PREMIER PARAGRAPHE

Elvin j'aurais dit Elfique en VF.

Merci pour vos réponses, je vais opter pour garder "Elvin", je voudrais coller au plus près des traductions officielles et notamment celles que propose Scriptarium avec Titan ou son JDR.

D'ailleurs le fait de voir que Elvin qui n'est pourtant pas la race la plus représentée dans les DF (loin de là) soit dans le livre Titan achève de me convaincre de le commander!

Si j'ai d'autres interrogations au fil de ma traduction, je posterai sur mon topic "Traduire une AVH" pour ne pas trop polluer ce sujet. (pour info, état d'avancement : règles + intro + 14 paragraphes traduits)

Voyageur Solitaire a écrit:

C'est quoi cette avh ? J'aime ! Un désert brûlant, la chaleur, la lumière, des homme-serpents... Tout ce que j'aime.

Le désert des crânes et les guerriers caarth : le lieu et les ennemis que l'on visite et que l'on peut rencontrer dans "la malédiction de la momie".

OK, merci pour la précision !

Voilà l'intro de ma prochaine AVH basée sur Bartiméus:

Une fois de plus, vous sentez que vous ne pourrez résister. Vous avez beau gesticuler, essayer mentalement de vous enfuir mais, non, le sort du mage est trop puissant, et telle la limaille de fer attirée par un aimant, votre essence est attirée inexorablement vers ce vortex qui vient de s'ouvrir. Le temps passé dans l'Autre Lieu parait toujours trop court. Vous traversez les différentes couches dimensionnelles reliant votre monde, doux et accueillant, pour revenir vers cet univers sordide et froid. Lorsque vos yeux s'acclimatent à ce qui vous entoure, c'est pour constater avec amertume, qu'une fois encore, vous êtes prisonnier au beau milieu d'un pentacle magique. Tracé avec soin par un magicien de haut niveau, vu la complexité des runes qui sont écrites à même le sol avec une écriture soignée. Elles sont disposées de façon très précise. (Ces dernières forment, en plus du pentacle une protection redondante pour le magicien, les flux magiques sont ainsi renforcés et rejetés vers le centre du pentacle, un peu comme une digue protégeant des flots.)
La pièce est une vaste salle, comportant de nombreuses étagères remplies de flacons et de tubes multicolores étiquetés avec minutie. Sur le mur qui vous fait face, se trouve une impressionnante bibliothèque, remplie à ras bord de vieux ouvrages reliés et, juste devant, sur une petite table basse des rouleaux de parchemins sont disposés en vrac.
Derrière vous, le mur est masqué par une épaisse tenture de couleur mauve et vous remarquez que des chandeliers sont disposés symétriquement de part et d'autres du pentacle. Devant ce dernier, à environ un mètre, se trouve un brûleur d'encens d'où émane une petite fumerolle verdâtre qui entoure une bonne partie du pentacle et dont l'odeur ne laisse aucun doute dans votre esprit : Un écran protecteur anti-sort. Autrement dit, non seulement vous êtes emprisonné dans le pentacle mais, en plus, ce vil faquin vous prive en plus de vos pouvoirs.
C'est alors que vous prenez conscience de votre erreur car ce n'est pas un magicien qui vient de vous invoquer mais une frêle jeune fille qui doit avoir à peine seize ans.
(Excepté Nathaniel, cela faisait des centaines d'années, voire bien plus que vous n'aviez été invoqué par quelqu'un d'aussi jeune, en fait depuis Ptolémée c'était inédit, mais Ptolémée était unique)
Visiblement c'est la première fois qu'elle invoque une créature telle que vous car elle transpire et vous percevez comme un léger tremblement dans ses jambes. Pour un peu vous jureriez qu'elle va défaillir.
Il faut dire que c'est normal car vous avez pris grand soin de votre apparition : Une grande colonne de fumée verdâtre bouillonnant comme le ferait un volcan en éruption. Par jeu vous ne laissez de visible qu'une multitude d'yeux jaunes, une longue fente grimaçante d'où émerge une langue visqueuse et bien sûr, un nombre incalculable de tentacules qui fouettent les rebords du pentacle.
Quant à elle, elle est vêtu d'une simple robe de couleur verte et, sur sa tête, un béret masque bien mal quelques mèches de d'une chevelure si blonde qu'elle en parait presque blanche. Son visage semble jovial voire agréable. Enfin, pour une humaine. Ses yeux, aux reflets mordorés trahissent un regard mêlant satisfaction et crainte. En bref, une belle écervelée et vous vous demandez bien ce qu'elle peut bien vous vouloir. Votre curiosité est vite satisfaite car elle prend rapidement la parole.
- Créature de l'Autre Lieu, par ce pentacle dédié et par la puissance de mon sort, tu me dois obéissance !
Sa voix est chevrotante - l'émotion sans doute- mais, même si cela vous en coûte, vous savez qu'elle a raison. Le pentacle est parfait et la puissance du sort est réelle, vous le sentez jusqu'à la moindre parcelle de votre être. Vous cessez les effets pyrotechniques et vous prenez l'apparence d'un magnifique loup au pelage argenté. Vous lui montrez les crocs en grognant de la façon la plus terrifiante que vous pouvez et vous lui demandez :
- Qu'attends-tu de moi gamine ?
- Gamine ? Sache que j'ai seize ans et que… Elle se ressaisi et reprend son air impérial.
- Tu vas obéir à mon ordre et tu vas faire exactement ce que je te demande. Désormais et jusqu'à nouvel ordre, tu seras mon garde du corps.
(Tiens, ça change, d'habitude les magiciens vous demandent plutôt d'aller tuer un adversaire, en général puissant ou alors d'aller chercher un objet magique ou de valeur, là encore dans un endroit des plus dangereux, qui leur permettra de tuer un autre mage ou de s'enrichir encore plus. Les humains sont d'ordinaires si prévisibles…)
Vous ricanez devant cette touchante naïveté mais pas longtemps, car d'une simple injonction elle vous expédie un Vibrato. Ce sort est souvent utilisé par le magicien pour torturer ou contraindre une entité rebelle à devenir plus docile. Et cela marche car ce sort émet au plus profond de votre être un son si aigu que vous devenez vite fou. Elle stoppe son sort et vous dit alors :
- D'accord avec ce fait ?
Vous ne pipez mot.
- Je considère ton silence comme un oui. Et oublie tes rêves de vengeance car, avant de t'invoquer, j'ai aussi lancé le sortilège de Réciprocité !
Là, elle vous impressionne, car cet enchantement vous lie à elle : si elle meurt, il en va de même pour vous ! Elle est jeune mais sa roublardise vous fait sourire, elle serait presque digne d'intérêt. Elle poursuit :
- Tu viens dès maintenant avec moi, je dois me rendre dans la capitale car j'ai besoin de rencontrer un maître. Pour toi nul besoin d'en savoir plus. Protège moi et tout ira bien, d'ailleurs, pour le moment, conserve ton apparence de loup.
Rendez-vous au 1

Bartiméus ? Une œuvre connue comme Dune ; ?

Bien intéressant de démarrer en tant que garde du corps d'une magicienne (?) et ne pas être une créature humaine. Ca promet ;

Des règles de Magie sont dans l'air ?

Oui mais là j'ai l'accord de l'auteur pour faire mon avh.

Oui bien sur, le héros, un djinn, possède des pouvoirs.

Concept intéressant d'être un garde du corps relié à une personne qui, si elle meurt, causera notre perte. Je ne connais pas Bartiméus, tu peux nous en dire un peu plus Albatur? (décidément tu es en pleine frénésie d'écriture en ce moment!)

au passage j'ai relevé un mot en trop : quelques mèches de d'une chevelure si blonde

merci!

Ah ah ! La couverture que j'avais créée va reprendre du service !

En tout cas c'est alléchant comme début.

Stteiph a écrit:

Ah ah ! La couverture que j'avais créée va reprendre du service !

En tout cas c'est alléchant comme début.

Ah peux-tu nous en fournir un scan cher Stteiph ? ;

Albatur a réussi avec Dune à s'approprier l'univers sans qu'on crie au scandale, convaincu qu'il saura autant me passionner avec son Bartimeus, voire aujourd'hui que des auteurs d'AVH reprennent des univers littéraires me plaît d'autant que je n'ai plus cette envie de lire des heures durant des pavés d'écrits, donc c'est une manière de connaître grâce à Alba ici une trilogie par sa future AVH.

Si Albatur est ok, je la mettrai.

Oui tu peux

Ok merci. Alors c'était celle-là (bien sûr le titre ne va plus).

Crédit
- Artwork principal : Irish
- Artwork logo : Rémi Remton

Quel autre titre Alba donnerait-il à cette couve extra ; ?

Ah, là j'admets, cette couv est une tuerie

Lowbac a écrit:

Quel autre titre Alba donnerait-il à cette couve extra ; ?

Je ne sais pas encore mais il y'a aura certainement le mot Bartiméus...

Bon alors je me lance, voici le prologue (tronqué parce que j'ai viré les règles) d'une AVH (ou LDVELH, c'est sûr si je le finis j'en fais un bouquin...) intitulée "Manuel de la Ligue Communale Révolutionnaire". J'imagine que le titre est surprenant mais ça correspond bien au contenu  

Hé vous.
Oui vous. Le diablotin.
Fatigué hein ? Drôle de soleil ce matin.

Vous vous souvenez que vous avez sursauté mais vous ne savez plus exactement ce qui vous avait tiré de votre torpeur, le claquement du livre contre la poussière ou la voix rocailleuse émergeant du brouhaha matinal. En tout cas votre corps avait tressailli et vous vous attendiez à découvrir une espèce de colosse, et pourtant c'était une frêle silhouette qui vous cachait désormais le soleil en s'arc-boutant maladroitement contre une canne noueuse. Il ne faisait aucun doute qu'il s'agissait d'un sorcier ou quelque espèce de mage en errance.
Un doigt décharné vous désignait le livre qu'il venait de projeter à vos pieds avec une force insoupçonnable.

Je n'ai pas de quoi vous payer, alors vous prendrez ça hein ? Mais il me faut absolument la jeune licorne, là. Elle n'est pas bien soignée, il me semble.

Evidemment il était hors de question d'accepter un vieux tas de papier en lieu et place des espèces trébuchantes que vous attendiez. Et ce n'est pas tous les jours qu'on a une licorne à vendre. Vous aviez donc pris la parole pour refuser ce marchandage stupide et c'est à ce moment que les choses s'étaient compliquées. Vous avez très distinctement prononcé les mots « Bien sûr » et vous vous êtes penché pour ramasser le grimoire poussiéreux en l'époussetant consciencieusement sous les yeux satisfaits du vieux mage.

En repartant, tirant prudemment la licorne par sa bride, il vous avait fait promettre de le lire, il n'avait eu de cesse de vous répéter qu'il vous serait très utile. Et il était sorti de votre vie aussi mystérieusement qu'il y était apparu.

Vous ne savez pas pourquoi vous repensez précisément aujourd'hui à ces événements qui remontent à plusieurs mois déjà. Votre journée de travail est en train de s'achever, vous refermez la cage du dernier monstre qui vous reste à vendre. Il vous jette un regard morne et traîne sa langue sur un amas de déjections que vous n'avez pas osé nettoyer aujourd'hui de peur de vous faire croquer ou même de servir de hochet à votre compagnon.
Vous vous sentez épuisé par une journée décevante à tous points de vue. Vous avez dû vendre au rabais plusieurs monstres souffreteux avant qu'ils ne vous claquent entre les doigts et les deux pièces d'or qui vous restent suffiront difficilement à vous payer un repas à l'auberge. Vous avez dû subir les récriminations de clients dont les exigences vous exaspèrent de plus en plus. Pour un peu vous regretteriez la condition de vos cousins au donjon.
Vous vous asseyez sur la terre poussiéreuse et fouillez dans votre sacoche. Une pomme à moitié rongée et déjà oxydée (qui vous vaudra tout de même 1 point de nourriture). Le livre. Vous ne vous êtes jamais résolu à vous en débarrasser. Vous repensez à la licorne et la bonne affaire que vous avez manquée. Pour finir le vieux fou l'a certainement relâchée dans la prairie. Un idéaliste, voilà ce qu'il était. D'ailleurs il vous a fait promettre de lire son truc sans même vous demander si vous saviez lire.
Vous passez votre manche sur le cuir de la couverture et tentez de déchiffrer les lettres enluminées : L-E-M-A...
A ce rythme ça vous prendra des heures. Vous auriez peut-être dû passer moins de temps à rouler les crottes de nez entre vos doigts quand l'aïeul vous faisait les leçons au fond du terrier familial ; mais vous étiez irrité par les cousines toujours assises au premier rang qui se disputaient pour lui tenir le chandelier.
Un œil curieux se dresse par dessus votre épaule. Et une voix vous sussure : « Si tu veux, moi je sais lire. » Vous vous retournez interloqué. Le bébé monstre s'est rapproché des barreaux.
__ C'est le manuel de La Ligue Communale Révolutionnaire.
__ Tu connais ?
__ Non, c'est juste le titre...
__ Tu peux me le lire ?
__ Bien sûr.
Il s'approche encore un peu et vous vous adossez à la cage.
__ Tu ne vas pas m'attaquer au moins ?

Le soleil succombe derrière les baraquements du Quartier des Trolls où vous vous êtes réfugié. Vous ramassez votre couverture, l'enroulez autour de vos épaules, et vous ouvrez la première page. La nuit promet d'être longue.



(...)

Prologue

Vous vous réveillez alors qu'une légère brise vous fait frissonner, vous et le bébé monstre qui s'est blotti à vos côtés sous la couverture. A vrai dire vous ne savez plus exactement quand vous avez décidé de le libérer, vous savez juste que vous avez pris de nombreuses décisions au cours de cette veillée. La première et la plus importante est celle de refonder la Ligue Communale Révolutionnaire, et ses deux premiers membres seront vous et bébé monstre. Le Quartier Général de la Ligue sera la cage maintenant ouverte aux quatre vents, que vous avez déjà nettoyée de ses excréments.
Ensuite vous allez vous mettre en route pour recruter des camarades et appliquer le programme révolutionnaire de la Ligue : rendre le pouvoir au peuple. Pour cela bien sûr il faudra éradiquer la puissance féodale du donjon et de ses alliés Nangliches, mais vous sentez déjà confusément que vos tâches ne pourront se limiter à ce schéma simpliste. Qu'à cela ne tienne, on apprend en marchant !  
Rendez-vous au quartier des Trolls  pour y entamer votre quête révolutionnaire.

sur le dernier monstre qui vous reste à vendre >> j'aurais mis qu'il vous reste.

Nous sommes donc un diablotin , j'imagine qu'à la différence d'un humain, il a des pouvoirs bien à lui, le Donjon et ses créatures me fait penser à Naheulbeuk comme ça, un univers qui t'a inspiré ?

Imaginer une bataille entre monstres révolutionnaires vs monstres du Donjon est assez excitant en soi.

A mon avis les eux sont légitimes:
exemple 1: un monstre vous reste à vendre (donc qui vous reste)
exemple 2: il vous reste un monstre à vendre( donc qu'il vous reste)
Mon inspiration vient plutôt de Dungeon Petz (ou Dungeon Lords) et le diablotin n'a pas de pouvoir particulier à ma connaissance dans cet univers, c'est plutôt la créature bas de gamme. Mais j'hésite à conserver cette référence et à le remplacer par un nain...

Ça a l'air déjanté du coup je me dis que c'est sûrement cool !

Je verrais + un nain pour l'identification qu'un diablotin perso ;

Foule esclave, debout ! debout !
Le donjon va changer de base,
Nous ne sommes rien, soyons tout !

Ça me rappelle un vieux scénar de donj' paru dans Graal dans lequel on jouait un streum persécuté par des humains ; j'avais proposé ça comme thème d'AVH sur RdV1, mais un contributeur (ici présent, dont je tairai le nom par charité) avait pris la mouche, pensant que je me foutais de sa face.

Tous ça pour dire que j'adore le thème (-:

Sinon, Ashim, je pense que Meute esclave collerait mieux.

çà commence fort, j'aime bien les histoires où on incarne des créatures, un diablotin qui part à la conquête de son donjon, j'ai hâte de voir la suite!