Le Temple de la Terreur

Juste une petite information une peur de 7 à 8 rend le manoir de l'enfer impossible à finir. Avec une petite habilité, le premier combat contre le bossu sachant qu'on a aucune arme est quasiment impossible à gagner. Tu as un différentiel de -4 ou -3.

Un ldvelh pour moi c'est d'avoir le choix, de prendre des décisions et surtout de passer un bon moment de détente.

Quand on me dit vous voulez aller à gauche ou à droite, sachant qu'à droite je meurs ou je ne trouve pas l'objet indispensable, je ne vois pas l'intérêt du livre.

J'ai commencé les ldvelh par l'épreuve des champions superbe embiance mais je le trouve attroce en terme de jeu (des caractéristiques aux maximuns plus un chemin unique). Il a finit dans la cheminée, maintenant il ressemble à un mille feuille (petite dédicace la personne se reconnaitra 8).

La créature du chaos : en toute sincérité qu'elle est la personne qui l'a vraiment finis ce livre sans la solution et sans tricher ? Il est horrible d'un point vue difficulté, il ne donne pas envie de persévérer. Pour moi c'est pas un ldvelh mais un casse-tête. Je reconnais que le scénario est passionnant.

Quand je lis un ldvelh et que je meurs à tous les paragraphes, j'ai pas envie de continuer de m'acharner dessus. je suis là pour passer un bon moment et me détendre. Avec la créature venue du chaos je ne me détend pas j'ai plutôt un mal de crâne et je suis frustré.

Bonne soirée

lolocomtedebrume> tu es parfait moi qui cherchait justement un exemple de vénération du moindre efforts
tu en es la parfaite incarnation!

lolocomtedebrume a écrit:

La créature du chaos : en toute sincérité qu'elle est la personne qui l'a vraiment finis ce livre sans la solution et sans tricher ? Il est horrible d'un point vue difficulté, il ne donne pas envie de persévérer. Pour moi c'est pas un ldvelh mais un casse-tête. Je reconnais que le scénario est passionnant.


Bonne soirée

Sans trop vouloir alimenter le HS , je peux te dire que je l'ai fini a la loyale: acheté en été 93, j'ai du le finir un an plus tard (merci les grandes vacances!) apres l'avoir boudé quelques mois.Et il y avait pas Internet a l'époque pour tricher...

Pour Hades: tu n'as pas idée combien de temps j'ai passé sur la créature venue du chaos et sur rendez vous avec la mort. Je m'en suis bouffé les ongles .

Maintenant pour mon coeur et mes doigts je fais dans la douceur, je me suis remis au dragon d'or

Quand je me lève le matin je bénis Steeve Jackson US (à ne pas confondre) pour avoir fait des livres où on peut aller partout et avec plusieurs fin. La gande menace des robots et le marais au scorpion

Je bénis ausi dave morris mais ça c'est une autre histoire

Pour Throm chapeau bas monsieur

J'attaque à present la legendaire cité de Vatos.
Après un periple au port de Sable noir (et quelques cadavres derriere moi..) et la longue traversée du desert des cranes, bien rendue soit dit en passant, et son titanesque combat contre le ver des sables, me voici pret à en decoudre avec les gardiens de Vatos.
jusque à tout va bien..

Au moins tu es parti dans la bonne direction Milos!!!!

Et de deux ! j'ai arraché le dragon d'os après avoir decoupé chaque membre du mille pattes qui en avait la garde et echangé le dragon de cristal contre mon telescope avec le gnome chiffonier.
Drole d'endroit que cette cité de vatos tout de meme : aucune loi, c'est le chaos total.
Allez courage, encore trois.

Tu as déjà croisé le messager de mort? en tout castu as l'air de bien connaître le Temple, Milos!

Ne t'y meprends pas Plumo, je suis en train de l'explorer de fond en comble, je suis loin de le connaitre par coeur.
Il ne me reste plus qu'à me mettre en chasse du prochain dragon.

Comme cela fait des années que je ne l'ai pas fait , j'ai jeté un coup d'oeil a la soluce sur le site de balthus pour me rafraichir la memoire (hou! ), et là je me suis apercu qu'elle est d'une longueur impresionante:165 paragraphes!
C'est une aventure tres longue , plus d'un paragraphe sur 3 est donc lu dans le courant normal de l'histoire...

Ca sent la belle critique a la fin de ton aventure , Milos!

Ah oui ! il y a de fortes chances. Vu que je pars en vacances la semaine prochaine, et que je n'aurai pas acces au net evidemment, la critique devrait parvenir à Balthus sous la quinzaine grosso modo.

Hum, en lisant la progression de ton aventure dans les paragraphes précédant et sans lire la soluce, je crois que tu es mal parti dans le labyrinthe de la cité mon brave Milos.

pfiouuuu mon aventure est enfin terminée. Ma critique effectuée et envoyée. J'ai bien merité quelques vacances moi.
Que vais-je lire à la rentrée ? pourquoi pas un dragon d'or tiens, ils sont à la mode ces derniers temps.

Où peut-on lire ta critique, Milos ? Elle m'intéresse.

Sur le site de Jeveutout Damohl. Je l'ai egalement posté à Balthus mais il ne devrait la mettre en ligne qu'à la prochaine mise à jour.
Pour info :
http://planete-ldvelh.com/page/defi14.html

Je viens de terminer ce "Temple de la Terreur".

Beaucoup de choses ont déjà étaient dites dans les posts précédents donc je ne reviendrais pas sur le scénario, relativement classique de ce livre.
Comme beaucoup d'entre vous, j'ai eu un réel plaisir à faire le premier tiers du livre qui nous conduit de Pont-de-Pierre, au désert des crânes en passant par chez Yaztromo, le Port du Sable Noir et même un navire pirate. Toute cette partie est vraiment chouette bien que trop succincte!
Une fois arrivé dans la cité désertique de Vatos, on revient au traditionnel couloir/porte/piège-monstre-objet. Bien qu'on ne peut pas dire qu'on s'ennuie réellement pour autant. L'idée du messager fatal est très bonne et j'y ai d'ailleurs échappé de peu!
Concernant la difficulté, c'est assez bien dosé bien que retrouver les 5 dragons n'est pas simple!
Les diverses étapes de notre quête font varier les plaisirs et ce livre à une ambiance assez propre qui m'a globalement plu, même si une fois encore, certains passages sont survolés là où on aurait voulu des détails!
Le Temple de la Terreur reste un classique des DF, pas le meilleur certes, mais très représentatif de la série et qui vaut le coup d'être fait.

Ma note: 15/20

moi je les finit hier en deux essait car la premiere fois j ai pris le mauvais chemin et comme dans ce livre si on ce goure d entre c est cuitos les bananas .
Sinon il est pas trop mal comme livres j aime bien le messager fatal qui est un gros enfoire sadique sinon le malobordus quand tu lis l histoire avant le paragraphe 1 tu te dis putain il doit etre terrible se monstre genre du doit avoir plein de d objet magique pour le tuer en fait non sa quete est perdu d avance car se glandu il est meme pas foutu de trouver un dragon.Et meme si ta pas la bague de cuivre sur toi t es meme pas mort.Je ne vous parle meme pas de leesha qui a la vu de la dent geante de ver de sable s enfuit comme une vieille fiote,on peut meme pas la violer au moins

Bienvenu Scorpions, saches que si tu les desires il existe une section "presentations" si tu veux nous en dire un peu plus sur ta personne ou tes gouts en matiere de gamebooks.

Ton analyse est juste : le temple de la terreur est un Ian Livingtone tout craché avec ses bons cotés (ambiance, bien illustrée par le messager fatal) et ses mauvais (itineraire obligatoire, objets indipensables...).
Le reussir en seulement deux tentatives est reellement un exploit.
Au fond que peut-on reprocher à Malbordus ? pourquoi se salir les mains lorsque l'on peut deleguer le boulot ?

Bon plus serieusement, pourrais-tu soigner ton orthographe s'il-te-plait ?
Certains passages sont à la limite du lisible. A moins que ce ne soit ton clavier qui ait avalé la touche apostrophe ??

Desole pour l' orthographe j avais souvent 0 sur 20 en dictee a l ' ecole
j' ai finit le livres en deux tentatives sans faire les combats et les points d endurances mais bon en general je fais toujours comme ca au debut et une fois terminer je le fais serieusement et biensur je le finit jamais
En plus pour ce bouquin il faut une sacre chance de cocus pour le finir sans tricher sachant que quasiment tous les sort serve dans la quete.

Bon alors j'ai pu constater que divers avis, plus intéressants les uns que les autres, avaient déjà été donnés
ici mais je pense que cette aventure mérite de figurer en propre dans cette rubrique, et pas évoquée en marge d'une discussion alimentaire sur les moeurs en matière de tupperwares et de fast food des aventuriers solitaires.

Car ce qui est relaté dans Le Temple de la Terreur, ce n'est pas rien, c'est quand même la première grande mission que moi, Yastromo le mage, j'ai traité... enfin, hum, disons en partie !
Malbordus devait être arrêté coûte que coûte, et je suis fier de l'avoir arrêté... enfin, hum, disons d'y avoir contribué !
En fait j'étais fort occupé et ne pouvais me libérer pour gérer ça en direct (vous comprenez, la protection de la forêt des Ténèbres, l'entretien du jardin, la réception de nouvelles et précieuse pâtisseries de Yavanna, tout ça...).

Non, soyons honnête, j'avoue avoir un peu sous-évalué la dangerosité de ladite mission, et il est certain que j'aurais pu me bouger un peu plus pour aller traiter directement avec cette crapule maléfique, au lieu de me la couler douce à Pont-de-Pierre en attendant que le jeune aille au casse-pipe.
Mais n'oubliez pas que j'ai quand même envoyé un de mes aigles en renfort ! Bon, certes, le type qui a écrit le livre a jugé bon de rendre son adversaire le Ptérodactyle surpuissant (même après s'être pris une bonne Flèche magique entre les côtes), mais surtout de ne le faire apparaître que dans une configuration où il est impossible de trouver la statuette de cristal, ce qui est un peu gênant.
Et puis, marteau sur la cerise, j'ai quand même envoyé un Nain apporter à mon jeune "protégé" (enfin, façon de parler, le pauvre quand même il en aura bavé) l'arme de Gillibran, c'est pas de la rigolade, non ?

Comment ? Que dites-vous ?
Pourquoi je ne lui ai pas confié dès le début au lieu de risquer que le Nain et l'aventurier ne se croisent jamais ?

Bah, je ne me rappelle plus bien. Peut-être venais-je de visionner Le Seigneur des Anneaux, où l'épée Anduril est amenée à Aragorn au moment opportun par son beauf ?

Pardon ? Vous dites ?
C'est une grosse daubasse cette scène, vu que dans le bouquin Aragorn l'a justement emporté dès le début de son périple et qu'il n'y a aucune raison pour qu'il en soit autrement et que Elrond se tape des bornes juste parce qu'il avait oublié ce petit détail ?

Pff... justement : détails, détails que tout ça !
L'essentiel c'est que Malbordus ait effectivement été défait. Au passage, la honte pour un sorcier, de finir comme ça dans un vulgaire combat à l'épée. Et sa sortie du trou à la fin, trop ridicule...

En tout cas n'hésitez pas à me poser des questions sur cette vieille aventure, peut-être pourrai-je vous éclairer ?

Je viens de le denicher en brocante et je compte le relire (car pas lu depuis mes 15 ans....) donc je te donnerais un avis bientot

Il a fait l'objet d'un "débat" sur le forum RV1 surtout. Je devais d'ailleurs assurer sa "défense", mais je ne l'ai pas encore fait...

Ah Yaztromo ! Quel plaisir de te retrouver, après toutes ces années, et de t'entendre commenter cette mission qui nous donna tant de fil à retordre, à nous autres aventuriers.

C'est un plaisir pour moi que l'ouverture de ce topic, qui aurait dû exister depuis longtemps déjà. Alors que ceux portant sur Le Talisman de la Mort ou Le Labyrinthe de la Mort datent et alignent des pages, cet opus demeurait quelque peu négligé sur ce forum (alors que comme l'écrit Tholdur, il fait l'objet d'un débat sur RV1), sans doute en raison de son statut de "Livingstonerie standard", souffrant des défauts avérés auxquels tu fais allusion dans ton ouverture : lourde et gratuite difficulté statistique, linéarité du cheminement.

Pourtant, comme je l'ai à maintes fois répété en des temps fort anciens, malgré ses faiblesses, ce livre demeure investi pour moi de l'inévitable et impondérable "coefficient nostalgie". Il s'agit du deuxième LDVELH que j'ai ouvert, et du premier que j'ai terminé.

En effet, je l'avais pour mes 12 ans (en janvier 1987) acquis pour mon anniversaire, en même temps que l'incunable Sorcier de la Montagne de Feu. Si c'est dans ce dernier que, à tout seigneur tout honneur, j'ai effectué mes premiers pas d'aventurier, le labyrinthe de Zagor a rapidement fatigué le néophyte que j'étais, et j'ai refermé le premier Défis fantastiques pour me lancer dans cette aventure bien plus tardive.

Yaztromo, tu fus donc le tout premier PNJ un tant soit peu tangible qu'il m'ait été donné de connaître, et j'ai goûté ton avatar, qui illustrait le paragraphe 1, comme une madeleine de Proust.

Certes, je fus d'emblée désorienté. Passer du DF 1 au DF 14, cela occasionne un certain bouleversement. Tout comme lorsque l'on loupe plusieurs épisodes d'une série télé, il s'agit de se resituer.

Ainsi, le héros que j'étais n'était plus tout à fait anonyme, puisqu'il était nanti d'un passé : il se reposait à Pont-de-Pierre après une "mission délicate". Ce n'est que bien plus tard que j'ai appris que cette aventure correspondait à La Forêt de Malédiction, et que le premier paragraphe, relatant en une phrase notre retraversée de ladite forêt, condensait à lui seul toute l'intrigue de l'épopée précédente. Ah, traverser la Forêt des Ténèbres en compagnie de Yaztromo, quelle sinécure !

Ensuite il y a eu la magie. Ah ben là j'ai eu un sursaut semblable à celui de Loup*Ardent quand il apprend qu'il va être instruit en sorcellerie, lui le Barbare aux méthodes naturelles. Quoi ? Des formules magiques ? Mais cela n'existe pas voyons, les héros d'Allansia se battent l'épée à la main ! Ce sont les vils sorciers terrés aux tréfonds obscurs de leurs méphitiques dédales qui manipulent sournoisement l'art ésotérique. Et puis je me suis souvenu d'un Ekil Erif Ekam Erif et j'ai réalisé que c'était dans la jurisprudence et donc dans l'ordre des choses.

Vint le voyage proprement dit. Alors là, Yaztromo, c'est après avoir quitté ta tour que les ennuis ont commencé. Comme les couloirs de la Montagne de Feu m'ont paru un antre de reposante allégresse, en regard de l'hostilité de la nature allansienne ! Alors que les caveaux de Zagor regorgent de trésors, d'artefacts et d'occasions revitalisantes, je n'écopais dans mes recherches que plaies et bosses (oups, un scorpion, mince, un gaz empoisonné, aïe, un médaillon incandescent), adversaires pugnaces et, comme les traînes-savates, n'ayant pas la décence de porter sur eux de l'or ou des objets magiques (oh le génie des cavernes qui ne nous attaque que pour nous empêcher de dormir, oh le broyeur des sables qui nous ruine le pied et qu'on ne peut même pas fouiller), sans compter les morts subites (je n'ai pas de chance, je coule avec le navire, ou je m'écrase avec l'aigle alors que c'est même pas moi qui ai perdu le combat).

De plus, malgré mes provisions gonflant mon sac, je ne pouvais pas les porter en bouche, une force mystérieuse et absurde me l'interdisant. Et comme l'étourdi que j'étais n'avait emporté ni gourde ni choisi le sort de Création d'Eau, ma langue était bien gonflée dans le désert des Crânes.

Bref, j'ai laissé ma peau à maintes reprises, et j'ai même dû comprendre que je n'arriverai jamais au bout sans les statistiques maximales, avant d'apercevoir les remparts de Vatos. Et là les choses se sont encore corsées. Parce que s'il faut trouver les dragons, il faut éviter les lettres du Scrabbliste fatal. Et Livingstone, non content de s'en prendre à notre endurance, nous taille aussi dans la chance et l'habileté, au gré de nos mauvaises rencontres, ce qui nous démunit fort quand vient l'heure du combat suivant. (Je me souviens être arrivé presque mort devant le golem de pierre. Il fallait passer d'un côté ou de l'autre. J'ai choisi et j'ai eu tort. Pan le marteau dans la figure et retour à la case départ.) D'ailleurs, ils s'accumulent, les adversaires, pittoresques et pugnaces à souhait. Un véritable bestiaire de l'apocalypse, entre insectes géants, cracheur de feu, horreur tentaculaire, chien d'enfer, épées robotisées, serviteurs fanatiques, squelettes en tous genres. (Alors que les PNJ amicaux demeurent assez falots, comme si on avait craint qu'ils te fissent de l'ombre.) Et comme je l'ai dit, ce qui est étrange et frustrant, c'est que la plupart de ces combats ne nous livrent au final aucun item essentiel. Heureusement, certains sont évitables, parfois moyennant un objet que l'on a su discerner.

Ce n'est qu'au prix des essais aussi successifs qu'infructueux, que j'ai pu déjouer les pièges (car outre les combats, les chausse-trappes sont nombreuses, l'ouverture d'une simple porte pouvant s'avérer létale) et tisser petit à petit la trame à respecter. Car trame il y a, étroite qui plus est. Il convient de posséder le bon objet au bon endroit, et comme tu l'as si bien observé, si d'emblée l'on n'a pas choisi la voie maritime pour prendre à un voleur de Sable-Noir son télescope en cuivre, on ne peut le donner au petit lutin qui... bref, tu auras compris. La voie terrestre est sans issue, particularité reprise par ailleurs dans Les Sombres Cohortes du même auteur. (Et je pourrai déblatérer semblablement sur l'oeuf en onyx, la dent de ver des sables géant qu'il ne faut surtout pas sortir trop tôt, le bracelet en écailles de sirène, etc.)

Bref, la vilaine princesse en fuite (alors qu'on l'a à peine aperçue), les cinq dragons rassemblés, voilà l'heure du combat final qui ne tient pas ses promesses. Comme en bien d'autres occurrences dans ce livre-jeu, il est indispensable de posséder un objet particulier pour s'en sortir, après quoi c'est le combat à l'épée, issue plutôt prosaïque alors qu'on avait affaire à un Grand Maître de la magie noire (capable de faire faner une fleur d'un claquement de doigts) et un jeune aspirant de ton école (précocement dépossédé de ses pouvoirs naissants par une inopportune pluie d'or il est vrai).

Mais j'en suis venu à bout et pour la première fois de ma vie, j'ai sauvé le monde. Pour la suite, ça reste assez brouillé, mes souvenirs s'arrêtant à cette salle de Vatos où je démolissais à coups de marteau ces petites œuvres d'art. (Pour la peine, j'aurais presque mérité d'être ramené au bercail à dos d'homme-oiseau, les connaisseurs apprécieront.) Mais j'ai poursuivi ma carrière et je suis retourné dans le labyrinthe de Zagor dont j'ai fini par forcer la sortie. Plus tard, j'ai même rejoué Le Temple de la Terreur avec le challenge suivant : effectuer tous les combats, mêmes les évitables. C'était dur dur (notamment contre le colosse nanti de deux lames) mais j'y suis arrivé sans tricher. (Mais avec beaucoup de chance aux dés.)

Et alors ? Ben alors, en dépit de tous ces défauts, ce livre m'avait plu. L'ambiance du désert des Crânes était bien rendue, et le frisson était au rendez-vous, quand on ouvrait une boîte ou une porte. Qu'allait-on y trouver derrière ? Quelle satisfaction que de dégotter l'un des dragons ! Quelle déception que de lire une lettre, en se promettant de ne plus retomber dans le panneau. Quelle fierté aussi, d'arriver loyalement au bout, après avoir déjoué toutes les entourloupes et n'avoir survécu que sous la perfusion de la Potion de Vigueur. Il est vrai, j'avais 12 ans, c'était mon deuxième DF et j'étais moins exigeant en la matière.

Je suis retombé récemment sur l'ouvrage, racorni à souhait, et je l'ai parcouru avec un certain délice. Et plus de vingt ans après, j'ai cerné un aspect qui me résistait encore.

M'étant aperçu que la voie maritime était manifestement plus viable, j'ai rapidement abandonné la voie terrestre. (Si je m'en sortais miraculeusement face au ptérodactyle, je finissais toujours dans l'estomac du broyeur des sables, contre qui il est interdit de perdre deux assauts consécutifs.) Je n'ai donc JAMAIS ATTEINT VATOS PAR VOIE TERRESTRE. Le challenge reste à relever. Tiens je vais m'y mettre, et réussir là où le débutant que j'étais a échoué. Je vais réaliser cet objectif : rallier ma destination sans prendre le bateau. Et qu'importe si, n'ayant pas trouvé le trucmuche qui se troque contre le bilbock, je terminerai l'aventure avec quatre dragons, synonyme d'échec (alors que Malbordus a besoin des cinq, mais nous ne sommes plus à une incohérence près). Oui qu'importe, je serai parvenu au bout de mon exode.

Je ne sais plus qui a dit qu'un bon livre était celui qu'on retrouvait toujours plein après l'avoir vidé... Alors je trouve intéressant de prolonger la durée de vie de certains LDVELH en s'y fixant un objectif personnalisé.

Encore merci, Yaztromo, pour cette replongée dans mes souvenirs de lecteurs, et à bientôt sur le forum !

superbe post mon cher Damohl

tu m'as donner envie de m'y replonger grace à la fort belle facon dont tu l'a analysé !

À moi aussi, ce livre laisse un souvenir agréable... grâce à son ambiance qui ne l'est pas !
En effet, il fait chaud, on a soif, on faim, on se sent oppressé. Avec le Messager de la Mort, qui nous précède en écrivant des lettres, et qu'on ne peut pas tuer, on est toujours dans l'angoisse. Le titre du livre est bien trouvé, car on n'est jamais rassuré. On a vraiment l'impression de s'affaiblir, pour finir avec la pluie d'or qui nous prive de nos pouvoirs magiques. On termine cette aventure vraiment diminué.

Bref, un one-true-path, mais avec une bonne durée de vie. On prend vraiment du plaisir à essayer les nombreuses possibilités, avant de trouver le bon chemin.

oui j'ai souvenir que ce livre etait vraiment dur...