Topic Bla-bla

C'est vrai que dès que c'est les vacances on fait gaffe aussi... les remplaçants font moins bien le boulot que les titulaires (sans blague ? c'est sans doute pour ça qu'on nous vante tellement la flexibilité et tous ces boulots précaires...)
Mais justement aujourd'hui mauvaise nouvelle: on n'était pas là pour recevoir le colis et le papier nous dit qu'on peut aller le chercher le 26... à 15 km de chez nous ! Pourtant on a un bureau de poste à moins de 2 km et un autre à 3 km où on va d'habitude. Mais le facteur nous avait prévenu que ça allait arriver. Ils ont concentré le centre de distrib sur Nemours, du coup ça va être des gars pressés, qui ne nous connaissent pas, et quand on n'est pas là il faudra faire 30km aller-retour. Pour ceux qui ne comprennent pas pourquoi les gens pètent un câble à la campagne: on nous dit qu'il faut économiser l'essence pour raisons écologiques, et en même temps on fait tout pour nous obliger à rouler plus !
Cerise sur le gâteau: normalement je peux demander à être livré à côté de chez moi avant ce soir 12h. Outre le fait que de toutes façons le colis va faire un trajet supplémentaire de 15 km et ben devinez quoi... l'application ne fonctionne pas et me demande de réessayer plus tard !

Nous vivons une épouqe moderne... comme disait un chroniqueur naguère.

Si il y a bien une chose qui me saoule en ce moment, mais vraiment...c'est d'entendre des gens parler, en disant "ouais, la France c'est une dictature" ou qui utilisent les termes "nazi" ou "SS" à tort et à travers pour parler de nos dirigeants...

L'autre jour je me suis encore pris la tête avec un ami qui soutient les gilets jaune..."ouais blablabla, Macron blablabla, dictature blablabla"...

Par certain qu'ils pourraient agir comme ils le font dans un pays où il y a une dictature...je me demande ce que ça donnerait un mouvement gilet jaune en Corée du nord par exemple...je ne pense pas que ça se passerait de la même façon qu'en France...

Et de là à comparer nos dirigeant à des nazis, là on touche vraiment le fond de la connerie...

dav-ID a écrit:

Si il y a bien une chose qui me saoule en ce moment, mais vraiment...c'est d'entendre des gens parler, en disant "ouais, la France c'est une dictature" ou qui utilisent les termes "nazi" ou "SS" à tort et à travers pour parler de nos dirigeants...

Pour tous ceux qui pensent que la France est une "dictature", je suis prêt à leur payer le voyage pour la Corée du Nord ou l'Arabie Saoudite...

Dans ce genre de débat c'est souvent bien de changer de perspective...
d'abord le terme de "dictature" est en général employé à tort et à travers, pour remplacer le terme tyrannie ou despotisme. En plus on l'oppose au terme "démocratie" de manière impropre. La dictature a été mise en place à sous la République Rome comme moyen de gérer l'absence des consuls qui partaient guerroyer. On nommait un dictateur jusqu'à leur retour et celui-ci bénéficiait de pouvoirs exceptionnels, MAIS il était toujours sous le contrôle du Sénat. De même que la Comité de Salut Public à la Révolution a établi un régime dictatorial au sens romain du terme, mais il était renouvelé tous les mois par l'Assemblée. La mise en place de l'Etat d'urgence est également un avatar de la dictature à la romaine.
La Vème République avec les pouvoirs étendus du Président et le recours possible au 49.3 présente pour moi un certain nombre de similarités avec une dictature à la romaine, et c'est ce qui me déplaît parce que la dictature doit rester un état d'exception. Quand Macron se fait voter des pouvoirs exceptionnels pour réformer le Code du Travail par ordonnance, il établit symboliquement un rapport dictatorial au pouvoir, au sens littéral du terme. C'est à dire qu'il contourne les règles habituelles de la démocratie, mais personnellement je ne vois pas quel état d'exception justifiait ce recours. L'intégration d'un certain nombre de règles qui étaient propres à l'Etat d'Urgence au régime normal judiciaire est aussi une tendance à normaliser un fonctionnement de type dictatorial.
Même si j'essaie de peser soigneusement mes mots, je sais que ce que je dis sera sans doute interprété abusivement comme une tentative d'assimiler la France à la Corée du Nord ou à l'Arabie Saoudite. Encore une fois il faut bien distinguer une tendance dictatoriale (qui admet tout un niveau de gradation) qui reste dans la cadre d'un régime démocratique et un régime despotique qui caractérise les deux pays cités, cad un régime où le dirigeant suprême n'est plus sous contrôle, même indirect, du peuple et de ses représentants.

Certes, sous la République romaine, la dictature était une magistrature exceptionnelle : un dictateur était nommé avec des pouvoirs exceptionnels, afin de résoudre une crise importante. La dictature était normalement attribuée pour 6 mois puis on revenait au système consulaire (2 consuls nommés pour un an).

Le problème, c'est que très vite, certains ont eu l'idée de faire durer cette situation exceptionnelle… Dont un certain Jules César, qui se fît nommer par le Sénat, bon gré mal gré, dictateur pour 10 ans en 45 avant J.C, puis dictateur à vie l'année suivante…
Le système romain fonctionnait si on le respectait.

Voyageur Solitaire a écrit:

Le système romain fonctionnait si on le respectait.

Et si on était dans la bonne classe de fortune, surtout... d'où le combat des plébéiens contre les patriciens. Une lutte qui aura quand même pris une bonne centaine d'année avant que la République romaine daigne accorder l'égalité aux plébéiens et surtout un défenseur officiel : le Tribun de la Plèbe.

Comme quoi les Gilets Jaunes ça n'a rien de nouveau

Attention toutefois à ne pas plaquer nos schémas sur ceux de la République romaine…

Les Tribuns de la plèbe n'avaient que des pouvoirs limités et ils représentaient ceux qui pouvaient se targuer d'être citoyens romains. Ce qui n'était pas le cas de tout le monde… Leur pouvoir était en fait majoritairement un pouvoir d'obstruction, grâce à leur droit de véto. Ils assistaient les citoyens plus qu'autre chose mais n'avaient pas de pouvoir décisionnaire.
Quant à la République romaine, elle n'avait pas grand-chose de républicain. Elle était dirigée par le Sénat (pouvoir législatif) et le Sénat, c'était l'argent, la propriété, les grandes familles, les élites. Pour en faire partie, il fallait déjà avoir une certaine fortune et avoir exercé une magistrature. On était plus dans une oligarchie qu'autre chose. En outre, les sénateurs n'étaient pas élus mais désignés par un magistrat, le Censeur, qui gérait le registre des personnes pouvant être admises à siéger au sénat.
Les deux Consuls, chargés de l'exécutif, étaient nommés pour un an seulement, pas le temps de faire grand-chose. Et ils étaient deux, donc s'ils ne s'entendaient pas…
Il y avait également le Cursus honorum qui définissait toute une série de règles et d'obligations pour prétendre à un poste. On alla jusqu'à établir une hiérarchie des postes, questeur, édile, préteur, consul et un âge minimum pour prétendre à chacune de ces magistratures. Il fallait un âge minimum pour être questeur et il fallait être questeur avant de prétendre être édile et là aussi, il y avait un âge minimum pour être édile et ainsi de suite...
Enfin, ce n'est pas tout le monde qui votait, loin de là. Déjà, les assemblées populaires ne pouvaient se réunir pour voter que sur ordre d'un magistrat. Ensuite, seul le citoyen romain avait le droit de voter. Il fallait être un homme, libre, inscrit sur les registres de la ville et remplir certaines obligations.

Système assez figé et verrouillé comme on le voit.

Voyageur Solitaire a écrit:

Quant à la République romaine, elle n'avait pas grand-chose de républicain. Elle était dirigée par le Sénat (pouvoir législatif) et le Sénat, c'était l'argent, la propriété, les grandes familles, les élites. Pour en faire partie, il fallait déjà avoir une certaine fortune et avoir exercé une magistrature. On était plus dans une oligarchie qu'autre chose. En outre, les sénateurs n'étaient pas élus mais désignés par un magistrat, le Censeur, qui gérait le registre des personnes pouvant être admises à siéger au sénat.

C'est le même système qui a prévalu bien après la chute de l'Empire, en quelque sorte, lorsque l'Italie était morcelée en petites républiques. Florence, Venise, Modène, Gènes... autant de cités qui n'avaient de "république" que le nom mais qui, en réalité, étaient des oligarchies princières.

A Venise, le doge, qui était élu, était toujours choisi dans les mêmes familles. Et à Florence, la ville était carrément aux mains des banquiers, avec les Médicis.

Pour celles et ceux qui en le savent pas encore, il est important de laisser les enfants s'ennuyer :

http://madame.lefigaro.fr/enfants/lennui-activite-indispensable-au-bon-developpement-de-lenfant-020119-162815

l'article du Figaro auquel renvoie cdang a écrit:

Ces moments vont aussi lui permettre d’enrichir sa capacité d’observation, il verra des choses que d’autres ne voient pas, et en grandissant, il développera une perception plus sensible. Il sera aussi plus attentif, et à défaut de tout faire vite, il fera les choses bien. Enfin, ils ont besoin de ces temps pour se poser et souffler. J’observe de plus en plus d'enfants énervés et fatigués.

Moi qui enseigne, je confirme. Parfois j'imite mes élèves pour les aider à se rendre compte de leur manière de remuer inutilement, d'avoir des tics, de jouer convulsivement avec un compas pointu ou un ciseau... Si on leur mettait des systèmes piézo-électriques sous les coudes et les semelles durant les cours, ils chaufferaient et éclaireraient tout le collège gratis.

Le besoin de meubler, de remplir le temps est très visible. La perception du temps semble importante pour eux, je les entends souvent commenter : si le cours leur a paru long ou non (c'est sûr qu'un cours sur le voca et l'usage des armes des chevaliers avec plein plein plein d'images, ça passe vite et c'est sympa... Alors que quand on attaque un point de grammaire qui fait bailler tout le monde, moi le premier...). Les choses qui doivent être faites, sont toujours faites rapidement : l'expression "ouaip, vite fait" est très utilisée. Et en effet, à voir les copies à l'écriture zigzagante avec des traits tirés à la main sans la règle ! Prendre le temps, y aller sans se mettre martel en tête, sont des choses difficiles à concevoir.

C'est d'autant plus difficile à concevoir que quand ils vont se retrouver en entreprises, les managers n'hésiteront pas à leur demander du "quick and dirty" plutôt que du travail soigné et de qualité. C'est pour ça que je suis persuadé que cette évolution sociale est malheureusement logique vis à vis de ce que le système dominant attend de ces enfants en tant que futurs travailleurs: pas de temps mort, savoir sauter du coq à l'âne... et le "numérique" est le fer de lance de cette bataille.

S'ennuyer favorise l'imagination, pourtant.

Je me souviens, lorsque j'étais enfant, des mercredis après-midis où je m'ennuyais tout seul pendant que mes parents étaient au travail. Pourtant, c'était ce moment où mon cerveau bouillonnait d'idées et au final, je trouvais quelque chose pour m'occuper. Le plus souvent, j'improvisais, je faisais travailler mon imagination.

Mes activités favorites de ces jours-là :

Je m'évadais par la lecture de romans d'aventure, je rêvais en parcourant des cartes sur des atlas, je dessinais, je jouais avec mes Playmobil ou mes boites de chimiste et de biologiste, je m'amusais à faire des montages électroniques, bien sur je faisais des parties de LDVELH et sans oublier de regarder la TV où passaient mes séries animées préférées...

Au final, je ne m'ennuyais pas.

Et j'avais même déjà une console de jeu ! C'était la CBS Colecovision. J'étais même devenu un "pro" de Space Fury !

Gorak a écrit:

S'ennuyer favorise l'imagination, pourtant.

Je me souviens, lorsque j'étais enfant, des mercredis après-midis où je m'ennuyais tout seul pendant que mes parents étaient au travail. Pourtant, c'était ce moment où mon cerveau bouillonnait d'idées et au final, je trouvais quelque chose pour m'occuper. Le plus souvent, j'improvisais, je faisais travailler mon imagination.

Mes activités favorites de ces jours-là :

Je m'évadais par la lecture de romans olé-olé, je rêvais en parcourant des photos nues d'une certaine Natacha Atlas, je dessinais des mamelons, je jouais avec mes Playmobil ou mes boites de chimiste et de biologiste, je m'amusais à faire des montages électroniques (et vas_y que je t'enfile un fil rouge dans la fiche), bien sur je faisais des parties de LDVELH (La nuit aux milles et un un amants) et sans oublier de regarder la C+/M6 où passaient mes séries animées préférées le samedi soir à minuit/2h du matin...

Au final, je ne m'ennuyais pas.

On imagine très bien

sly a écrit:

Gorak a écrit:

S'ennuyer favorise l'imagination, pourtant.

Je me souviens, lorsque j'étais enfant, des mercredis après-midis où je m'ennuyais tout seul pendant que mes parents étaient au travail. Pourtant, c'était ce moment où mon cerveau bouillonnait d'idées et au final, je trouvais quelque chose pour m'occuper. Le plus souvent, j'improvisais, je faisais travailler mon imagination.

Mes activités favorites de ces jours-là :

Je m'évadais par la lecture de romans olé-olé, je rêvais en parcourant des photos nues d'une certaine Natacha Atlas, je dessinais des mamelons, je jouais avec mes Playmobil ou mes boites de chimiste et de biologiste, je m'amusais à faire des montages électroniques (et vas_y que je t'enfile un fil rouge dans la fiche), bien sur je faisais des parties de LDVELH (La nuit aux milles et un un amants) et sans oublier de regarder la C+/M6 où passaient mes séries animées préférées le samedi soir à minuit/2h du matin...

Au final, je ne m'ennuyais pas.

On imagine très bien

Non sly, ce n'était absolument pas mon genre. Et puis, de toute façon, à cette époque, j'étais assez éloigné de ces considérations...

Perso je ne m'ennuie jamais, j'arrive toujours à m'occuper, à imaginer, créer, m'évader. C'était pareil quand j'étais plus jeune.

Pour moi une personne qui s'ennuie c'est une personne qui ne sait pas s'occuper, qui n'a pas d'imagination, et qui donc est au bout du compte est ennuyeuse.

Gorak a écrit:

sly a écrit:

Gorak a écrit:

S'ennuyer favorise l'imagination, pourtant.

Je me souviens, lorsque j'étais enfant, des mercredis après-midis où je m'ennuyais tout seul pendant que mes parents étaient au travail. Pourtant, c'était ce moment où mon cerveau bouillonnait d'idées et au final, je trouvais quelque chose pour m'occuper. Le plus souvent, j'improvisais, je faisais travailler mon imagination.

Mes activités favorites de ces jours-là :

Je m'évadais par la lecture de romans olé-olé, je rêvais en parcourant des photos nues d'une certaine Natacha Atlas, je dessinais des mamelons, je jouais avec mes Playmobil ou mes boites de chimiste et de biologiste, je m'amusais à faire des montages électroniques (et vas_y que je t'enfile un fil rouge dans la fiche), bien sur je faisais des parties de LDVELH (La nuit aux milles et un un amants) et sans oublier de regarder la C+/M6 où passaient mes séries animées préférées le samedi soir à minuit/2h du matin...

Au final, je ne m'ennuyais pas.

On imagine très bien

Non sly, ce n'était absolument pas mon genre. Et puis, de toute façon, à cette époque, j'étais assez éloigné de ces considérations...

Depuis les choses ont bien changé, c'est du propre Gorak

Warlock a écrit:

C'était pareil quand j'étais plus jeune.

J'ai souvenance des cabanes que je construisais dans les bois avec mes copains de vacances, au village de mes grands-parents.

Et ces bâtons qui nous servaient d'arcs ou d'épées. On s'inventait des mondes où les bois devenaient une forêt enchantée, les arbres morts des gobelins qu'on décapitait par le fer de nos lames, le ruisseau qui se muait en une rivière infestée de crocodiles géants et si nous avions le malheur de glisser sur une pierre, on crevait dans d'atroces souffrances, dévorés à jamais par les immondes créatures qui peuplaient ces eaux... et le puits du village, une source sacrée où nous trempions nos lèvres pour regagner notre énergie...

C'était le monde de mon enfance.

Et puis, en grandissant, on perd tout cela. Le ruisseau redevient un cloaque où s'écoulent les eaux usées du village, la forêt enchantée ce bois minuscule aux arbres rabougris et le puits n'est plus qu'un puits.

Il ne faudrait jamais grandir ni vieillir, on perd son âme et son innocence...

Ou faire des enfants 👶 avec eux tu peux reprendre tes aventures là où tu les avais arrêté.

sly a écrit:

Ou faire des enfants 👶 avec eux tu peux reprendre tes aventures là où tu les avais arrêté.

Je crains que les enfants d'aujourd'hui, pervertis par tous ces gadgets électroniques et informatiques, ne soient plus en mesure de faire travailler leur imagination comme nous le faisons jadis.

Ils ne le diront jamais, bien sur, mais tes enfants, si tu leur propose d'aller faire des cabanes dans les bois, ils penseront que tu es un peu "has-been"...

Pour la petite histoire, je me suis fait piquer (par qui je l'ignore) mes deux commandes Alkonost passées chez Posidonia (Le Temple du Dieu Néant et Fleurir en hiver) le 28 décembre, date à laquelle je me suis fait soi-disant livrer.

La Poste ne fera rien pour me rembourser: j'ai donc perdu 20,80 euros au total.

Il ne me reste plus qu'à les recommander en librairie générale, en espérant qu'Alkonost soit bien dans leurs petits papiers. :/

Gorak a écrit:

sly a écrit:

Ou faire des enfants 👶 avec eux tu peux reprendre tes aventures là où tu les avais arrêté.

Je crains que les enfants d'aujourd'hui, pervertis par tous ces gadgets électroniques et informatiques, ne soient plus en mesure de faire travailler leur imagination comme nous le faisons jadis.

Ils ne le diront jamais, bien sur, mais tes enfants, si tu leur propose d'aller faire des cabanes dans les bois, ils penseront que tu es un peu "has-been"...

Mes enfants ne sont pas intoxiqués par les saloperies électroniques et informatiques en tout genre, j'y veille, même si ça fait vieux con, d'ailleurs on n'a même pas de TV c'est pour dire. Quand à la cabane, pas besoin d'aller dans les bois, je leur en ai construit une dans un arbre dans notre jardin et ils en sont pleinement satisfait. Alors plus d'excuse bidon Gorak, il te faut convaincre ta Gorake ou partir en quête d'une Gorake qui soit prête à partager tes activités ludiques les plus lubriques   tout ceci pour la survie de l'humanité il va s'en dire.

Tout pareil. Les enfants, ils sont tels que tu les élèves (même si bien sûr, et heureusement, il subissent des influences extérieures).

Chez nous : pas de tablette, pas de console, une seul smartphone (celui de ma femme), un seul ordi accessible (et il est dans le salon), une seule télé (dans le salon et sans accès aux chaînes, juste un lecteur DVD).

Ouaip, à 12 ans, mon fils n'a même pas de portable. Moralité, il est super content quand je le laisse jouer à mon Games&Watch Donkey Kong Junior ou au Tetris qui est sur mon téléphone ^_^ Du coup c'est un gros lecteur (surtout des manga en ce moment, mais li s'est tapé tous les Harry Potter en CM1 et l'intégrale de CS Lewis en MC2).

Ma fille, à 8 ans, commence à lire pas trop mal mais en ce moment elle est surtout dans des jeux d'imagination (elle adore se costumer et s'inventer des situations).

Le jardin en ce moment c'est mort, un des locataire de la copropriété y fait chier son chien. J'ai déjà déposé une plainte pour injures privées et menaces réitérées, envoyé une plainte au procureur pour dépôt de déjections dans un lieu privé (et appelé plusieurs fois la police municipale pour tapage nocturne, une crème je vous dis) et on devrait mandater la syndic pour le poursuivre au civil lors de la prochaine réunion de copropriété. Mais sinon, quand ils commencent à nous casse les pieds parce qu'ils s'ennuient, on les colle dehors même sous la pluie ou dans le froid.

Gorak a écrit:

sly a écrit:

Ou faire des enfants 👶 avec eux tu peux reprendre tes aventures là où tu les avais arrêté.

Je crains que les enfants d'aujourd'hui, pervertis par tous ces gadgets électroniques et informatiques, ne soient plus en mesure de faire travailler leur imagination comme nous le faisons jadis.

Ils ne le diront jamais, bien sur, mais tes enfants, si tu leur propose d'aller faire des cabanes dans les bois, ils penseront que tu es un peu "has-been"...

Je ne pense pas que c'est la majorité des enfants. Certes, ils sont attirés par les nouvelles technologies mais c'est une affaire d'éducation. Les parents doivent être là non pas pour les en priver, mais pour leur apprendre à les utiliser à bon escient en fonction de leur âge

Il y a des parents qui prennent la facilité de la TV et des tablettes... (un ancien collègue avait scotché son gamin à la tablette dès son plus jeune âge... je ne vais pas critiquer car ce n'est pas mon gamin, mais j'ai vraiment du mal à cautionner...) mais je ne pense pas qu'ils soient la majorité... (en tous cas de ce que j'en entends en parlant avec d'autres parents d'élèves)

Depuis ce Noël, ma fille (qui vient tout juste d'avoir 5 ans) a eu sa première "tablette" Je mets entre guillemets car c'est une tablette éducative étudiée pour son âge (jeux de mots, jeux mathématique, jeux logiques,...) donc c'est plus un jouet qu'une tablette. Et en plus elle y joue vraiment très rarement... (depuis une semaine, elle n'a du la prendre qu'une fois un quart d'heure...). Elle préfère ses poneys, ses dinosaures, ses playmobils, ses déguisements et histoires de princesses ... Elle adore dessiner et peindre (elle est plus douée que son père... mais ça c'est pas dur, et puis on était avertis, à la crêche elles nous ont toujours dit qu'elle serait très forte en dessin), et même si elle ne sait pas encore lire elle adore les livres...

Au niveau TV chez nous c'est le minimum. Et la "vraie" tablette, elle n'y a pas droit sauf quand on part en vacances pour les longs trajets cela lui permet de voir un dessin animé sur le trajet pour lui faire passer le temps parce que bon quand il y a 4-5 heures de route...

Et puis si on lui dit qu'on va faire une cabane, elle va sauter de joie ^^

Je ne me fait pas de souci, ca ne doit pas être un cas isolé


Tiens j'en profite, un dinosaure à 4 ans et demi... ca mériterait que je l'imprime et que je le colle à la place de la première de couv sur mon exemplaire de "l'antre des dragons"

Et bien, je suis heureux de constater qu'il y a encore des enfants heureux de faire travailler leur imagination.

Finalement, ça permet d'espérer un peu en l'humanité...