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Sujet: Re: "Je déteste quand..." Ven 4 Oct 2019 - 15:28
C'est sans doute un ordinateur qui t'appelle et qui continuera jusqu'en 2152 si nécessaire parce que n'ayant pas répondu tu restes un client potentiel.
Gorak Maître d'armes
Nombre de messages : 4813 Age : 51 Localisation : Sochaux (25) Profession : Archiviste Loisirs : Lecture, jeux vidéo, musique, cinéma, voyages Date d'inscription : 02/06/2010
Sujet: Re: "Je déteste quand..." Ven 4 Oct 2019 - 16:00
ANILIL21 a écrit:
C'est sans doute un ordinateur qui t'appelle et qui continuera jusqu'en 2152 si nécessaire parce que n'ayant pas répondu tu restes un client potentiel.
Alors, ce sera moi contre la machine.
dav-ID Maître d'armes
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Sujet: Re: "Je déteste quand..." Ven 4 Oct 2019 - 17:29
Tu fais comme moi, ça sonne, tu regardes le n°...c'est inconnu, c'est pas dans ton répertoire, tu réponds pas...si c'est quelqu'un que tu connais (une personne qui a changé de n° et qui a oublié de te le communiquer par exemple) il laissera un message et vu qu'à 100% ça ne laisse pas de message, c'est pas important...
Gorak Maître d'armes
Nombre de messages : 4813 Age : 51 Localisation : Sochaux (25) Profession : Archiviste Loisirs : Lecture, jeux vidéo, musique, cinéma, voyages Date d'inscription : 02/06/2010
Sujet: Re: "Je déteste quand..." Ven 4 Oct 2019 - 22:25
Et si c'est le numéro de la gendarmerie, je fais quoi ? Si je ne réponds pas, je suis mort. Si je réponds, je suis grillé aussi...
ANILIL21 Maître d'armes
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Sujet: Re: "Je déteste quand..." Ven 4 Oct 2019 - 23:55
Petite vidéo qui pourrait vous être utile :
dav-ID Maître d'armes
Nombre de messages : 10555 Age : 45 Date d'inscription : 20/06/2007
Sujet: Re: "Je déteste quand..." Sam 5 Oct 2019 - 11:16
Gorak a écrit:
Et si c'est le numéro de la gendarmerie
Alors ça rien à battre non plus, ça pourrait être le président de la république qui téléphone c'est la même chose...ça laissera un message si c'est si important que ça, rien ne t'oblige à décrocher ton téléphone (c'est sur qu'aujourd'hui, les gens s'imaginent que sous prétexte qu'ils possèdent des portables, ils sont dans l’obligation de répondre n'importe où et n'importe quand)...
djino Maître d'armes
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Sujet: Re: "Je déteste quand..." Dim 6 Oct 2019 - 21:20
Faut faire comme les pigeons
(Qu'est-ce qu'elle me manque cette émission ...)
Yavanna Patrouilleuse au pays des poneys mangeurs d'arcs-en-ciel et des moutons irlandais alcooliques
Nombre de messages : 5573 Age : 37 Localisation : Je suis partie du principe, mais je ne suis pas encore arrivée à mes fins Profession : Autrice (si, c'est un vrai mot) Loisirs : Ecouter mes cheveux pousser me demande déjà pas mal d'énergie Date d'inscription : 21/10/2005
Sujet: Re: "Je déteste quand..." Mer 27 Nov 2019 - 22:40
Je crois que j'ai touché le fond en matière de journée de merde dans la catégorie "vis ma vis de prof à domicile qui tente vainement de sortir des gamins en situation de photosynthèse appliquée sous un éclairage aux néons basse consommation"
Depuis trois ans, je suis un enfant (enfin, un ado en théorie, mais il est tellement immature que j'ai du mal à me dire qu'il est en 4ème et plus en 6ème comme la première année) pour de l'aide aux devoirs, et c'est très très très (très) (vraiment très) (mais alors TRES, tu peux pas plus très) (tellement très que l'Académie française en perd ses adverbes) compliqué. Il a pas mal de troubles, des dys à faire tout le tour d'un stade de foot (et chez lui ce n'est pas usurpé), sans doute des troubles autistiques, j'ai fait trois signalements qui ont été rejetés parce que je ne suis pas légitime (il aurait fallu que ce soit un professeur régulier ou un médecin qui les fasse, mais non) et je galère vraiment vraiment beaucoup. Il ne fait jamais ses devoirs (déjà parce que trouver la date dans son agenda lui demande deux jours, donc forcément, si un mec dit après-demain à partir de dans deux jours, suivant si c'est ou non à la fin du mois, ça reporte) et découvre soudainement les consignes, pourtant écrites de sa main, quand je les lui demande. Il ne lit pas non plus ses leçons, ni les livres étudiés en classe, est incapable de dire sur quoi il travaille, bref, que du bonheur.
Aujourd'hui, chapitre 2 de Thérèse Raquin. Bon, déjà Zola c'est pas la franche marrade, on ne va pas se mentir, mais on a poussé le niveau à des sphères intergalactiques, mon petit poussin et moi. Emile ne doit pas se contenter de se retourner dans sa tombe, je pense qu'il la joue tambour de machine à laver et fait du 1100 tours/minute maintenant. Il fallait résumer en 6 lignes le portrait des trois personnages abordés dans le fameux chapitre. Rien de bien méchant, me direz-vous. Que nenni mes amis, que nenni.
En une heure, on a (trèèèèèèèèèèèès péniblement, ce fut un accouchement dans la douleur) pondu 4 lignes sur le portrait de Camille. Mon cerveau a subi une épisiotomie. Et vraisemblablement huit ou neuf points du mari.
Zola (900 tours/minute) : "il était petit et malingre" J'explique que malingre veut dire maigre, et je demande donc "alors, à quoi il ressemble Camille ?" Grand silence. Moi (mon auréole d'ange de la patience brillant de tous ses feux au-dessus de mes soixante centimètres de tignasse rousse) : "Il est grand, il est petit ?" Lui (à mi-chemin entre la figue blette et le gazon post-canicule) : "Grand" Ah. Je lui demande de relire. Il prend le livre. En le tenant à l'envers. Moi (avec un sourire douloureux qui me crispe tellement que ça me remonte le nombril) : "Il est à l'envers, le livre. Il va falloir le retourner, là" Lui (dans un état d'inertie à pousser Newton au suicide par pendaison sur un pissenlit) : "Ah oui" Il retourne le livre. Lit. Arrive à la fin de la page. Ne bouge plus. Moi (pouls à 780 battements par minute) : "Il faut tourner la page quand tu as fini, hein." Lui (vif comme l'éclair d'un orage de Catatumbo) : "Ah oui." Tourne la dite page.
(Pour la petite histoire, et si les jeunes Padawans que vous êtes n'avez jamais lu Thérèse Raquin, Camille, 20 ans, est un jeune homme qui a passé 15 ans de sa vie alité par de multiples maladies, avant de dégoter un job de commis comptable à 18 ans pour s'échapper de sa mère étouffante et de l'ennui de rester cloîtré comme un impotent) J'essaie d'expliquer tout ça, pour lui faire comprendre les motivations de Camille à faire un travail inintéressant. Zola (1000 tours/minute) : "il se jeta avec délices dans une occupation bête qui le sauvait des tisanes et des potions" Moi (visualisant les vertes contrées de mon Ecosse bien aimée peuplée de moutons pour ne pas sauter par la fenêtre) (tu es au premier étage ma fille, tu te raterais) : "Redis-moi avec tes mots pourquoi Camille aime bien son travail ?" Lui (brillant tel Sirius une belle nuit de mousson dans le ciel de Singapour) : "Pour gagner de l'argent" La fenêtre m'a appelée si fort. Si fort. Mais la vie vaut encore le coup d'être vécue, ma fille, si si. Pense aux moutons. Pense aux shortbreads millionnaires et au beurre salé sur du bannock. Pense à tes 10 putains de pieds carrés à Lochaber. Pense au sauvetage des écureuils roux. Pense qu'il pourra sans doute t'ôter la vie mais qu'il ne prendra jamais ta liberté. Pense à Tommy Flanagan en kilt.
Mon auréole versant de l'acide sulfurique sur mon lobe pariétal, je reformule. Explique les "tisanes et les potions" ("c'est les médicaments, tu comprends, ça renvoie à sa maladie, dis-moi que tu comprends les mots qui sortent de ma bouche par pitié") Repose la question. Pourquoi donc qu'il veut travailler, le Camillou ? Lui (futur prix Nobel de littérature attribué par le gouvernement de Trisopotamie occidentale) : "Pour se faire des amis" La fenêtre (souriant de manière goguenarde de tout son double vitrage) : "Allez, saute. Promis, ça ira vite. De toute façon les moutons sont élevés pour leur viande, les shortbreads te taillent les cuisses en fauteuils capitonnés, 10 pieds carrés c'est à peine de quoi planter un cyclamen, les écureuils vont tous crever à cause de la déforestation et des noisettes OGM cultivées par Nutella, William Wallace est mort éviscéré et Tommy Flanagan est moins sexy à 54 piges qu'à 37, faut te faire une raison. Si tu sautes la tête la première et que tu vises bien le trottoir, tu sentiras rien."
Et sur mon corps réduit à une petite flaque d'os de poulet et de jus de betterave misérablement logé dans une fissure des pavés, il n'y aura pas beaucoup de monde pour se lamenter, de toute façon. Mes parents, sans doute, qui auront perdu leur arbitre officiel. Ma sœur, qui regrettera ma peau plus blanche qu'un drap lavé avec le Rose Vanish et qui prend si bien les tatouages. Mon cochon d'Inde, qui devra modeler un autre esclave à deux jambes et pouces opposables pour lui découper ses endives bio. Ma meilleure amie, qui n'aura plus personne pour pleurer sur la perte inconsolable de son plan cul trois ans après. Le plan cul en question, qui ne pourra plus compter sur ma bonne pomme pour nettoyer le bordel qu'il a laissé, trois ans après. Le vendeur de ma boutique de thé devra sans doute mettre la clef sous la porte sans avoir vendu un seul thé pruneau-vodka. L'industrie du tartan sera probablement vouée à l'effondrement au profit des imprimés Desigual et des leggings en lamé. Tommy Flanagan n'aura plus jamais de motivation à enfiler un kilt en sifflant Scotland the Brave avant d'aller entretenir son début de bedaine au haggis californien le soir de la Burns Night.
Bon.
Les enjeux dépassent le stade de ma modeste personne. Qui donnera des vues aux mecs qui passent vingt minutes sur YouTube à t'expliquer comment porter un plaid kilt, dont les 10 premières cul nu à montrer des sabres et des mousquets avec un sérieux inaltérable, si je ne suis plus là ? Qui achètera encore les traductions de Francis Ledoux du Seigneur des Anneaux en crachant sur Daniel Lauzon si je ne suis plus là ? Qui achètera encore ses betteraves cuites au prix du safran pur à M. Boulan, de la ferme du Lapin Malin, pour ne pas bouffer des sucres ajoutés, si je ne suis plus là ?
J'ai donc décidé de vivre.
Mais une partie de moi est morte aujourd'hui. Je crois que c'est celle qui ne mange pas de gluten. Et merde.
_________________ Ce que beurre et whiskey ne peuvent soigner est incurable Proverbe irlandais Beware of Space Sheep
Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11920 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
Sujet: Re: "Je déteste quand..." Mer 27 Nov 2019 - 23:27
Perso, j'ai certaines personnes de mon entourage professionnel, des jeunes majoritairement (ceux qui sont censés sauver la planète tout en croyant que Greta Thunberg est une chanteuse de pop coréenne) qui ne feraient guère mieux devant un volume de Zola (c'est qui ce mec ?). Quand je vois déjà les fautes d'orthographe, de syntaxe ou de grammaire dans leur rapports, je suggèrerais à Bernard Pivot et au jury du Prix Goncourt de se faire faire une péridurale des yeux avant de leur soumettre ces écrits… Et je pense que l'expression de ton pauvre bout de chou est plus intelligente que la leur quand je leur explique pour la troisième fois mes directives du jour en leur souriant de toute ma haine… Mais je me suis adapté, j'ai appris à parler un langage "jeune", c'est à dire une suite de borborygmes laborieux et une succession de "heu", "ouais", "ben" et autres, censés refléter la jeunesse, sa simplicité et sa naïveté désarmante (ça date de l'époque où j'ai expliqué à un petit nouveau que j'étais quelqu'un de très cartésien et qu'il m'a répondu : "Ha je sais pas, moi je joue pas aux cartes…"). Zola se sent moins seul, Descartes l'a rejoint pour faire des vrilles avec lui et j'ai remisé mes phrases en français usuel au placard des désillusions cuisantes, placard situé au fond de la fosse des Mariannes de l'ignorance.
Ce qui me choque quand-même dans tout ça, ce n'est pas Thérèse Raquin (je lui ai toujours préféré cette coquine de Nana), c'est le fameux thé pruneau-vodka... En tant que dieu des voyageurs, je pensais avoir vu suffisamment de choses de par le vaste monde, celui-là et d'autres, mais le thé pruneau-vodka, je connaissais pas. Pas très engageant, ça me fait vaguement penser à une chiasse qui serait assortie aux souvenirs de ma (mauvaise) cuite à la vodka justement, lors de mon dernier passage à Saint-Pétersbourg (Mais bon, je tiens pas l'alcool : un verre ça va, deux verres je suis pompette, trois verres je suis bourré, donc…). Je connaissais pas Tommy Flagada. On dirait un peu Johnny Deep qui aurait bien vieilli…
Bref ! Ma douce, ma Divine, tu as pris la bonne décision en refusant l'appel de cette fenêtre perfide. Je n'aurais pas supporté ta disparition et je n'aurais pas plus supporté d'avoir raté par conséquent ton message, clairement l'un des plus hilarants et irrésistibles que j'ai jamais lu ici, et qui me donnerait presque envie de revenir, même si cela implique de devoir répondre à des sujets aussi passionnants que "Est-ce que vous avez chié droit ce matin ?" ou "Votre dernier sextoy en photos (pas trop larges)".
Je t'embrasse ma Douce, je baise respectueusement le bout de tes doigts parfumés aux ongles roses et frais comme l'intérieur des plus beaux coquillages.
cdang Maître d'armes
Nombre de messages : 5423 Localisation : Le Havre (Seine-Maritime, France) Profession : Ingénieur en génie des matériaux et génie mécanique Loisirs : Jdr, musique, cinéma, aïkido, iaïdo Date d'inscription : 13/11/2013
Sujet: Re: "Je déteste quand..." Jeu 28 Nov 2019 - 14:26
Yavanna a écrit:
des dys à faire tout le tour d'un stade de foot (et chez lui ce n'est pas usurpé), sans doute des troubles autistiques, j'ai fait trois signalements qui ont été rejetés parce que je ne suis pas légitime
Bah le problème est bien là. Tu peux palier certaines carences mais pas celles de tout l'entourage (famille, toubib, profs), je suppose que tu en as parlé aux parents mais qu'iels sont dans le déni ?
(Ceci dit, la prise en charge en France est tellement merdique...)
En revanche, je veux bien le lie pour la vidéo avec les sabres là, c'est pour ma femme.
Voyageur Solitaire a écrit:
Quand je vois déjà les fautes d'orthographe, de syntaxe ou de grammaire dans leur rapports, je suggèrerais à Bernard Pivot et au jury du Prix Goncourt de se faire faire une péridurale des yeux avant de leur soumettre ces écrits…
Autant pour le reste je te suis, autant pour moi l'orthographe est sans doute une des dernières compétences sauf pour les relecteurs pros. N'oublions pas que jusque dans les années 1980, les rapports étaient tapés par les dactylo donc si ça se trouve, les rédacteurs et rédactrices ont toujours été nulles en orthographe simplement ça ne se voyait pas (et puis les gamins nuls en orthographe ne dépassaient jamais le CM2 et entraient aux PTT,à la SNCF ou en CAP donc on s'en foutait, maintenant on leur donne la chance d'exploiter leurs autres compétence que l'orthographe, je ne sais pas 'il faut s'en plaindre).
Après, qu'ils aient la rame de se relire (et de poser quelques questions simples lors de la relecture) et de faire un clic droit sur les mots soulignés en rouge, ça oui c'est un petit problème.
Yavanna Patrouilleuse au pays des poneys mangeurs d'arcs-en-ciel et des moutons irlandais alcooliques
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Sujet: Re: "Je déteste quand..." Jeu 28 Nov 2019 - 16:28
Pourtant je fais des efforts, vraiment, si si messieurs les jurés, j'ai banni les mots de plus de trois syllabes et j'essaie vraiment d'éponger discrètement le sang qui me coule des esgourdes quand j'entends quelqu'un me dire "t'as deux minutes pour qu'on voiye le programme de la semaine ?". La grammanazi en moi fait profil bas pour s'empêcher de jouer du stylo rouge avec l'ardeur d'un rebelle jacobite sur sa baïonnette à Inverness, mais vraiment, parfois, j'ai juste envie de m'ouvrir les veines avec une page de Bescherelle.
Voyageur Solitaire a écrit:
(ça date de l'époque où j'ai expliqué à un petit nouveau que j'étais quelqu'un de très cartésien et qu'il m'a répondu : "Ha je sais pas, moi je joue pas aux cartes…").
J'ai eu un appel un jour. Une dame qui me déclare de but en blanc qu'elle voulait "un rendez-vous avec une cartésienne". Moi, un peu surprise mais assez ouverte d'esprit face à l'originalité du monde et des mœurs du XXIème siècle (j'ai Uranus en Maison II, que voulez-vous), lui demande tout de même où elle a eu mon numéro. "C'est une amie qui est venue vous voir la semaine dernière (appelons-la Madame Iante, ce sera plus corrosif)" Ah oui. Madame Iante. Venue pour une séance de cartomancie. Qui est effectivement une de mes activités. Lumière. Oui oui, je suis cartomancienne. Je tire des cartes. Mais pas Descartes, parce que je suis une femme de principes et que la nécrophilie me tente autant que de me tricoter les intestins avec des aiguilles de 12. Et cartésienne aussi, je suis un être multiple qui se rit des paradoxes, des situations antinomiques, et qui trempe allègrement de l'oxymore dans son thé du matin. (un des fous rires les plus difficiles à réprimer de toute ma vie)
VS a écrit:
Ce qui me choque quand-même dans tout ça, ce n'est pas Thérèse Raquin (je lui ai toujours préféré cette coquine de Nana), c'est le fameux thé pruneau-vodka... En tant que dieu des voyageurs, je pensais avoir vu suffisamment de choses de par le vaste monde, celui-là et d'autres, mais le thé pruneau-vodka, je connaissais pas. Pas très engageant, ça me fait vaguement penser à une chiasse qui serait assortie aux souvenirs de ma (mauvaise) cuite à la vodka justement, lors de mon dernier passage à Saint-Pétersbourg (Mais bon, je tiens pas l'alcool : un verre ça va, deux verres je suis pompette, trois verres je suis bourré, donc…).
Et bien je ne peux que t'inviter à goûter cette petite merveille gustative, poétiquement nommée Noël à Prague par la maison Dammann Frères (une de mes marques favorites avec Mariage, parce que je suis une sale snobinarde hautaine et pompeuse qui crache sur Lipton et Tetley en brandissant un crucifix en porcelaine de Limoges) C'est un de mes préférés, que j'ai goûté la première fois parce que le mélange me semblait dégueulasse (oui, chez moi c'est une motivation, c'est ce qui m'a poussé également à être la première - et sans doute unique - cliente de la crêperie du coin à commander une galette Fourme d'Ambert/Banane, et c'était une tuerie absolue) et il est franchement délicieux.
VS a écrit:
Je connaissais pas Tommy Flagada. On dirait un peu Johnny Deep qui aurait bien vieilli…
Ah c'est pas faux. Il joue notamment dans Sons of Anarchy (où il a redonné tout son sens à l'expression "vieux motard que j'aimais") mais je l'ai surtout découvert dans Braveheart, Galdiator, et un de mes films préférés de tous les temps, un obscur drame écossais sur l'enfance malmenée sur fond de grève des éboueurs dans le Glasgow des 60's (oui, je le vends bien, je sais) Ratcatcher, de Lynn Ramsay. (sans déconner, ce film vaut vraiment le détour, c'est une merveille) (la scène où le père danse avec la mère sur Something Stupid de Sinatra, lui effondré de honte après l'avoir frappée, elle s'accrochant à lui comme une noyée sur un rocher en pleurant de désespoir, me fait sangloter dix minutes à tous les coups) Dans Braveheart, c'est le mari de la femme enlevée par les Anglais pour la prima noctae, lors de cette scène magnifique qui me fait verser des larmes d'adoration et de sublime et où l'on peut, après avoir admiré le courage et l'abnégation de cette femme digne de figurer dans un tableau de Dante Gabriel Rossetti écartant les couteaux de la gorge de son bien aimé pour lui murmurer à l'oreille "I'll be okay, everything will be okay" (ou peut-être "mon amour, pense à acheter du beurre avant de rentrer, j'ai envie de te faire du kouign amann", les experts n'ont pas encore tranché), apercevoir l'une des plus grosses gaffes de l'histoire du cinéma avec une énorme caméra recouverte d'une bâche bleue* qui reste visible une bonne seconde en arrière plan. Bon, je ne critique pas, j'ai mis dix ans à la voir, aveuglée d'amour et d'adoration pour le sus-nommé Tommy F. (oui, je suis amoureuse de lui depuis que j'ai neuf ans) (et de Kevin Costner, de Christian Bale, de Laurence Fox, de Ralph Fiennes, de Sean Connery et de dizaines d'autres parce que je suis une Jezabel infidèle et pitoyable) (avec un goût très discutable en matière d'hommes, je vous l'accorde)
*C'est cadeau :
Spoiler:
VS a écrit:
Bref ! Ma douce, ma Divine, tu as pris la bonne décision en refusant l'appel de cette fenêtre perfide. Je n'aurais pas supporté ta disparition et je n'aurais pas plus supporté d'avoir raté par conséquent ton message, clairement l'un des plus hilarants et irrésistibles que j'ai jamais lu ici, et qui me donnerait presque envie de revenir, même si cela implique de devoir répondre à des sujets aussi passionnants que "Est-ce que vous avez chié droit ce matin ?" ou "Votre dernier sextoy en photos (pas trop larges)".
Je t'embrasse ma Douce, je baise respectueusement le bout de tes doigts parfumés aux ongles roses et frais comme l'intérieur des plus beaux coquillages.
Mon petit cœur en caoutchouc bio s'en ratatine de béatitude
Reviens, pitié. Promis on trouvera des sujets du type "Que pensez-vous du Black Friday au regard du discours de Martin Luther King ?" ou "Fabriquer un sapin bioéthique et responsable avec des cure-dents et de la toile à matelas en 185 étapes". Ce sera toujours un progrès. Comment ça, non ?
(et c'est vrai que mes ongles ressemblent à des coquillages, mais plutôt ceux qu'on trouve sur la plage à marée basse et qui ont l'air d'avoir été passés à plusieurs reprises dans un blender souffrant de la maladie de Parkinson)
cdang a écrit:
Tu peux palier certaines carences mais pas celles de tout l'entourage (famille, toubib, profs), je suppose que tu en as parlé aux parents mais qu'iels sont dans le déni ?
Je ne dirais pas qu'ils sont dans le déni, parce qu'ils voient bien que leur enfant pédale dans le boulghour sans gluten, mais disons qu'ils sont démunis. Bon, on va être honnêtes, ils sont adorables (le gamin y compris, son ADN de bulot mis à part, c'est un enfant gentil) mais pas vraiment capables de l'aider non plus. C'est plutôt du côté de ses professeurs que le blâme se pose, parce que je comprends pas qu'on puisse autant abandonner un enfant dans la panade sans sourciller. Le hic, c'est que justement, du fait de son inertie, il ne pose aucun problème, on l'oublie, il se fond dans le décor entre un poster de l'école des Loisirs et une frise chronologique avec la vivacité d'un caméléon empaillé. Il ne gêne pas. Il ne perturbe pas le cours. Il ne bavarde pas, ne chahute pas, ne se balance pas sur sa chaise. Un signalement, c'est de la paperasse, c'est du boulot, c'est des courriers identiques à envoyer encore et encore, des heures à pendouiller au téléphone sur l'enregistrement en boucle du répondeur du RASED qui te chantonne "merci de patienter, nous allons prendre votre appel" sur une chanson de Christophe Maé pendant 35 minutes un mercredi après-midi. C'est chiant, c'est des heures sup' non payées, c'est long, c'est pas garanti. Pour un gamin qui te pourrit la vie en foutant ton cours en l'air parce que l'ennui et le sentiment de frustration le poussent à se suspendre au lustre en braillant les sept premières notes de Seven Nation Army en boucle, oui, tu te sors les doigts du ... cartable, et tu entames la procédure dans l'espoir qu'on t'en débarrasse. Mais pour un invisible, pourquoi se fatiguer ?
cdang a écrit:
En revanche, je veux bien le lie pour la vidéo avec les sabres là, c'est pour ma femme.
Je décline toute responsabilité si elle te quitte pour lui : cadeau Il est trop chou, Andy, non ? T'as pas envie de l'entendre te parler de faire des plis le long de la trame du plaid et du port du sporran pendant les dix prochaines années ? (ah j'avoue, quand le caleçon vole, ça m'émeut toujours un peu)
cdang a écrit:
Autant pour le reste je te suis, autant pour moi l'orthographe est sans doute une des dernières compétences sauf pour les relecteurs pros. N'oublions pas que jusque dans les années 1980, les rapports étaient tapés par les dactylo donc si ça se trouve, les rédacteurs et rédactrices ont toujours été nulles en orthographe simplement ça ne se voyait pas (et puis les gamins nuls en orthographe ne dépassaient jamais le CM2 et entraient aux PTT,à la SNCF ou en CAP donc on s'en foutait, maintenant on leur donne la chance d'exploiter leurs autres compétence que l'orthographe, je ne sais pas 'il faut s'en plaindre).
Après, qu'ils aient la rame de se relire (et de poser quelques questions simples lors de la relecture) et de faire un clic droit sur les mots soulignés en rouge, ça oui c'est un petit problème.
C'est quand même ennuyeux pour se comprendre, non ? Je veux bien que l'oral suffise la plupart du temps pour les interactions, mais l'écrit occupe tout de même une grande place, même aujourd'hui. Passer vingt minutes à tenter de décrypter un message parce que la personne qui l'a rédigé écrit comme un écureuil bourré, personnellement, ça me tape sur le système et ça me donne envie d'arracher des globes oculaires. Les miens, pour commencer.
Alors je ne dis pas que tout le monde doit comprendre et appliquer sans jamais se tromper la règle de l'accord du participe passé employé avec l'auxiliaire avoir avec son COD si ce dernier est antéposé (quoi que, une fois que tu en as compris la raison, ça tombe sous le sens), mais il y a quand même un minimum. Je ne blâme pas un élève, même au bac, qui écrirait "les fleurs que j'ai acheté sont sur la table". Mais quand on me donne du "la foule c'est têtu" à la place de "la foule s'était tue", là je suis désolée mais j'ai juste envie de creuser des trous dans mon jardin pour faire disparaître les corps.
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Voyageur Solitaire Voyageur
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Sujet: Re: "Je déteste quand..." Jeu 28 Nov 2019 - 16:57
J'aime bien "le caleçon vole", c'est assez poétique…
Dans une larme d'alcool, dans une larme de toi… Quand ton caleçon s'envole, j'ai le cœur en émoi…
Non, merde, c'est pas ça la chanson. Faut que je reste sur Afrique adieu… Bon, johnny Flagada comme Johnny Deep, c'est pas mon genre. Si je dois m'imaginer femme (Femme des années 80, femme jusqu'au bout des seins), je préfère Tom Hardy tout nu dans Taboo. Je prends Sean Connery aussi, j'ai un gros faible pour les daddies rassurants et protecteurs. Surtout avec un peu de moquette sur les pectoraux.
Yavanna Patrouilleuse au pays des poneys mangeurs d'arcs-en-ciel et des moutons irlandais alcooliques
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Sujet: Re: "Je déteste quand..." Jeu 28 Nov 2019 - 18:03
Voyageur Solitaire a écrit:
J'aime bien "le caleçon vole", c'est assez poétique…
Dans une larme d'alcool, dans une larme de toi… Quand ton caleçon s'envole, j'ai le cœur en émoi…
Aujourd'hui dans l'école des fans, le petit Voyageur Solitaire va nous chanter son amour incommensurable pour Michel Sardou. Dis, qui tu aimes comme chanteur mort ?
Voyageur Solitaire a écrit:
Bon, johnny Flagada comme Johnny Deep, c'est pas mon genre. Si je dois m'imaginer femme (Femme des années 80, femme jusqu'au bout des seins), je préfère Tom Hardy tout nu dans Taboo. Je prends Sean Connery aussi, j'ai un gros faible pour les daddies rassurants et protecteurs. Surtout avec un peu de moquette sur les pectoraux.
Je connais bien Tom Hardy, il vient souvent à la maison, il est sympa, je t'arrange un rencard si tu veux.
La preuve:
Je le trouve très beau, Tom Hardy, mais il ne me plait pas du tout. (oui, je sais, moi aussi elle me fait un effet bizarre cette phrase, mais je suis fatiguée, j'ai la flemme, je viens de passer vingt minutes à faire descendre ma connasse de poule de mon noisetier, j'ai une bonne excuse pour manquer de cohérence)
Alors que tu me mets ça dans un petit panier d'osier avec un chaton et une tablette de chocolat 78%, je cours, je vole, je bondis, je ne suis qu'amour, tartan et cicabiafine :
Spoiler:
Faut pas chercher. C'est sûrement l'accent. J'ai déjà failli épouser Gerard Butler après sa vidéo sur le Scottich Slang. Pour ma défense, c'est quand même difficile de ne pas être amoureuse d'une langue qui te dit que "tu as le cul par la fenêtre" quand tu dis n'importe quoi.
_________________ Ce que beurre et whiskey ne peuvent soigner est incurable Proverbe irlandais Beware of Space Sheep
cdang Maître d'armes
Nombre de messages : 5423 Localisation : Le Havre (Seine-Maritime, France) Profession : Ingénieur en génie des matériaux et génie mécanique Loisirs : Jdr, musique, cinéma, aïkido, iaïdo Date d'inscription : 13/11/2013
Sujet: Re: "Je déteste quand..." Jeu 28 Nov 2019 - 18:26
Yavanna a écrit:
cdang a écrit:
Tu peux palier certaines carences mais pas celles de tout l'entourage (famille, toubib, profs), je suppose que tu en as parlé aux parents mais qu'iels sont dans le déni ?
Je ne dirais pas qu'ils sont dans le déni, parce qu'ils voient bien que leur enfant pédale dans le boulghour sans gluten, mais disons qu'ils sont démunis.
Conseille-leur d'aller voir un·e orthophoniste, professionnel·le habilité·e à poser le diagnostic.
Et s'ils n'ont pas les moyens de payer la consult', voir s'iels peuvent se le faire prescrire par le·la généraliste, si ça peut passer sur le parcours de soin.
Sinon, les adresser à un·e assistant·e social·e, par exemple du service social municipal (CCAS), de la Protection maternelle et infantile (PMI), de leur entreprise (certaines grosse boîte en ont un·e), de l'aide sociale à l'enfance (ASE) 'fin tous les sigles qui te passent par la tête.
Un lien vit fait : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A13521
Citation :
Je décline toute responsabilité si elle te quitte pour lui
Même pas peur (elle est plus Irlande).
Citation :
C'est quand même ennuyeux pour se comprendre, non ?
Je pense sincèrement que l'on pourrait se comprendre si l'on écrivait phonétiquement, il y a plein de langues comme ça (au hasard le japonais).
Le vrai problème ce n'est pas l'orthographe mais la syntaxe.
Citation :
Je veux bien que l'oral suffise la plupart du temps pour les interactions, mais l'écrit occupe tout de même une grande place, même aujourd'hui.
Parce qu'on supprime l'humain. Moins de personnel = traitement informatique ou bien traitement différé dans open space = forcément de l'écrit. On ne va plus voir les profs de ses enfants ou son conseiller bancaire, on envoie un courriel.
Il y a plus d'illettrisme chez les 60 ans que chez les 20 ans mais « à l'époque », limite ça ne servait pas à grand chose pour la vie de tous les jours (en revanche ils n'avaient pas les ressources pour faire valoir leurs droits).
Citation :
Alors je ne dis pas que tout le monde doit comprendre et appliquer sans jamais se tromper la règle de l'accord du participe passé employé avec l'auxiliaire avoir avec son COD si ce dernier est antéposé (quoi que, une fois que tu en as compris la raison, ça tombe sous le sens), mais il y a quand même un minimum.
Alors 1. Jusqu'au XVIe ça ne tombait pas sous le sens puisque ça ne se faisait pas (c'est un emprunt à l'italien parce qu'à l'époque ça faisait classe, ça serait rigolo si aujourd'hui on adoptait une règle grammaticale anglaise, associé un problème de copiste qui ne peut connaître le genre d'un mot qu'après l'avoir lu), et 2. Rajoute les verbes pronominaux dans l'équation juste pour rigoler.
Voyageur Solitaire Voyageur
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Sujet: Re: "Je déteste quand..." Jeu 28 Nov 2019 - 19:28
Pour Tom Hardy à la maison, ça me rappelle un gag où j'avais pris une photo de Tina Turner en bas de laquelle j'avais écris :"Thank you for this wonderful weekend, love, Tina". Je l'avais montré à des potes au cours d'une soirée un peu pintée… Le pire, c'est qu'il y en a un qui n'a pas reconnu mon écriture et qui y a cru… Et c'était le seul qui n'avait pas bu. Marrant.
J'ai déjà failli épouser Gerard Butler Réaction normale chez toute femme normalement constituée. Par contre, sa baraque a récemment cramé lors des incendies en Californie, donc pas de "chez toi ou chez moi ?", là t'as pas le choix, ce sera chez toi.
@ cdang : antéposé, j'aime beaucoup, c'est classe. A recaser à l'occasion. Merci.
Yavanna Patrouilleuse au pays des poneys mangeurs d'arcs-en-ciel et des moutons irlandais alcooliques
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Sujet: Re: "Je déteste quand..." Jeu 28 Nov 2019 - 20:56
cdang a écrit:
Conseille-leur d'aller voir un·e orthophoniste, professionnel·le habilité·e à poser le diagnostic.
Et s'ils n'ont pas les moyens de payer la consult', voir s'iels peuvent se le faire prescrire par le·la généraliste, si ça peut passer sur le parcours de soin.
Sinon, les adresser à un·e assistant·e social·e, par exemple du service social municipal (CCAS), de la Protection maternelle et infantile (PMI), de leur entreprise (certaines grosse boîte en ont un·e), de l'aide sociale à l'enfance (ASE) 'fin tous les sigles qui te passent par la tête.
Un lien vit fait : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A13521
C'est fait, tu penses bien. Le diagnostic dys a d'ailleurs été posé par une orthophoniste, mais qui a fini par décréter qu'il n'avait plus besoin de séances de rééducation. Qui suis-je pour discuter ... Plus signalement au RASED, à un organisme de réorientation et au service ULIS. Tout ça sans résultat. Après, forcer les procédures, ce n'est pas mon boulot. J'ai fait tout ce que je pouvais.
Citation :
Je pense sincèrement que l'on pourrait se comprendre si l'on écrivait phonétiquement, il y a plein de langues comme ça (au hasard le japonais).
Moui. M'enfin tu avoueras que "je me ferai bien un petit jeûne" mérite vraiment son accent circonflexe pour ne pas sombrer dans le mauvais goût.
Citation :
Alors 1. Jusqu'au XVIe ça ne tombait pas sous le sens puisque ça ne se faisait pas (c'est un emprunt à l'italien parce qu'à l'époque ça faisait classe, ça serait rigolo si aujourd'hui on adoptait une règle grammaticale anglaise, associé un problème de copiste qui ne peut connaître le genre d'un mot qu'après l'avoir lu), et 2. Rajoute les verbes pronominaux dans l'équation juste pour rigoler.
Certes, m'enfin le XVIème siècle, ça représente quand même une belle part de l'usage langagier (surtout quand on sait que globalement c'est entre le XVème et le XVIème que les bases du français tel qu'on le parle aujourd'hui ont été posées. Du coup, la règle d'accord du PP date globalement des débuts du français moderne) Et puis ce n'était pas si nouveau que ça en réalité. En ancien français, on accordait souvent le pp avec son COD si celui-ci se trouvait entre l'auxiliaire et le pp ("j'ai raison gardée" par exemple). Donc ce cher Clément Marot n'a pas inventé la poudre, il a simplement récupéré un élément syntaxique italien, lui-même dévié d'une voie d'accord latine, appliquée au français, lui-même langue latine. La boucle était bouclée.
Et pour les verbes pronominaux, c'est exactement le même principe en fait, puisque la présence de l'auxiliaire être n'est motivée que par l'usage du pronom réfléchi, mais que le verbe lui-même reste conjugué avec l'auxiliaire avoir. Du coup, il est normal d'accord avec le COD antéposé, il suffit de poser la fameuse question "qui/quoi", et on comprend tout de suite :
"Je me suis coupée" --> J'ai coupé qui ? (paf, voilà mon auxiliaire avoir) --> Moi, donc "me". COD antéposé, féminin singulier, bing, j'accorde. "Je me suis coupé le doigt" --> J'ai coupé quoi ? (et revoilà la sous-préfète l'auxiliaire avoir) --> Le doigt, COD placé après la forme verbale, donc je n'accorde pas (ici, moi, "me", est COI, puisque "j'ai coupé quoi ?" le doigt, "à qui ?" à moi)
CQFD !
Le seul truc qui peut parfois poser problème, c'est avec les verbes systématiquement pronominaux, comme s'évanouir, s'abstenir ... puisqu'on ne les utilise pas sans pronom réfléchi. Il faut donc faire un tout petit exercice de gymnastique logique pour identifier le COD : "Elles se sont évanouies" --> Elles ont évanoui qui ? (très incorrect, mais c'est l'idée) --> elles-mêmes, donc COD antéposé "se", réflexion du sujet "elles" féminin pluriel, tadaaaaaaa on accorde.
Le truc, c'est juste de garder en tête que le COD est l'objet de l'action. Et ça roule tout seul, en voiture Simone.
Voyageur Solitaire a écrit:
Pour Tom Hardy à la maison, ça me rappelle un gag où j'avais pris une photo de Tina Turner en bas de laquelle j'avais écris :"Thank you for this wonderful weekend, love, Tina". Je l'avais montré à des potes au cours d'une soirée un peu pintée… Le pire, c'est qu'il y en a un qui n'a pas reconnu mon écriture et qui y a cru… Et c'était le seul qui n'avait pas bu. Marrant.
Au contraire de ça, une copine a refusé pendant très longtemps de croire que la photo que j'avais fièrement prise de moi avec Gary Lightbody était un mauvais montage, parce qu'elle me trouvait "trop pâle pour avoir été exposée à la même lumière que lui". Nope, je suis simplement une saleté de Peely-Wally croisée pied de lavabo asthénique.
Citation :
Réaction normale chez toute femme normalement constituée. Par contre, sa baraque a récemment cramé lors des incendies en Californie, donc pas de "chez toi ou chez moi ?", là t'as pas le choix, ce sera chez toi.
Et voilà, ça lui apprendra à quitter Bonnie Scotland pour aller tourner des nanards pseudo peplum, tiens. Il aurait du s'en tenir au Fantôme de l'Opéra et faire un petit tour chez moi, je l'aurais calé entre Christian Bale et Tommy Flanagan (uniquement dans un but de trilinguisme entre le gallois, le scot d'Edimburgh et le glaswegian) et on aurait mangé du bannock jusqu'à être tous gros, moches, et heureux.
Citation :
@ cdang : antéposé, j'aime beaucoup, c'est classe. A recaser à l'occasion. Merci.
Rends à César ce qui lui appartient, fourbe, c'est moi que je l'ai dit en premier namého d'abord crévindiou.
Et oui c'est un peu classe. Un des savoirs inutiles que j'aime placer l'air de rien de temps en temps, comme antépénultième et creux poplité (usité récemment grâce à une salope de moustique qui m'avait justement piquée à cet endroit) parce que je suis une connasse hautaine et imbuvable en société. Mais j'ai une excuse, je suis Capricorne ascendant Scorpion (et Lino Imitation Parquet ascendant Jonc de Mer dans le zodiaque des revêtements de sol du Gorafi, ce dont je tire une gloire exponentielle chaque jour)
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Sujet: Re: "Je déteste quand..." Jeu 28 Nov 2019 - 21:18
"Creux poplité", je connais mais pas "antépénultième". Conversation décidément enrichissante ce soir. Il y a aussi le "chêne pédonculé" qui est pas mal à placer, surtout dans une conversation avec des coincés du cul ou des glands...
Yavanna Patrouilleuse au pays des poneys mangeurs d'arcs-en-ciel et des moutons irlandais alcooliques
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Sujet: Re: "Je déteste quand..." Jeu 28 Nov 2019 - 21:39
Voyageur Solitaire a écrit:
"Creux poplité", je connais mais pas "antépénultième". Conversation décidément enrichissante ce soir. Il y a aussi le "chêne pédonculé" qui est pas mal à placer, surtout dans une conversation avec des coincés du cul ou des glands...
C'est l'avant avant dernier
Tu as aussi "aïe, je me suis explosé l'olécrane* dans la porte, nom d'une pute en bois", que j'aime beaucoup employer, ou encore le fameux (et qui fait toujours son petit effet) "abutyrotomofilogène** !"
* l'os de l'extrémité du coude ** littéralement "qui n'a pas inventé le fil à couper le beurre". Bon, je vous l'accorde, celui-là demande un peu d'entraînement, mais c'est la classe à Dallas quand tu sais le prononcer d'un air dégagé très naturel.
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Voyageur Solitaire Voyageur
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Sujet: Re: "Je déteste quand..." Jeu 28 Nov 2019 - 21:54
abutyrotomofilogène
L'idéal, c'est de l'utiliser comme mot de passe. En verlan. Normalement là, t'es tranquille. Même Tom Cruise dans Mission impossible arrivera pas à rentrer dans ton PC...
cdang Maître d'armes
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Sujet: Re: "Je déteste quand..." Ven 29 Nov 2019 - 0:16
Yavanna a écrit:
Citation :
Je pense sincèrement que l'on pourrait se comprendre si l'on écrivait phonétiquement, il y a plein de langues comme ça (au hasard le japonais).
Moui. M'enfin tu avoueras que "je me ferai bien un petit jeûne" mérite vraiment son accent circonflexe pour ne pas sombrer dans le mauvais goût.
Quand je parle d'écriture phonétique, ça inclue la distinction des paronymes comme le \œ\ et le \ø\. Après, faut arrêter de sortir des phrase de tout contexte. Je vis avec un Charentaise qui donc fait la mutation \ɛ\ → \e\ (elle prononce par exemple le substantif « lait » comme l'article « les ») et ça ne pose strictement aucun problème. Tu remarqueras d'ailleurs que certaines voyelles fermées sont en cours de disparition. Je veux bien un exemple de discussion dans laquelle le contexte ne permet pas de lever la paronymie. Bien sûr que tu cas en trouver, mais dans la vraie vie ?
Citation :
Certes, m'enfin le XVIème siècle, ça représente quand même une belle part de l'usage langagier
Au XVIe siècle, 99 % de la population ne savait pas ce qu'était un participe passé et un COD donc seuls trois branles-nœud s'y intéressaient (mais ils avaient le pouvoir politique, social, économique et religieux). Et tu remarqueras qu'aujourd'hui, à l'oral, on n'accorde pas même lorsque ça s'entend c'est-à-dire qu'on fait par exemple la faute d'accord sur un participe non-épicène ; même des vecteurs de normes (profs, journalistes, hommes politiques), comme quoi c'est à la fois inutile et contre-intuitif.
Citation :
Et pour les verbes pronominaux, c'est exactement le même principe en fait, puisque la présence de l'auxiliaire être n'est motivée que par l'usage du pronom réfléchi
Alors déjà les pronominaux ne sont pas toujours réfléchis même chez les habituellement pronominaux, et puis va expliquer ça à un gamin, et va faire la différence entre les verbes habituellement pronominaux et ceux qui ne le sont qu'accidentellement. Illustre la procédure de choix par un organigramme et tu verras le bordel que c'est pour un truc dont au fond tout le monde se fout sauf ceux qui n'ont pas d'autre moyen de se sentir supérieurs à la plèbe et que personne n'utilise plus à l'oral.
Yavanna Patrouilleuse au pays des poneys mangeurs d'arcs-en-ciel et des moutons irlandais alcooliques
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Sujet: Re: "Je déteste quand..." Ven 29 Nov 2019 - 18:18
Voyageur Solitaire a écrit:
abutyrotomofilogène
L'idéal, c'est de l'utiliser comme mot de passe. En verlan. Normalement là, t'es tranquille. Même Tom Cruise dans Mission impossible arrivera pas à rentrer dans ton PC...
Challenge accepted.
Et ça me changera de brandoniscookinginthebathroom
cdang a écrit:
Quand je parle d'écriture phonétique, ça inclue la distinction des paronymes comme le \œ\ et le \ø\. Après, faut arrêter de sortir des phrase de tout contexte. Je vis avec un Charentaise qui donc fait la mutation \ɛ\ → \e\ (elle prononce par exemple le substantif « lait » comme l'article « les ») et ça ne pose strictement aucun problème. Tu remarqueras d'ailleurs que certaines voyelles fermées sont en cours de disparition. Je veux bien un exemple de discussion dans laquelle le contexte ne permet pas de lever la paronymie. Bien sûr que tu cas en trouver, mais dans la vraie vie ?
Oulà oui j'en ai. C'est souvent rigolo d'ailleurs, mais parfois ça peut être ennuyeux. Une collègue m'avait demandé, au sujet d'un autre collègue "et il est d'où ?" Evidemment j'avais compris qu'elle me parlait de son attitude ("il est doux ?" ce qui s'expliquait parce qu'il remplaçait quelqu'un de très désagréable). J'ai donc répondu "je ne sais pas, on verra sur le long terme". Ce qui n'a pas levé le quiproquo (c'est une autre collègue qui a vu qu'on ne parlait pas de la même chose)
Une autre collègue avait fait une belle boulette dans le journal en parlant d'un sportif qui lui avait écrit (l'interview était par mail) qu'il avait fait un tour d'Europe "avec sa tente". Elle l'a donc présenté dans son article comme un aventurier qui dormait à la belle étoile quand il ne remportait pas des médailles de cyclisme. Le mec avait appelé avait appelé le lendemain. Non non, il avait bien dormi à l'hôtel, tranquillou ... avec sa tante.
Je suis d'accord sur le principe, on peut se comprendre. Mais avoue que c'est quand même franchement chiant de devoir décrypter le langage phonétique. Une langue répond quand même à des règles, héritées d'autres langages, de siècles d'Histoire, et je trouve ça un brin dommage de cracher dessus sous prétexte qu'une poignée de feignasses n'ont pas envie de s'y intéresser. On se comprendra toujours, même en langage SMS. Même en franglais. Même avec l'accent parisien. Même avec un sac de jute sur le crâne et vingt-huit milligrammes d'alcool dans le sang. Mais un petit effort sur l'orthographe n'a jamais tué personne (les anglais sont très pointilleux là-dessus, soigner son orthographe et sa grammaire sont une marque de respect et de sérieux, et même s'ils adorent rire des quiproquos, ils ne se glorifient pas de la médiocrité, contrairement à nous qui n'hésitons pas à montrer du doigt ... les gens qui parlent bien)
Francheman tu pran plézire ha meu lir ci jécry nain porte coman ? (certes, tu vas me comprendre, mais quel temps perdu)
Citation :
Et tu remarqueras qu'aujourd'hui, à l'oral, on n'accorde pas même lorsque ça s'entend c'est-à-dire qu'on fait par exemple la faute d'accord sur un participe non-épicène ; même des vecteurs de normes (profs, journalistes, hommes politiques), comme quoi c'est à la fois inutile et contre-intuitif.
Désolée, mais je dis naturellement "la leçon que j'ai apprise", et pas "la leçon que j'ai appris". L'accord s'entend, et ça ne me fait pas une fracture des neurones pour autant. On a le droit de réfléchir avant de parler, ça n'a jamais tué personne
Citation :
va expliquer ça à un gamin, et va faire la différence entre les verbes habituellement pronominaux et ceux qui ne le sont qu'accidentellement. Illustre la procédure de choix par un organigramme et tu verras le bordel que c'est pour un truc dont au fond tout le monde se fout sauf ceux qui n'ont pas d'autre moyen de se sentir supérieurs à la plèbe et que personne n'utilise plus à l'oral.
Ce n'est pas se sentir supérieur que de vouloir parler et écrire correctement, je ne suis pas d'accord. Certes, il doit y avoir des gens qui le voient et l'utilisent dans ce but, mais j'ai trouvé trouvé l'étude des langues passionnantes. J'aime savoir comment les mots fonctionnent, d'où ils viennent, pourquoi il y a un s à hospitalisation, défenestrer, insulaire, et pas à hôpital, fenêtre et île. Je trouve ça passionnant, je prends plaisir à écouter quelqu'un qui parle correctement, à lire du français écrit normalement (alors que le langage sms me fait saigner les rétines) et même si j'en plaisante, je ne crois pas être une branle-nœud dont la seule occupation est de rabaisser le commun des mortels. Je ne suis pas plus intelligente qu'une autre : si j'ai compris, tout le monde peut le faire. Ce n'est pas l'incompréhension ni la difficulté qui me gêne, c'est la flemmardise crasse et l'apologie de la stupidité qu'on fait aujourd'hui, par paresse et effet de mode. Parce que c'est plus fashion de parler comme Nabila (qui le fait exprès, soit dit en passant, elle a tout compris, pas folle la guêpe) que comme Bernard Pivot, c'est clair. Mais je trouve ça un poil dommage. Et j'essaie justement de l'expliquer à mes élèves. De leur montrer qu'il y a une raison, que cela vient de l'étymologie, d'un glissement syntaxique, ou d'autre chose, plutôt que de leur dire simplement "c'est comme ça". Quand un de mes poulbots me rend une dictée avec le sourire jusqu'aux oreilles parce qu'il a écrit correctement "fugitif" parce qu'il a fait l'effort de réfléchir et de déduire que c'était de la même famille que "fuguer", je me dis que je n'ai pas complètement perdu ma journée.
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Voyageur Solitaire Voyageur
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Sujet: Re: "Je déteste quand..." Ven 29 Nov 2019 - 19:04
Effectivement, ça prête à confusion tout ça. Un peu comme le célèbre :
- Comment ? Je ne t'ai point dit qu'elle était ma querelle ? (Comment ? Je ne t'ai point dit qu'elle était maquerelle ?)
- Plus le désir s'accroît, plus l'effet se recule. (Plus le désir s'accroît, plus les fesses reculent)
Ou la fameuse tirade récitée trop vite et avec un accent du sud prononcé : - Sire ! Le comte est mort ! ( Sire ! Le con de tes morts !)
Regulator Protecteur
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Sujet: Re: "Je déteste quand..." Sam 30 Nov 2019 - 19:12
"Ce qu'on attendait de lui".
Un de mes camarades,dans les années 90,avait écrit (c'était une dictée): "Ce con attendait de lui".
alnaro Maître d'armes
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Sujet: Re: "Je déteste quand..." Sam 30 Nov 2019 - 20:20
Ca aurait pu être moi.
En dictée au collège "L'attente du facteur" J'ai écrit "La tante du facteur"
Gorak Maître d'armes
Nombre de messages : 4813 Age : 51 Localisation : Sochaux (25) Profession : Archiviste Loisirs : Lecture, jeux vidéo, musique, cinéma, voyages Date d'inscription : 02/06/2010
Sujet: Re: "Je déteste quand..." Sam 30 Nov 2019 - 20:40
Regulator a écrit:
"Ce qu'on attendait de lui".
Un de mes camarades,dans les années 90,avait écrit (c'était une dictée): "Ce con attendait de lui".
Cela me rappelle une rédaction sur le thème du polar que j'avais écrite en troisième, à l'âge de 14 ans, où j'avais placé une scène de cul en plein milieu :
Citation :
" ... à ce moment-là, il ouvrit la porte et surprit son collègue, nu, allongé sur un matelas en train de sauter une gamine de seize ans..."
Voilà. C'était grosso modo cette phrase que j'avais osé écrire. J'en rigole aujourd'hui, mais à l'époque, ça m'avait valu deux heures de colle et une convocation des parents tant la prof avait été outrée...
Je crois que personne ici n'a fait pire, non ?
Regulator Protecteur
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