La Forêt de la Malédiction

oeuvre classique de livingstone ou un one true path de plus ?
pour ma part c'est une reussite mais que pense la gente internautique des LDVELH ?

Mettons à part l'option "essaye encore", que je trouve assez inutile ("rendez-vous au 1", ben je vois pas bien la différence avec un bon vieux "vous avez perdu") et surtout artificielle, vu que, du coup, on retrouve les mêmes monstres ressucités.
Ce petit péché étant oublié, il reste un bon livre. Il est plutôt difficile à résoudre du fait des quelques objets à trouver qui imposent de passer à certains endroits précis, mais c'est une aventure à mon sens très agréable à lire et à jouer. La difficulté des combats est bien gérée, le livre est parsemé d'objets utiles, l'exploration y est la plupart du temps gratifiante et les itinéraires sont variés, ce qui fait que les tentatives successives ne sont pas lassantes pour le lecteur. Par ailleurs, quelques variantes sont possibles dans le parcours, ce qui rend la relecture agréable même lorsqu'on a déjà gagné.
Bref, pour moi, c'est un livre rafraîchissant dans l'oeuvre de Ian Livingstone, comparé à de trop nombreuses productions ultérieures cumulant injouabilité, linéarité et ne laissant aucun droit à l'erreur.

Comme d'habitude, pas facile d'ajouter quelque chose après Segna

Sinon c'est le 2ème ldvelh que j'ai fait en solitaire (j'avais adoré la couverture, j'avais neuf ans) donc, souvenir ému de mes premiers pas

Première aventure, donc ce livre ma marqué tout spécialement. La quête est originale pour un DF. On y decouvre le pepère Yaztromo, et ses tonnes d'objets à vendre et toute une faune hétéroclite rarement amicale. C'est aussi lepremier DF en extérieur, et j'apprécie tout particulièrement la struture de ce labyrinthe végétale. Pour moi un grand classique qui figure dans mon top 3.

Je suis comme Sallazar, je préfère les aventures en extérieur. Les donjons ont tendance à me rendre claustrophobe (et en plus je suis sûre qu'il y a des toiles d'araignée partout ... et peut-être pire : des clowns ! Quelle horreur)

je viens d'eriger sa critique, je vais donner mes impressions à chaud.
pour commencer c'est un bouquin que j'adore, les rencontres (le bras de fer, yastromo, gromollet) marquent pour toujours, la variété des chemins, la possibilité d'avoir des objets magiques et... l'ambiance!
mais surtout c'est le bestiaire qui m'a accroché, resumons :
humains : voleurs, barbares, sorciers
demi hommes : orques, gobelins, troll, ogres, geants
mort vivants : demons et goules
c'est pas tous les jours qu'on rencontre autant de varieté !

Milos a écrit:

c'est pas tous les jours qu'on rencontre autant de varieté !

Tu as déjà mis les pieds dans une fac ?

La fac, c'est plus The Jungle of Horrors que Forest of Doom

a dire vrai non, la vie a été dure avec moi et tres tot il a fallu que je travaille et je... bon allez j'arrete ou je vais faire pleurer tout le monde.
juste une chose quand tu parles de varieté.. enfin vous commencez à me faire peur avec meneldur !

justement je voudrais revenir à ce point car bien peu de DF en donne la possibilité, est ce que c'est une bonne chose de refaire le volume plusieurs fois si on a pas trouvé les bons objets la premiere ?
moi je pense que ca enleve un peu de magie au volume par contre c'est beaucoup plus difficile de le faire en une seule traite.

Oui, surtout qu'on peut passer à côté d'objets qui, s'ils ne sont pas indispensables à l'aventure, peuvent se révéler bien utiles !

c'est vrai, une fois qu'on connait le chemin il peut etre interessant de reparcourir les bois en territoire inconnu; c'est quand meme un veritable labyrinthe forestier hyper passionnant et bourré de creatures à supprimer

La Forêt de la Malédiction fut mon deuxième LDVH . Fraîchement sorti de l'éblouissant Talisman de La Mort, j'avais trouvé bizarre que'on incarne un aventurier des grandes plaines intégré au monde qu'il explore mais j'avais su appécier les qualités évidentes du livre.

Tout d'abord, son ambiance champêtre est savoureuse, les illustrations sont plus que magnifiques et retranscrivent très bien l'atmosphère oppressante de la Forêt des Ténèbres. C'est à peine si on ne croit pas entendre le son des insectes, le chant de la rivière ou encore le hurlement des Loups Garous à la Nuit Tombée!

La difficulté ne me parait pas excessive et l'option boucle me semble parfaitement adaptée à une exploration approffondie des obscurs recoins. enfin, l'épreuve obligatoire de bras de fer avec Quin est une caractéristique typique de Livingstone qui sera reprise plus tard dans Le Combattant de l'Autoroute (la Course avec les voyous pour décrocher un bidon d'essence).

Marmouscule .

La foet de la malediction a été mon premier LDVEH et est resté le seul pendant plud de 2 ans ,je l'ai donc exploré dans ses coins et recoins un paquet de fois...
Pour un livre écrit par Livingstone , je trouve qu'il est tres loin d'etre lineaire on peut le faire de multiples facon et meme s'amuser a tourner beaucoup de fois avant de trouver les 2 parties du marteau...
Dans les passages que j'ai beaucoup aimé , je citerais les grottes ou les clones cultivebt des champignons avec un Balrog comme roi (enfin heureusement ,il n'a pas la meme puissance que dans le SDA!) ainsi que les galeries remplies de Gremlins ou l'on paut gagner un lingot d'or!

c'est vrai qu'il se dégage de cet ouvrage une ambiance des plus extraordinaires : tout comme Le sorcier de La Montagne de Feu précédemment , l'action ne sort pas du cadre imposé (une vaste Forêt dense et touffue aux mille et un dangers). On est vraiment plongé dans l'histoire, contrairement à la vague des derniers DF de Keith Martin dans lesquels on sillonne le continent d'une province à l'autre sans s'attarder.

Deux scènes marquantes que je retiens : l'Homme-Poisson qui surgit du Lac souterrain et l'arrivée des affreux Gremlins au fond du Puits.

Marmouscule

Au risque de faire retomber le soufflé de vos critiques élogieuses, j'avoue, pour ma part, ne pas avoir été emballé par ce gamebook. Dans ce défi fantastique, Livingstone jette les bases de sa technique de jeu, à savoir la difficile récolte d'objets et un seul chemin possible. Ici, on en est aux balbutiements de cette règle qui deviendra la marque de fabrique de "l'écrivain rôliste". Mais voilà, si l'idée de départ est intéressante, l'aventure elle, se révèle très vite un pétard mouillé. La quête est fade tout comme les personnages rencontrés en cours de route (excepté le mage Yaztromo). De plus, j'ai eu le sentiment de déambuler dans une farce tant la présence de l'auteur se fait ressentir. En effet, après quelques paragraphes, j'ai eu l'impression d'être manipulé tel un pantin : tourner à droite, tourner à gauche, retourner sur mes pas. Bref, c'est à croire qu'il est impossible de contourner le moindre buisson de cette foutue forêt. A mon humble avis, ce livre pêche par la monotonie de son histoire et des PNJ guère folichons. Enfin, ce n'est qu'un avis parmi tant d'autres...

Je ne suis pas d'acord du tout avec toi Arkanoe!
Ce livre est loin d'etre lineaire puisque tu peux l'explorer des dizaines de fois sans mourir en retournant a Pont de Pierre!
Trouve moi un autre LDVEH qui soit dans le cas là...(a part ces fameuses cartes dans quete du graal que je trouve si simplistes et dans defis et sortileges ,mais là c est mieux rendu)
Je suis sur que tu peux passer par presque tous les paragraphes dans ce livre sans avoir a refaire un nouveau personnage!
Et puis les PNJ c'est bien qu'on n'en rencontre pas des masses , c'est quand meme la foret de la malediction (ou forest of doom; en VO) mais il y a tout de meme Yastromo, quinn(pas le dr, ) ,un moine ,un voleur qu'on peut delivrer, un barbare qu'on peut aussi delivrer, un gnome, un nain, et puis j'en oublie peut etre...
A oui ! l'homme qui chasse avec sa meute!

Un ldvelh pour moi c'est du ludique et le plaisir de la lecture. Si l'un des deux critères plante, je n'accroche pas. Et c'est ce qui est arrivé sur ce bouquin. Ici, Livingstone débute, il se cherche ou plutôt apprivoise un style qui est sur le point d'en faire un grand auteur. Si c'est loin d'être un bide, pour moi c'est aussi loin d'être un chef d'oeuvre. C'est ainsi. Raison pour laquelle, j'ai précisé que ce n'était qu'un avis parmi d'autres.
Quant aux personnages, si l'on ne doit pas s'attendre à en rencontrer des masses sous couvert que l'on arpente "des bois maudits", ce qui est somme toute très logique, je dis ok. Mais que l'auteur s'arrange pour étoffer la poignée de personnages qui déambulent dans l'histoire. Et reconnait, mon bon barbare, que Livingstone - qui est, je le répète, malgré tout un de mes auteurs favoris - se contente souvent du minimum syndical pour développer le charisme de ses personnages. Sauf... sauf... le bon vieux Yaztromo...

Dit comme ca d'accord!
Mais je m'insurgeais lorsque tu parlais de la linearité :aller a droite ,etc
Mais comme tu le souligne si bien c'est le coup d'envoi solo de l'auteur et il se cherche (heureusement qu'il ne s'est pas trouvé tout de suite avec 15 objets indispensables pour ce livre! )

Mais ce qui m'a facsiné dans ce bouquin , c'est que je l'ai refait 10 fois et sans jamais voir les memes choses et surtout sans PERDRE pour ne pas revoir les memes choses

Et puis il y a Throm dans les personnages charismatiques

Ah non, d'accord... En fait, tu as mal interprété mes propos. Quand je citais les exemples de choix suivants : tourner à droite ou à gauche, ce n'est pas tant une éventuelle linéarité que je mettais en cause mais la trop grande présence de l'auteur. Tu sais, selon le style employé, le lecteur se démarque de la lecture pour constanter l'emphase, la maladresse ou tous autres points faibles d'un écrivain, en clair la présence de l'auteur. C'est un peu comme au cinéma lorsqu'on dit que la présence de la caméra se fait trop ressentir à cause d'un mauvais enchainement de plans. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre, là.
Bref, dans "La forêt de la malédiction", j'ai eu le sentiment que Livingstone était trop présent de par la manière dont il présentait les choix au lecteur. Je me suis senti épié, manipulé, prisonnier d'un lieu - ici la forêt - qui normalement laisse une grande liberté de mouvement. Mais comme le dit Sombrecoeur, pour répondre à mes attentes, le livre aurait dû être deux fois plus épais et ça, c'est chose impossible surtout pour un coup d'essai. Après, l'histoire ne m'a pas spécialement renversé. Tu sais, les goûts et les couleurs... J'ai ressenti cela aussi dans d'autres ldvelh comme "La citadelle du chaos" pour ne citer que lui...

OK tres bien! Alors toutes mes exuses pour cette confusion!
Je reflechirais un peu plus avant de monter sur mes grands chevaux

Eh bien alors là , concernant le style de Ian,je ne peux te contredire vu que je ne ai pas lu ce livre depuis tres longtemps mais je te fait tres volontiers confiance car vu l'age que j'avais lorsque je le lisais , ce n'est pas le gennre de details qui m'interessaient...