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| Parlons d'histoire | |
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Auteur | Message |
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Gorak Maître d'armes
Nombre de messages : 4813 Date d'inscription : 02/06/2010
| Sujet: Re: Parlons d'histoire Dim 18 Oct 2015 - 14:51 | |
| 18 octobre 1797 : Les Pays-Bas autrichiens sont cédés à la France.Suite à sa victoire lors de la bataille de Fleurus, la France avait annexé ce qui est aujourd'hui le territoire belge. Les deux pays étaient alors en conflit depuis 1792. Lors du traité de Campo Formio, l’Autriche reconnaît officiellement à la France la possession des terres, qui seront divisées en neuf départements. La Belgique connaîtra un certain développement économique sous l’autorité française. | |
| | | vador59 Seigneur Sith
Nombre de messages : 6086 Age : 47 Localisation : exilé à Dagobah Profession : Personnel de direction de l'académie Sith Loisirs : Faire des treks jusqu'à Za'adum... Date d'inscription : 04/10/2009
| Sujet: Re: Parlons d'histoire Dim 18 Oct 2015 - 16:12 | |
| - Gorak a écrit:
La Belgique connaîtra un certain développement économique sous l’autorité française. J'ai un peu étudié la question notamment dans le cas d'Aix la Chapelle, où l'activité drapière était étroitement contrôlée par les corporations, à l'inverse des cités voisines comme Burtscheid, Vaals ou Verviers. L'arrivée des Français a longtemps été considérée comme un élément libérateur, permettant de libérer (délivreeeeeeeeeeer... ) la croissance. Il faut sans doute relativiser cette affirmation, car en réalité, les membres de ces corporations (des manufacturiers de premier plan) jouaient sur deux tableaux: "délocaliser" une partie de leurs activités dans les cités voisines, tout en étant présents dans les institutions d'Aix qui leur offraient une visibilité officielle. Ces personnes se trouvèrent assez désemparées lorsque les corporations furent supprimées, tout comme elles le furent en France où ils n'hésitaient pas à accuser les nouveaux-venus d'être responsables de tous les maux de l'économie nouvelle. C'est dire s'ils furent enchantés lorsque Napoléon leur offrit les chambres de commerce, nouveaux organismes représentatifs. Faire du neuf avec du vieux... | |
| | | Gorak Maître d'armes
Nombre de messages : 4813 Age : 51 Localisation : Sochaux (25) Profession : Archiviste Loisirs : Lecture, jeux vidéo, musique, cinéma, voyages Date d'inscription : 02/06/2010
| Sujet: Re: Parlons d'histoire Dim 18 Oct 2015 - 16:40 | |
| - vador59 a écrit:
- Ces personnes se trouvèrent assez désemparées lorsque les corporations furent supprimées.
La suppression des corporations est le symptôme même du libéralisme le plus débridé. Au nom de la "liberté" du travail, on a atomisé l'ouvrier, on l'a livré à loi du marché sans qu'il lui soit possible de se grouper pour défendre ses intérêts. Après le vote de la loi Le Chapelier, en 1791, il faudra près d'un siècle de luttes pour que les ouvriers aient à nouveau le droit de se réunir et de faire grève. | |
| | | vador59 Seigneur Sith
Nombre de messages : 6086 Age : 47 Localisation : exilé à Dagobah Profession : Personnel de direction de l'académie Sith Loisirs : Faire des treks jusqu'à Za'adum... Date d'inscription : 04/10/2009
| Sujet: Re: Parlons d'histoire Dim 18 Oct 2015 - 17:35 | |
| - Gorak a écrit:
La suppression des corporations est le symptôme même du libéralisme le plus débridé. Au nom de la "liberté" du travail, on a atomisé l'ouvrier, on l'a livré à loi du marché sans qu'il lui soit possible de se grouper pour défendre ses intérêts. Après le vote de la loi Le Chapelier, en 1791, il faudra près d'un siècle de luttes pour que les ouvriers aient à nouveau le droit de se réunir et de faire grève.
Les corporations n'étaient pas à proprement parler des syndicats. C'était certes des regroupements professionnels, mais dont l'intention était d'abord et avant tout de réguler la production et le marché du travail. Les corporations étaient moins là pour défendre les ouvriers qu'une manière de produire qui était propre à chaque territoire. Pour reprendre les mots du drapier sedanais Poupart de Neuflize: "Qui produit bien ne craint rien"... La loi le Chapelier et le décret d'Allarde vont interdire à la fois les syndicats ouvriers et les syndicats patronaux. Les patrons retrouveront des institutions à leur goût avec les lois napoléoniennes créant les chambres de commerce et les tribunaux de commerce. Les ouvriers s'inséreront un tant soit peu dans le système avec l'organisation des conseils de prud'hommes... Mais il faudra en effet attendre 1864 (et Napoléon III!) pour que les ouvriers retrouvent un droit de grève. Début d'une longue histoire... | |
| | | Gorak Maître d'armes
Nombre de messages : 4813 Age : 51 Localisation : Sochaux (25) Profession : Archiviste Loisirs : Lecture, jeux vidéo, musique, cinéma, voyages Date d'inscription : 02/06/2010
| Sujet: Re: Parlons d'histoire Dim 18 Oct 2015 - 20:10 | |
| - vador59 a écrit:
- Les corporations étaient moins là pour défendre les ouvriers qu'une manière de produire qui était propre à chaque territoire.
En gros, elles avaient la même fonction qu'aujourd'hui les droits de fabrication, "copyright" ou AOC. Les règlements étaient assez stricts, d'ailleurs. Et pour devenir maître, si en principe il fallait fabriquer une oeuvre, dans la réalité, il fallait payer une grosse somme d'argent. Les maîtrises étaient loin d'être gratuites... | |
| | | vador59 Seigneur Sith
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| Sujet: Re: Parlons d'histoire Dim 18 Oct 2015 - 21:27 | |
| ... Et les maîtrises étaient loin d'être le gage d'avoir de l'ouvrage. Je me suis plongé pour les besoins de ma thèse dans les registres de corporations des drapiers de Reims: nombreux sont les maitres désoeuvrés qui deviennent de fait ouvriers à façon. Tout dépend de la conjoncture bien sûr. Mais il est rare que des familles se succèdent sur plusieurs générations: le maintien de l'activité n'est avéré que dans un cas sur six. ENtre 1720 et 1740, puis entre 1770 et la révolution, le milieu rémois est frappé par une hémorragie sans précédent dans les effectifs des maîtres. En 1774, dans la cité champenoise, il y a presque moitié moins de maîtres qu'il n'y en avait en 1722. Tout dépend aussi de l'activité: dans la teinture, le nombre de maitres est beaucoup moins élevé, mais le maintien est plus facile et permet l'émergence de dynasties de grands teinturiers, qui s'enrichissent de génération en génération... | |
| | | cdang Maître d'armes
Nombre de messages : 5422 Localisation : Le Havre (Seine-Maritime, France) Profession : Ingénieur en génie des matériaux et génie mécanique Loisirs : Jdr, musique, cinéma, aïkido, iaïdo Date d'inscription : 13/11/2013
| Sujet: Re: Parlons d'histoire Jeu 22 Oct 2015 - 10:57 | |
| - Gorak a écrit:
- Au nom de la "liberté" du travail, on a atomisé l'ouvrier, on l'a livré à loi du marché sans qu'il lui soit possible de se grouper pour défendre ses intérêts.
Mmmm, je me demande un peu s'il n'y a pas un anachronisme sur ce point. Je pense qu'à l'époque, les ouvriers étaient encore qualifiés, c'est-à-dire que c'étaient des gens de métier. Pour moi, le gros problème de l'ouvrier, c'est quand, avec la révolution industrielle, on a créé des emplois peu qualifiés pouvant être occupés par n'importe qui (genre pousser des wagons dans une mine), ce qui a créé le prolétariat (paysans migrant en ville pour servir de main d’œuvre non qualifiée). Donc de mon point de vue, ce n'est pas la suppression d'une corporation qui a empêché les ouvriers de s'organiser, mais le fait de d'employer des gens sans culture du métier qu'ils exerçaient. Le creusement final, ça a été Taylor au début du XXe, qui a lui atomisé les tâches, pour qu'au final même les métiers ayant un savoir-faire puissent être effectué par des ouvriers non-qualifiés n'effectuant que des sous-tâches répétitives. Ainsi, l'ouvrier qualifié a été dépossédé de la dernière parcelle de pouvoir qui lui restait : la définition de la méthode de travail et la liberté de s'organiser. | |
| | | Gorak Maître d'armes
Nombre de messages : 4813 Age : 51 Localisation : Sochaux (25) Profession : Archiviste Loisirs : Lecture, jeux vidéo, musique, cinéma, voyages Date d'inscription : 02/06/2010
| Sujet: Re: Parlons d'histoire Jeu 22 Oct 2015 - 19:43 | |
| - cdang a écrit:
- Gorak a écrit:
- Au nom de la "liberté" du travail, on a atomisé l'ouvrier, on l'a livré à loi du marché sans qu'il lui soit possible de se grouper pour défendre ses intérêts.
Mmmm, je me demande un peu s'il n'y a pas un anachronisme sur ce point. Je pense qu'à l'époque, les ouvriers étaient encore qualifiés, c'est-à-dire que c'étaient des gens de métier. Pour moi, le gros problème de l'ouvrier, c'est quand, avec la révolution industrielle, on a créé des emplois peu qualifiés pouvant être occupés par n'importe qui (genre pousser des wagons dans une mine), ce qui a créé le prolétariat (paysans migrant en ville pour servir de main d’œuvre non qualifiée). Oui, tu as parfaitement raison. En y réfléchissant, oui, ma remarque était anachronique. Enfin, du moins, je crois qu'il faut que je prenne quelques distances avec l'historienne Marion Sigaut dont je suis les conférences sur YouTube. Parce que c'est d'elle que je tiens cette idée et c'est vrai que c'est faire abstraction de la révolution industrielle et de l'arrivée d'une masse d'ouvriers non qualifiés sur le marché du travail. Tu as bien fait de pointer ce détail. Merci cdang. | |
| | | cdang Maître d'armes
Nombre de messages : 5422 Localisation : Le Havre (Seine-Maritime, France) Profession : Ingénieur en génie des matériaux et génie mécanique Loisirs : Jdr, musique, cinéma, aïkido, iaïdo Date d'inscription : 13/11/2013
| Sujet: Re: Parlons d'histoire Ven 23 Oct 2015 - 11:34 | |
| Bon, ceci dit, je n'ai pas étudié la période en question, et j'ai un point de vue clairement marxiste sur ce point-là (au sens du matérialisme historique, pas du manifeste du PC ;-) ).
Dernière édition par cdang le Ven 30 Oct 2015 - 10:49, édité 1 fois | |
| | | Gorak Maître d'armes
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| Sujet: Re: Parlons d'histoire Jeu 29 Oct 2015 - 21:30 | |
| 29 octobre 1945 Sartre défend l'humanisme de l'existentialismeFace aux critiques formulées par les marxistes et les chrétiens, Jean-Paul Sartre défend publiquement sa théorie de l'existentialisme. Vulgarisant sa pensée, Sartre s’attache à décrire l’homme comme n’ayant pas d’essence et se constituant par ses choix. Il résume cette pensée dans la célèbre formule : " l'existence précède l’essence". L’homme existe mais ne se donne une essence que par ses actes. Il est donc responsable de ceux-ci et jouit d'une grande liberté. | |
| | | Shadacool Protecteur
Nombre de messages : 255 Age : 44 Localisation : Kharé Ouest Date d'inscription : 21/01/2013
| Sujet: Re: Parlons d'histoire Ven 30 Oct 2015 - 16:31 | |
| - cdang a écrit:
- Bon, ceci dit, je n'ai pas étudié la période en question, et j'ai un point de vue clairement marxiste sur ce point-là (au sens du matérialisme historique, pas du manifeste du PC ;-) ).
Les deux (matérialisme historique et Manifeste du Parti communiste) sont pourtant indissolubles. Le premier est une théorie sociale exposée dans plusieurs œuvres de Marx dont le manifeste n'est pas des moindres. Ce que tu dis plus haut y figure d'ailleurs noir sur blanc (et au passage, j'approuve totalement ton point de vue à ce sujet) : - Karl Marx a écrit:
- À mesure que grandit la bourgeoisie, c'est-à-dire le capital, se développe aussi le prolétariat, la classe des ouvriers modernes qui ne vivent qu'à la condition de trouver du travail et qui n'en trouvent que si leur travail accroît le capital. Ces ouvriers, contraints de se vendre au jour le jour, sont une marchandise, un article de commerce comme un autre ; ils sont exposés, par conséquent, à toutes les vicissitudes de la concurrence, à toutes les fluctuations du marché.
Le développement du machinisme et la division du travail, en faisant perdre au travail de l'ouvrier tout caractère d'autonomie, lui ont fait perdre tout attrait. Le producteur devient un simple accessoire de la machine, on n'exige de lui que l'opération la plus simple, la plus monotone, la plus vite apprise. Par conséquent, ce que coûte l'ouvrier se réduit, à peu de chose près, au coût de ce qu'il lui faut pour s'entretenir et perpétuer sa descendance. Or, le prix du travail, comme celui de toute marchandise, est égal à son coût de production. Donc, plus le travail devient répugnant, plus les salaires baissent. Bien plus, la somme de labeur s'accroît avec le développement du machinisme et de la division du travail, soit par l'augmentation des heures ouvrables, soit par l'augmentation du travail exigé dans un temps donné, l'accélération du mouvement des machines, etc. L'extrême clairvoyance de Marx, qui découle de son analyse matérialiste de l'histoire et de la société, lui a permis de voir bien plus loin que son temps. Le taylorisme qui est apparu après sa mort en est un parfait exemple, mais d'autres exemples tout aussi pertinents et nombreux ont jalonné notre histoire par la suite. Par contre, la définition même du prolétariat est peu claire chez Marx, ou du moins assez fluctuante. Si au début, elle semble ne considérer que la "classe des ouvriers modernes" (ouvriers non qualifiés), elle a par la suite évolué pour incorporer l'ensemble du salariat, y compris les classes moyennes, pourtant jugées par Marx comme parmi les plus réactionnaires (et il n'a pas tout à fait tort, le vieux, là-dessus). | |
| | | Gorak Maître d'armes
Nombre de messages : 4813 Age : 51 Localisation : Sochaux (25) Profession : Archiviste Loisirs : Lecture, jeux vidéo, musique, cinéma, voyages Date d'inscription : 02/06/2010
| Sujet: Re: Parlons d'histoire Lun 30 Nov 2015 - 7:29 | |
| Le 30 novembre 1786, le grand duc de Toscane, Pietro Leopoldo, est le premier souverain au monde à abolir la peine de mort et la torture sur son territoire. A la même époque paraissait l'ouvrage du philosophe italien Cesare Beccaria intitulé " Des délits et des peines" qui prônait la suppression de la peine capitale. Un esprit éclairé et visionnaire, en avance sur son temps. | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11918 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: Re: Parlons d'histoire Lun 30 Nov 2015 - 15:38 | |
| Précision : en France, Louis XVI abolit la "question" (interrogatoire par la torture) dès 1780. Il abolit officiellement la torture en intégralité, par un édit royal, en 1788. Pour la peine de mort, elle est restée en place, il fût bien placé pour le savoir... | |
| | | Gorak Maître d'armes
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| Sujet: Re: Parlons d'histoire Mar 10 Jan 2017 - 12:58 | |
| 10 janvier 1430 Philippe le Bon, duc de Bourgogne, créé l'ordre de la Toison d'OrPhilippe III le Bon (1396-1467), duc de Bourgogne, fonde à Bruges, l'ordre de la Toison d'or à l'occasion de son mariage avec Isabelle du Portugal. Créé en hommage à la fameuse Toison d'or de Jason, Il s'agissait pour ce duc, alors le prince le plus puissant d'Europe, de souder toute la noblesse bourguignonne autour d'un ordre de chevalerie prestigieux. Celui-ci perdura sous la maison Habsbourg, devenant autrichien avec Maximilien Ier puis espagnol sous Charles Quint. | |
| | | Gorak Maître d'armes
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| Sujet: Re: Parlons d'histoire Mer 11 Jan 2017 - 7:44 | |
| 11 janvier -49 Jules César franchit le RubiconA la tête de ses légions, Jules César franchit le fleuve frontière entre la Gaule cisalpine et l'Italie et ce, malgré l'interdiction formelle du Sénat faite à tout général de pénétrer sur le territoire romain en armes. Mais Jules César savait pertinemment ce qu'il faisait. En violant la loi de Rome, il déclarait ainsi ouvertement la guerre au Sénat. Au moment de traverser, il se serait exclamé - en grec - "Anerrifthô Kubos", que l'on a par la suite traduit en latin par "Alea Jacta Est" ("Le sort en est jeté"). Désormais, plus rien n'arrêtera César : il entrera dans Rome, évincera son rival Pompée et, au terme d'une guerre civile, soumettra la République à son autorité en se proclamant Dictateur à vie. Ça, c'est un exemple de courage politique ! | |
| | | Gorak Maître d'armes
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| Sujet: Re: Parlons d'histoire Sam 11 Mar 2017 - 1:05 | |
| Une grande page de l'histoire militaire de la France. Le débarquement des troupes françaises à Eupatoria, le 10 septembre 1854, dans le cadre de la Guerre de Crimée. | |
| | | Gorak Maître d'armes
Nombre de messages : 4813 Age : 51 Localisation : Sochaux (25) Profession : Archiviste Loisirs : Lecture, jeux vidéo, musique, cinéma, voyages Date d'inscription : 02/06/2010
| Sujet: Re: Parlons d'histoire Mar 30 Mai 2017 - 14:28 | |
| Il nous a quittés un 30 mai 1778...VOLTAIRE Symbole du siècle des Lumières, le philosophe Voltaire - François-Marie Arouet de son vrai nom - était très attaché au progrès et à la tolérance, n'ayant de cesse de prôner une monarchie libérale et modérée "à l'anglaise". Ayant courtisé les "grands" de ce monde toute sa vie et entretenu avec eux des relations changeantes, il fut tour à tour emprisonné à la Bastille puis forcé à l'exil en Angleterre. Son oeuvre littéraire est énorme : notamment " Zadig", " Candide" et le " Traité sur la Tolérance" qui sont ses ouvrages les plus connus. | |
| | | dav-ID Maître d'armes
Nombre de messages : 10553 Age : 45 Date d'inscription : 20/06/2007
| Sujet: Re: Parlons d'histoire Ven 15 Sep 2017 - 13:09 | |
| Quelques photos prises lors de mes randonnées...au col de la Moutière... Dans les montagnes, on peut tomber parfois sur des vestiges de la guerre, la fameuse "ligne Maginot", des vieux bunkers, des vieux entrepôts, etc... Ce bunker était ouvert, j'ai pu pénétrer à l'intérieur mais ne possédant pas de lampe, en sachant que j'étais seul et qu'en général un bunker c'est vaste et ça possède plusieurs niveaux, couloirs, ect...j'avais pas envie de me perde (ni faire une mauvaise rencontre car on sait jamais sur quel dingo on peut tomber)...mais ça doit être pas mal à visiter lorsque tu possèdes le matos et que t'es en groupe... ^^ En passant à côté d'une falaise, je suis tombé sur une zone plate avec un bâtiment dont je n'ai pas compris la fonction (une sorte de caserne peut être)... En long, avec des pierres, 4 entrées et des aérations au dessus...j'ai vu à l'intérieur, qu'il y avait un long couloir en long (un tunnel en fer) avec une galerie qui s'enfonce en ligne droite et à un autre endroit, un escalier qui grimpe...il y avait aussi une plaque et une vieille table d'orientation devant... Au dessus d'une entrée on pouvait voir une plaque avec le symbole d'un animal... Et au dessus d'une autre entrée une autre plaque avec une inscription... Un nom que je n'ai pas réussis à lire vu que la plaque est cassée 4 reg du genie 28 RTT 1934"" Et enfin à côté...3 portes en fer, là encore j'ai bien rigolé en ouvrant ces portes... - Spoiler:
Des WC à la turc ^_^
Quelques photos du net : Une belle page d'histoire... http://wikimaginot.eu/visu.php?id=11039 | |
| | | dav-ID Maître d'armes
Nombre de messages : 10553 Age : 45 Date d'inscription : 20/06/2007
| Sujet: Re: Parlons d'histoire Mer 20 Sep 2017 - 21:55 | |
| Un sous-marin allemand retrouvé en mer du nord... Un sous-marin datant de la Première Guerre mondiale a été découvert au large des côtes belges. Son état de conservation laisse penser que les restes des 23 personnes d'équipage se trouvent encore à bord.
La Première Guerre mondiale n'a pas fini de livrer ses secrets. Cette fois, un sous-marin a été découvert en mer du Nord, au large d'Ostende. Thomas Temore, un chercheur et plongeur belge, l'aurait trouvé cet été alors qu'il gisait toujours au fond de la mer sur sa cabine de pilotage. Afin de protéger au mieux cette découverte et de dissuader les éventuels pilleurs d'épaves, la localisation exacte n'a pas été communiquée.
Des corps à l'intérieur
Comme les écoutilles du sous-marin sont toutes closes, les chercheurs estiment que l'embarcation n'a jamais été découverte. Les corps des 23 membres d'équipage, dont un commandant, se trouvent donc toujours à l'intérieur. Une première en mer du Nord! Selon le média belge Le Soir, la liste d'équipage a été demandée et l'identification va bientôt commencer. L'ambassade d'Allemagne a été informée et un dossier a été constitué afin de protéger la découverte. La cause de l'échouage n'est pas connue, mais compte tenu des dégâts à la proue, le sous-marin a probablement percuté une mine. «L'hypothèse est que la mine était stabilisée entre deux eaux, à l'aide d'un câble ancré au sol», rapporte RTBF.
Parfaitement conservé
Les lieux ont été sondés et les recherches ont finalement permis d'établir qu'il s'agissait d'un bâtiment allemand de type UB-II, écrit Le Soir. Les chercheurs ne peuvent toujours pas déterminer s'il s'agit d'un sous-marin UB-27, UB-29 ou UB-32. À l'époque, la Flandern Flotille allemande était composée de 19 sous-marins similaires. 15 ont coulé. Il s'agirait donc de la onzième découverte en mer du Nord. L'épave de 27 mètres de long et 6 mètres de large est presque intacte. Il manque seulement une partie de la proue, le lance-torpilles lui, est toujours parfaitement conservé. Lors de sa première plongée, Thomas Termote a pu constater que «le sous-marin est très intact, tout est encore fermé», assure Jan Mees, directeur de l'Institut flamand de la mer, qui accueillait la conférence de presse. | |
| | | dav-ID Maître d'armes
Nombre de messages : 10553 Age : 45 Date d'inscription : 20/06/2007
| Sujet: Re: Parlons d'histoire Dim 15 Oct 2017 - 11:50 | |
| Il y a 100 ans, le 15 octobre 1917, l'agent H21 était fusillée pour trahison envers la France...son nom était Margaretha Zelle, plus connue sous le nom de Mata Hari, elle avait 41 ans... http://www.france24.com/fr/20171015-grande-guerre-mata-hari-espionne-execution-france-allemagne-danseuse | |
| | | Eroica Mentor
Nombre de messages : 545 Age : 33 Localisation : Paris Loisirs : Musique, cinéma, écriture, séries TV, Date d'inscription : 25/08/2015
| Sujet: Re: Parlons d'histoire Dim 15 Oct 2017 - 12:48 | |
| Article intéressant qui remet un peu d'authenticité au sein du fantasme. Sinon, il y a ce mot d'auteur qu'aurait dit l'espionne au moment d'être exécutée par les douze fusils du peloton : "C'est la première fois qu'on m'aura pour douze balles !" Du grand art... | |
| | | Gorak Maître d'armes
Nombre de messages : 4813 Age : 51 Localisation : Sochaux (25) Profession : Archiviste Loisirs : Lecture, jeux vidéo, musique, cinéma, voyages Date d'inscription : 02/06/2010
| Sujet: Re: Parlons d'histoire Ven 27 Oct 2017 - 10:20 | |
| 27 octobre 1614Réunion des Etats généraux à Paris La réunion de cette assemblée témoigne de l'état d'affaiblissement dans lequel était plongé le royaume de France depuis l'assassinat du roi Henri IV, le 14 mai 1610. Depuis quatre ans, c'était sa veuve, Marie de Médicis, qui assurait la régence, au nom de Louis XIII, tout juste âgé de 13 ans. Mais les rivalités entre les différentes factions de la noblesse, du clergé et des représentants du tiers état empêchaient toute avancée. Au final, les Etats généraux seront un véritable fiasco et ne seront plus jamais convoqués avant 1789. Entre temps, le cardinal de Richelieu, principal ministre de Louis XIII de 1624 à 1642, s'efforcera de ramener l'ordre par la force et permettra à la monarchie de reprendre le dessus sur la noblesse. | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11918 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: Re: Parlons d'histoire Sam 28 Oct 2017 - 15:20 | |
| La noblesse et le Tiers-Etat s'étaient affrontés avec violence au cours de ces Etats-Généraux. - Des frères les fils de cordonniers et de savetiers ? Allons donc ! Ce à quoi Robert Miron, député du Tiers, avait rétorqué : - Prenons garde que le désespoir ne fasse connaître au peuple que le soldat n'est autre chose qu'un paysan portant les armes !
Quant à Richelieu, alors évêque de Luçon, il ne faut pas oublier qu'il avait d'abord embrassé la carrière des armes. Mais son frère aîné refusa le fameux évêché de Luçon pour se faire moine chartreux, ce qui allait faire perdre à sa famille les revenus de l'évêché. Armand du Plessis Richelieu dût alors entrer dans les ordres pour sauver la famille. C'est au cours de ces Etats-Généraux qu'il se fait remarquer pour la première fois. | |
| | | Gorak Maître d'armes
Nombre de messages : 4813 Age : 51 Localisation : Sochaux (25) Profession : Archiviste Loisirs : Lecture, jeux vidéo, musique, cinéma, voyages Date d'inscription : 02/06/2010
| Sujet: Re: Parlons d'histoire Mar 31 Oct 2017 - 6:53 | |
| Il y a 500 ans, Martin Luther fondait le protestantisme... Tout a commencé par le placardage de 95 thèses sur la porte de l'église de Wittenberg, en Saxe. Le moine capucin Martin Luther entendait dénoncer les abus constatés au sein de l'Eglise et notamment la pratique des Indulgences, qui promettaient aux fidèles un accès direct au paradis sans passer par la case purgatoire. Il y affirmait le droit pour les prêtres de se marier et de fonder une famille et condamnait la fonction cléricale. Il ne s'agissait pas, au départ, d'une scission avec l'Eglise catholique mais d'une profonde réforme. D'où le nom de Réforme qui fut donné à cette initiative. Le Saint-Siège ne l'entendait pas ainsi : le pape Léon X, jugeant les thèses "hérétiques", les fit condamner et brûler au mois de juin 1520. Luther fut pourchassé et parvint de justesse à se réfugier au château de Wittenberg où il était protégé par le comte de Saxe. Pendant ce temps, les thèses étaient publiées et diffusées, clandestinement et du reste sans l'accord de Luther, dans toute l'Allemagne puis dans le reste de l'Europe. La rupture avec l'Eglise catholique était consommée... L'Eglise, toutefois, reconnut s'être fourvoyée dans ses erreurs et entama à son tour une vaste réforme catholique à partir de 1545 avec le Concile de Trente, espèrant ramener au bercail toutes les brebis égarées. Mais, malheureusement, il était beaucoup trop tard. | |
| | | gynogege Maître d'armes
Nombre de messages : 3720 Age : 50 Localisation : Seine et Marne Date d'inscription : 26/09/2014
| Sujet: Re: Parlons d'histoire Mar 31 Oct 2017 - 10:39 | |
| Malheureusement ? Tu as pris ton parti apparemment... | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11918 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: Re: Parlons d'histoire Mar 31 Oct 2017 - 14:45 | |
| Petite précision (primordiale cependant) sur les fameuses Indulgences : très vite, elles devinrent payantes. Vous donniez une certaine somme à l'Eglise qui, en échange, vous remettait un document certifiant que vous étiez absous de vos fautes et péchés pour une durée donnée... Il y a même eu des barèmes afin de fixer le montant à payer en fonction de la faute commise. L'absolution contre du fric ou comment se donner bonne conscience tout en remplissant les caisses... Certes, toutes les Indulgences n'étaient pas forcément payantes. On pouvait en donner une par exemple à deux seigneurs qui acceptaient de faire la paix ou à un noble qui partait en Croisade. Mais bon, quand-même, il subsistait l'idée, le principe, de racheter (au sens financier ou pas) ses fautes et péchés.
Etant athée et même anticlérical, perso, je mets tout le monde dans le même sac. Mais sur le principe de dénoncer ce genre de pratiques, je peux comprendre la révolte de Luther. | |
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