Nombre de messages : 9098 Age : 51 Localisation : Hammardal Loisirs : déchiffrer les étranges signes contenus dans les bulles des BD Date d'inscription : 30/07/2008
Sujet: 65 - Le Sang des Zombies Dim 31 Mar 2013 - 19:15
LE SANG DES ZOMBIES
Dans cette aventure, VOUS êtes kidnappé et vendu à un mégalomane dérangé qui souhaite construire une armée de morts-vivants pour exercer une vengeance terrible sur ceux qui se sont jadis moqués de lui. Il déteste tout le monde sauf ses scientifiques et ses serviteurs. Les scientifiques ont eu pour mission de développer un gène mutant dans le sang humain qui sera injecté à d'innocentes victimes, les transformant en Zombies. Les hommes de main du fou à lier ont kidnappé des centaines de personnes qui ont été enfermées pour attendre leur destin. VOUS allez bientôt vous faire injecter du sang de Zombie. L'armée Zombie est presque complète et parée à déferler sur le monde dans une frénésie de meurtres et de destruction gratuite. VOUS devez éviter d'être transformé en Zombie. VOUS devez tuer tous les Zombies, régler son compte au fou et fuir le château. Pour réussir cela, vous aurez besoin d'une grande force de feu pour vaincre les hordes de Zombies. Mais ne tuez pas tout le monde, car il y a une personne à sauver...
Dernière édition par ALIN V le Ven 20 Juil 2018 - 9:31, édité 5 fois
Albatur Maître de FFT
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Sujet: Re: 65 - Le Sang des Zombies Dim 31 Mar 2013 - 19:27
Une déception que ce livre qui est un OTP plutot ennuyeux ou on passe son temps a compter les zombies qu'ils faut tuer. Et TOUS !! Sinon c'est le pfa a la fin. Bien sur a aucun moment on nous indique le nombre a tuer, ce serait trop simple. Les descriptions sont minimale et j'avoue avoir été vite perdu dans ce château aussi vaste que vide. Il y' a 2-3 passages fun mais c'est tout. La feuille d'aventure est réduite au minimum vu qu'il n'y a que la Vie. Les ennemis se tuent selon l'arme (1D6 de dégât par exemple)
Et on se trimballe une fois de plus 150 objets tous plus inutiles les uns que les autres. Seule la barre de fer, les kits de survie et les flingues servent. un shoot them up minable. Preferez lui les Resident Evil si vous voulez taper du zombis.
Trop faible par rapport aux œuvres récentes de J Green
Note 03/20
Dernière édition par Albatur le Mar 24 Juin 2014 - 16:41, édité 2 fois
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Voyageur Solitaire Voyageur
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Sujet: Re: 65 - Le Sang des Zombies Dim 31 Mar 2013 - 21:42
Je l'ai lu... (malgré une hésitation comparable à celle d'un hétéro pur jus à l'entrée d'une boîte gay SM et qui se demande :"J'y vais ou pas...") Car, dès le départ, ça sent le gaz : s'il y a bien un truc que je déteste, c'est toutes ces histoires de zombies, de morts-vivants décharnés et pourrissants qui tuent tout le monde et qui repeignent les murs à grands flots d'hémoglobine avec le même entrain que Valérie Damidot repeignant son appart. Mais bon ! J'aime beaucoup les vieux châteaux et un Ian Livingstone, quand-même... En plus, la couverture rapelle un peu l'attaque des zombies vers la fin du clip de Thriller... Alors, on se dit que si à défaut de Steve Jackson, on peut avoir Michael Jackson... Pourtant, autant le dire tout de suite, ce livre est une arnaque de première ! C'est un simple jeu de massacre sans queue ni tête, on passe son temps à dégommer du zombie dans un château tellement pourri et fadasse que même les pires donjons de Joe Dever ressemblent aux palais des 1001 nuits en comparaison. Cherchez pas, y a rien ! Je vois d'ici votre mine consternée, telle la princesse Leïa devant sa coiffeuse se rendant compte qu'elle a raté la belle ordonnance de ses pains aux raisins... Et pourtant, c'est vrai, c'est nul, c'est de la daube, même les habitants de Mampang n'oseraient pas le mettre comme papier-toilettes dans leurs latrines (comparaison de rigueur vu que la feuille d'aventure est aussi mince qu'une feuille de papier-cul) J'aimerais vous dire que je l'ai lu d'une fesse distraite, mais je refuse d'infliger ça à mon postérieur.
"Can you survive ?" Non...
C'est pas pour copier l'ami Ashim ou lancer un nouveau débat, mais là :
01/20 (pour la couverture)
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Kinornew Maître d'armes
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Sujet: Re: 65 - Le Sang des Zombies Jeu 31 Oct 2013 - 17:50
Malgré les (très) mauvaises critiques lues à propos de ce livre, je dois avouer que j'avais plutôt un à-priori positif à son sujet.
Ce cocktail d'aventure se déroulant à notre époque, de savant fou, de virus et de zombies, d'ambiance horrifique à la roumaine (l'aventure se passe en roumanie), de dollars, et de système de combat différent (pas d'habileté ni de chance et dégâts selon la puissance de l'arme) me laissait présager quelque chose de bon.
Qui ne serait pas charmé par ce mélange supposé (toute proportion gardée bien sur) de vampire du château noir, manoir de l'enfer, et mercenaire de l'espace (seulement pour le savant fou...) ? Eh bien , force est de constater que ce livre n'est pas vraiment une réussite !
Le principal défaut de "blood of the zombies" réside dans la jouabilité. Même avec l'amélioration 2d20, l'aventure est injouable. La faute au système de combat qui fait que lorsque les zombies sont en grand nombre, si l'on fait un mauvais tirage de dés, on perd pléthore de PE, et surtout aux trousses de soins si peu présentes tout au long de l'aventure (seulement à 8 reprises et au nombre de 10), que l'on ne peut récupérer ces points perdus. Quelle erreur de la part de livingstone ! Et encore un livre à la jouabilité massacrée, quel gâchis pour les 30 ans des df....
D'autant que l'aventure est très longue (on atteint quasiment les 220 paragraphes !!), et que certaines rencontres sont en plus déséquilibrées (les 15 rats mutants et les 17 chiens enragés...).
De plus, les défauts récurrents de l'auteur sont toujours présents (une tonne d'objets ainsi que d'armes à transporter dont la plupart ne servent à rien) et les pnj sont étonnamment peu nombreux (même pas une dizaine...). Gringrich yurr fait également plus "beach boy" que savant fou....
Les divers objets et renseignements ne sont pas si difficiles à dénicher (si c'est pas à droite, c'est à gauche), ce qui l'est plutôt, c'est de trouver la totalité des zombies à abattre.
Malgré cela, le livre possède de bons points : la possibilité d'avoir recours à une douzaine d'armes différentes pour combattre les zombies (plus le combat à mains nues), une certaine ambiance gore, la présence d'une partenaire féminine, une feuille d'aventure originale (et l'endurance n'est pas limitée par un quelconque total de départ), 2 clins d’œil aux df et à zagor, le combat contre le "zombie kong", et les illustrations de kevin crossley qui sont superbes.
Ce livre nécessite également quelques objets et renseignements obligatoires, et possède quelques MAT et PFA assez secs.
En résumé, un livre avec un certain potentiel mais gâché par une jouabilité très mal dosée qui fait que l'aventure est injouable à la loyale.
Steve jackson, revieeeeent !
Ma note finale : 12/20
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VIK Maître admin
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Sujet: Re: 65 - Le Sang des Zombies Jeu 5 Juin 2014 - 0:34
C'est avec une certaine appréhension vu les critiques négatives outre-manche que je me suis attaqué à ce DF. Vu qu'on en disait tant de mal, est-ce que j'allais moi aussi massacrer ce livre, histoire de rester dans le gore ? Je nuance : il n'est pas si mauvais que ça, mais souffre de gros défauts :
1) si vous n'aimez pas les histoires de zombies, là vous allez souffrir, vraiment. 2) une très grand linéarité imposée par le fait de devoir éliminer TOUS les zombies. Donc il faut TOUT explorer. Au final on passe par une multitude de § du bouquin. 3) un OTP avec encore trop de choix gauche/droite pénalisants qui nous font rater un zombie. 4) devoir éliminer TOUS les zombies est pour moi la plus grande erreur du livre. Non seulement cela le rend infaisable aux premières lectures, mais le décompte précis des zombies est franchement une belle une prise de tête. Et cela transforme le DF en un OTP indigeste. 5) la répétition : n'avoir quasiment que des zombies à tuer, c'est très très lassant. Je recommande de le faire en plusieurs étapes pour échapper à l'overdose. 6) la difficulté : 30 ans après, l'auteur ne sait toujours pas équilibrer la difficulté (cf DFix), ou simplement faire tester son DF avant par autrui. 7) on a encore droit à une liste à rallonge d'objets. 8) tous ces défauts répétés et retrouvés 30 ans après sont extrêmement irritants pour le lecteur, qui a l'impression que l'auteur n'a jamais tiré les leçons de ses erreurs passées, se contentant de refourguer les mêmes recettes avec la même approximation.
Et pourtant, ce livre a aussi quelques atouts :
1) de très nombreuses illustrations, pour tous les passages importants. Elles sont bien réussies et contribuent énormément à l'ambiance. Sans elles, le livre serait beaucoup moins immersif. 2) l'auteur a plutôt soigné l'intro et évite les § de quelques lignes. 3) thème original par rapport aux DFs existants. 4) on peut utiliser de nombreuses armes de force croissante, appréciable malgré le côté "jeu vidéo". 5) même si le système de combat est déséquilibré, il faut louer le changement apporté : il n'y a plus d'HAB pour ce DF ! Le système des adversaires à 1 PE est aussi une bonne trouvaille. 6) la VF a essayé d'améliorer la jouabilité avec 2D6+30 PE, c'est une bonne chose.
Au final, malgré quelques points positifs, les points négatifs l'emportent donc : linéarité, répétition et lassitude, OTP, jouabilité trop dure, etc ... Le livre aurait déjà pu être bien plus intéressant avec les ajustements proposés par DFix (jouabilité améliorée, diminution du côté OTP, et moins de prise de tête pour le calcul précis du nombre de zombies). Sinon, je vois facilement une dizaine de DFs qui sont moins bons que celui-là, à commencer par l'Oeil d'émeraude. Donc, pas de soucis en ce qui me concerne, si vous avez tous les autres, autant avoir aussi celui-là.
J'ai DFixé cet opus avec propose les ajustements suivant pour améliorer sa jouabilité :
1) à la fin de chaque combat où le héros a perdu des PE, il regagne 1PE automatiquement. 2) toute armure (exemple : gilet pare-balle, etc ...) réduit les dommages de 1 point à chaque assaut. 3) il est possible d'utiliser des grenades dans les combats, pas seulement quand on nous y invite.
Remarque :au § 379, on combat 7 rats (ceux visibles sur l'illustration), comme leur nombre n'est pas précisé dans le texte.
Nouvelles conditions alternatives de victoire :
- option n°1, "LA FUITE" , un mode facile sans prise de tête (pas de décompte), idéal pour les premières lectures : => au décompte final, vous gagnez quelque soit le nombre de zombies éliminés. Arriver à s'échapper de là vivant est déjà un exploit en soit.
- option n°2, "LA FAUCHEUSE" : => vous gagnez si vous avez éliminé au moins
Nombre de messages : 1327 Age : 51 Localisation : Orléans Date d'inscription : 01/11/2012
Sujet: Re: 65 - Le Sang des Zombies Mar 10 Juin 2014 - 23:00
Suis-je normal ?
Collectionneur des défis fantastiques, j’avais précommandé « le sang des zombies » pour être sûr de l’avoir dès sa sortie. J’étais néanmoins un peu dubitatif sur la qualité de ce bouquin à cause des différents avis que j’avais lu, quasi tous mauvais.
Je précise d’entrée qu’adolescent, j’étais un grand fan des films d’horreur, et en particulier, ceux sur les zombies… Pour le coup, je pense que ca aide à apprécier ce livre. L’ambiance y est d’ailleurs plutôt bien retranscrite, bien aidée il est vrai par la qualité des illustrations, un des points fort du livre. Contrairement à certains (cf. les avis ci-dessus), j’ai aimé la nécessité de devoir TOUT explorer pour trouver tous les zombies (c’est la quasi obligation de devoir faire un plan, j’adore ca). J’ai apprécié les quelques originalités : le fait que ca se passe à notre époque, les modifications du système de combat…
Après effectivement ce bouquin a des points faibles : OTP, répétitif puisque ce sont toujours les mêmes adversaires en face de nous, une liste d’objets longue comme le bras (il fait comment le héros pour tout porter ?) et la difficulté est beaucoup trop élevée. D’ailleurs, je me suis vite rendu compte que je ne le finirai pas à la loyale. J’avoue humblement avoir fait l’impasse sur certains combats pour pouvoir le finir.
Mais bon, au final, j’ai vraiment pris plaisir à faire ce LDVELH … alors… suis-je normal ? lol
Note 15/20
Francois22 Maître d'armes
Nombre de messages : 636 Date d'inscription : 25/10/2007
Sujet: Re: 65 - Le Sang des Zombies Lun 23 Juin 2014 - 23:47
Etant plutôt fan de Zombie et autres contaminés , l’idée d’avoir un livre sur ce theme m’enchanté. Hélas la désillusion n’en vu que plus grande. Il n’y a rien a sauver dedans. Le plus mauvais défi fantastique encore plus mauvais que le voleur de vie ! Je m’attendais a me sauver au milieu de rue ravagée à la walking dead mais non on reste dans le mëme château tout le temps
Points Positifs : -Avoir mis l’histoire de nos jours. -la référence à la quete du Graal
Points négatifs : -Le système de combat -L’histoire peut credible meme avec de la bonne volonté -Resté coincé dans un château -Le charisme d’huitre des personnages secondaire -la difficulté mal dosée
1/20
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Gagadoth Maître d'armes
Nombre de messages : 1065 Age : 32 Localisation : Royaume du Dessi Date d'inscription : 11/01/2006
Sujet: Re: 65 - Le Sang des Zombies Dim 10 Aoû 2014 - 19:50
A la fermeture du "sang des zombies", une seule question me venait à la tête: mais qu'est ce que c'était que ce truc?! Bon, je vais être franc avec vous, je ne l'ai pas terminé. Pas envie, tout simplement.
La réponse à mes interrogations est donnée partiellement par Ian Livingstone himself dans les dernières de la préface rédigée à l'occasion des 30 ans des défis-fantastiques. Voici ce qui est dit "une nouvelle approche des livres dont vous êtes le héros. Hum, une nouvelle approche. Sur le thème des zombies. Pourquoi pas. Nous étions donc en droit d'espérer quelque chose d'original. Malheureusement, la tragique déception ne tarde guère.
Le scénario pourrait tenir sur une demi feuille de papier W.C. Le héros est prisonnier dans le château d'un savant qui a pété les plombs et qui veut conquérir le monde avec son armée de zombies. Le héros devra donc dégommer tous les zombies du château (oui, tous, et ils sont nombreux) avec des armes diverses. Oui, oui, l'histoire se résume à ça. On se promène donc dans un donjon des plus basiques, explosant les morts-vivants au passage avec toutes sortes de flingues ramassés en cours de route. Avec un peu de recul, je me dis que Livingstone a tenté d'adapter au format LDVELH une espèce de mauvais jeu vidéo.
Le résultat est une ahurissante bouse où le héros passe son temps à ouvrir des portes et à tirer sur tout ce qui bouge. Même la rencontre avec la jeune fille et des illustrations correctes ne parviennent pas à sauver "le sang des zombies" du naufrage absolu. C'est peu dire qu'il n'y a rien à sauver dans ce donjon typiquement livingstonien vide et dénué d'ambiance et doté d'une difficulté atroce.
Bref, je ne serai pas plus long. Ian Livingstone réalise un exploit dont jamais je ne l'aurais cru capable: faire presque pire que son précédent opus, "l'oeil d'émeraude." Après les derniers très bons opus de Jonathan Green, le choc n'en est que plus violent. Amis des défis-fantastiques, passez vite votre chemin. "Pourrez-vous leur survivre"? demande Livingstone dans sa préface. La réponse est non.
Ambiance: 0/5 Illustrations+couverture: 4/5. Jouabilité: 0,5/5 Originalité+qualité générale du texte: 1/5. (1 point pour le thème des zombies.) Total: 5,5/20
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titipolo Chevalier
Nombre de messages : 215 Date d'inscription : 02/07/2013
Sujet: Re: 65 - Le Sang des Zombies Dim 29 Mar 2015 - 12:33
Etant donné que j’aime bien les histoires de zombies, je me suis procuré le livre tout en me demandant dans quelle galère je m’embarquais. Et j’ai eu raison de le penser. Voici pourquoi : Commençons par le scénario version parodique.
Spoiler:
Bonjour, je me présente papy, étudiant en mythologie de deuxième année à l’université. Je passais mon temps à revendiquer l’existence de géants, de dieux et créatures vantées dans mon université mais personne ne me croyait. J’ai donc décidé d’aller en crête pour prouver à ce ramassis d’ignares que j’avais raison. Echec, je n’ai rien trouvé mais je suis certain que les créatures se cachaient parce qu’elles avaient peur de mon génie. Puis plus tard, je rencontre un vieil homme dont je ne connais rien qui me croit : alleluia. Et vous savez quoi ? Il m’a offert un voyage gratuit dans un château où j’ai pu constater l’illumination de mes pensées. Et j’ai même eu le droit à un jeu de piste et un défi où il fallait compter le nombre précises de victimes que je réalisais à chaque tir. Je me suis découvert un talent de tireur d’élite ou je peux même manier des fusils à pompe et une mitraillette : waou, c’est l’éclate totale. J’ai des munitions infinies donc je peux tirer sur tout ce qui bouge. En plus, je peux vol…heu prendre tous les objets que je trouve sur mon passage dont je ne calcule plus leur nombre où seules mes poches suffisaient pour les transporter. Pas de doute, c’était un vrai jeu de piste avec des têtes de monstres semblables à celui du carnaval avec pour thème les zombies. Franchement quand on voit leur déguisement, ils ne se sont pas foulés. Et ils se permettent de siffloter, de jouer de la batterie ou de regarder match à la télévision où ce sont les spectateurs qui se battent entre eux. Et j’ai même rencontré une charmante mamie qui participaient au jeu avec moi. Quoi tu veux partir avant même d’avoir fini la partie ? Petite joueuse. J’appelle la sécurité pour la faire passer en game over alors que moi je retourne m’amuser à la fête foraine sans passer par la case départ. Je me suis réveillé juste avant l’examen final de mythologie. Je sais que je consomme toujours du hash avant de passer une épreuve, ca me détend. Et j’ai eu haut la main mon examen, pari gagné.
Plus sérieusement, scénario bancal, scènes absurdes, toujours les mêmes actions à effectuer, ca devient très vite lassant.
On a affaire à un OTP injouable où il faut tuer tous les zombies. Je dis bien tous. Bien entendu, on ne connait pas leur nombre exact, ca serait trop facile. Et il est également très simple de manquer une salle, le plan étant de structure « droite ou gauche ». Les combats sont injouables contre toute une quantité de zombies et les trousses de soins ne font presque rien regagner. Les tests sont mortels et on perd des points d’endurance quand on les réussit. On a intérêt à tout explorer dans les moindres recoins sachant que les 3/4 des objets ne servent quand même à rien. Les choix sont beaucoup trop évidents si on veut réussir. Pas de points de contamination alors que cela aurait vraiment apporté quelque chose plutôt que ce système de combats déséquilibré et aléatoire. Si on n’a pas tué tous les zombies du premier coup, on peut esquiver ou parer non ? Et eux ils sont obligés de réussir leur coup ?
Il y a tellement de situations aberrantes que je n’ai presque pas envie d’en parler. Allez, je vais citer les plus flagrantes : -Les munitions infinies : n’importe quoi -Les médicaments raisonnablement périmés : je ne sais pas si vous avez déjà essayé d’en prendre, pas moi. -Le but du grand méchant qui ne lui apporte rien de bénéfique -Le héros qui croit aux légendes de la mythologie Et j’en passe…
La durée de vie est vraiment trop longue. On s’en lasse, on en a marre. Cela aurait été préférable de faire un LDVH de 100 paragraphes maximum.
Je ne sais pas si c’est la traduction qui est mal faite ou si l’auteur s’est mis à employer un langage de djeuns mais là c’est horrible. On y trouve par exemple « un équipement de petit joueur » ou un humour décalé comme « la musique adoucit les mœurs donc on laisse courir ». Enfin en veux tu du zombie, en voilà. Par contre pour le charisme, il faudra repasser. Tous les monstres sont identiques et les portraits des autres persos semblables à des affreux jojos. Bon peut être pas pour Amy mais ca fait très cliché.
Livingstone a fait son temps. C’était il y a 30 ans et le précurseur des LDVH. Néanmoins, contrairement à J. Green, il n’a pas cherché à innover que ce soit en terme de scénario ou de jouabilité. Au total, ca fait…bon non allez, 1 point pour le thème des zombies et 1 point pour la couverture.
2/20
Dernière édition par titipolo le Jeu 28 Mar 2019 - 22:41, édité 2 fois
Ezio Auditore Guerrier
Nombre de messages : 145 Age : 25 Localisation : Florence, Italie Profession : Maître Assassin Loisirs : PS4, LDVELH, Lecture, Guitare, dégoûter mes potes du football en bloquant tous leurs tirs Date d'inscription : 09/02/2015
Sujet: Re: 65 - Le Sang des Zombies Lun 30 Mar 2015 - 21:03
Je vais pas être trop sévère avec ce bouquin même si je l'ai détesté. J'aime pas tous les trucs qui tournent autour des zombies, me demandez pas pourquoi c'est comme ça! Le gros défaut de ce bouquin, c'est évidemment que Livingstone n'ait toujours pas appris à équilibrer un DF ou à changer ses habitudes désagréables (OTP, pléthore d'objets à récolter...). Le scénario, même quand on met de la bonne volonté dans sa lecture, impossible d'y accrocher comme on peut le faire pour L'Arpenteur de la Lune ou tous les LS. Les PNJ sont aussi des purs clichés du genre: le méchant mégalomane qui veut conquérir le monde, les scientifiques qui développent un sérum super dangereux, la blonde qui essaye vainement de se rendre utile... Mais ce bouquin a tout de même quelques (rares) points forts: ces illustrations, qui mettent vraiment bien dans l'ambiance, sur ce coup la on ne peut qu'applaudir le travail de Kevin Crossley, et puis... Ah bin en fait c'est son seul point fort! Un bouquin que je déconseille fortement, à part pour compléter sa collection personnelle ou à offrir à quelqu'un que vous n'aimez pas 6/20 et c'est bien payé
Fitz Maître d'armes
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Sujet: Re: 65 - Le Sang des Zombies Lun 16 Mai 2016 - 9:34
Pas si mal que ça ce dernier Livingstone depuis belle lurette. J'ai été très surpris par la qualité d'écriture générale, bien supérieure à ce que le sieur nous avait habitués dans les années 80. Le texte est rempli de pointes d'humour (le coup de pied gratuit en passant sur le geôlier annonce la couleur), de détails croustillants, d'idées originales. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cela et en premier lieu la traduction de Vil, d'excellente qualité. Fort possible également que l'auteur ait progressé en style et en maturité de ton avec les décennies. Mais ce changement est pour moi si impressionnant que je me suis demandé s'il n'avait pas engagé un Ghost Writer... (oui la légende de Zagor l'a complètement décrédibilisé).
Toujours est-il que la lecture de ce dernier DF est très agréable alors qu'il n'était pas évident de rendre intéressante et captivante une aventure dont le scénario est plus émacié qu'un revenant anorexique. C'est de mon point de vue sa grosse faiblesse : il faut faire l'effort de prendre au 3ème degré cet immense défouloir qui hésite entre l'hommage aux films de zombies, la parodie, ou la reconstitution fidèle de jeux vidéo type survival-horror. J'avais par moments le sentiment que c'était assez comique pour qu'on prenne des distances respectables avec un fond plutôt puéril. Mais l'instant d'après, ça me donnait l'impression de se prendre au sérieux.
Et là c'est tout de suite plus problématique car comment un adulte pas encore blasé mais qui en a lu d'autres peut croire dans le canardage à répétition de groupes successifs de 13, 17, 23 ou 28 zombies (sans doute une greffe de l'oeil bionique de Terminator qui permet d'évaluer dès la première seconde le nombre potentiel de cibles), la récupération d'armes aussi nombreuses et variées dans les endroits les plus incongrus, le tout établi grâce à une multitude de clichés scénaristiques (mais sur ce point j'ai mieux senti le côté parodique). Bref, ce n'est que très personnel comme ressenti, mais je me suis maintes fois demandé si c'était la plume d'un auteur souhaitant amuser ses lecteurs avec du 3ème degré ou si c'était celle d'un éternel grand enfant qui aurait du mal à passer le cap de la maturité littéraire.
Mais passées ces considérations pas forcément indispensables pour apprécier l'ouvrage, l'ensemble n'est pas sans qualité.
Le début a vraiment la patte Linvingstone, pour le meilleur et surtout pour le pire. Une structure classique du genre à savoir une exploration de souterrains très linéaire avec de faux choix. Comprendre que lors des rares embranchements, l'un des chemins est forcément bien meilleur que l'autre et que cela se voit dès le premier ou le deuxième passage. Des objets, des soins, des indices et des armes à récupérer avec en parallèle plein de monstres à tuer. Les choix du lecteur n'en sont pas vraiment : qui ne fouillera pas? Qui renoncera à entrer dans le passage secret après l'avoir découvert? Qui dédaignera le coffre dissimulé derrière un tableau? Qui? Who?
La seconde partie s'affranchit heureusement de ce schéma en proposant autre chose qu'un simple Portes-Monstres-Trésors. A partir du moment où l'on entre dans les bâtiments en surface du château, les rencontres et les situations sont bien plus détaillées et originales. Amy, le serviteur pourchassé par la horde, le zombie à la dynamite, la cour, la mitrailleuse sur trépied, le labo... J'ai bien apprécié la fin de l'aventure, bien plus que la première partie.
Niveau jeu, heureusement que Vil a corrigé le niveau global car c'est effectivement déjà très difficile. Sans parler des combats, les choix mortels sont nombreux, que ce soit à longue ou brève échéance. Entre les points d'Endurance à 0 si on est un peu malchanceux ou les mauvaises décisions, il s'agit d'une aventure très ardue qui nécessitera de nombreux essais.
Les armes à récolter perdent vite de leur amusement. Par contre, il faut une flopée d'indices mais ceux-ci sont assez faciles à obtenir donc c'est finalement motivant.
Il n'empêche que c'est un divertissement honnête, pourvu qu'on fasse abstraction du scénario, de la jouabilité et de l'objectif (de presque tout en fait ^^).
7/20
Vicabouc Apprenti
Nombre de messages : 29 Localisation : quelque part en Bretagne Loisirs : jeux vidéos, lecture de romans fantastiques Date d'inscription : 26/07/2017
Sujet: Re: 65 - Le Sang des Zombies Lun 2 Avr 2018 - 18:49
Après avoir lu les précédentes critiques, je dois avouer que j’avais vraiment peur d’ouvrir ce livre.
Je l’ai lu, terminé. Le bilan est mitigé.
Certes ce n’est pas la grosse bouse que beaucoup décrivent mais ce n’est pas une réussite non plus.
Ian Livingstone a certes tenté de faire original mais il est vite retombé dans ses vieux démons. Ce livre est un one true path dans toute son horreur. Le but du sang des zombies est de tuer la totalité des monstres (ici des morts vivants). Nous sommes ici plus proche d’un jeu vidéo à la Doom qu’un film de Romero. Le comptage des zombies est peu compatible avec un one true path. Il est impossible de retourner en arrière pour vérifier si on n’a rien oublié. Un seul zombie oublié signifie la mort. Heureusement, il y a peu de chemins alternatifs qui ne mènent à rien. Un plan genre quête du Graal ou des lieus numérotés genre le marais aux scorpions aurait été plus adapté.
La narration est inégale. L’introduction est superbe : Ian Livingstone prend le temps d’introduire notre pauvre étudiant capturé dans un château sinistre. L’auteur laisse un peu de mystère, ne révélant pas tout de suite les zombies. L’histoire est bien introduite avant que la tuerie commence. La partie finale est également palpitante et riche en rebondissements. Entre les deux, c’est juste le service minimum. On tue des zombies en passant d’une pièce à l’autre.
Passons à la partie baston : j’ai globalement aimé. Il faut gérer intelligemment son armement pour avoir une chance de survivre aux zombies. Face à quelques morts vivants, il vaut mieux économiser ses balles et y aller au corps à corps. Les munitions sont données au compte goutte. Cela renforce la sensation qu’on peut devenir rapidement vulnérable. Sur ce point, le livre respecte bien l’aspect survival horror chère aux jeux de zombies. Petit bémol, le système de combat se repose un peu trop sur notre chance aux dés. Un mauvais jet peut avoir des conséquences catastrophiques.
Nous retrouvons bien évidemment les défauts livingstoniens habituels : - Tourne à gauche ou droite. Non, je donnerais pas plus d’indications. A gauche ? Dommage, tu as loupé un objet essentiel. Pour faire court, tu es mort. Pas maintenant, bien évidemment, à la fin du livre, tu mourras car il te manquera l’objet en question. - La liste d’objets qu’on te propose, si tu fais le mauvais choix, hé bien, t’es foutu, tout simplement. - C’est difficile bien évidemment, pour gonfler artificiellement la durée de vie du jeu et accessoirement pour gonfler le lecteur.
En spoiler :
Spoiler:
Petits points de l’histoire qui me font tiquer : - L’antagoniste bien générique, un aigri qui lâche des zombies parce qu’il hait l’humanité. On ne peut pas faire plus cliché. - Ses serviteurs qui soit le suivent bêtement (les scientifiques) ou soit qui ne percutent pas (ou qui percutent qu’au dernier moment) que le type qui fait un tas de zombies pourrait être une menace pour leur vie. - Oublier un zombie = mort ! Désolé mais je trouve qu’il y a un risque différent entre laisser vivre quelques zombies et en laisser vivre une armée entière. En y réfléchissant, le héros est un étudiant sans apparent background militaire. Ce héros est capable d’exterminer quelques centaines de zombies dans un milieu fermé. Un, je commence à douter du risque mondial de la pandémie, deux, je pense que l’armée peut tout à fait gérer la situation. Il aurait été préférable de créer des fins alternatives. Oublier plein de zombies : mort. Manquer quelques zombies : un paragraphe ou on voit l’étudiant rentrer chez lui. Il découvre horrifié que la pandémie a fait des milliers de morts avant d’être maîtrisée. Le paragraphe se termine avec le héros qui culpabilise de ne pas avoir tous les tuer.
Pour résumer, j’ai aimé jouer à ce livre mais je reconnais ses nombreux défauts. Ian Livingstone a fait l’erreur de rester dans son modèle de one true path difficile. Un livre qui déplaira à beaucoup.
Les plus : - La gestion de l’armement, le système de combat original. - L’histoire bien qu’inégale par moment - Les superbes illustrations de zombies
Les moins : - un one true path et compter des monstres, ce n’est pas compatible - la difficulté - le comptage de zombies
Je mets juste la moyenne : 10/20
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Sombrecoeur Prince des Ténèbres
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Sujet: Re: 65 - Le Sang des Zombies Mer 29 Jan 2020 - 17:45
Je me suis enfin procuré ce bouquin! Il faut dire que là, je suis dans une période où j'ai vraiment repris goût aux ldvelh. En plus du sang des Zombies, j'ai également acheté la Malédiction de la Momie, mais surtout, le fléau de Titan et l'anneau des serpents de feu.
Pour en revenir au Sang des Zombies, j'ai fait une seule et unique tentative, mais on va dire que j'ai un peu triché, car mon but était, à la base, de trouver le bon chemin au vu d'en faire une soluce... malheureusement, tout ne s'est pas passé comme prévu...
Etonnemment, trouver le bon chemin n'est pas si ardu que ça, car tant que vous trouvez des zombies sur votre passage, c'est que vous êtes sur la bonne voie. Par contre, cela devient plus corsé dans la seconde partie (après avoir rencontré le personnage d'Amy).
Les règles sont sympas et changent de d'habitude. On a vraiment l'impression d'évoluer dans un jeu vidéo, ce que j'ai beaucoup apprécié. Surtout que les illustrations des zombies sont franchement top!
Mais alors la difficulté... quand vous combattez quelques zombies, ça va, mais vers la fin, on doit enchainer des vagues de vingt zombies ou plus, sachant que chaque zombie survivant inflige un point de dégât... et nos points de vie fondent comme neige au soleil, et ce ne sont pas les quelques rares trousses de soins à +4 points d'endurance qui vont vous tirer d'affaire!
Si je pense avoir réussi à trouver le bon chemin (bien que je n'ai pas réussi à récupérer un objet vital alors que je ne vois pas où il aurait pu être d'autre que sur le chemin que j'ai emprunté), j'ai quand même échoué par manque de points de vie. La difficulté est vraiment énorme.
Au niveau du plaisir du jeu, si au début c'est super sympa d'errer dans ce château à massacrer tous les morts-vivants que l'on rencontre (pour un peu je me serai cru dans un remake de Resident Evil), on finit toutefois par se lasser un peu, en tout cas pour moi. Mais je n'arrive pas à savoir si cela vient du fait qu'on combatte toujours les mêmes ennemis ou si se sont à cause de ses nouvelles règles qui deviennent vite redondantes.
Mais surtout, le plus gros problème a été le comptage du nombre de zombies tués, je n'ai strictement rien compris! J'ai additionné tous les zombies vaincus, j'en avais presque éliminé 370, mais ce n'était pas le bon nombre. En parcourant le bouquin, j'ai vu que le nombre exact était... 333. J'avoue que je n'ai pas pigé, donc si quelqu'un peut m'expliquer, je lui en saurai gré.
Note: 12/20
Warlock Maître Modo
Nombre de messages : 10764 Age : 46 Date d'inscription : 07/03/2009
Sujet: Re: 65 - Le Sang des Zombies Sam 31 Juil 2021 - 18:18
Avec ce bouquin Livingstone veut nous faire sortir de nôtre routine habituelle de la fantasy et de Titan, en proposant pour les 30 ans des ldvelhs et des DF un projet innovant et original. Sauf que le résultat est décevant, j'ai eu l'impression de faire un jeu vidéo du genre Resident Evil du pauvre, ce qui est rédhibitoire chez moi. On passe nôtre temps à fouiller pour trouver des objets, des armes et à dégommer tout ce qui bouge c'est à dire des zombies, et il faut tous les tuer sinon c'est fichu. Le problème c'est qu'on a entre nos main un otp vicieux d'une difficulté extrême, ou bien souvent le hasard des jets de dés nous fera facilement passer de vie à trépas. Les pfa sont donc nombreux, et bien souvent tordus, ce qui rend l'aventure quasi impossible à finir lors des premières tentatives. Bref être original c'est une chose mais encore faut-il que le résultat soit positif, et la c'est loupé. Et encore pour l'originalité du scénario on repassera, on se retrouve seul emprisonné dans un château face à un savant fou qui veut conquérir le monde avec sa horde de zombies, déjà vu comme ça... Cela étant tout n'est pas non plus à jeter, l'originalité de la situation un monde contemporain, les illustrations plutôt réussies, le fait de pouvoir changer d'armes, ainsi que le pnj Amy qui nous accompagne un moment. Mais pour le reste... Les combats sont totalement déséquilibrés si on se retrouve face à une horde de plus de 15 zombies, ce qui arrive fréquemment. Au final c'est une vraie déception que ce sang des zombies...
Note : 7/20
DuckyDuck Novice
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Sujet: Re: 65 - Le Sang des Zombies Mar 21 Juin 2022 - 10:46
Bon, alors ce qui est sûr, c'est que Le sang des zombies n'est pas le meilleur LDVELH, et de loin. Ces défauts, nombreux, ont déjà été rappelés le long des posts précédents: long, répétitif, infaisable... Et en le refermant, ce n'est pas l'ennui ou la joie simple du joueur de ldvelh de terminer son aventure que je ressens; mais plutôt un mélange de frustration et de déception. Le sang des zombies aurait pu être un grand, un très grand livre. Déjà, les illustrations sont top. Et ça, pour le grand gamin que je suis, c'est important. Ensuite, l'idée générale ( un château rempli de zombies à dégommer ) est séduisante. Les zombies, c'est le couteau suisse de l'horreur/épouvante. Tu peux tout oser et tout tenter avec les zombies. Nan, le soucis, c'est l'idée de base... Ian, si tu m'entends, arrête les pokemon... Attraper les tous, ça ne marche pas pour les zombies! Les zombies, on les évite comme la peste, on les bute, on les crâme, les tronçonne, mais on ne les compte pas! Bon... Comme dirait Bigard, admettons que l'idée passe... Mais, enfin, Ian, laisse au moins l'occasion au joueur/lecteur de les chercher tes maudits zombies! Un découpage du château en zone de recherche aurait été plus judicieux, avec un jolie plan a consulter en plus ( j'adore les plans... ) Ici, j'ai eu l'impression d'être dans un train fantôme a embranchement ( trop rare en fait ) et de devoir défourailler sans trop prendre de coup à rendre... A ceux qui connaisse, le livre m'a fait plutôt penser à Time crisis que Résident evil... Et puis, entre nous, Ian, le type qui veut devenir le maître du monde, ça marche plus trop... On a déjà Poutine, alors hein... Rhaa, fallait travailler la psychologie du mec, le rendre plus profond, genre grand amour morte qui vire à l'obsession, ou bien dépressif/suicidaire qui en vient à détester l'humanité... Ou écolo radical qui voit en les zombies un moyen de redonner du souffle à notre bonne vieille terre... Bon, bref... Alors qu'est ce qu'on fait maintenant chef... Ben bizarrement, j'ai envie d'y retourner, de revoir la face de ces zombies et de leur vider une paire de chargeur dans la tête. J'y verrais, non pas une corvée, ou bien du masochisme, mais plutôt une sorte d'exercice d'imagination, une expérience de pensée où on pourrait s'amuser, comme un lego a déplacer des choses, ouvrir de nouvelles portes, voir un peu plus derrière le décor. Comme beaucoup de chose imparfaite, il donne à réfléchir ce bouquin... Comme quoi, il y a toujours du bon, même dans ce qui ne l'est pas trop...
Note : 10/20
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Angoissé Guerrier
Nombre de messages : 87 Age : 20 Localisation : Le Sud. Le Nord commence à Perpignan btw Profession : Étudiant Loisirs : LDVELH, jeux vidéos, bouquins divers, mes amis, troller sur Internet (en particulier le forum 18 25) Date d'inscription : 22/06/2021
Sujet: Re: 65 - Le Sang des Zombies Dim 21 Jan 2024 - 3:14
Ouf, j'ai enfin terminé ce Sang des Zombies. J’ai BEAUCOUP de choses à dire sur ce livre.
Voilà un ouvrage qui a le mérite d’être original : déjà, le thème des zombies qui est une nouveauté dans la série, ensuite les nouvelles règles de jeu, enfin la manière de gagner. Fait surprenant, c’est Livingstone qui l’a écrit, un auteur pourtant réputé pour s’en remettre habituellement à des vieilles formules usées jusqu’à la corde.
Dans ce livre donc, on incarne un étudiant déséquilibré sillonnant l’Europe contemporaine à la recherche de monstres mythologiques, lorsqu’on est capturé en Roumanie et enfermé dans un château par les nervis d’un fou furieux pour y être transformé en zombie. On rejoindra alors l’armée du dément qui lui permettra de conquérir le monde. Sauf qu’on parvient à s’échapper avant de subir l’hideuse transition, et on essaye ensuite tant bien que mal de survivre dans le château pour sauver notre peau.
Innovation majeure : il n’y a plus ni habileté ni chance ! Seule l’endurance comptera, déterminée par 2d+30. Les règles de combat changent également, conséquence logique de la disparition de l’habileté : lorsqu’on sera confronté à un nombre X de zombies, on lancera un nombre différent de dés en fonction de notre arme et on déduira le résultat de leur nombre. Puis on subira un total de dommages équivalent au nombre des survivants.
On commence le livre par une introduction très réussie, qui nous met tout de suite dans l’histoire…
Quelque chose qui me paraît important de mentionner : en lisant la quatrième de couverture, je m’attendais à des zombies classiques, à savoir du type « The Walking Dead », mais j’ai vite compris que les zombies livingstoniens sont particuliers : ils peuvent recevoir et obéir à des ordres, utiliser des armes, courir, conduire des voitures et parler ! Et leur morsure ne suffit pas à contaminer ou tuer automatiquement la cible.
Question que je me pose depuis toujours : un malheureux réduit à l’état de pur squelette par des dizaines de mâchoires affamées pourra-t-il revenir à l’état de zombie ? Ou est-ce qu’il faut que le cadavre ait encore des lambeaux de chairs autour de lui pour se relever ?
Pour gagner, il ne suffit pas de tuer Gingrich Yurr, le maître des zombies, et de s’enfuir. Il faut aussi éliminer TOUS les zombies qui hantent les couloirs du château de leurs gémissements sinistres, leurs pas lents et leurs respirations sifflantes. Et quand je dis tous, c’est vraiment la totalité d’entre eux. Car si on parvient à s’enfuir du château en en ayant laissé quelques-uns derrière nous, que ce soit une centaine ou un seul, les survivants s’échapperont eux-aussi et parviendront selon l’auteur à contaminer le monde. Ce postulat selon lequel même un nombre très réduit de zombies seraient capables d’exterminer l’humanité est très discutable, mais j’y reviendrai plus tard.
Ce principe de devoir tuer tous les zombies, qui définit toutes nos actions dans le château, est directement corrélé au problème majeur du jeu : notre mission est d’une complexité affreuse. Mais d’une façon très différente de celle des livres plus classiques. Plus on avance dans le château, et plus les zombies qui nous attaquent sont nombreux (à la fin on se les tape par paquets de vingt minimum). Et à chaque fois qu’on affronte un gros groupe (ou un petit groupe armé, qui nous inflige des dégâts individuels plus sévères), chaque jet de dés malchanceux pourra avoir des conséquences désastreuses : par exemple, faites un double un ou double deux au mauvais moment, et paf, -12 points d’endurance. Si des possibilités aussi déplorables ne se posaient que rarement, ce ne serait pas un problème, mais il y a vraiment beaucoup de combats contre des hordes entières de zombies, et des dés ingrats lors de deux ou trois de ces affrontements peuvent vraiment vous ruiner.
C’est là qu’on réalise que la disparition de l’habileté ne nous avantage en rien : d’accord, cette variable décide de tous dans les DF normaux, mais au moins, un total de départ élevé nous met à l’abri d’être menacé par la plus grande partie des adversaires rencontrés ; dans le sens où si au cours d'un combat on tire un résultat pauvre aux dés, notre total de départ nous offre une marge confortable sur notre adversaire qui nous permet souvent de gagner quand même l’assaut ou de faire une égalité.
Là, puisqu’on a pas de total d’habileté élevé sur lequel se rabattre si jamais ça tourne mal, on est très vulnérable à presque tous les combats. On dépend presque entièrement des dés pour savoir si on ne va pas perdre une quantité énorme d’endurance au terme du premier assaut.
Je dis presque, car la majorité des armes nous permettent d’additionner un même chiffre avec le lancer du ou des dés, par exemple 1D+5. Ce chiffre est, il est vrai, comparable dans son fonctionnement au rôle du total d’habileté dans les livres classiques (une variable déterminée qui s’ajoutera au résultat des dés, variable elle indéterminée), mais dont le degré d’importance d’un modèle à l’autre n’a rien à voir : comme je l’ai dit (et comme on le sait tous), un 11 ou 12 d’habileté aura une très grande influence, alors que ce n’est pas un +5 ou +6 ajouté à un potentiel 2 ou 3 tiré par les dés qui changeront quelque chose quand on affronte 20 zombies d’un coup. Pour résumer, on risque (très) gros à quasiment chaque combat.
Ce risque est l’une des deux raisons qui m’ont décidé à utiliser librement les grenades (2D+1 avant un combat sans réplique ennemie) sans attendre que l’auteur nous dise de le faire, comme c’est le cas par moment. L’autre raison, c’est tout simplement que Livingstone ne nous dit pas que c’est interdit, donc je vais pas me gêner. Mais noter qu’en utiliser une n’est pas non plus synonyme de bondir de joie hein, car elles sont encore plus aléatoires que les armes à feu.
Puisque l’auteur a visiblement jugé que le hasard ne jouait pas déjà un rôle assez grand dans son livre, il l’a aussi parsemé de multiples tests de… dés, à base de « Vous marchez dans le corridor. Jetez un dé. Si vous faites entre 1 et 3, vous vous mordez la langue et perdez 3 PE. Bah oui je sais que c’est chiant mais c’est comme ça. Si vous y mettiez du vôtre vous vous seriez concentrés et obtenu le bon résultat »
Tout cela fait que votre succès dépend très lourdement du pur hasard. « Un livre dont les dés sont les héros », j’ai pu dire ça par le passé pour me moquer d’autres livres mais ça n’a jamais été aussi vrai que pour celui-là. C’est pour ça que quand j’ai enfin terminé le livre je n’ai pas ressenti plus de mérite par rapport à mes dernières tentatives ratées, je me suis juste dit que les dés avaient été très gentils avec moi, beaucoup de fois. BREF, assez parlé du système de jeu.
Les zombies ne constituent pas seulement le thème du livre, ils sont aussi tout le scénario en général : on se balade et on tue tous ceux qu’on croise, tout en cherchant des armes, des trousses de soin (+ 4 PE) et d’autres objets secondaires. L’histoire se résume littéralement à ça. Alors bien sûr, puisque l’auteur a compris que ça finirait par être lassant, on affronte les zombies dans des contextes différents (par exemple, l’un deux nous menace avec des bâtons de dynamite ; un autre est un mutant qui est plus puissant à lui seul qu’une horde toute entière…), mais bon ça n’est pas assez varié pour que le livre offre un vrai divertissement dans son ensemble. Le Sang des Zombies me fait vraiment penser à un jeu-vidéo gore de massacre adapté à un format livre-jeu.
À ce propos, j’ai trouvé frappant comment, en dépit de la pauvreté des péripéties rencontrées, les paragraphes dans l’ensemble sont longs, beaucoup faisant presque une page ou plus. La longueur des textes étant due à des descriptions extensives du château et des zombies, et très rarement aux détails de différents choix qu’on nous proposerait. Cela m’a rappelé qu’en dépit de tous ses défauts, Livingstone est un auteur qui sait bien raconter les histoires, avec un style d’écriture étoffé (le problème étant que dans ses derniers livres, il n’y a pas vraiment d’histoire, à part si on accepte l’idée qu’un scénario pauvre, classique au possible et/ou bourré d’incohérences est une histoire)
Un point positif : l’illustrateur fait très bien les zombies.
Les personnages sont presque tous des épouvantables clichés de toute histoire d’apocalypse du genre :
- la belle blonde aux formes généreuses qui n’arrête pas de hurler et qui est sauvée par le héros ; - l’affreux psychopathe qui cherche à anéantir l’humanité mais qui fait quand même preuve de tendresse à l’égard d’animaux mignons (le lapin) ; - les scientifiques hideux du type Josef Mengele en blouses blanches ; - les serviteurs plus secondaires complètement débiles qui ne comprennent pas que la réalisation du plan de leur maître les mènera vers une mort certaine ; même Boris, qui nous explique au début qu’après s’en être mis pleins les poches, il va s’enfuir pour profiter de ses billets encore tachés du sang de ses victimes, mais pour aller où et faire quoi ? Le projet c’est littéralement l’éradication de l’espèce humaine, à qui tu crois échapper ?
J’en profite pour poser une autre question : suis-je le seul à ne pas avoir ressenti de sympathie pour Boris ? Quand on le rencontre pour la première fois, il est une sorte de manutentionnaire qui gère les marchandises stockées dans le château. Il n’a certes pas un rôle criminel en soi, mais il travaille quand même pour notre ennemi, alors qu’il sait ce qui arrive à ses victimes, et il nous menace même de sonner l’alerte quand il nous voit. Alors certes, il est possible qu’il a été capturé comme nous, et gardé en vie pour servir à des tâches d’ordre strictement pratiques ; or Boris ne nous dit rien de semblable, alors qu’il serait logique qu’il le fasse. Non, à la place il nous dit juste à quel point il est content de tout le fric qu’il s’est fait. D’accord, il nous a aidé mais 1) c’est seulement contre notre argent, et 2) c’est aussi parce que c’est dans son intérêt que quelqu’un se charge de tuer tous les zombies (il va pas venir nous aider bien sûr). Bref, j’ai eu un peu de mal à comprendre d’où venait la tristesse de notre héros lors de sa mort. J’irais même jusqu’à dire qu’il a eu la fin qu’il méritait.
Cela étant dit, et pour revenir sur les autres personnages, Amy même si elle est clichée m’a quand même parue assez vivante (car émotionnelle) et profonde car on a plus de conversation avec elle que le PNJ moyen des autres livres. Et j’ai bien aimé le personnage d’Otto (le geôlier qui "s’occupe" de nous au début).
Le coup des scientifiques de Yurr qu’on décide d’épargner alors que tout nous motive à les éliminer, déjà parce qu’ils représentent une menace, ensuite parce qu’ils ne méritent que ça, et enfin parce qu’on a l’occasion parfaite pour le faire, tout ça pour que certains d'entre eux nous tombent sur le dos quelques paragraphes plus loin et nous forcent à engager l'un des combats les plus tendus du bouquin, franchement je ne l’avale pas.
La fin est encore plus bordélique que le reste, on affronte les zombies par groupes de 25 tous les deux paragraphes avec une énorme mitrailleuse, puis on tue Yurr (qui s’est transformé lui-même en zombie, pourquoi pas) et on s’enfuit enfin de ce f*utu château.
À propos de la fin, merci à la section errata de ce forum qui m’a permis de confirmer mon soupçon comme quoi ce livre (en fait sa VF) comporte un bug. Ça faisait bien dix fois que je refaisais le calcul des zombies tués à la fin et il m’en manquait un, et que je fouillais des endroits inutiles pour tenter de le trouver, en fait c’est bien une erreur de traduction qui nous fait affronter 19 zombies à un endroit plutôt que 20. L’amateurisme des traductions françaises de livres-jeux c’est vraiment un sujet à part entière. (en passant, j’ai eu une pensée pour les lecteurs anglophones qui, comme je l’ai lu à cette occasion, démarrent avec 2D+20 en endurance, et ont deux fois plus d’ennemis à affronter pour un combat au début, alors qu’on a encore qu’une arme vraiment faible à ce moment-là…)
Et c’est en galérant à trouver ce dernier zombie, indispensable pour terminer le livre, que j’ai pleinement réalisé l’absurdité de la chose. Je suis un jeune étudiant à l’université, sans aucune expérience du combat, et j’ai réussi à éliminer des centaines de zombies
Spoiler:
333
à moi tout seul, tout en me trouvant dans un état de santé physique déplorable après des jours d’une détention très dure. Alors qu’on ne me fasse pas croire que l’armée roumaine ne serait pas capable de contenir l’épidémie si elle se répandait dans les alentours du château (sans parler des armées du monde entier). Déjà qu’il est difficile de croire qu’un seul zombie, ou même quelque uns d’entre eux, arrivent à poser une menace crédible à des villages entiers.
Ce que j’aurais fait si j’avais été l’auteur, ce n’est pas de poser comme obligation le fait de tuer tous les zombies, mais plutôt ce qu’il reste des scientifiques de Yurr pour s’assurer qu’ils ne prennent pas la relève de leur maître. Ça aurait fait un joli rebondissement comparable à celui de la Sorcière des Neiges : on pense en avoir fini après avoir éliminé le méchant principal, mais en fait non car… etc
Et si jamais à la fin on a oublié un scientifique, on a un paragraphe de fin d’aventure, soit car on suppose qu’avec tout son temps devant lui, il va trouver un moyen crédible de conquérir le monde, soit car même s’il n’arrivera jamais à réaliser un tel projet, il va faucher tellement de vies pour ses expériences futures que c’est une défaite pour notre cœur de héros.
Et bien sûr, quand on décide d’alerter les autorités, elles nous prennent pour un dérangé, soupçon confirmé quand elles apprennent que si nous sommes en Roumanie c’est car on est venu y chasser les dahus de la mythologie.
Cette fin alternative donnerait à l’histoire la crédibilité qu’il lui manque et la rendrait aussi beaucoup moins difficile, puisqu’on ne serait plus obligé d’affronter toutes les masses de zombies (même si ça dépendrait bien sûr de comment on construirait cette fin). Je pourrais continuer longtemps à développer des possibilités, mais bon là je suis pas en train d’écrire un remake de ce livre mais sa simple critique (qui est déjà beaucoup trop longue, désolé mais je vous jure que je me suis limité)
(EDIT : en lisant la section critique, j’ai vu que ce que je viens d’écrire juste avant est étrangement très similaire à ce qu’a écrit Vicabouc dans la partie spoiler de son message, je sais qu’on s’en fout mais j’ai été surpris de voir que j’ai utilisé les mêmes choix de mots pour dire pratiquement la même chose avant même de l’avoir lu)
Bref, en résumé on a encore avec cet auteur un bouquin à la difficulté qui n’est même plus anormale, mais paranormale, et des fantasmes scénaristiques qui entament la crédibilité de l’histoire et nuisent à l’immersion ; et qui dans le cas de ce livre en particulier, offre des péripéties beaucoup trop uniformes et fades pour que ça soit plaisant.
Et pourtant, l’impression finale que j’en tire n’est pas purement négative, mais plutôt partagée. Car même si c’est objectivement un mauvais livre, il est quand même très original sur beaucoup de points, et j’ai apprécié essayer quelque chose de nouveau pour une fois, surtout venant de Livingstone ! Au lieu de devoir aller tuer le nouveau zombie de Zagor (bizarre qu’il ne soit pas dans le livre tiens), ça fait du bien de le voir prendre des risques et nous proposer quelque chose de frais, même si c’est pour se planter.
« S’il échoue, qu’au moins il échoue en osant de grandes choses, de sorte que sa place ne soit jamais celle de ces âmes froides et timides qui ne connaissent ni la victoire, ni la défaite »
Donc oui, en dépit de tous ses défauts, et si vous avez envie de tester quelque chose de nouveau, je vous recommande ce livre. Même si sa lecture ne doit avoir pour seul résultat que de vous faire jeter le livre au feu sous des hurlements de rage, tout en plantant des dizaines d’épingles de couture dans une poupée vaudou dont les traits épousent ceux de ce génial auteur qu’est Livingstone.
Originalité/cohérence du scénario : 1/2 Qualité des PNJ : 1,5/2 Ambiance : 0/4 Pertinence/variété du bestiaire : 2/2 (c’est incontestablement le livre dans lequel les ennemis sont les plus uniformes mais c’est le principe assumé du bouquin donc ce serait malhonnête de le lui reprocher) Moments marquants : 0,5/3 (j’ai particulièrement aimé le moment où on tue des zombies) Illustrations/couverture : 2/2 Jouabilité : AHAHAHA 0
Note (objective, mais qui n’est pas représentative de l’affection teintée de pitié que j’ai pour ce livre) : 7/20