LDVH/AVH : Amour, sexe et sentiments

cdang a écrit:

c'est le préfixe « hyper- » qui me semble disproportionné par rapport à un phénomène qui a été majoritaire d'un point de vue historique.

Je pense qu'il ne faut pas confondre sexualité précoce et hypersexualité. La sexualité précoce a longtemps été la règle et c'est la morale bourgeoise du XIXe qui a décidé d'y mettre un peu d'ordre. L'hypersexualité, c'est surtout la sexualisation outrancière de corps prépubères (comme ces gamines "dolls" habillées comme des mannequins à l'âge de cinq ans...) ou l'invasion de références sexuelles là où rien ne le justifie (je reviens à mon histoire de pub). L'hypersexualité s'est développée insensiblement au cours des années 90 pour envahir les écrans dans les années 2000.

@EVE:

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@vador59 :

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En même temps faut pas oublier qu'on est dans une taverne, avoir des discussions de comptoir sans queue ni tête c'est un peu le principe
Pour rebondir, je donnerais un exemple: je suis probablement un des seuls à avoir apprécié Aymeric Caron dans ONPC. Pourquoi ? Parce que c'est un des rares journalistes qui cite des sources, des enquêtes et qui considère qu'une statistique bien comprise est la base d'un raisonnement sur la société. Par rapport à des Zemmour ou Polony, qui vivent dans les quartiers chics de Paris en essayant de faire croire qu'ils connaissent bien les problèmes du français de base juste par empathie, je trouvais que ça faisait du bien.
Le problème c'est que dans un échange verbal sa froideur, voire son agacement face à son interlocuteur, le rendent immédiatement désagréable, et du coup son discours ne passe pas. C'est bien dommage. En ce qui me concerne, je considère que le cheminement qui permet de convaincre quelqu'un (ou pas) est plus enrichissant que la certitude d'avoir raison dans l'absolu.
Maintenant mon opinion sur l'hypersexualisation (et elle n'engage que mon ressenti personnel pour le coup):
oui vu de moi le sexe (et la violence aussi) occupe une part de plus en plus importante dans l'iconographie médiatique, par rapport à ma jeunesse. Je me souviens qu'à la télé on disait alors : "attention pour les personnes sensibles, il y a des images de nu dans le sujet qui va suivre"
Après est-ce que cette représentation médiatique signifie que le sexe est réellement de plus en plus pratiqué. Vador cite des cas concrets, mais si je me réfère aux histoires que racontent des ami-e-s qui ont vécu leur enfance à la campagne il y a quelques décennies, j'aurais tendance à dire que c'est surtout que maintenant les choses se savent de plus en plus vite. Il n'y a rien qui permette d'estimer qu'aujourd'hui massivement les jeunes adolescents pratiquent davantage le sexe qu'à mon époque.
Mon avis est même que l'hypersexualisation médiatique est plutôt un signe du contraire. Le sexe est utilisé comme vecteur de consommation par la publicité, c'est bien connu. Mais ce n'est pas le sexe qui fait consommer, c'est la frustration ! Du coup si la représentation sexuelle est une arme de plus en plus efficace, c'est très certainement que la cible des consommateurs est de plus en plus largement frustrée sexuellement... Encore une fois c'est une intuition, mais ça n'aurait pas de sens d'étaler autant de sexe devant un peuple qui baise comme des lapins.

un bon exemple des dérives de l'hypersexualisation XD

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chouette, un concours d'insanités

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Lekhor a écrit:

chouette, un concours d'insanités

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Une belle tromperie puisque dans la V.O le titre original, c'est "Baywatch" et cela ne se passe nullement à Malibu mais sur la plage de Santa Monica.

Tu m'apprends quelque chose Gorak, je savais que c'était Baywatch en VO mais pas que cela se passait à Santa Monica, merci pour l'info

La sexualité "précoce" a longtemps été liée à l'espérance de vie également. Dans l'Antiquité, l'espérance de vie moyenne tournait autour de 30/35 ans. Du coup, les repères étaient adaptés en fonction, l'enfance était très courte et l'adolescence encore plus.
A Rome, à 14 ans, un garçon pouvait posséder des biens, des esclaves, témoigner devant un tribunal, faire un testament... Quant aux filles, en général, elles étaient considérées comme femmes dès qu'elles étaient réglées, souvent avec un premier enfant vers 16/17 ans et grands-mères à 40... Octave Auguste n'avait pas 20 ans quand il s'est lancé dans la lutte pour le pouvoir qui allait faire de lui le premier empereur de Rome, à 19 ans Cléopâtre était reine d'Egypte de plein droit, Alexandre le Grand a entamé ses conquêtes à 16 ans...
Plus proche de nous, sous l'Ancien Régime, la majorité des rois était officielle à 14 ans. A cette époque où la mortalité infantile était énorme, où l'on mourrait d'une angine, d'une simple blessure, d'une appendicite, on ne perdait pas de temps.

C'est nous qui, avec le recul, parlons de précocité, parce que nous calquons nos propres schémas sur ceux des gens de cette époque. Pour eux, il n'y avait rien de précoce. A 14 ans, on était un (jeune) homme, une (jeune) femme.

Gorak a écrit:

Une belle tromperie puisque dans la V.O le titre original, c'est "Baywatch" et cela ne se passe nullement à Malibu mais sur la plage de Santa Monica.

Pas qu'a Santa Monica, mais aussi à Venice Beach, et d'ailleurs surtout à Venice Beach. Bien que Santa Monica soit juste à coté de Venice Beach.

J'avoue que je n'ai jamais eu l'occasion de la regarder cette série donc j'apprends avec vous où l'action se déroule, merci

La plage de Malibu se situe un peu plus en amont de Los Angeles et il n'y a pas grand chose. Elle est surtout fréquentée par des familles et les maîtres-nageurs n'ont rien des blondasses sulfureuses de la série...

On a parlé de Sea, on a parlé de Sex... il ne reste plus qu'à parler de Sun.

Malibu est située à quelques kilomètres de LA, et ses fréquentations n'ont effectivement rien en rapport avec la série. C'est plutôt calme, avec une clientèle aisée et familiale.

Santa Monica n'est pas qu'une plage, c'est une petite ville à part entière, englobée dans Los Angeles le long du Pacifique. Sa plage est très populaire car de sable fin et assez longue (pas loin de 5 kilomètres). Malibu est effectivement assez résidentielle et aisée. Parmi les autres plages de L.A, on trouve Venice, avec ses petits canaux et qui est le lieu de tournage principal, en fait, de Baywatch. Beaucoup d'artistes, de fresques murales, de cyclistes, de culturistes s'exerçant sur le sable, de boutiques de surf. C'est là qu'on a le plus de chances de rencontrer la fameuse blonde californienne, sculptée, canon, en rollers... (mais assez rare quand-même, j'en ai jamais vu beaucoup).
On a aussi Pacific Palisades, plus éloignée, plus calme, vraiment résidentiel chic, le prix du mètre carré fait frémir la carte de crédit... Mais avec ses nombreux parcs et la proximité de l'océan, c'est très agréable.
Les surfeurs ont élu domicile à Zuma Beach, incluse dans Malibu. Elle est très grande et surtout très propre, la qualité de l'eau y est bonne en général. Elle est également très protégée avec de nombreux sauveteurs car les vagues y sont fortes. Les amateurs de sensations fortes iront au sud, sur Westward Beach qui peut être dangereuse, vagues et courants y sont puissants, je déconseille l'endroit aux nageurs moyens et aux enfants.
Enfin, on a Long Beach, zone très peuplée et "victime" de l'activité industrielle de son port, très important.

Si on a le temps, autant prendre la voiture et faire un peu de route jusqu'à San Diego, "la petite sœur" de L.A, au sud, vers la frontière mexicaine, j'y trouve les plages plus belles et moins bondées. Les surfeurs y sont nombreux aussi et on peut y voir passer les baleines, à la saison propice.

Pour les californiens du nord, la baignade est bien plus difficile, l'eau est très froide, les courants violents et la côte très accidentée avec rochers et falaises. Les san franciscains se promènent sur Dillon Beach mais s'y baignent rarement, les courants sont dangereux. Il n'y a guère que Baker Beach qui offre une vue superbe sur le Golden Gate Bridge à partir duquel elle commence. Les nudistes s'y retrouveront dans la partie nord mais c'est pas terrible, le vent y est fréquent et froid, soufflant depuis la baie. San Francisco n'est pas réputée pour la baignade et son climat, humide, très venté et souvent brumeux n'incite pas à faire trempette, sauf en juillet-Août.

In l'épopée du moine-guerrier l'envie nous démange de copuler le soir avec une belle femme sauvée des griffes d'un basilic. Manque de chance l'allusion à des chouettes hulottes faisant la chose au-dessus de nous bloque la femme en question LOL : intéressant de souligner que le visage, corps de la femme ne sont en aucun cas décrits laissant au lecteur le soin de fantasmer sur comment elle est
Extraits :
"Elle appuie délicatement la tête sur un tronc d'arbre, et, en fermant les yeux, vous donne tout le loisir de la contempler. Bientôt, le démon du bas-ventre cogne sous votre bure.
...
- Regarde, Téthys ! Que c'est beau, la nature ! Si je m'écoutais, je ferais bien pareil... En totale liberté, sans contrainte ni tabou. Ca te dirait de connaître ça ?
- Ah oui, tout à fait ! Déshabille-toi et demande au mâle de te laisser sa place pour que je vois comment tu fais... (en mode ironique)"

A voir si à d'autres endroits du livre, le moine se défroque&dévergonde bel et bien^^, le tout dans l'humour ce qui dévulgarise je trouve les scènes de sexe accomplies ou désirées comme dans l'exemple sus-nommé.

question LOL : intéressant de souligner que le visage, corps de la femme ne sont en aucun cas décrits laissant au lecteur le soin de fantasmer sur comment elle est

La description complète de Téthys est déblocable ainsi que beaucoup d'autres choses, mais... c'est un personnage exigeant.
L'échec à la première partie est donc tout à fait normal.

Ah mince, moi qui suis pataud avec nana pas étonnant que je sois resté sur ma faim MDR ;