Les films en général

MarkTwang a écrit:

Le Prestige (Christopher Nolan, 2006). J'aime assez les films de Nolan, même s'il commence à y avoir une tendance au Dark Knight Bashing (selon l'idée que les films sont trop sérieux et que les Comics doivent garder un esprit pop). Cela étant dit, le film brille par son parti pris de s'inscrire dans lignée des films dont le cœur est la rivalité dévorante entre deux protagonistes (les Duellistes, Amadeus...). De ce point de vue, le film est plutôt réussi. La construction est encore assez virtuose (des reste de Memento), le milieu plutôt baroque du théâtre de l'illusion est captivant, le contexte historique du tournant de l'invention de l'électricité (la fée électricité) est habilement choisi. Le film ne pêche que par un excès d'invraisemblance, non pas sur le choix de mélanger science et magie mais sur celui de ne pas être narrativement logique pour peu qu'on prenne quelques instants de réflexion. Je pardonne cela assez volontiers pour toutes les autres les qualités bien réelles.

Moi aussi j'ai bien aimé Le Prestige. Un film avec un scénario un tant soit peu construit, c'est tellement rare.

J'ai eu une bonne surprise il y a peu en voyant aussi Hysteria.

Xav'

Vu ce soir sur Arte "Mars attaque" ! de Tim Burton. Un Jack Nicholson pas très crédible dans son rôle de président US (et qui joue un double rôle dans ce film), une Glenn Close qui s'est trompée de coiffeur et qui ressemble à s'y méprendre à Meryl Streep, un Tom Jones (!) venue nous chanter son tube, un Pierce Brosnan qui s'est trompé de James Bond, Danny de Vito et Mickael j. Fox de passage, bref un film plutôt marrant avec ces extra-terrestres vachement agressifs venus envahir la planète terre, qui part un peu dans tous les sens, mais qui ne m'a pas vraiment convaincu. Pas mauvais mais pas extra ( ) non plus. Une curiosité à ne regarder qu'une seule fois. Rare pour un film de Burton.

13/20.

J'avais bien aimé Le Prestige également.
Quant à Mars Attack, je m'en souviens à peine, mais je n'avais pas été emballé.

Je partage les avis ci-dessus. Mars Attacks ! manque vraiment de rythme et d'aventures. Par contre, tout le côté "attaque au tir de mortier de l'héroïsme américain" est rigolo de bout en bout : empilage de stars au kilomètre carré impuissants chacun à empêcher la catastrophe, codes des films catastrophes détournés, beaux moments d'humour noir, armée de cuistres au QI négatif, etc. J'ai plus apprécié le fond du film, qui se moque des films d'action/catastrophe estampillés US, que son histoire assez mince. La musique de Danny Elfman est un vrai régal, une de mes BO favorites.

Un autre point avec Mars Attacks c'est qu'il était sorti la même année qu'Independance Day, qui traitait serieusement un bon nombre de clichés parodiés par Burton ^^ Pour avoir vu les deux a l'époque, c'était assez particulier!

Mars Attacks est à la fois un hommage à la s.-f. des années 1950 (notamment aux publications pulps) et une parodie. Pour moi, il a sa place entre Le jour où la Terre s'arrêta de Robert Wise (1951) et Planète interdite de Fred Wilcox (1956). Un excellent film à mon goût.

Mars Attacks vu une fois et j'ai pas accroché des masses, trop d'humour, trop parodique. J'ai toujours du mal avec le mélange humour/science fiction de ce type. Ca passe génialement avec un SOS fantômes à la sauce 80's. Mais Mars Attacks, bof pas vraiment.

La planète interdite reste quand même un film sérieux. Mars Attacks part un peu trop dans tous les sens, et trop parodique pour moi.

Allez, pêle-mêle, mon avis sur les derniers vus  

Captain America Civil War
J'ai trouvé ce dernier Captain America assez fadasse. A vouloir ménager la chèvre et le chou, les mecs de Marvel en sont réduits à spin-offer les différents Avengers sans en ressortir qqch de sympa. Je m'inquiète un peu du traitement respectif des uns et des autres quand il faudra gérer près de 67 vengeurs dans Infinity War....

The Nice Guys
Très sympa. L'Association Crowe-Gosling fonctionne très bien. Le prétexte de leur union est un peu alambiqué (comme l'ensemble de la trame narrative du reste) mais on ne s'ennuie pas avec ce duo qui m'a fait repenser un peu à l'Arme Fatale. Mention spéciale à Gosling en père un peu poivrot / immature et géré par sa gamine. VOSTF si possible. Un bon moment en perspective.

Pixels
Trip régressif super sympa. Scénar totalement loufoque mais juste assez barré avec des Arcaders qui auraient pu être encore plus déjantés. Tout est prétexte à une immersion old school joyeusement sucrée. Un très bon moment.

Blair Witch, 3e du nom.
Déjà qu'ils avaient salopé le truc avec un 2e épisode vraiment nullissime, ici

spoil:

Kubo
Superbe réalisation des studios Laika. L'esthétique est vraiment très agréable, à contre-courant de toute la machinerie habituelle des films d'animation actuels avec une réalisation en stop-motion vraiment, mais vraiment très bien aboutie même s'il n'était bien sur pas possible de faire l'économie d'images de synthèse pour des plans larges, mais les deux se marient vraiment très bien.
Quant à l'histoire, et sans en dire trop, c'est une quête initiatique intelligemment amenée avec un travail d'écriture soigné donnant à chaque personnage sa vraie valeur. C'est clairement une œuvre poétique qui ravira petits et grands.

Doom
Une bouse. basta.

Vu un film que je voulais voir depuis très longtemps, Et au milieu coule une rivière
Et au milieu de la première heure, ça m'a presque endormi.
Je me suis clairement fait chier. Je n'ai vraiment pas réussi à me mettre dans cette histoire de frangins franchement opposés, moulinant les bondieuseries de façon aussi aussi lassante que les coups de poignets des gus dans la rivière.
Mis à part Pitt qui, as usual, est bon quel que soit le rôle qu'il m'ait été donné de le voir jouer, le reste fut d'une platitude navrante. Assez drôle de voir la tronche de mioche de Joseph Gordon-Lewitt cela dit.

Pour le gentil côté bucolique, on repassera. Par contre, si on préfère des films vraiment immersifs en milieu naturel, on pourra se faire vraiment plaisir avec A couteaux tirés ou le sublime Légendes d'Automne.

Sinon, j'ai enfin pu voir le reboot de The Sevent Magnificent en VO
Eh bien ce fut un très bon moment. Je m'attarderai juste sur les persos avec un Denzel Washington qui fait partie de cette catégorie d'acteurs qui n'a pas besoin de forcer pour être bon. Il EST bon. Cependant, il joue un peu trop avec ses mimiques habituelles et tombe peut-être un peu trop dans la facilité. Il n'écrase pas les autres de sa présence comme je pouvais le craindre et semble même parfois en retrait.
A côté, on trouve un Chris Pratt qui s'en sort honorablement et qui fait assez bien ce qu'il sait faire de base : le bon gars un peu déconneur. Faudrait penser à essayer lui filer un autre genre de rôle pour mieux le juger.
Par contre, j'ai beaucoup apprécié Ethan Hawke, qui semble un peu effacé mais qui assure un très bon registre dans son jeu.
Enfin, D'Onofrio, assez fendard le décalage entre son rôle de trappeur et sa voix de gamine.
Par contre,

spoil:

Le trailer de Blade Runner 2049 est maintenant visible sur Youtube.

2017 va être intéressante en matière de cinoche. ^^

Xav'

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=253058.html

Jésus, l'enquête un film, tiré d'une histoire vraie, qui va sortir de salle demain fort certainement, me permettant d'aller le voir à petit prix pour l'occasion (4,50€) avant le printemps du cinéma : j'en apprécie le sujet, un athée qui veut convaincre sa moitié convertie à Christ que ce dernier n'était qu'un personnage de chair et de sang dépourvu de pouvoirs particuliers comme ressusciter, elle se tournant davantage vers Dieu que vers lui.
C'est tellement rare de tomber sur des métrages en salles parlant de Jésus, de Dieu que j'en profite pour m'y rendre avec copains... d'église, ça ne s'invente pas =) ! Qui l'aurait vu par le plus grand des hasards ?

Vu Ready Player One. Bon, le scénario n'a rien d'original, le film est ultra prévisible et s'essouffle vite, les persos sont des silhouettes et ultra manichéens. Mais bon sang, on s'amuse un max devant le gros joujou geek de Spielberg : 15 références à la minute, toujours de manière ludique - ce n'est plus du fan service, c'est la suite royale avec lit à baldaquin, escort pour la nuit, et brunch gargantuesque le lendemain - scènes d'action époustouflantes, un vrai cri d'amour sincère aux gamers et à la pop culture, toujours un sens visuel du feu de dieu. Bon, ce n'est pas l'ambition de l'austère mais captivant Avalon, ni la pure jouissance de Scott Pilgrim, auquel le film fait beaucoup penser (le budget en plus, Edgar Wright aurait fait mieux je pense, surtout avec son vieux pote Simon Pegg dans un rôle secondaire mais décisif), mais c'est du bon Spielberg qui fait son contrat, sans révolutionner quoi que ce soit. Du déjà vu, mais du fun, et un film-somme pour toute la pop culture qui défile sans discontinuer pendant 2h20. Rien que pour ça, ça vaut le détour. Je mettrais 3/5.

Pour info, j'ai chroniqué le bouquin ici :
http://les-terres-de-vs.forumgratuit.org/t2179-player-one-ernest-cline-2011

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=244531.html
>> Marie-Madeleine que je projette de voir un lundi de...Pâques^^, ça ne s'invente pas !
L'acteur qui joue Jésus : Joaquin Phoenix que j'avais très apprécié dans un autre biopic sur la personne de Johnny Cash est l'une des raisons pour lesquelles j'irais voir ce film en VO projeté dans le dernier ciné de quartier d'Angers & puis voir comment il campe le Christ est très intéressant, pas un personnage des plus simples à interpréter.

En effet, un personnage casse-gueule, certains ont dû y laisser leur carrière (Jim Caviezel, qui le jouait dans La Passion de Mel Gibson n'a quasiment plus jamais tourné au cinéma, heureusement qu'il y a la TV).
Même s'il me paraît difficile de regarder un film sur Jésus après La Passion selon Saint Matthieu de Pasolini (je trouve assez étonnant que ce soit un marxiste athée qui ait le mieux compris la vie et le message du Christ au cinéma à mon sens), j'irai le voir aussi. Marie-Madeleine est un personnage qui a beaucoup d'intérêt malgré le peu que nous savons d'elle. Bon, et j'adore Rooney Mara, moi pas être objectif.

Mon niveau cinéma est de 0...je suis quelqu'un qui ne regarde pratiquement jamais la télé et qui ne va jamais au cinéma (le dernier film que j'ai vu remonte à très loin)...par contre quand je suis passé en ville et que j'ai vu sur la devanture du cinéma une affiche pour faire la promo d'un film Gaston Lagaffe...

Ma première réaction a été "non, c'est sérieux...??..." puis quand je me suis approché pour voir la fiche en question, j'ai pleuré du sang en me disant "pov' Franquin"...

J'ai vu le film adapté de Gaston Lagaffe. J'étais avant de le voir dans le même état que toi. Ma surprise n'en a été que plus grande : c'est une très bonne adaptation, qui respecte complètement l'univers de Franquin tout en le modernisant, un vrai tour de force. Bon, il y a des pots cassés : le personnage de Gaston est considérablement affadi. J'en parle davantage ici : https://marlasmovies.blogspot.fr/2018/04/gaston-lagaffe-le-bureau-des-gaffes-en-gros-martin-laval-bd-franquin.html

J'ai pas aimé. Oui, je suis allé le voir... Gaston, son univers et moi, c'est une vieille histoire...

Alors, soyons francs, c'est moins pire que ce à quoi je m'attendais et quand-même, il y a du bon. Mais beaucoup de choses me gênent.
Adapter une BD comique, c'est casse-gueule : le dessin comique est souvent basé sur l'exagération des gestes, des postures. Les personnages se prennent des gamelles monstrueuses, font de très grands gestes, exagérés, on a des explosions, des grands BAOUM, impossibles à retranscrire avec de vrais acteurs.
Le fait de déplacer le lieu de l'action est grotesque : les éditions Dupuis, c'est l'univers de Gaston, c'est le petit monde où se déroule majoritairement l'action. Cette idée de start-up assez ridicule en plus, franchement... Et puis, pas vraiment d'histoire, une succession de gags pendant 01h30 et au bout d'un moment, ça tourne en rond.
Si Prunelle est impeccable, on se demande où est Lebrac le dessinateur et j'ai trouvé Longtarin pas du tout crédible, pas plus que De Mesmaeker. Mais surtout, c'est Gaston qu'on assassine... Gaston est un doux rêveur, un utopiste, un écolo militant, un type qui rêve d'un autre monde, le tout avec le cœur sur la main et un caractère de gosse. Dans le film, c'est complètement gommé, on a juste un geek feignasse et mou qu'on a très vite envie de tarter... Gaston, c'est un pote, un mec chaleureux et rêveur, un peu fou et décalé, attachant. Et là, le compte n'y est clairement pas. La trahison majeure est là.

Voilà pourquoi je n'irais pas le voir. Trop de choses me gêne dans ce Gaston là...

Voyageur Solitaire a écrit:

Les personnages se prennent des gamelles monstrueuses, font de très grands gestes, exagérés, on a des explosions, des grands BAOUM, impossibles à retranscrire avec de vrais acteurs.

Disons que le burlesque n'est plus à la mode, mais c'était clairement la force des Chaplin et autres Keaton.

Keaton d'ailleurs, surnommé « Buster » par sa capacité à se prendre des gamelles. Dans sa jeunesse, son père lui avait collé des « poignées » à son costume de scène qui lui permettait de le prendre et de le balancer. Oui, il a appris le métier de cascadeur à la dure…

@ Albatur : tout n'est pas à jeter et je pense que ton petit bonhomme pourrait apprécier et trouver ça sympa. Allez, on va dire que c'est une comédie familiale et sympa. Mais pour les vrais fans de Gaston, là...

Voyageur Solitaire a écrit:

@ Albatur : tout n'est pas à jeter et je pense que ton petit bonhomme pourrait apprécier et trouver ça sympa. Allez, on va dire que c'est une comédie familiale et sympa. Mais pour les vrais fans de Gaston, là...

Justement j'en suis un...Sinon faudra qu'il le voie avec quelqu'un d'autre (sa grand-mère par exemple)

Voyageur Solitaire a écrit:

Mais pour les vrais fans de Gaston, là...

Je pense être un vrai fan de Gaston, et j'ai bien aimé le film. On peut être déçu des parti-pris du réalisateur, mais l'univers doux-dingue de Franquin est indéniablement respecté. C'est vrai que j'ai eu mal pour le portrait assez raté de notre héros-sans-emploi, mais pour le reste, on a une vraie proposition de cinéma et d'adaptation, et Dieu sait que c'est difficile à faire dans le cadre d'une adaptation de BD (Spirou et Fantasio sont plus aisés à adapter, pourtant le résultat a été bien moins réjouissant que celui de Gaston).

Pour être franc, celui que j'ai préféré dans le film et trouvé le plus fidèle à la BD, c'est Prunelle (mon préféré dans la BD également).

Avez-vous vu le dernier Spielberg, Player One ?
Si oui, qu'en avez-vous pensé ?

Eroica en a dit quelques mots très intéressants, ci-dessus.

Un film qui, s'il n'avait pas été de Spielberg, aurait aisément pu devenir un navet. Curieusement, ce n'est pas une critique. Ça veut dire que le sujet qu'il a choisi est délicat à traiter, le naufrage aisé. La méchante entreprise, le monde virtuel qui se croise avec le monde réel = écueil n°1, éviter les airs de déjà-vu. La référence geek ou vintage en quantité industrielle = écueil n°2, éviter le trop-plein. Bien sûr, le réalisateur de Duel est un vieux routard de la caméra, il a su négocier les obstacles... en gros.

Bon divertissement, un petit peu prévisible forcément (les ficelles d'un bon film d'action sont en partie prévisibles, sinon ça nous déroute trop). Excellence des effets spéciaux, forcément. Perso, j'ai un petit faible pour les trucages anciens à base de maquettes, d'animatroniques et de cascadeurs tarés. Les courses autos en vrai, même si on se doute qu'il y a des raccords avec de grandes maquettes pour les plans "cabines de camion", des câbles gommés sur les pellicules pour les V8 qui quittent la route... ça a plus de gueule quand c'est du vrai, pas du pixel. Hum, ce n'est bien sûr pas le sujet.

Forcément, plaisir de plonger dans notre propre passé pour retrouver la voiture de Retour vers le futur ! Plaisir aussi de voir comment certains personnages ont été traités, en délicatesse : le patron geek milliardaire, visiblement no life, et malgré tout attachant - ni arrogant, ni étranger. Le héros, svelte en virtuel et plus "brut de décoffrage" IRL, nous touche lui aussi, sous ses deux aspects (même commentaire pour miss tache de naissance et son double virtuel). Le méchant-méchant-patron-qui-est-vraiment-méchant, lui, bon, un peu plus caricatural.

Hum, il y aurait sans doute des tonnes d'autres choses à dire.

Sinon j'ai vu la même semaine Les Garçons sauvages de Bertrand Mandico, film tout aussi travaillé visuellement, mais avec des techniques très différentes. Un film fait à la manière des oeuvres expérimentales des années 70 : surimpression, pellicule charcutée, flou ou au contraire saturation. Un effet tout aussi Madeleine de Proust que Ready Player One : le retour à un cinéma étrange, le cinéma d'une époque où on osait. Des héros qui, heu, ont là aussi deux aspects, mais je ne peux en dire plus sans vendre la surprise du film.

Citation :

Eroica en a dit quelques mots très intéressants, ci-dessus.

Le moment est venu de changer mes lunettes, je crois... J'avais pourtant remonté le fil.
Merci de vos réponses en tout cas
Pour ma part, je dois dire que, malgré tous les défauts de ce film, ou peut-être même à cause de certains d'entre eux, j'ai bien accroché.
On pourrait penser que Spielberg surfe sur la vague nostalgique des 80ies-90ies, très à la mode à Hollywood actuellement (et pas que là, d'ailleurs), mais j'ai eu le sentiment que les multiples références étaient davantage un hommage sincère de sa part, puisqu'il a connu et même marqué cette époque.
Les personnages un peu caricaturaux et le happy end obligatoires, au lieu de m'agacer, m'ont semblé presque inévitables et, en tout cas, suffisamment bien amenés pour arriver naturellement. Je les ai plutôt perçus comme un autre clin d'œil.
Enfin, que le méchant soit une caricature de patron capitaliste qui cherche à exploiter économiquement l'Oasis et qui échoue à la fin - ouf - j'ai trouvé ça plutôt ironique dans un blockbuster dont le but est de faire le plus de places possible, ça m'a bien plu.
Du coup, j'ai trouvé le film plus subtil qu'il ne peut sembler au 1er abord. Moi aussi, je dirais que le vieux routard a rempli sa mission, avec son efficacité habituelle.