exploité, parfois mal exploité.

Le pitch de départ reste assez loufoque. Les humains naviguent dans l'espace et découvrent d'autres races, comme les vampires. Mais il existe plusieurs races de vampires qui se démarquent par leur façon de se nourrir ou encore leur aspect. Un groupe commando est payé pour traquer ses vampires et les tuer. Dans l'équipe, on a un bourrin, un héros héroïque, une chinoise et une vampire sexy. On peut donc se dire que tous les clichés sont réunis et on aura droit à une sorte d'aliens le retour complètement fauché avec des suceurs de sang à la place des xénomorphes. Bien entendu, le scénario va aller un peu plus loin que la succession de missions et une histoire de trahison et de remise en question sur l'être humain va être posée.

Les acteurs sont, comment dire..., très moyens. Bien souvent on a droit à du surjeu, des acteurs qui forcent leurs émotions, et bien des grimaces plutôt drôles. Néanmoins, le casting demeure sympathique, avec un Michael Ironside cabotin en vampire moyenâgeux, et une A.J Cook, vue dans esprits criminels, qui laisse une impression à la fois sexy et niaise. L'acteur principal est un beau gosse de service aux faux airs de Jake Gyllenhal. Rien de bien croustillant à se mettre sous la dent mais le tout reste sympathique.

Le film alterne les phases drôles et les phases d'action voire de gore. En effet, l'introduction nous plonge dans une ambiance glauque et malsaine avec des cadavres démembrés, et des tripes à l'air à faire pâlir un boucher-charcutier du Limousin. D'ailleurs, le film n'est pas avare en sang, parfois grossier, parfois encore plus grossier, mais finalement, avec le budget limité, on prend quand même du plaisir à voir autant d'efforts. Certaines scènes sont assez drôles, comme le passage de la nouvelle race des vampires qui ne sont que des sangsues qui parle et qui ont une tête de phallus atteint de priapisme. Par contre, les scènes dans l'espace sont complètement ratées et j'ai eu l'impression de voir un film antérieur au premier Star Wars!

Au final, Bloodsuckers est un film original, bien rythmé, mais vraiment trop inégal dans sa réalisation et dans son scénario qui s'embrouille pour pas grand chose. Un bilan mitigé, mais un film sympathique. On sent l'investissement du réalisateur dans son petit film au budget misérable et cela fait plaisir à voir. Alors même si tout n'est pas parfait, je lui accorde une note au-dessus de la moyenne.

Note: 11/20

J'ai l'impression qu'AqME s'est fixé comme objectif de chroniquer tous les films commençant par "BLOOD"

Il m'en reste encore un à voir avec un titre commençant par blood! Et les critiques générales sont très mauvaises! Je me languis déjà! Et en plus c'est un film d'horreur allemand!

Mais non je ne suis pas fou!

Blood for Inspector Derrick ?!

En plus, avec Black Death avant, ça suit l'ordre alphabétique... pratique pour se répérer.

Bon film d'horreur Allemand alors, j'ai hâte d'en lire la critique !

Ach, das ist noch ein scheisse Film !

Résumé:

Anne, coursière à vélo, grille un feu rouge sous les yeux de Chris, un policier. Ce dernier parvient à la rattraper et séduit la jeune femme. Rongée par le remords, elle propose à son petit ami un weekend romantique en pleine montagne. Mais dès leur première ballade à vélo, Chris fait son apparition et poursuit le couple. Une course mortelle commence alors...

Avis:

En voyant les mauvaises critiques sur ce film et son pays d'origine (l'Allemagne), il est tout naturel que cela attise ma curiosité. Malheureusement, il y a certain moment où je me demande pourquoi je suis autant attiré par les choses pourries. Avec Blood Trails, on arrive à un grand stade de n'importe quoi et de foutage de gueule. Car oui, au bout d'un moment, on se demande si le réalisateur ne se fout de nous en nous proposant des situations improbables, des plans vomitifs et des personnages insignifiants.

Le scénario est très con, comme dans un bon nombres de films d'horreur. On a une jeune femme qui est coursière à vélo et son petit copain qui partent en vacances à la montagne pour faire du VTT. Elle lui apprend qu'elle a couché avec un flic, mais ce dit flic est en fait un psychopathe relativement doué en vélo qui val es poursuivre dans la montagne et qui buter un certain nombres de personnages pour attraper l'héroïne. C'est simple, ça aurait pu être efficace, mais le réalisateur préfère nous chier des plans inutiles et longs sur la face de son actrice principale.

D'ailleurs, qu'avons à nous mettre sous la dent avec les acteurs. Pas d'applestrüdels, ni de flammekueches mais plutôt de mauvais morceaux de viandes qui gueulent devant l'écran, qui pédalent toujours en gueulant, qui tronçonnent des arbres et dont ces derniers tombent sur la gueule de l'héroïne qui gueule, ou encore qui conduisent un camion en faisant la gueule. Bref, c'est pas bon du tout, le tueur possède le charisme d'un caniche anorexique dont le sixième sens l'aide à trouver sa proie à tous les coups. Du coup, on s'ennuie ferme et on ne frémisse pas un poil pour ces maudits acteurs.

Les improbabilités sont en grand nombre dans ce film. Je veux dire, la montagne, c'est grand et puis lorsqu'on est en vélo, on va vite, mais le tueur retrouve à chaque fois sa proie. Peu importe comment elle s'enfuit, il est toujours derrière ou devant elle. Puis les personnages secondaires se font tous avoir comme des couillons et se laissent buter volontairement. En même temps, dans ce film, il vaut mieux être mort que survivant, au moins, on a quelque chose à raconter à ses enfants: "Tu vois fiston, pour m'avoir enfoncé la lame dans le bide, on a fait un effet spécial. Le trucage c'est d'acheter un sac congélation, de foutre du ketchup dedans et un morceau de foie et le tour est joué!" Puis le tueur est drôlement fort, il arrive en sautant avec son vélo à trancher la gorge du petit ami de l'héroïne grâce à sa roue crantée, mais il ne le touche pas avec le pneu!

Le rythme est aussi à chier. Même un dimanche soir sur les bords du Rhin on se fait moins caguer. On a droit à des séquences de vélo tout le long du film, avec la caméra qui file à toute allure et qui ne permet pas de voir les jolis paysages de montagne. Et puis, au bout d'un moment, on la connait la route. Un effort a été donné pour mettre une ambiance angoissante avec une musique stressante. Mais la sauce ne prend pas car tous les coups sont éculés depuis des lustres dans le cinéma d'horreur. Les quelques scènes gores ne sauvent pas le film du désastre.

Au final, blood trails est un gros gâchis, servi par des acteurs nullissimes et sont la réalisation est proche de ce que pourrait faire un ivrogne pendant l'Oktoberfest. A éviter au possible si vous ne voulez pas perdre une heure vingt de votre précieuse vie. A voir si vous êtes sadomasochiste ou bien tordu. Finalement, les allemands devraient plutôt se contenter de faire de la bière.

Note: 03/20

AqME a écrit:

... En voyant les mauvaises critiques sur ce film et son pays d'origine (l'Allemagne), il est tout naturel que cela attise ma curiosité. Malheureusement, il y a certain moment où je me demande pourquoi je suis autant attiré par les choses pourries.

peut-être que c'est parce que ça te permet d'écrire des critiques marrantes après
Elle est bien celle-là dans le genre.
Bon, déjà que j'évite les films d'horreur, je fais fuir celui-là.
En plus 1h20 de vélo en Allemagne, ça me bottait déjà pas au départ.
Je me demande pourquoi il y a autant de films d'horreur nuls ...

Je pense parce qu'au niveau du scénario, c'est ce qu'il y a de plus facile à écrire et à réaliser.

Un drame est peut être plus facile à réaliser mais il faut quand même choisir des champs et des plans différents pour rendre le tout plus dramatique ou nostalgique. Pour un film d'horreur, du sirop de framboise pour le sang, une caméra avec un grain sale, des acteurs pourris, et le tour est joué.

Et puis, je pense que les films d'horreur est ce qui rapporte le plus dans le cinéma ou dans la vente de DVD. Les jeunes aiment quand ça va vite, quand il y a du sang, quand c'est facile à comprendre, donc les ventes s'envolent. C'est un peu comme le porno ou le cinéma d'action à la Chuck Norris.

Résumé:

Terrifiée par le boogeyman, le légendaire "monstre du placard", une jeune femme se fait interner dans un hôpital psychiatrique en vue de se soigner...

Avis:

Comme je le dis souvent en ce moment, je dois être un peu fou, où alors vraiment m'ennuyer durant cette période de vacances, car je n'hésite même plus devant des films d'horreur. En effet, il faut avoir une bonne paire de cacahuètes pour regarder ce boogeyman 2 quand on sait la qualité du premier. Je regarde donc ce film avec une grande appréhension et une peur phobique de me faire chier. Mais la surprise est là, et je ne m'y attendais pas du tout. Ce boogeyman 2 est franchement réussi et il promet même quelques séquences savoureuses et effrayantes.


Le premier film versé dans le fantastique et l'épouvante. Le boogeyman est une sorte de monstre du placard qu'il faut combattre en détruisant certains souvenirs de son enfance. Dans le deuxième film, on a toujours le vilain monstre du placard qui dès le début défonce les parents de deux enfants. Traumatisés, ils vont à tour de rôle dans un hôpital psychiatrique pour soigner leur phobie du fameux monstre. Changement de lieu donc, et quoi de plus effrayant qu'un vieil hospice, avec une bande de jeunes perclus de phobies. Mais là où le scénario fait fort, c'est qu'il distille des morts tout au long du film et ne se contente pas de nous faire patienter pendant 1h pour ensuite aligner les morts les uns après les autres sans aucun intérêt. Ici, on peut s'attacher aux personnages, connaître leurs phobies et prendre en grippe le méchant docteur qui les soigne avec une méthode forte.

Les acteurs sont assez bons. Ils sont impliqués, assez attachants, même si certains d'entre eux sont vraiment couillons. Et la peur d'être con devant une caméra ne parait pas dans les symptômes des jeunes. L'héroïne joue juste et demeure charmante, le docteur est assez inquiétant mais on en attendait pas moins de la part de Tobin Bell (le tueur sadique de Saw) et les autres pensionnaires sont corrects. Pour ne pas trop dévoiler la fin, je dirai que le jeu d'acteur du frère de l'héroïne est plutôt pas mal, mais il est loin d'avoir la classe de Wes Bentley dans 2ème sous-sol, malgré un physique presque similaire.


Le film n'est pas avare en gore et tripailles. En effet, alors que le premier opus voulait jouer sur l'épouvante et les fantômes, ce film-ci verse plus dans le slasher et le gore avec des meurtres assez novateurs. Du coup, on se retrouve avec scènes bien foutues, glauques et gores. Mais ce qui est aussi intéressant, c'est que les morts sont liées aux phobies des acteurs, et on sent un réel travail d'investissement et d'originalité de la part du scénariste. Mais malgré tout cela, le réalisateur n'a pas oublié de mettre une ambiance glauque, malsaine, poisseuse et parfois relativement prenante, comme la scène vers la fin où l'héroïne tente d'échapper au boogeyman, scène prenante et crispante, où l'on s'attend à un jaillissement du tueur avec une musique forte.


La fin repose sur une sorte de double twist, qui surprend fortement surtout lorsque l'on a vu le premier opus. Pour ne pas trop en dévoiler, même si on s'attend à ce retournement de situation, on se demande si cela est vrai ou pas à cause du titre du film et de sa signification. Pour faire, on sera plus dans un slasher que dans un film de fantômes. Comprend qui veut. La toute toute fin reste sympa et presque inattendue et constitue le dernier retournement de situation.

Au final, boogeyman 2 est un excellent film d'horreur. Gore, glauque, inquiétant, possédant une bonne ambiance et de bonnes idées, il s'empare aussi du spectateur avec une fin à double twist qui surprend et étonne. Un film complètement différent du premier dans le fond comme dans la forme, seul l'évocation du monstre est le lien entre les deux. Pour une fois qu'une suite est supérieure à son aîné, on ne va bouder notre plaisir. Mais qu'en est-il du troisième opus? Quelle direction va-t-il prendre? Slasher ou fantôme? La réponse sera surement demain pour moi.

Note: 15/20



Petit changement de style avec des photos entre les paragraphes, dites moi ce que vous en pensez!

Ca a dû te faire bizarre de mettre un 15 après toute ces copies "à revoir" que tu as imbibées d'encre rouge !
Pour la nouvelle présentation, ça fait très Nanarland ^^ Je préfère l'ancienne car sur un forum ça prend un peu trop de place toutes ces photos je trouve, mais je ne m'opposerai pas à sa mise en place si toi-même et les autres préférez.

Je n'ai vu aucun des Boogeyman, mais je trouve sympa qu'ils changent de style au lieu de diluer la sauce.

Ok, je vais voir si d'autres personnes se manifestent.

Je l'ai surtout fait pour rajouter un trait d'humour sur des situations. Après si ça gêne la lisibilité de la critique, je les enlèverai.

ca doit faire 2 ans que je l'ai en dvd BOOGEYMAN 2 et j'ai jamais osé le regarder encore car je n'ai vu que des critiques sévère dessus mais la tienne entretient l'espoir et l'envie d'y jeter un oeil bientot !

Je te le conseille, moi j'ai le premier en DVD et heureusement que je ne l'ai payé que 3 euros neuf Vive Baboo!

Sinon tu en penses quoi des photos entre les paragraphes?

AqME a écrit:

Je l'ai surtout fait pour rajouter un trait d'humour sur des situations. Après si ça gêne la lisibilité de la critique, je les enlèverai.

Non t'inquiète pas, ça ne gêne pas la lisibilité. Je faisais le difficile parce que j'aime bien lire vite des critiques sans être interrompu et anticiper leur longueur totale en un coup d'oeil, mais vraiment n'hésite pas à passer outre cette opinion si faire des gags visuels t'amusent, le principal c'est que tu prennes plaisir à le faire.

perso ca ne me gêne pas AqME

Résumé:

Une étudiante, qui a assisté au mystérieux suicide de sa meilleure amie, croit que le Boogeyman se cache sur le campus...

Avis:

D'habitude, ce sont plutôt les franchises qui fonctionnent qui ont droit à leur suite sans fin. Personnellement, je ne sais pas si Boogeyman avait eu un réel succès au box office, mais la présence de deux suites m'avait relativement interpellé. Le premier était un film de fantôme raté, avec une histoire molle et une peur inexistante. Le deuxième était plus réussi et rare sont les suites supérieures à leur aîné. Plus dynamique, plus gore, mieux maîtrisé et surtout plus effrayant, il m'avait franchement plu. Voyons maintenant si le troisième opus est tout aussi réussi que le deuxième, ou bien s'il est aussi raté que le premier.


Le scénario reste très simple. On suit la fille du médecin qui meurt dans le deux. Elle se fait traquer par le boogeyman, lui échappe et se radine dans son campus. Du coup, elle ramène le monstre avec elle. Mais quand on sait comment vit le boogeyman, on essaye un temps soit peu de fermer sa grande bouche. Mais non, cette morue gueule à tout bout de champ que le boogeyman veut la buter. Du coup, les gens y croient et le monstre (fantôme, esprit, ectoplasme appelez cela comme vous le voulez) devient plus fort et a plus de proies à buter. Alors l'héroïne et la fille du médecin ne sont pas blondes, mais putain qu'est-ce qu'elles sont connes. On devine le mécanisme du monstre dès le premier quart d'heure (et en plus on se l'est tapé sur deux films) et elle, elle y pense à la toute fin du film. Applaudissements pour autant de lucidité!

Les actrices d'ailleurs. C'est sûr, elles sont jolies, bien foutues, pas de grosses à l'horizon (à voir ces films on a presque envie de croire que toutes les nanas sont comme ça aux states, mais McDo nous rappelle à la douce réalité des choses), mais alors niveau jeu d'actrices, on repassera. Ça gueule, ça grimace, ça fait plein de chichis mais au final, c'est juste ridicule. Les mecs ne sont pas en reste, on a droit au black, au rockeur et au beau blond. Non, ce n'est pas cliché du tout! Quant au jeu d'acteur du boogeyman qui ressemble ici à un croisement entre Nana Mouskouri et un zombie de Romero, il reste risible au possible, avec ces doigts longs et mous, ses cheveux gras et sa tête de démon des années 80.


Pour les effets de peur ou le gore, pas de nouveautés. Le sang coule à flots mais il est presque rose et cela enlève toute crédibilité au film. Pour les giclures de sang, le réalisateur a postulé pour des effets numériques d'une qualité très douteuse surtout pour un film de 2008. En ce qui concerne les effets de frousse, il doit y en avoir un ou deux. Le coup des mains au tout début et un autre, mais rien de bien croustillant. Le rythme en prend un certain coup et on s'ennuie de temps en temps devant ce métrage assez impersonnel. Mais ce qui choque le plus, ce sont les apparitions du monstre, qui, en plus d'être dénuées d'intérêt, sont foireuses et malhabiles. Par exemple, dans la laverie, on voit le portrait du monstre s'affichait en violet dans les vitres des lave-linges. Mais merde, on dirait un effet de série z des années 80, même l'exorciste a fait mieux en 73!


Au final, boogeyman 3 signe l'arrêt de mort de la franchise avec un dernier épisode mou, mal foutu et sans réel intérêt. Un coup d'épée dans l'eau qui ne suit absolument pas l'idée du deuxième et qui reprend les idées pourries du premier.
Surement plus réussi que le un, mais beaucoup moins bien que le deux.

Note: 07/20