Topic Bla-bla

Allez c'est cadeau

J'adore les outils Microsoft utilisés par mon entreprise. Courriel du jour :

Microsoft My Analytics a écrit:

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Je ne sais pas vous, mais j’attache beaucoup d’importance à des lieux. Souvent, c’est quand ils sont évocateurs de souvenirs, de moments marquants de ma vie, et sources de rencontres. Le temps passe, mais j’ai toujours ce besoin de revenir (quand je le peux) dans ces lieux auxquels je tiens. Le plus tentant, c’est quand tu habites à côté... toujours une envie de faire un détour pour y passer alors que tu n’as plus forcément de choses particulières à y faire.  
Parfois, rien qu’une balade dans ces endroits peut me redonner le moral quand ça ne va pas, ou me changer les idées quand je suis stressée.
J’associe souvent ces mêmes lieux aux personnes que j’ai pu y rencontrer, et qui m’ont apporté ou m’apportent encore beaucoup.
Bref, tout ça pour dire que parfois, de simples endroits peuvent nous évoquer une multitude de choses, à tel point d’avoir ce besoin d’y passer souvent, enfin c’est mon cas...

Oui c'est un peu comme une chanson, une musique, qui rappellera un souvenir, une personne, un lieu, un moment précis de sa vie.

C'est toujours très évocateur, et ça renforce le besoin de se ressourcer, de se revigorer.

https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/parite-dans-les-ecoles-comment-s-organisent-les-cours-de-recreation-egalitaires-7900074844?fbclid=IwAR0x-O7EWBCLJVuNWO853UZHlhBnPV1VcLduKAvz20AnGlvXaRVh536LlR0

Des cours de récréation égalitaire non genré mixte...hummmm, à partir de quel moment, ça a merdé et notre société est devenue complètement tarée...??...et le pire c'est qu'au plus le temps passe, au moins j'ai l'impression que ça s'arrange...

dav-ID a écrit:

Des cours de récréation égalitaire non genré mixte...hummmm, à partir de quel moment, ça a merdé et notre société est devenue complètement tarée...??...et le pire c'est qu'au plus le temps passe, au moins j'ai l'impression que ça s'arrange...

après si on évacue le blabla et qu'on résume en français: mettre les terrains de jeux sur les côtés pour que les filles puissent aussi profiter de la cour de récréation. Dit comme ça, ça paraît pas débile quand même.
Cela dit, je me souviens qu'au collège on avait le terrain de volley dans la cour et ça faisait une occupation mixte, parce que les filles jouaient autant que les garçons.

Dans mes souvenirs, c'est vrai, à la récréation, il y avaient des groupes de filles et des groupes de garçons (les filles jouaient à l'élastique très souvent, ça je m'en rappelle bien). Mais bon, ces groupes se formaient spontanément et naturellement, par affinités, les goûts et sujets de conversation n'étaient pas les mêmes.

Et surtout, je ne me souviens d'aucune discrimination : une fille pouvait venir se mêler à la conversation des garçons et inversement. A l'époque des cahiers Panini avec les images à collectionner, les filles venaient échanger leurs images avec les garçons, certains garçons s'essayaient à l'élastique aussi et la cour était à tout le monde. Pour les sorties scolaires, bien sûr, dans le bus ou pendant la visite, les filles étaient souvent entre elles et les garçons entre eux mais ça se mélangeait sans problème par moments.
Faut arrêter d'imposer les choses ou de forcer les gens : à l'adolescence, c'est normal que les sexes se regroupent par affinités, garçons et filles n'ont pas les mêmes centres d'intérêt, les mêmes sujets de discussion, c'est normal.

Ils feraient mieux de se préoccuper du racket, des élèves qui se font stigmatiser et dénigrer sur ces réseaux sociaux à la con parce que "gros", "moches", timides, de telle couleur ou parce qu'ils n'ont pas le dernier cartable ou téléphone tendance...

Voyageur Solitaire a écrit:

Et surtout, je ne me souviens d'aucune discrimination : une fille pouvait venir se mêler à la conversation des garçons et inversement. A l'époque des cahiers Panini avec les images à collectionner, les filles venaient échanger leurs images avec les garçons, certains garçons s'essayaient à l'élastique aussi et la cour était à tout le monde. Pour les sorties scolaires, bien sûr, dans le bus ou pendant la visite, les filles étaient souvent entre elles et les garçons entre eux mais ça se mélangeait sans problème par moments.

On allait plus loin, en ce qui me concerne : on faisait de véritables "compétitions" mixtes de billes... et ça nous posait aucun problème.

De toute façon, j'ai toujours été éduqué dans l'esprit que ce que peut faire un garçon, une fille peut le faire aussi. Et inversement. C'est juste du bon sens, c'est tout.

Ca dépend sûrement des endroits. En primaire, clairement, là où j'étais un garçon "ne parlait pas" à une fille ou alors on se foutait de sa gueule. Après, il n'y avait pas de méchanceté, c'est juste que les filles c'était une espèce différente.
90% des garçons jouaient au foot et objectivement, vu que la cour n'était pas très grande, on occupait presque tout l'espace avec la partie. Les filles pouvaient jouer aussi, mais ça restait très rare. Mais le premier problème c'est que la cour était petite.

Sans tomber dans les clichés à la con et avec la prudence requise, je dirais qu'en général, les garçons courent, se dépensent, s'agitent, alors que les filles auraient plus tendance à bavarder, à discuter.
Du moins, c'est le souvenir que j'en ai : les filles étaient souvent regroupées, assises dans un coin à bavarder tandis que les garçons s'agitaient partout. Mais encore une fois, il n'y avait pas de rejet si une fille venait parmi les garçons ou l'inverse.

Par contre, dans les plus jeunes années, il n'y a aucune différence : dans ma rue, il y a une école maternelle et, dans la cour, filles et garçons s'amusent, se poursuivent et jouent ensemble sans problèmes. Et quand je les croise en train de faire une sortie, se tenant la main deux par deux, on a aussi bien une fille tenant la main d'un garçon que deux garçons ou deux filles se tenant la main.
Le regroupement entre filles et entre garçons se fait plus tard je pense.

EVE a écrit:

C'est ce que je me dis tout les jours...que notre espèce est complètement tarée et que la Terre est en fait, un vaste asile de fous à ciel ouvert...

Gorak a écrit:

On allait plus loin, en ce qui me concerne : on faisait de véritables "compétitions" mixtes de billes... et ça nous posait aucun problème.

Ça je m'en souviens très bien...dans la cour de récréation, il y avait des moments comme ça, ou d'un coup, c'était une spéciale billes, tout le monde avait des billes et il y avait des concours dans tout les coins...même les filles jouaient...moi perso j'étais nul et je gagnais jamais...

Mon fils, qui était en primaire il n'y a pas si longtemps (il l'a quittée il y a 4 ans), était le seul à jouer avec des filles.

Et puis faudrait peut-être demander aux filles ce qu'elles en pensent, aussi.

Pour avoir eu des neveux jeunes dans les années 1990-2000, j'ai vu une vraie régression à cette époque avec en particulier un retour vers des jeux genré alors que dans les années 1970-1980, même s'il y a toujours eu des jouets clairement fléchés filles (typiquement les poupées), on était plutôt sur des jeux neutres.

Les Playmobil par exemple on créé des gammes en rose assez récemment. Et chez Hachette, avant, la différence entre Bibliothèque rose et verte c'était l'âge, maintenant c'est le cible fille/garçon.

Personnellement, depuis petite, j’ai toujours joué avec les garçons, primaire, collège... et j’ai toujours été très bien intégrée. J’avais aussi des amies filles, mais étant donné que mes centres d’intérêts collaient plus avec les garçons, je jouait avec eux. Et ça ne posait aucun soucis que je participe aux deals de cartes Pokémon, de billes, de figurines et j’en passe... ^^
Quand je fêtait mon anniversaire, il y’avait 80% de garçons dans les invités, et ça n’a jamais dérangé mes parents. Puis, encore aujourd’hui, j’ai 80% de garçons dans mon entourage, et je m’en porte pas plus mal.

cdang a écrit:

Et chez Hachette, avant, la différence entre Bibliothèque rose et verte c'était l'âge, maintenant c'est le cible fille/garçon.

Oui, la politique éditoriale chez Hachette, concernant les publications jeunesse, c'était de faire des catégories d'âge. "Rose" = à partir de 6 ans jusqu'à 8-10 ans et "Verte" = A partir de 12 ans.

Rien à voir avec le genre.

Et c'était très bien comme ça. Je ne comprends pas pourquoi ils ont changé cela pour reprendre un cliché rétrograde...

Cette disparition des jouets unisexe a une raison qui est très simple: vendre plus de jouets ! A partir du moment où tu arrives à convaincre des gamins qu'un jouet est un jouet de garçon à cause de la couleur, et que le même jouet est un jouet de fille à cause de la couleur, tu incites à acheter plus. Effectivement, quand j'étais petit on partageait les legos et les playmobils avec ma soeur sans trop se poser de questions (avec quelques disputes quand même !). On a même joué au Sorcier de la Montagne de Feu ensemble, c'est dire ! (au tout début de la mode ldvelh il y avait pas mal de filles qui lisaient, puis ça s'est étiolé).

La différenciation de couleur, rose pour les filles/bleu pour les garçons, ça ne date pas d'hier, c'est un classique. J'ai pu m'en rendre compte plus jeune, au travail, quand j'ai commencé à porter des chemises ou des polos roses (couleur qui me va bien) : à l'époque, c'était encore marginal comme couleur dans le vestiaire masculin et j'ai eu droit aux commentaires qu'on devine...

C'est vrai que ça a changé : aujourd'hui, les mecs portent du rose, des T-shirt près du corps et mettent leurs jambes à l'air (le short long ou pantacourt, c'est bien mais faut avoir les mollets qui vont avec). Sans parler de la petite sacoche en bandoulière (j'en ai une, c'est quand-même super pratique par moments. En général, je mets papiers et argent dans les poches-un voyageur comme moi se doit de voyager léger- mais en été, quand t'as pas de veste...), sans parler des discrètes boucles d'oreille ou autres (pas mal de bracelets genre cordons de cuir ou perles en bois je trouve ces derniers temps... Au début, je me rappelle, ça avait commencé avec la mode du bracelet brésilien). Après, c'est marrant, pas mal de collègues à qui je le fais remarquer me sortent un truc du genre : "Ouais, c'est ma fille/mes enfants qui me l'a offert, alors tu comprends..." Mouais.
Par contre, si l'apparence a changé, à l'intérieur, certains sont toujours aussi cons...

gynogege a écrit:

Cette disparition des jouets unisexe a une raison qui est très simple: vendre plus de jouets ! A partir du moment où tu arrives à convaincre des gamins qu'un jouet est un jouet de garçon à cause de la couleur, et que le même jouet est un jouet de fille à cause de la couleur, tu incites à acheter plus. Effectivement, quand j'étais petit on partageait les legos et les playmobils avec ma soeur sans trop se poser de questions (avec quelques disputes quand même !). On a même joué au Sorcier de la Montagne de Feu ensemble, c'est dire ! (au tout début de la mode ldvelh il y avait pas mal de filles qui lisaient, puis ça s'est étiolé).

Une des bases du marketing que l'on te fait apprendre - que ça se vérifie ou non - c'est d'avoir un public ciblé précis.

Tu as beau vouloir être un auteur qui veut juste créer une bonne œuvre se suffisant à elle-même et qui devrait être accessible au grand public ou tout simplement à ceux qui ça intéressera... tu auras pas mal de portes qui se fermeront.

Une des bases du marketing que l'on te fait apprendre - que ça se vérifie ou non - c'est d'avoir un public ciblé précis.

Et de rapporter du fric. On appelle ça être "bankable" dans le cinéma.

Voyageur Solitaire a écrit:

La différenciation de couleur, rose pour les filles/bleu pour les garçons, ça ne date pas d'hier, c'est un classique.

Et pourtant… Jusqu'au XIXe siècle, le rose était une couleur exclusivement masculine en Europe car le rouge est la couleur des cardinaux (et le rose c'est jamais qu'un rouge délavé).

Jusqu'au XVIIIème siècle, les hommes s'habillaient avec des couleurs, des rayures, des habits brodés, de la soie, on portait perruque poudrée, culotte et bas, des bijoux et ça ne gênait personne.
Et puis, au XIXème, la bourgeoisie triomphante impose le noir, la sobriété, pour la tenue masculine, sévère, classique. Seule la toilette féminine continue à être colorée, fastueuse, ornementée, vitrine de la fortune du mari.

Je ne sais pas si ça a un rapport, mais ça correspond apparemment au passage Ancien Régime/République.
Effectivement, on voit que sous l'Ancien Régime les hommes comme les femmes de la noblesse se maquillaient, s'habillaient avec des ornements et tout ça... ce qui explique que cette manière de s'habiller a été associée à l'oisiveté. Le passage à la bourgeoisie républicaine (toujours patriarcale) fait que le bourgeois, en témoignage de son "utilité", va adopter une mode vestimentaire plus austère, en réaction à la mode de la noblesse d'Ancien Régime. L'ornement et le maquillage sont réservés à la femme bourgeoise, qui concentre les symboles de l'oisiveté, ce qui permet au passage de justifier auprès des classes populaires la supériorité de l'homme (utile) par rapport à la femme (oisive), objet du mari comme le souligne Voyageur Solitaire.
Je pense que si on se promène du côté de l'Afrique, on ne verra pas forcément la même répulsion par rapport à l'ornementation et la couleur, que ce soit chez les hommes ou les femmes. L'histoire des luttes sociales ne s'y est pas inscrite de la même manière (même si le développement conjugué de l'islamisme et de l'évangélisme est en train de changer la donne je crois...) Tout ça ne reste que on interprétation, il y a certainement des sociologues, ethnologues et anthropologues qui se sont penchés sur la question beaucoup mieux.

Et chez les animaux, c'est typiquement le mâle plus coloré et tape-à-l'œil... y a qu'à comparer les paons...

Pour l'Afrique, je confirme.
Au cours de mes longs séjours là-bas, j'ai pu constater que les hommes qui s'habillent "à l'Occidentale" osent la couleur, pour les cravates et les chemises notamment et des couleurs joyeuses, vives. Pareil pour ceux qui portent les robes traditionnelles. Il n'y a qu'à voir les tenues de mariage traditionnelles : les hommes y portent bijoux et robes drapées au motifs colorés. L'Afrique, c'est la couleur. L'Amérique du Sud aussi, dans une moindre mesure certes.

Chez nous, il y a bien un tournant après la Révolution. Sous Louis XIV, on est effaré de voir les hommes avec ces perruques bouclées immenses, ces flots de dentelles, de plumes et de rubans, ces visages poudrés... Et il n'y avait aucune allusion à une quelconque féminité ou remise en cause de leur virilité, comme il y aurait aujourd'hui. Leur masculinité ne se définissait pas par l'apparence. Les fiers guerriers et grands seigneurs arboraient broderies, talons et plumes sans problème.

Aujourd'hui, en France, nos hommes politiques ressemblent à des corbeaux ou des croque-morts... Toujours en noir ou bleu marine à la limite. On dirait que, s'ils osaient un peu d'originalité, on ne les prendrait plus au sérieux. Ils sont tristes. Pareil pour les femmes : en-dehors du tailleur strict et du collier discret, pas de salut.

De manière générale, notre époque va de plus en plus vers le sombre, la "sobriété", le minimalisme... pour avoir l'air sérieux et pas bling-bling, et si on est plus coloré et exubérant dans l'esthétique, c'est le plus souvent avec un esprit ironique et moqueur.

C'est dommage.
Il y a encore des villes comme Londres ou New York où tu peux t'habiller comme tu veux, les gens s'en foutent complètement. En France, l'habit fait toujours le moine : dès que tu sors des clous, t'es aussitôt catalogué (original, gothique, pas sérieux, efféminé, louche...).