FILMS D'HORREUR 1

Résumé:

Trois réalisateurs de trois pays différents (La Corée du sud, la Thaïlande, et Hong Kong), trois histoires de fantômes, trois visions de l'au-delà :
Souvenirs met en scène Sung-Min, un homme marié, atteint d'une soudaine amnésie et qui ne retrouve plus sa femme.
La Roue raconte l'histoire d'une malédiction qui frappe Kru Tong, un marionnettiste.
Et Chez nous se concentre sur l'enquête que mène un policier veuf pour retrouver son fils et sur la découverte qu'il fait dans un appartement.

Avis:

3 histoires de l'au-delà est un film à sketches, c'est-à-dire qu'en fait il s'agit d'une sorte de compilation de 3 films durant approximativement 45 minutes. Mais il faut tout de même un certain lien entre les films pour en faire un seul et unique métrage, et ici, le lien est la présence de fantômes dans chaque moyen métrage. Alors, effectivement, il est très difficile de donner un avis général sur trois films totalement différents et surtout, traitant de façon différente les fantômes et l'au-delà. Je vais donc tenter de faire un paragraphe pour chaque histoire et un dernier paragraphe avec mon sentiment général sur le produit final.

Le premier métrage, s'intitulant Souvenirs, nous raconte l'histoire d'un homme qui a perdu sa femme et qui ne sait plus pourquoi elle est partie, et de sa femme qui se réveille dans une ruelle, et qui ne sais pas non plus ce qui lui est arrivée. Le scénario est plutôt bien foutu, malgré un twist final assez prévisible et que l'on aura deviné depuis un petit moment déjà. La réalisation est impeccable et on retrouve les éléments de nombreux films asiatiques comme des lumières sombres, des sons stressants et des gens bizarres. Certaines scènes sont réellement bien maitrisées et foutent bien les jetons. d'ailleurs, le premier quart d'heure a retenu mon souffle et je me suis senti presque étouffé par une ambiance malsaine et des effets de caméra lents mais une vitesse de frayeur effarante. Quelques effets de peur parsème le film sans être inoubliables, et on se demande parfois les choix du réalisateur sur certaines séquences comme une course en taxi inutile. Au final, ce premier segment s'est avéré plaisant et plutôt réussi.

Le deuxième moyen métrage, s'intitulant la roue, est plutôt catastrophique. En effet, il s'agit là d'une histoire de marionnettes maudites qui tuent des gens, sans que l'on sache trop pourquoi. La réalisation est lente, accablante et finit vite par nous endormir. Les acteurs ne sont pas à la hauteur, et surtout les effets de peur sont inexistants. Le seul intérêt du film réside dans la représentation du folklore thaïlandais et des théâtre de marionnettes opposant dieux et démons. Le final de ce film est tout aussi accablant que le métrage et on s'ennuie ferme. Du coup, on est déçu après une première histoire très intéressante et réellement stressante.

Le dernier film est plus fin que les autres, mais j'y est aussi décelé un manque de rythme effarant. Par contre, il est vrai que le scénario est plus épais que les deux films précédents et il reste intéressant. Ce métrage s'intitule Chez nous et nous conte l'histoire d'un flic avec son fiston qui aménage dans un immeuble insalubre. Leur voisin est un homme discret et bizarre, jusqu'au jour où il séquestre le flic et on découvre qu'il entretient sa femme morte depuis 3 ans. Pas d'effets de peur ici, mais plutôt un drame psychologique fantastique qui mêle sciences, fantômes et désespoir. Sur ce principe, le film est réussi, certains décors font froid dans le dos et les enfants jouent plutôt bien. Le côté psychologique est mis en avant pour le mari un peu cinglé, qui finalement ne l'est pas tant que ça. Le final réserve une bonne surprise mais n'enlève pas le léger ennui que j'ai éprouvé pendant le film. Néanmoins, il est tout aussi réussi que le premier.

Au final, 3 histoires de l'au-delà demeure assez moyen bien que plaisant par moments. Le segment du milieu plombe un peu l'ambiance instaurée par le premier et le troisième souffre d'un manque de rythme pour relancer l'intérêt du spectateur. C'est pas mal, mais pas forcément indispensable. Pour les fans de fantômes asiatiques.

Note: 10,5/20

Keo a écrit:

Pas évident à dire en fait sans dévoiler la fin.
Je dirai qu'ils se sont gardés une porte de sortie, pour préparer une éventuelle suite. Ce sera avec d'autres protagonistes, mais dans le même style. Jigsaw a assuré sa descendance
Pour le film en lui même, j'ai bien aimé la prestation de Chester Bennington (linkin Park) , pour le reste, il était temps de faire une fin ...

AqME a écrit:

Personnellement, j'ai vu les trois premiers dont les critiques sont faites, mais je n'ai pas encore vu le reste, je les possède mais j'attends un peu avant de me les enfiler parce que je pense que ça va être franchement pas terrible...

Francois22 a écrit:

J'ai vu les 4 premiers est j'ia vraiment trouvé une dégradation au fur et a mesure des épisodes a partir du 3. Le premier et le deuxieme ne sont pqs si gore que ca et sont plaisant par les rebondissements. Apres on sent qu'il y a plus une volonté de mettre une dose de macabre gratuit. Dommage

Maximus a écrit:

Dans le 3,le juge qui ce fait ensevelir dans une marée de cochons devenues liquides a cause des scies n'est pas si terrifiants que ça.

AqME a écrit:

Le problème avec ce genre de films, c'est que les suites ne sont qu'une surenchère de gore pour satisfaire un public de plus en plus demandeur de ce coté là. Malheureusement, c'est souvent au détriment du scénario et du twist final, qui sont le force des deux premiers épisodes...

Requiem a écrit:

j'ai bien aimé le 1 et le 3, le 2 j'ai trouvé un peu moins bon

puis je suis allé voir le 4 au ciné et c'était tellement nul, les acteurs étaient tellement mauvais et le scénarios n'importe nawak que je me suis dis que je m'arrêterai là avec les SAW

Warlock a écrit:

Je n'ai vu que le premier de Saw, il est plutôt pas mal, surtout la fin, un film assez sombre et efficace.

Maximus a écrit:

Pourtant je ne comprend pas la raison de toutes ces tortures!
Pourquoi le Jigsaw fait autant de mort?
Pour le plaisir?parce que c'est un sadique?Par vengeance de la race humaine?

Merci pour vos impressions sur la saga SAW dans le topic !

Pour ma part , j'ai regardé les 2 premiers ainsi que le dernier mais même si la saga SAW partait en vrille , on peut dire qu'elle l'a lancée une plétore de films exploitant le sadisme cinématographique avec des films comme Hostel et etc ...

Résumé:

Preston Rogers revient dans son chalet pour parachever sa réhabilitation médicale, après que sa femme se soit tuée dans un accident de montagne alors qu'il l'accompagnait. Paraplégique, il se déplace en fauteuil roulant avec l'aide d'Otis, son infirmier. Dans le chalet voisin, un groupe de jolies filles débarque pour le weekend. Un weekend qui va vite se transformer en cauchemar lorsque tout ce petit monde va subir les attaques d'un abominable Yéti qui a élu domicile dans la forêt avoisinante…

Avis:

Jamais un film d'horreur n'aura aussi bien porté son nom. Je n'en reviens pas. Pour une fois les producteurs et le réalisateur ont enfin trouvé un titre qui tape fort et juste sur le contenu réel du film. Abominable est censé donc être un film d'horreur sur une légende américaine qui est le Big foot, ou Sasquatch c'est comme on veut. Déjà, le mythe est assez foireux avec une bestiole géante, mi-homme, mi-singe mais qui chausserait du 85 et qui passerait inaperçu dans les bois. Au bout d'un moment, faudrait arrêter de nous prendre pour des cons, mais bon, il faut laisser l'homme rêver surtout quand il s'agit de chasse. Mais trêve de médisances, qu'en est-il vraiment de ce "film d'horreur" presque animalier mais pas trop quand même?

Pour le petit scénario, on suit un homme qui se nomme Preston et qui est handicapé suite à un accident dans les montagnes où il a aussi perdu sa femme. Il retourne avec son infirmier idiot dans le chalet où il a vécu avec sa femme pour faire une sorte de thérapie. En même temps, dans le chalet d'en face s'installe cinq jeunes femmes pour un enterrement de vie de jeunes filles. Et là, on sent déjà le gros gros pitch de malade qui arrive, un monstre poilu va s'attaquer à tout le monde pour faire un festin. Du festin, on ne verra rien, et les raisons seront évoquées plus tard. Néanmoins, le scénario est vraiment laborieux et on s'ennuie très souvent.

D'autant plus que le rythme est très très lent. Le réalisateur a voulu créer des personnages plus ou moins attachants et il s'attarde énormément dessus, ce qui pourrait être intéressant, mais encore faut il des personnages épais et avec un background travaillé. Du coup, on se retrouve à attendre la suite sans grande impatience et on se surprend à faire autre chose pendant le film, comme aller sur internet par exemple. Et on peut dire que cela est assez préjudiciable pour le film car si on accroche pas, c'est très mauvais signe pour la suite.

Les acteurs ne sont pas super bons et les personnages qu'ils incarnent sont tous très caricaturaux. Par exemple, on a les jeunes demoiselles complètement niaises qui pensent que leur voisin est un voyeur, le flic bourru avec un sens de l'humour très macho, l'infirmier débile et fainéant, sans oublier les chasseurs rustre et stupides. Une belle brochette de catastrophes qui aurait pu être titulaires à un jeu de télé réalité. De plus, le film peut se targuer de malmener des acteurs de renom comme Lance Henriksen qui fait un chasseur crétin de mauvais gout et Jeffrey Combs, l'acteur de Ré-animator, se voit aussi malmener dans ce métrage plus que douteux.

Si le film ne se prenait pas au sérieux, passe encore, mais là on voit vraiment la volonté du réalisateur de faire peur, et cela ne marche pas du tout. C'est assez déplorable et on ne rigole pas une seule fois, alors que c'est le lot de consolation de tout bon nanar. Si, pardon, j'ai rigolé une fois, quand les filles sortent dans la nuit et font ce que l'on voit dans tout bon nanar: tient si on allait chercher celle qui manque dans les bois en hurlant son prénom. Et on peut aussi rire sur le design du monstre. De dos, on dirait Chewbacca, et de face, on dirait Chewbacca avec la gueule de Gimli, le nain du seigneur des anneaux. A défaut de faire peur, il peut faire rire, mais sa principale activité dans le film est de passer devant la caméra sans rien faire avec une musique stridente et insupportable. D'ailleurs, la musique de ce film est juste horrible.

Au final, Abominable est un film abominable, avec une absence de gore, des personnages inintéressants, un monstre qui doit contenir des années de consanguinité et surtout une histoire débile. Malgré tout cela, le cerveau ne se met pas en mode off et on est vraiment dégouté d'avoir vu ce film. Je déconseille, car il ne procure ni peur, ni humour, sauf si voulait voir un cul et une paire de seins...

Note: 02/20

lol et mention spéciale à l'affiche du film qui ne donne absolument pas envie de le voir

je crois que j'ai jamais vu un film bon avec Bigfoot (à part peut être "Harry et les Henderson"...et encore lol)

ca me fait un peu penser à "TROLL 2" qui fait parti de mon top 3 perso des films d'horreur les plus nuls jamais réalisé, ca vire facilement à la grosse farce et des scènes valent leur pesant d'or niveau débilité gratuite !



un échantillon de son jeu d'acteur fabuleux avec son fameux "oh my god" :

ça donne envie

surtout la participation étonnante de Tom Cruise à 1:51 de la bande annonce

Requiem a écrit:

"TROLL 2"

Tout est dit
Et quel brillant scenario !

Putain, il faut que je me procure ce troll 2!!!!!

AqME a écrit:

Putain, il faut que je me procure ce troll 2!!!!!

si tu traques les bons nanars voici un pépite !

au fait pour abomination je crois que c'est la pire note que tu ais mise à un film non ?

Non, j'ai mit la même note à avril sanglant, the grudge 2, alone in the dark et girls wanted!

alors prépare toi psychologiquement à devoir en mettre une encore plus mauvaise à TROLL 2

Requiem a écrit:

un échantillon de son jeu d'acteur fabuleux avec son fameux "oh my god" :

Enorme! On voit qu'il est totalement dans son rôle, il ne remarque même pas qu'il a une mouche sur le front!

Résumé:

La jeune maitresse du directeur d'un cirque itinérant s'ennuie et attend qu'il lui arrive quelque chose dans la vie. Cela ne tarde guère car une drôle de chose s'insinue dans son ventre. Yanka est enceinte d'un petit être très exigeant qui parle, qui a faim et soif de sang !

Avis:

Les films d'horreur français sont assez rares pour être signaler et en général, on s'en sort assez bien (ou alors je n'ai vu que les bons). Il n'y a qu'à voir Haute tension ou encore à l'intérieur, mais en regardant Baby Blood, je me suis dit que finalement, il a fallu en baver pour en arriver là. En effet, on pourrait dire que ce film est peut être le premier film d'horreur gore français puisqu'il date des années 90, mais niveau crédibilité et ambiance, on repassera certainement.

Pourtant le pitch de base était intéressant. Une jeune femme se fait chier dans le cirque de son mec. C'est alors qu'une sorte de monstre s'insinue en elle et se transforme en fœtus, tout en lui parlant et en lui demandant du sang pour survivre. C'est alors qu'elle se casse du misérable cirque et fuit à Paris pour faire on ne sait quoi. Un scénario un peu calus qui promet de belles scènes gores et surement des passages hilarants. On verra finalement que idées sur le papier et transposition sur l'écran sont deux choses totalement différentes.

Si on peut croire sur le début du film que l'on va voir des choses crades dans un cirque, on se met le doigt dans l'œil. En effet, malgré une ambiance assez pauvre et misérable dans l'univers du cirque, on se retrouve très rapidement dans un Paris des années 90 ce qui déçoit. Une introduction ratée pour une film qui va aller de mal en pis au fur et à mesure des minutes. L'ambiance désirée par le réalisateur n'est pas assez bien retranscrite et on sent pas mal d'hésitations. Il faut dire aussi qu'il n'est pas aidé par les acteurs qui sont tous assez mauvais.

On reconnait des têtes de cinéma français ou encore de séries télés françaises, mais leur façon de jouer est assez aberrante. Surjeu, humour à deux balles, scènes pas crédibles pour deux sous, et même des scènes de mort complètement foirées avec des acteurs qui tirent la langue et louchent, et on le sait tous, quand on tire et que l'on louche, c'est que l'on meurt. Malheureusement, l'actrice principale ne sauvera pas le film du naufrage avec ses dents du bonheur tellement écartées que l'on pourrait en faire des cages de foot et ses gros nénés bringuebalant tout au long du film. Son jeu reste approximatif et là encore pas crédible du tout. Bon, en même temps, il faut le pouvoir (et surtout le vouloir) pour jouer une nénette avec un bébé qui lui parle et lui demande de buter des mecs pour boire leur sang. Ce n'est pas les apparitions de Lafesse en chauffeur routier et Chabat se faisant égorgé qui vont nous faire mettre une bonne note à ce film.

Le film se veut gore, et il est vrai que par moment, il l'est. On a un mec qui explose parce qu'il avale trop d'oxygène, un autre qui se fait éclaté la tête avec une bouteille à oxygène, ou encore un gars qui se fait écraser et décapiter. Pour l'époque, les effets et maquillages des scènes gores sont plutôt bien foutus, mais est-ce bien suffisant? Et puis il faut dire que la bête sur la fin est relativement moche et ressemble plus à une crevette (ou à un Gonchong) qu'à un monstre terrifiant et affamé.

Au final, Baby blood demeure un mauvais film d'horreur, qui se traine et rate complètement sa cible. Long, ennuyeux, mal joué et ne reposant que sur des effets gores à outrance. Depuis le temps, on a fait mieux et on ne va pas perdre son temps à regarder ce film où l'humour noir ne fonctionne jamais et où la voix du bébé est juste hilarante. Les doses d'hélium qu'à du prendre le mec pour faire la voix! Je déconseille évidemment.

Note: 03/20

Résumé:

Des étudiants basculent dans l'épouvante après avoir reçu un coup de fil leur annonçant une série de meurtres prévue pendant les vacances de Noël...

Avis:

Il y a un petit moment déjà, j'ai regardé le premier Black Christmas de Bob Clark, datant de 1974. J'avais moyennement apprécié le film car le rythme était assez lent malgré une atmosphère stressante et une patte 70's qui reste une référence. Il était évident qu'un jour ou l'autre un remake soit pondu et c'est se qui s'est passé. Hélas, la qualité n'est pas au rendez-vous, et plusieurs points noirs viennent gâcher un produit qui aurait pu être une petite pépite.

Commençons par le scénario. Dans le premier film, on ne connait pas l'identité du tueur et en plus, on ne voit jamais son visage, ce qui renforce le coté stressant et mystérieux des meurtres. Pourquoi? Quelles sont les motivations du tueur? Dans ce remake, on nous déblatère une connerie immonde sur le tueur, qui a la peau jaune à cause d'une malformation du foie et de sa famille de tarés . On nous conte aussi la naissance de sa sœur, dont il est aussi le père. Ben oui, tant qu'à faire, autant être dans le gros glauque qui tâche. Du coup, on connait l'identité du tueur ou même des tueurs, et on a aucune surprise. Après, le reste on connait, le tueur se planque dans le grenier ou dans les murs pour buter les gonzesses sans grandes raisons. On reste dans un slasher sans grande envergure qui ne prend pas trop de risques à part sur un tueur à la peau bien jaune et dont la sœur ressemble à un frère. Malheureusement, avoir une couleur de peau peu commune, cela ne donne pas pour autant du charisme à un psychopathe.

Les différentes actrices (car cela se passe dans une sororité) sont très jolies, là dessus on sait sur quoi le casting a été basé, mais franchement, elles jouent super mal et tout les clichés sont réunis. On a la pouf brune, la fille à papa, l'intello, la blonde avec son petit copain, la pochetronne et celle qui les surveille qui est un peu niaise. Une belle brochette de proies savoureuses dont le tueur n'abuse même pas. Il préfère surement se taper sa mère morte. Je crois que la pire actrice est celle qui joue la femme saoule avec une finesse digne de Steven Seagal.

Les effets gores sont présents. On a des têtes transpercées, des yeux arrachés, de l'étouffement avec un sac plastique. C'est assez généreux en gore, même si on a déjà vu pire et plus trash. Mais ce gore ne sauve pas vraiment le film de l'ennui car ces scènes sont très courtes, et entre deux scènes d'attaques, on obtient des dialogues d'une platitude exaspérante. D'ailleurs les personnages n'ont vraiment aucune profondeur. Et puis, j'aime bien les scènes pré formatées pour le cinéma de genre comme la nana qui va remettre le courant toute seule dans la tempête de neige sous la maison... Très crédible.

Les faux raccords sont nombreux et flagrants. Dans une maison où il n'y a plus d'électricité, on allume une lampe pour voir ce qu'à une des filles dans la main. Ou encore, quand on a un truc à chercher dans le noir, on prend son portable pour mieux voir, surtout quand toutes nos autres copines ont des lampes torches surpuissantes. Des défauts qui sautent aux yeux et qui enlèvent une grande part de réalisme au film.

Au final, Black Christmas édition 2006 est mauvais et ne fait pas honneur à son illustre ancêtre, une grosse déception et un profond ennui avec des personnages dénués d'intérêt et dont on se fout complètement de leur sort. A éviter sauf si vous voulez voir de la pouf se faire arracher les yeux.

Note: 06/20

je l'ai vu il y a 2 ans je crois et effectivement il fait parti des mauvais remakes...

Ben ouais, merde, déjà le mec est tellement jaune qu'on dirait un des extraterrestres des mondes engloutis, et en plus, il essaye même pas d'en violer une au passage...

AqME fait quand même gaffe à pas te dégouter du cinéma avec tous les nanars que tu te tapes en ce moment

je crois que la moyenne de tes dernières critiques doit pas dépasser le 5/20

Non mais le soir je regarde des films qui ne sont pas des films d'horreur avec ma douce.

Je me suis tapé jeux de pouvoir qui est excellent et Jonah Hex qui est moyen mais reste plaisant.

Et puis, je crois que voir de la merde m'ouvre les yeux sur les choses qui ne sont pas terribles et qui finalement passe mieux ainsi. A force de se taper des navets, le moindre truc original passe plus facilement et est plus agréable à regarder.

C'est comme la musique, un jour tu écoutes la radio et ensuite tu mets un CD et de suite le CD devient encore meilleur qu'auparavant!!

RÉALISATION: Stephen Herek
SCÉNARIO: Stephen Herek et Domonic Muir
AVEC: Dee Wallace, Billy Green Bush, Scott Grimes, Don Keith Opper et Terrence Mann



C’est en 1984 que Gremlins sort en salle. Ce film est tellement original et fantastique qu’il inspira plusieurs cinéastes. Même si selon la légende, Critters aurait été écrit avant que Gremlins ne sorte, on ne peut nier la ressemblance entre ces deux films. Coécrit et réalisé par Stephen Herek, ce film permis de le mettre sur la carte d’Hollywood et de réaliser, par la suite, des "classiques" tels que Bill and Ted Excellent Adventure et Mighty Ducks. Découvrons ensemble un film qui, comme le vin, devient meilleur avec le temps !



S’étant échappées d’une prison interstellaire, huit créatures de l’espace décident d’arrêter sur la Terre afin de se nourrir. Ils atterrissent alors près de la ferme de la famille Brown. Ces derniers, aidés de deux chasseurs de primes de l’espace devront tuer et survivre aux Critters qui mangent tout sur leur passage.



Critters mérite son statut de classique lorsque le film met l’accent sur la famille Brown. Au début, avant que l’on ne voit à quoi ressemble les monstres, leurs apparitions sont tournés comme un giallo, c'est-à-dire à la première personne. Cela sert à mettre en place l’ambiance du film et le suspense. Par la suite, lorsque les Critters commencent à attaquer les Brown, le film commence à se passer dans un espace clos. Les Brown sont alors pris au piège dans la maison pendant que les Critters essaient de pénétrer à l’intérieur. Cette partie me fait d’ailleurs beaucoup penser à des films comme Night Of The Living Dead et Dawn Of The Dead alors que les monstres essaient de pénétrer à l’intérieur et que les héros sont barricadés. Ce que vie la famille Brown tient du survival pur et dur. Évidemment, qui dit survival, dit héroïne finale, et bien ici, c’est un héro final. C’est le jeune garçon, joué par Scott Grimes (Band of Brothers), qui vole carrément la vedette ici. Il fait le film presque à lui seul.



Souvent considérer comme la réponse plus noire à Gremlins, Critters a réussi à atteindre par lui-même le statut de classique nostalgique. Cependant, le film comporte aussi ces petits moments cocasses. Je pense entre autres lorsqu’un des Critters dit à l’autre que les humains ont des armes. L’autre créature lui réponds alors « Et puis quoi? » avant d’exploser et que le Critter rétorque « FUCK ». Sinon, le film est, comme mentionnée plus haut, plus noir que Gremlins. Il y a plus de violence et de gore que ce dernier. Alors que dans Gremlins le seul gore provient de la mort des créatures, dans Critters, ces bestioles sont plus violentes et attaque de façon plus féroce les humains. On n’a qu’à penser au personnage de Billy Zane qui se fait dévorer l’estomac.



Comme pour le vin, Critters a très bien vieilli. Alors qu’au départ, le film possède une belle touche de « cheesy », avec le temps, cette touche devient carrément une portion du film. Les marionnettes semblent sortir tout droits des catacombes des studios de Jim Henson. À chaque apparitions des Critters, on peut presque apercevoir la main du marionnettiste tellement les créatures ont été fait avec les moyens du bord. De plus, à plusieurs reprises durant le film, une chanson rock typique des années 80 joue a répétition en nous montrant chaque fois un extrait du vidéoclip. Un des chasseurs de primes prendra d’ailleurs l’aspect du chanteur de se groupe et il sera l’objet à plusieurs reprises d’un running gag, car tout le monde le reconnaîtra.

Cependant, le reste du film n’est pas plate, mais tout simplement moins intéressant. À quelques reprises, on suit les deux chasseurs de prime à travers la ville alors qu’ils essaient de trouver les Critters en interrogeant les villageois. Cette portion du film tente d’apporter de l’humour, malheureusement le tout est trop parodier et peu subtil. En plus de suivre les deux chasseurs de prime, on suit aussi l’idiot du village qui semble être seulement la pour combler les trous dans le scénario et apporter un peu d’humour. Cependant, comme pour les deux extra-terrestres, ses aventures sont parodiées et carrément ennuyantes! On veut voir la famille Brown, pas tout le village au complet !



Malgré tout, Critters fait parti de ces films qui resteront des classiques à jamais! Chaque fois que je le regarde, une immense vague de nostalgie m’envahit et je me retrouve a écouté le film avec un sourire en coin. Heureusement, le film n’a vraiment pas mal vieilli et je le recommande encore très chaudement.

Critters 1 : très bon
Critters 2 : très très bon
Critters 3 : pourri
Critters 4 : très très pourri

C'est vraiment dommage cette déchéance, alors qu'il y avait encore tant à faire avec les Critters ! J'espère qu'ils n'en feront jamais de remake, comme tu le dis dans ta critique, c'est le côté marionnette et les clins d'oeil au ridicule des années 80 qui font tout l'intérêt du double discours du film !

@ AqME : le tueur jaune : J'ai regardé le trailer juste pour le voir !

Réalisé par : Ryûhei Kitamura, d'après une nouvelle de CLive Barker
Avec : Bradley Cooper, Leslie Bibb, Vinnie Jones


L'histoire en deux mots : Un photographe qui veut devenir une star en son genre (on se demande comment vu les clichés...) comprend par hasard les agissements d'un tueur pas banal, dont les forfaits sont mystérieusement liés au métro de nuit.

Mon avis : Partant d'un scénario intéressant (forcément avec Barker on ne prend pas trop de risques), Kitamura pond un film fabuleux d'inégalité. D'un côté, on a le grand méchant qui fait vraiment froid dans le dos (et qui n'est pas sans rappeler le Tall Man de Phantasm), interprété de façon plus que convaincante par un Vinnie Jones au mieux de sa forme, et de l'autre deux héros insipides dont on aurait largement pu élaguer une bonne partie des scènes de vie dénuées de sens et d'intérêt, au profit de la progression de l'enquête complètement sabotée dans sa crédibilité et sa cohérence. Le héros photographe, aussi subversif dans ses clichés que bon nombre de réalisateurs de films d'horreur modernes (donc non), est déjà mal joué par Cooper, mais alors sa copine... Ca faisait longtemps que je n'avais pas vu un tel cabotinage ! Il faut vraiment arrêter maintenant de convertir des acteurs de série en acteurs de films d'ambiance, parce que ça se voit un peu trop que leur rayon c'est le vaudeville et non le mélodrame.
Et pour brasser du vent comme ses deux acteurs centraux, on peut compter aussi sur le réalisateur qui se paye d'images de synthèses (très mal faites) pour faire des meurtres esthétiques (tentative à saluer tout de même), et de rotations de cameras qui sont plus fatiguantes que pertinentes. Heureusement, il a eu le bon goût d'offrir des cadrages relativement bien pensés dans l'ensemble, et de filmer un métro tellement propre et aseptisé que l'on ne s'y sent pas très à l'aise.
L'ensemble n'est pas sans rappeler Candyman, et la comparaison fait mal. Alors que ce dernier était tout en finesses et poésie macabre, et filmait vraiment la noirceur urbaine, Midnight Meat Train prête à rire avec ses voyous sans envergure (jugez plutôt : avec Kitamura on a des gredins qui ont peur de donner un coup de poing devant une camera, dans Candyman on a un tueur qui coupe sans vergogne le kiki d'un enfant dans les toilettes...) et les sabots en titane des personnages qui semblent se créer tout seul un embarras maximal. Le questionnement abstrait mais perceptible de l'héroïne de Candyman se transforme et surexcitation du héros de Midnight Meat Train qui semble avoir bu une cafetière entre deux scènes. J'arrête là la comparaison, vous aurez compris où est mon évidente préférence.
On peut également songer à Urban Cannibals (au héros en quête d'un film choc sur la noirceur urbaine), qui, malgré une tonne de défauts, avait su réellement capter quelque chose de la détresse des abandonnés à la rue (on est là encore loin du cliché occasionnel d'un clodo au caddie ou d'un sdf de métro que nous sert Midnight Meat Train).
Bref, ce film a le mérite, outre une intrigue intéressante qui survit au sabordage, de concrétiser à lui seul le choc du savoir faire old school (Barker et Vinnie Jones) et du m'as-tu-vu moderne (Kitamura, Cooper, et, oserais-je prononcer ce nom garant d'une longue carrière : Bibb). Non décidemment, chacun devrait rester dans son créneau de prédilection (Kitamura avec le très bon Versus, les deux adeptes de la tartuferie aux séries), et par pitié, Barker de retour derrière la caméra comme il avait su si brillamment le faire par le passé.

En bref : Un très bon potentiel, rendu fadasse par des faiseurs sans réel talent ni audace (seul Vinnie Jones sauve la mise) ; on n'a pas l'impression d'avoir vu quelque chose de mauvais, l'ensemble fonctionne comme une voiture qui passe bien les vitesses, mais on regrette le temps où un bon film n'était pas qu'une juxtaposition de scènes.

11/20

La couverture n'as pas l'air trés convaquente...je m'attendait a quelque chose de plus terrible.

"convaquente"

...ouch mes yeux...

mais ce n'est pas le papier cadeau qui fait le cadeau jeune padawan

Résumé:

Alors que la première épidémie de peste bubonique ravage l'Angleterre, un jeune moine nommé Osmund reçoit la mission d'accompagner un groupe de chevaliers, menés par le rustre Ulric, pour enquêter sur d'étranges phénomènes se produisant dans un petit village reculé. Il semblerait en effet que, en ce lieu, les morts reviennent à la vie. Comprenant que cela est le fait d'un nécromancien ayant un lien particulier avec le village, ils se lancent à sa recherche et finissent bientôt par le trouver en la personne de la mystérieuse beauté Langiva. Mais quand Osmund, déchiré entre son amour pour Dieu et celui pour une jeune femme, accepte de passer un pacte avec la nécromancienne, l'horreur de son véritable voyage ne fait que commencer...

Avis:

Christopher Smith est un réalisateur assez prolifique, tout du moins dans le cinéma de genre. Après trois films d'horreur mêlant le classique comme Creep ou l'humour noir comme Severance (je n'ai pas vu le troisième Triangle), il s'essaye à un thème peu exploité dans le cinéma d'horreur mêlant cette fois histoire, horreur et bondieuseries. Alors, ce Black Death est-il pertinent? Fait-il peur? Le mélange est-il réussi? Petite critique pour un film qui m'a semblé plutôt réussi.

Le scénario se veut comme le 13ème guerrier, film que je n'ai pas vu, mais en y rajoutant du sang et des os qui craquent. En fait, la peste ravage l'Europe, mais visiblement, cela n'est pas l'œuvre de Dieu car un village n'y est pas exposé grâce à un nécromancien qui réveille les morts et ne croit pas en Dieu. Une équipe de guerriers et un moine partent alors dans ce village pour rétablir l'ordre, trouver ce nécromant et le zigouiller. Trame classique mais peu exploitée, et durant des temps propices à toutes sortes d'exorcisme (le dernier exorcisme, le rite et j'en passe), on est un peu plus heureux de voir des films qui sortent des sentiers battus.

Les acteurs semblent investis par leur rôle. Le grand Sean Bean joue un chef guerrier très charismatique, avec lequel on souffre, on espère et on doute. Les autres acteurs jouent très bien et Carice Van Houten campe une méchante (ou gentille) qui joue tout en finesse et qui oscille entre visage d'ange et caractère de démon.

Mais l'horreur, elle est où dans tout ça? Et bien on la perçoit dans chaque seconde du film. Ambiance malsaine, maladive, moite et froide. On ressent le danger dans chaque recoin du marécage et même dans le village où les gens accueillants paraissent cachotiers et inquiétants. Et puis le film n'est pas avare en scènes dures et sanglantes. Membres arrachés, écartèlement langoureux et douloureux, décapitation, bref, on en a pour notre argent, mais c'est la dure réalité des combats à l'épée ou à la hache. Il est rare que des films misant l'horreur sur une ambiance malsaine et ambigüe me scotche à ce point.

La force du film réside aussi dans une ambiguïté entre les différents protagonistes. Si au tout début, on s'attache au "fous" de Dieu, très rapidement, on se rend compte qu'il ne s'agit que de laisser pour compte cherchant une hypothétique rédemption. On peut aussi voir les gens du village comme des gens accueillants et chaleureux à la botte d'une sorcière les manipulant avidement, mais très vite, on peut les voir comme des gens désespérés par rapport à la peste et désirant renier Dieu pour se sauver. Du coup, on oscille entre deux camps qui ont leurs avantages et leurs idéaux. Un film qui ne possède finalement pas de méchants et pas de gentils.

Au final, Black death demeure un très bon film qui ne remet pas en cause l'existence de Dieu mais qui remet en cause le fanatisme religieux et le désespoir d'un peuple face à une maladie contagieuse faisant des ravages. Jusqu'où serions-nous prêts pour sauver notre peau face à l'inconnu? Un film qui met aussi en avant ce cher Sean Bean en habit de Boromir et cela manquait cruellement au cinéma. Putain, mais à quand un grand rôle pour ce grand monsieur! Un film que je conseille donc, pour son ambiance sale et malsaine et pour des combats vraiment réussis.

Note: 16/20

je l'ai vu la semaine dernière et franchement j'ai bien aimé aussi !

un film qui retranscrit vraiment bien l'ambiance moyenageuse craspec, encore un bon film pour C.Smith !

Et puis Sean Bean assure une fois de plus!

AqME a écrit:

Et puis Sean Bean assure une fois de plus!

clair , il assure toujours. y a des acteurs comme ca (kurt russell, ray liotta, sam neill)
et black death même s'il n'est pas un grand film, c'est encore une bonne petite série B au crédit de son réalisateur qui n'a jamais déçu pour l'instant
avec mention spéciale pour CREEP et TRIANGLE (mon préféré)