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| PREMIER PARAGRAPHE | |
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Auteur | Message |
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syphil Maître d'armes
Nombre de messages : 790 Date d'inscription : 26/12/2011
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Ven 10 Aoû 2012 - 17:47 | |
| C'est un premier paragraphe qui a le mérite de tout de suite nous plonger dans le vif de l'action ! | |
| | | Lowbac Aventurier de l'Infini
Nombre de messages : 14556 Age : 45 Localisation : Angers Profession : Employé commercial Loisirs : Lectures, Commerce, Angers Sco Date d'inscription : 03/01/2011
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Mer 15 Aoû 2012 - 22:00 | |
| Un premier paragraphe qui me plaît avec sa règle d'endurance concernant notre monture, si elle vient à s'écrouler, je ne m'imagine pas dans quel pétrin on se met. Dommage qu'on ne puisse avoir des plaques de protection pour le cheval;;;.
Très forte image que celle-ci : des cadavres étêtés restent droits, pressés de toutes parts par les combattants.
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| | | oorgan Poète Disparu
Nombre de messages : 2171 Age : 27 Date d'inscription : 22/02/2011
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Mer 15 Aoû 2012 - 22:06 | |
| - Lowbac a écrit:
- Un premier paragraphe qui me plaît avec sa règle d'endurance concernant notre monture, si elle vient à s'écrouler, je ne m'imagine pas dans quel pétrin on se met. Dommage qu'on ne puisse avoir des plaques de protection pour le cheval;;;.
Ah, oui tiens. Je vais y réfléchir. (Mais c'est un cheval volé, ce qui sera précisé dans les règles.) - Citation :
- Très forte image que celle-ci : des cadavres étêtés restent droits, pressés de toutes parts par les combattants.
Ça vient de Salammbô, je crois. - Citation :
- Sinon, je trouve que nos hommes 'disparaissent' dès qu'on entre dans la mêlée; tu veux dire qu'on les laisse se débrouiller et qu'on se fraie un chemin à nous tout seul au travers de l'armée d'Ydriox ?
Oui (enfin, on aura l'occasion de rejoindre des groupes d'hommes par endroit, si l'on est bloqué) : le héros doit se faire passer pour un déserteur ! - Citation :
- Déjà qu'on ne sait pas si ces joyeux renégats sont à pied ou à cheval…
Vu que le cheval est volé, nos gais lurons sont à pied... | |
| | | oorgan Poète Disparu
Nombre de messages : 2171 Age : 27 Date d'inscription : 22/02/2011
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Mar 28 Aoû 2012 - 22:05 | |
| Tenez, celui d'une autre AVH :
Au-delà du cercle de feu de votre lanterne, tout n'est qu'obscurité luisante. Même le puits de lumière au-dessus de vous paraît s'être estompé. Nul bruit ne vous parvient, si ce n'est le vacarme de votre respiration et de vos articulations que vous esquissez un mouvement. L'air est étouffant, bien plus chaud que dehors. Le désespoir vous envahit à l'idée qu'il vous falloir explorer ces tunnels, ces tunnels perpétuellement plongés dans le silence et les ténèbres ! Puis vous vous ressaisissez : votre liberté est à ce prix, et vous irez jusqu'en Enfer pour la payer. Ainsi ragaillardi, vous commencez à réfléchir à votre première action. Allez-vous inspecter l'entrée de la mine derrière vous pour essayer de déterminer les causes de l'effondrement (rendez-vous au 2), ou vous enfoncer sans plus attendre dans l'estomac de la montagne, suivant le boyau principal (rendez-vous au 3) ? | |
| | | oorgan Poète Disparu
Nombre de messages : 2171 Age : 27 Date d'inscription : 22/02/2011
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Lun 10 Sep 2012 - 20:05 | |
| - oorgan a écrit:
- ... Et voilà le paragraphe premier de ma prochaine avh (intro dans l'avancement des projets) :
L'aube enfin se lève, sinistre éclaboussure de sang sur les collines. L'on sonne la trompe de l'Eveil ; les hommes harassés prennent leurs armes et se mettent en rang. Après vous être habillé, vous enfourchez votre cheval. Quelques minutes plus tôt, un messager du roi est venu vous trouver, apportant divers objets dont vous pourriez avoir besoin : un rouleau corde, des provisions pour une semaine, ainsi qu'une carte et une bourse contenant 30 pièces d'or. (Vous rangez le tout dans vos fontes - les provisions prenants la place de sept objet.) Vous avancez ensuite jusque devant le groupe d'hommes que vous commandez - simple atome dans l'immensité de l'armée -, un ramassis de rénégats, disposés pourtant à vous suivre - tant qu'il y a de l'or. Et de l'or, il y en aura, à en juger par la taille des légions ydrioxoises, qui attendent au fond de la vallée en contrebas ! Xharogor, à une dizaine de mètres devant vous, donne le signal, rugissant : - Chargez ! Pareille à une sauvage vague d'acier, les Xyogais se précipitent sur les Ydrioxois. Quelques secondes plus tard, les deux armées se heurtent ; le choc semble ébranler jusqu'aux racines ; des cadavres étêtés restent droit, pressés de toutes parts par les combattants. Au milieu de la mêlée, un soldat s'approche de vous - et s'écroule, la gorge ornée d'une barbare arabesque rouge. Vous relevez votre épée, déjà pleine de sangs, songeant que le fait d'être monté à cheval vous procure un avantage certain, que vous comptez bien utilisé pour passer de l'autre côté. Néanmoins, votre cheval peut être à tout moment abattu par l'un de vos ennemis ; il ne possède que 50 points d'Endurance ; s'il venait à mourir durant la bataille, rendez-vous immédiatement au 2. Notez également qu'en combat, votre monture et vous perdez chacun un nombre de points d'Endurace égal à la moitié du chiffre donné par le dé (en arrondissant au nombre supérieur le cas échéant). Aussi, faites attention ! Vous vous débarassez d'un autre soldat - qui a tout de même réussi à amputer votre cheval de deux points d'Endurance, avant de décider de choisir une direction pour sortir de cet enfer d'acier. Vous pouvez aller en diagonale vers le Sud, de façon à déboucher derrière les collines méridionales et contourner sans danger les lignes ydrioxoises - sachez toutefois que vous affronterez la cavalerie ydrioxoise. Pour ce faire, rendez-vous au 3. Si vous préférez continuer tout droit vers l'Ouest, traversant ainsi une partie de l'armée exclusivement composée de fantassins, rendez-vous au 4. Je l'ai repris, en tenant de vos remarques compte : L'aube enfin se répand sur les collines, sinistre éclaboussure de sang. De chaque côté, les hommes harassés prennent leur armes et vont se disposer au sommet de la pente qui surplombe le champ de bataille - souillé des cadavres, du sang et des épées émoussées des jours précédents. Après vous être habillé, vous montez sur votre cheval. Dans vos fontes se trouve déjà l'équipement que vous a fait parvenir le Roi : un rouleau de corde, une bourse contenant cinquante pièces de cuivre, une carte, ainsi que l'équivalent 5 jours de nourriture, soit cinq repas. Une gourde en peau est également accrochée à votre selle. Vous rejoignez ensuite vos hommes dans les rangs, montés comme vous, et échangez un bref salut avec vos hommes, eux aussi montés à cheval ; il s'agit pour l'ensemble d'un ramassis de renégats et de bandits en tous genre, lié à vous uniquement par la promesse de l'or. Et de l'or, il y en aura ! Dans la plaine, les Ydrioxois attendent, armes tirées, votre charge. A quelques mètres sur le côté, le Roi du Xyog achève sa harangue dans un puissant rugissement. - Chargez ! Une formidable ovation s'élève alors de vos lignes, ébranlant jusqu'aux racines des collines. Le sol tremble quand des milliers de pieds chaussés ou de sabots ferrés cognent le sol en un rythme sans cesse accélérant. Quelques secondes plus tard, vous vous cognez contre les Ydrioxois. De part et d'autres, des gerbes de sang s'élèvent, striant le ciel de lignes pourpres ; des cadavres décapités restent debout pressés par la foule. Vous vous plongez votre lame dans le corps d'un soldat trop téméraire. Un autre s'approche de vous, avec la ferme intention d'abattre de votre cheval d'un coup d'épée ; il s'effondre aussitôt, une barbare arabesque rouge ornant sa gorge. Tout maniant votre épée, vous réfléchissez au chemin que vous allez emprunter maintenant, pour quitter de cet enfer d'acier, en vous faisant passer pour un déserteur. Vous pouvez partir vers le Sud, de façon à sortir à rejoindre les collines désertes qui s'étendent au-delà de la vallée ; c'est le plus court itinéraire que vous pouvez imaginer, mais aussi le plus dangereux : vous devrez y affronter la cavalerie ydrioxoise, réputée pour son adresse et sa rapidité... Vous pouvez également vous tailler un chemin en ligne droite - vers l'Ouest - au travers des fantassins volylois ; mais vous devrez traverser le camp ennemi. Tout en abattant un soldat, vous criez à vos hommes de vous suivre, et vous partez vers la direction que vous avez choisie. Si c'est le Sud, rendez-vous au 2. Si c'est l'Ouest, rendez-vous au 3. | |
| | | Lowbac Aventurier de l'Infini
Nombre de messages : 14556 Age : 45 Localisation : Angers Profession : Employé commercial Loisirs : Lectures, Commerce, Angers Sco Date d'inscription : 03/01/2011
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Lun 10 Sep 2012 - 20:14 | |
| D'entrée ça donne envie d'y jouer, monté sur un cheval pour se tailler un chemin dans les rangs ennemis, juste une pointe de rapidité dans le phrasé qui à moment est à corriger :
Vous vous plongez votre lame pour quitter de cet enfer d'acier avec la ferme intention d'abattre de votre cheval d'un coup d'épée Vous rejoignez ensuite vos hommes dans les rangs, montés comme vous, et échangez un bref salut avec vos hommes, eux aussi montés à cheval >> répétition "hommes" ... | |
| | | oorgan Poète Disparu
Nombre de messages : 2171 Age : 27 Date d'inscription : 22/02/2011
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Lun 10 Sep 2012 - 20:21 | |
| Merci pour les erratas ! (Je suis pas mal fatigué en ce moment, ce qui les explique peut-être en partie. Et puis, j'ai du mal à lire longtemps sur un écran.) Merci pour le commentaire ! (C'est vrai que c'est plutôt sauvage, au début... ) | |
| | | Lowbac Aventurier de l'Infini
Nombre de messages : 14556 Age : 45 Localisation : Angers Profession : Employé commercial Loisirs : Lectures, Commerce, Angers Sco Date d'inscription : 03/01/2011
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Jeu 13 Sep 2012 - 21:43 | |
| Tu penses l'ami la finir pour quand, connaissant ta rapidité exceptionnelle d'écriture;;;. | |
| | | oorgan Poète Disparu
Nombre de messages : 2171 Age : 27 Date d'inscription : 22/02/2011
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Sam 15 Sep 2012 - 14:17 | |
| Dans... heu... Longtemps, je pense ^^ Mais l'année prochaine. | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11920 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Jeu 25 Oct 2012 - 15:38 | |
| Version (presque) définitive du premier paragraphe de "Jusqu'au bord des cieux" :
Luna, 10 du mois de Tanith, huitième heure du soir...
Altamirha, la Cité des Hauteurs… Perchée au sommet d'un haut plateau surplombant vallée, plaines et forêts, la ville semble effectivement tutoyer le ciel comme le laisse entendre son nom. Devant vos yeux émerveillés, la cité déploie lentement ses contours impressionnants tandis que ses bâtiments prennent un à un des reflets bleus, roses et lilas dans le crépuscule de fin d'été. Joyau enchâssé dans les montagnes, la ville est régulièrement rehaussée d'or, de blanc et de bleu pastel, comme pour mieux s'harmoniser avec cette région baignée de lumière les courts mois d'été et plongée dans la pénombre le reste de l'année. En franchissant la Porte des Cèdres Bleus, vous vous demandez comment ses fondateurs s'y sont pris pour assembler à une telle hauteur ces blocs cyclopéens et ces remparts surplombant bois et forêts. Vous haussant sur votre selle, vous regardez autour de vous avec une vive curiosité : vous êtes dans la Ville Basse où se regroupent les quartiers populaires et la plus grande partie des commerces. Au bout de ce labyrinthe de ruelles et de maisons se trouve une immense volée de larges marches taillées à même la roche de la montagne. Au-delà commence la Ville Haute où se situent les temples, bâtiments officiels et le Palais du Fils du Givre, le maître des lieux. Malgré son isolement, les rues de la cité grouillent d'une foule cosmopolite et affairée venue de tous les horizons. Vous croisez également nombre de marchands car la ville tire la majeure partie de sa subsistance du commerce, les terres cultivables étant rares dans la région, malgré les cultures en terrasses qui bordent le plateau, ponctuées de hameaux, moulins et fermes. Vous descendez de selle pour attacher votre monture au poteau d'un abreuvoir de pierre sculpté et regardez autour de vous. Tout celà est bien beau, mais il vous faut trouver Igmar l'herboriste au plus vite. N'ayant aucune idée de l'endroit où se trouve sa boutique, il va falloir vous mettre en quête d'informations. Et vite, car le bref crépuscule a laissé place à une nuit blanche et glacée qui s'étend rapidement pour baigner la ville d'une lumière opalescente. En face de vous, rires et discussions animées vous parviennent d'une grande auberge au toit de tuiles et à l'enseigne d'un renard blanc. Juste à côté se trouve une caserne imposante. Deux robustes guerriers en cuirasse et casque discutent avec animation sous l'éclat des torches de bouleau encadrant la porte. Enfin, non loin, se dresse un bâtiment imposant aux fenêtres de verre coloré brillamment éclairées, bordé d'un portique et qui doit être la Guilde des Bardes d'après son enseigne. Il fait vraiment froid maintenant et vous vous frictionnez énergiquement les bras, en faisant quelques pas. Il vous faut prendre une décision. Allez-vous prendre immédiatement une chambre à l'auberge du renard blanc et vous mettre au chaud (rendez-vous au 26) ? Voulez-vous demander votre chemin aux gardes de la caserne (rendez-vous au 180) ? Ou préférez-vous demander conseil à la Guilde des Bardes (rendez-vous au 256) ? | |
| | | syphil Maître d'armes
Nombre de messages : 790 Age : 45 Localisation : Centre Profession : I'm a knight duh ! Date d'inscription : 26/12/2011
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Sam 27 Oct 2012 - 10:53 | |
| Premier paragraphe de "La mort à ciel ouvert" la suite de L'écume. Suivant les judicieux conseils qui m'ont été donnés sur RDV1, j'ai couplé les premiers - et très linéaires - paragraphes introductifs pour n'en former qu'un seul. Il n'est pas impossible d'ailleurs que celui-ci soit encore peaufiné d'ici la sortie officielle (j'espère avant la fin des temps ) 1 Bien sûr, il n'eut pas été concevable de partager avec qui que ce soit votre fantastique aventure, mais l'espoir d'un jour, dans un avenir probable, franchir à nouveau le gouffre insondable vous séparant de Falywin ne vous quitta jamais. Et ce fut là votre espoir. Un soir, il y a de cela cinq ans, lors d'une virée nocturne, vous avez croisé la route d'une créature n'ayant d'humain que l'apparence. Un vampire qui faillit bien vous arracher la gorge. A l'instant même où le cœur cendreux de la bête palpita sa dernière contraction, votre vie s'en est trouvée transfigurée. Si une telle créature avait pu y survivre, alors peut-être… peut-être reste-il dans ce monde un passage vers l'autre dimension ? Telle est précisément la fatidique question, maintenue au dessus de votre nuque comme une épée de Damocles, vous avez mis tout en œuvre pour l'élucider. Epluchant chaque livre, fouillant chaque journal, vous faisant l'écho de chaque rumeur et cancan relayant ce type de phénomène. Porté par l'espoir imprimé dans vos chairs d'effleurer de la main la moindre trace témoignant d'une façon ou d'une autre d'un moyen susceptible de retourner dans l'autre monde. Selon toute vraisemblance, soit cette créature préexistaient déjà sur Terre, c'est-à-dire avec ou sans faille dimensionnelle, soit - et c'est votre hypothèse - la nature ayant horreur du vide, ne pouvait décemment supprimer toute une page de l'histoire d'une dimension sans que l'autre ne s'en trouve nullement affectée. Face à ce dilemme, l'univers dût donc consentir à épargner une fraction des forces magiques ayant filtrées au travers de la faille durant plus de deux siècles. C'est toujours votre espoir. Cependant, malgré l'espérance, vos recherches s'averèrent vite aussi vaines que laborieuses. Quand la moitié de votre temps se découpait le nez plongé dans des ouvrages empreints de vielles poussières et de superstitions, l'autre se destinait à côtoyer tous les candidats possibles pour l'asile du pays. Puis vint une énième rumeur que vous suivites sans conviction aucune, mais qui cette fois fut fondée. Un zombi se terrant dans une mine désaffectée. Un monstre cannibale dévorant ses victimes, origine de plusieurs disparitions inexpliquées dans la contrée. Les mois passèrent, puis les années. Parfois parmi la multitude de pistes que vous traquiez, surgissait un monstre bien réel, une manifestation avérée, une horreur inconcevable. La chose semblait même croître et s'accélerer avec le temps, comme de la lumière perçant les abysses vous permettant de garder le cap malgré les déceptions, mais rien de plus. Les monstres n'étant pas des plus coopératifs quant à fournir la moindre explication sur à leur présence ici. Si tant est que ceux que vous avez rencontré fussent capable d'eux-mêmes le comprendre. En fin de compte, vous avez fini par vous faire une petite réputation de tueur de monstre dans certains cercles. Et si ces manifestations surnaturelles étaient bien trop rares pour secouer la rationnalité de vos contemporains, certains étaient prêts à payer les yeux de la tête pour s'en débarasser. C'est ainsi que vous avez eu l'idée de vous faire payer vos service, de vivre de vos recherches. Suite à un contrat particulièrement juteux, vous avez loué un local en ville, acheté du matériel et engagé une secrétaire. Trois semaines maintenant que vous n'avez pas eu l'ombre du plus petit contrat. A force de ne rien faire vous avez l'impression de prendre racine, de vous enfoncer peu à peu dans les sables mouvants d'une existence statique et morte. Vous passez votre tête par le velux de votre appartement et contemplez l'horizon s'étendant par delà la ville. Conférant en imagination à cet horizon clair et l'impide d'autres contrées inexplorées ou aventures se jouant des caprices de cette vie morne que vous cherchez à fuir. Si seulement… Soudain le grésillement du téléphone vous extirpe de votre molle rêverie. Vous redescendez dans votre séjour dans l'espoir d'une bonne nouvelle. -Allo boss ! S'écrit la voix enthousiaste de votre secrétaire au bout de l'appareil, bonne nouvelle ! J'ai un nouveau contrat pour vous ! Et pas un petit. -Enfin ! Soupirez-vous d'aise, je suis tout ouie vicky. -Notre client est un riche propriétaire agricole, il s'appelle Vallving, il a eu vent de votre petite spécialité par des relations, mais n'a pas voulu trop m'en dire au téléphone, il vous attend demain soir chez lui. -Il n'a rien dit sur la nature de son problème ? -Il a surtout parlé d'un gros chèque avec plein de zéros au bout, je vous ai déjà dit qu'on était en retard sur le loyer ? -Bien, de toute façon ça sera toujours mieux que de rester ici à lambiner sur place. Et il habite où ce cher monsieur ? -Dans le nord-est, un petit village paumé dans le fin fond du Jura, vous allez en avoir pour quatre ou cinq heures de voyage en TGV, j'ai pris la peine de vous acheter les billets pour demain matin 8h00. Vous laissez échapper un rire de contentement. -Vicky, vous êtes formidable ! Le lendemain matin, porté par le sifflement strident du départ, vous embarquez dans un train bondé sous un soleil de plomb. Ayant pris soin d'emporter avec vous - habillement dissimulée dans la doublure de votre sac de voyage - la parfaite panoplie du parfait chasseur de démon. Sans oublier bien sûr votre épée en argent camouflée dans un étui de guitare et que vous portez - lors des parties de chasse- pendue à votre côtés sous votre long manteau. Durant le voyage, entouré d'une grosse femme à l'expression vulgaire et d'un homme joufflu et dégarni, vous braquez votre regard vers l'extérieur pour admirer le paysage filant à l'horizon. De ce que vous avez pu constater sur Falywin, les monstres, s'ils diffèrent des êtres humains sur bien des aspects, ne sont pas nécéssairement malveillants, et bien que leur emploi par les démons les prédisposaient à de sinistres besognes, il n'est pas impossible que vous finissiez pas enfin débusquer une créature capable de vous livrer de précieuses informations. Si tant est que vous ne tombiez pas encore sur une bande de péquenots effrayés par des chimères… Plusieurs heures passent, et vous atteignez enfin la gare de Dijon vers midi. D'ici, vous ferez le reste du trajet à bord d'une voiture louée pour l'occasion. Après un repas frugale pris à la gare, que vous dirigez lors d'un itinéraire aussi ennuyeux qu'un long dimanche de pluie sur l'autoroute, vous quittez la nationnale pour vous engager sur de plus petites routes et chemins escarpés. Le soleil décline doucement dans le ciel et les heures défilent lentement sur le cadran de votre montre. Malgré la multitude de bourgs rencontrés, aucun panneau n'indique encore le nom de votre destination. La nuit finit par tomber, particulièrement opaque dans ces régions si reculées. Votre GPS n'indique maintenant plus que trois kilomètres entre vous et Persac, vous quittez la grand-route, et au détour d'un chemin, vous finissez par l'apercevoir. C'est un petit village blotti à l'ombre d'une vallée endormie dans son duvet de brume. Seulement éclairées par le faisceau de vos phares, les maisons semblent toutes vides et abandonnées, comme des visages de pierre fichés ici depuis une éternité. Leurs murs de crépis sont lépreux, grisâtres et usés par le temps. Leurs volés cloisonnés ne laissent entrevoir aucune lumière ni activité humaine. La modernité elle-même semblerait avoir épargnée à ces lieux sa laideur habituelle s'il n'y avait ces lignes éléctriques suspendues sous le ciel. Vous éteignez votre GPS et rallentissez votre allure sur le petit chemin de terre. Bien que l'endroit ne recèle à priori aucune raison de s'en inquiéter, l'étrange atmosphère qu'il émane agit sur votre organisme comme une mise en alerte. Quant aux ténèbres qui enveloppent l'avancée de votre véhicule, ils engageraient sans doute chez vous une moindre méfiance sans ce silence de tombe. Usé par votre long parcours, vous promenez nerveusement vos doigts sur le volant et commencez à vous demander ce qui a bien pu vous prendre de venir jusqu'ici sans même en savoir plus. Vous sondez chaques nouveaux centimètres découverts à la lumière crue de vos phares. Haut dans le ciel nocturne, la lune, dont le visage d'une extrême pâleur assiste négligement à la scène, se voile soudain d'un tumultueux rideau agité des lugubres croassements qu'une nuée de corbeaux, dérangés par votre voiture, ne manquent pas d'eructer en s'envolant par grappes entières loin au dessus de vous. C'est à ce moment là qu'une silhouette surgit sur le côté et cogne contre la vitre. Pris au dépourvu vous étouffez un cri de peur, les deux pieds sur la pédale d'arrêt, vous pillez littérallement sur place. Toujours dans la pénombre, la silouhette se penche alors légèrement et deux prunelles étincelantes parcourent rapidement vos traits déconfis pour leur fixer une identité. Après quelques instants pour reprendre vos esprits, vous baissez votre vitre. L'homme s'abaisse alors à votre niveau, dévoilant un visage d'un vingtaine d'années, des cheveux bruns et une chemise sale retroussées jusqu'aux coudes que ses robustes épaules remplissent aisément. Sa mine est blafarde, chose on ne peut plus étrange dans une région si ensoleillée en cette période de l'année. -Vous êtes le chasseur de démons ? S'empresse-t-il de demander avec une pointe d'accent. -Oui, on peut dire ça… lâchez-vous dans un souffle. -Mon père vous attend dans ce cas, vous pouvez vous gardez près de la grange, là-bas. Son doigt se dirige sur un point d'obscurité au bout duquel vous ne voyez rien. Devant votre air étonné il poursuit : -Oui, on voit pas grand chose, je vais vous guider. Il s'asseoit côté voyageur et vous poursuivez jusqu'à la grange en question. Vous coupez le contact et le suivez vers un grand bâtiment dont seuls les contours vous sont visibles à cette heure avancée de la nuit. Vous pénétrez dans un vaste salon flanqué de deux longs escaliers sinuant jusqu'à l'étage. Au dessus d'une cheminée de marbre, plusieurs têtes d'animaux trônent fièrement sur le comme en guise de trophées de chasse. Le sol boisé est presque entièrement recouvert de plusieurs tapis poussièreux disposés ça et là. Près de l'âtre, sur une vieux canapé à moitié désempaillé par le temps et l'usage, quatres personnes vous attendent. Trois hommes et un enfant d'une dizaine d'années. Tous de la même fratrie si on en juge par leur air de famille, leur même nez de boxeur et leur menton fuyant. Le plus âgé d'entre eux, un homme d'une soixantaine d'années aux cheveux grisonnants, se lève à votre entrée. -C'est le chasseur père, annonce l'homme qui vous attendait dehors. -Quel soulagement de vous voir ici ! S'exclame alors le vieil homme en vous serrant chaleureusement la main, j'espère que votre voyage n'a pas été trop long ! -Je vous en prie, c'est un plaisir de visiter une si belle région, rétorquez-vous par pure courtoisie, effectivement las d'avoir parcouru autant de kilomètres. -Je vous présente mes quatre fils, pierre que vous connaissez déjà (il désigne l'homme aux larges épaules), henri l'ainé, paul et enfin marc, le petit dernier. Ma femme va vous préparer un bon bol de soupe, vous devez être affamé ! Rendez-vous au 83 | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11920 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Dim 28 Oct 2012 - 10:53 | |
| Premier paragraphe de ma quatrième avh "De sable et de roc" : 1 "Un vent pur et vif gonfle la grande voile rectangulaire, faisant presque bondir votre vaisseau sur les vagues écumantes. A la proue incurvée, l'éperon de bronze déchire la houle turquoise dans un sillage d'écume scintillant tandis que le soleil éclabousse vos huniers d'or et de rose en ce jour naissant. Accoudé au bastinguage sur le gaillard arrière, vous vous étirez comme un grand chat paresseux en léchant le goût du sel sur vos lèvres. Votre sourire ne fait que s'accroître en voyant la silhouette grâcieuse qui apparaît au bas de l'escalier, le vent gonflant son ample jupe de soie. D'un sourire, vous encouragez votre jeune compagne à vous rejoindre. - Te voici bien matinale ma beauté, remarquez-vous en passant vos bras autour de sa taille souple. - Je voulais te parler, seul à seul, répond-t-elle en se hissant sur la pointe des pieds, ses bras blancs passés autour de votre cou. Du bout du doigt, vous suivez le contour des lèvres rouges et ourlées, de l'ovale délicat du visage encadré par le flot des noirs cheveux déployés sous le vent. - Et de quoi donc ? Vous êtes brusquement interrompus par le crie de la vigie qui résonne comme le cri des oiseaux sauvages, couvrant le craquement du navire et le grincement des cordages : - Navire en vue ! Derrière nous ! Vous vous précipitez, Ysatis sur vos talons, pour scruter l'horizon vibrant dans les brumes de chaleur, la main en visière : - Quel œil d'aigle cette vigie ! Vous exclamez-vous. Vois cette voile qui approche rapidement… - Qui sont-ils et que veulent-ils ? Vu la vitesse du navire inconnu et sa trajectoire qui suit exactement la vôtre, les intentions de son équipage ne laissent guère de doutes et vous repoussez la jeune femme : - Ysatis, descend te mettre à l'abri, il se peut que nous ayons à nous battre bientôt ! - Non, je préfère rester avec toi, j'aurai moins peur. Le navire inconnu se rapproche, des casques et des lances étincellent sur ses pourtours, une clameur retentit… Allez-vous garder Ysatis à vos côtés malgré la bataille qui s'annonce (rendez-vous au 286) ? Ou préférez-vous descendre la mettre à l'abri dans votre cabine (rendez-vous au 102) ?" | |
| | | sunkmanitu Maître d'armes
Nombre de messages : 1206 Age : 45 Localisation : Une colline où chantent les cigales... Profession : Rêveur Loisirs : Maintenant ? Oh que oui ! Fada ! Date d'inscription : 07/11/2010
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Dim 28 Oct 2012 - 19:17 | |
| 1ere bonne nouvelle : une suite à l'écume des temps que je suis en train de vivre. Je ne lis pas le paragraphe 1 de sa suite histoire de ne pas me spoiler l'histoire.
2eme bonne nouvelle : l'intro de " De sable et de roc" hume bon l'air marin et le naufrage sur une île... ou la recherche d'un trésor, ou ... enfin le titre reste mystérieux : Je vais aimer ! | |
| | | Lowbac Aventurier de l'Infini
Nombre de messages : 14556 Age : 45 Localisation : Angers Profession : Employé commercial Loisirs : Lectures, Commerce, Angers Sco Date d'inscription : 03/01/2011
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Dim 28 Oct 2012 - 20:25 | |
| Intéressant de démarrer avec une compagne à ses côtés pour de sable et de roc, serait-elle enceinte ? >> - Te voici bien matinale ma beauté, remarquez-vous en passant vos bras autour de sa taille souple. - Je voulais te parler, seul à seul, répond-t-elle en se hissant sur la pointe des pieds, ses bras blancs passés autour de votre cou.
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| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11920 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Dim 28 Oct 2012 - 21:02 | |
| Non, non, pas de moussaillon en vue ! | |
| | | Leviathan Déprimologue autruchien
Nombre de messages : 3655 Age : 44 Localisation : le cul entre deux chaises Profession : procrastinateur Loisirs : ça existe ? Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Sam 24 Nov 2012 - 1:12 | |
| perso, ce n'est pas une AVH que je voudrais réaliser mais bien un bouquin... J'ai une idée de scénar", pléthore de persos... j'ai commencé à faire une demi-page et pis plus rien. La motivation et la volonté me manquent, sans compter que j'ai l'impression de ne pas avoir un vocabulaire aussi étendu que je le voudrais | |
| | | vador59 Seigneur Sith
Nombre de messages : 6086 Age : 47 Localisation : exilé à Dagobah Profession : Personnel de direction de l'académie Sith Loisirs : Faire des treks jusqu'à Za'adum... Date d'inscription : 04/10/2009
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Jeu 21 Fév 2013 - 22:00 | |
| Premier paragraphe des 307 Fabius (pour vous faire patienter...) 1. Vous vous réveillez tôt, comme tout bon Romain. Delo, qui est debout depuis longtemps, a déjà disposé à proximité de votre couche une toge et une tunique propres. Vous vous étirez, tous vos sens en éveil, ressassant les événements venus et à venir. Vous êtes seul ou presque dans le grand domus familial. Les hommes sont déjà partis depuis de longues semaines pour la guerre alors que votre mère et votre sœur rendent visite depuis une semaine à vos grands-parents, au bord de la mer. La maison baigne dans un silence étrange, à peine interrompu par le pépiement joyeux des oiseaux au dehors. D’ci cinq jours, vous serez vous-même parti et il vous reste une foule de détails pratiques à régler. Tandis que vous vous levez en enfilant machinalement vos vêtements, vous apercevez Delo qui dispose sur la longue table de bois votre petit déjeuner. Delo… cet homme d’âge mûr était au service de votre famille avant même que vous ne voyiez le jour. Son visage buriné et ses mains calleuses trahissent les longues heures qu’il passait, plus jeune, aux durs travaux des champs. Après avoir perdu ses terres pour endettement, il s’est trouvé dans l’obligation de mettre ses bras et sa liberté à la discrétion de votre père qui a alors accepté de le prendre comme esclave à son service. Nombreux sont les hommes et les femmes qui, comme Delo, ont tout perdu dans les guerres incessantes que Rome mène contre ses voisines; bien peu, en revanche, ont eu le privilège d’entrer au service d’une des plus puissantes familles romaines. La plupart ne fait qu’errer, à la recherche de quelque expédient pour assurer leur provende quotidienne. Vous vous rendez compte de la chance qui est la vôtre de pouvoir faire vos trois repas par jour. Justement, le jentaculum que vous vous apprêtez à avaler ferait saliver de nombreux Romains : une bouillie de blé cuite dans du lait, relevée de miel et accompagnée de tranches séchées de pommes. Tandis que vous allongez votre petit déjeuner à grand renfort d’eau fraiche, vous réfléchissez aux différentes possibilités que vous offre cette matinée. D’ici quelques minutes, les clients de votre gens seront à la porte du domus, attendant avec impatience leur sportula quotidien ; peut-être certains d’entre eux se laisseront convaincre de vous rejoindre dans votre lutte contre les Véiens… Vos parents partis, les affaires familiales restent en suspens ; sans doute un travail approfondi dans le bureau de votre père serait nécessaire. D’un autre côté, il faudrait passer à la prison de Tullianum, où vous vous exercez régulièrement pour améliorer vos qualités de combattant. Préparer une expédition comme celle que vous avez en tête nécessitera probablement de passer par les Vieilles Boutiques, où il y a toujours quelque chose d’intéressant à dénicher. C’est sur l’Île du Tibre, au Temple d’Esculape, que vous auriez toutes les chances de vous attirer les grâces des dieux pour qu’ils vous épargnent des blessures graves, et au Temple de Bellone que vous pourrez les convaincre de vous donner la force de vaincre. Mais tout ceci risque fort de ne pas être possible sans un détour par le Temple de Saturne afin de solliciter le responsable du trésor… Il est fort peu probable que vous puissiez mener autant d’activités jusqu’à la septima hora au-delà de laquelle tout travail cesse… Qu’allez-vous faire à présent ? Recevoir vos clients ? Rendez-vous au 13. Travailler dans les papiers de votre père ? Rendez-vous au 16. Vous rendre au temple de Bellone ? Rendez-vous au 2. Vous rendre au Temple de Saturne ? Rendez-vous au 3. Aller trainer du côté des Vieilles Boutiques ? Rendez-vous au 4. Vous rendre sur l’Île du Tibre ? Rendez-vous au 5. Vous entrainer à la prison de Tullianum ? Rendez-vous au 6. | |
| | | VIK Maître admin
Nombre de messages : 13660 Localisation : Paris Date d'inscription : 31/08/2008
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Jeu 21 Fév 2013 - 22:50 | |
| Je vais au temple de Bellone au n° 2, car il a plus de chance d'être écrit en premier. Début alléchant. J'aime beaucoup les ldvelhs historiques mais ceux de bonne qualité sont rares. Une remarque par contre sur le titre ... Fabius est très connoté. Je ne peux pas m'empêcher de penser à l'homme politique. Pardonne-moi mais le titre ne me fait pas vraiment rêver et ne me donne pas très envie... | |
| | | vador59 Seigneur Sith
Nombre de messages : 6086 Age : 47 Localisation : exilé à Dagobah Profession : Personnel de direction de l'académie Sith Loisirs : Faire des treks jusqu'à Za'adum... Date d'inscription : 04/10/2009
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Ven 22 Fév 2013 - 7:23 | |
| Mon cher VIC, je t'en prie, ne juge pas cette AVH à l'aune du nom du mouton noir de la gens Fabius Plus sérieusement, je n'ai choisi le titre que par référence aux 306 Fabius décrits par Tite-Live (tu auras donc compris que VOUS incarnez le 307ème....); j'avais un autre titre en tête (Bataille sur le Crémère) mais il ne rend que très imparfaitement compte du contenu, étant donné que la dite bataille ne se déroule qu'à la fin. De toute manière, comme je l'avais annoncé sur Littéraction, ce ne sera pas l'AVH du siècle, rien qu'en raison des règles minimalistes. Donc, si tu n'as pas envie, ne te gêne pas pour zapper EDIT: yeeeeeeeees! 4000ème post! | |
| | | tholdur Lesser than dust
Nombre de messages : 3158 Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Ven 22 Fév 2013 - 8:33 | |
| Je commence évidemment par recevoir les clients puisqu'ils seront là dans quelques minutes. Les faire poireauter ne me semble pas du tout être une bonne idée! Autant être prévenant avec eux pour se les mettre dans la poche.
C'est vrai que le titre fait bizarre. Peut-être faudrait-il le "latiniser", et plutôt que de le centrer sur le personnage et sa famille, le faire sur l'intrigue? "De Conjuratio Véienii?" "Le complot des Véiens" ...
En tout cas le texte donne très envie de lire la suite! | |
| | | Lowbac Aventurier de l'Infini
Nombre de messages : 14556 Age : 45 Localisation : Angers Profession : Employé commercial Loisirs : Lectures, Commerce, Angers Sco Date d'inscription : 03/01/2011
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Ven 22 Fév 2013 - 14:20 | |
| De quoi faire plaisir à VS. Que de bons tits détails latins, historiques s'insérant à merveille dans le corps du paragraphe 1. On sent le spécialiste de Rome ;-) | |
| | | vador59 Seigneur Sith
Nombre de messages : 6086 Age : 47 Localisation : exilé à Dagobah Profession : Personnel de direction de l'académie Sith Loisirs : Faire des treks jusqu'à Za'adum... Date d'inscription : 04/10/2009
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Ven 22 Fév 2013 - 14:41 | |
| Spécialiste, non. Ce n'est pas ma période historique préférée, d'autant que les débuts de la République sont assez mal renseignés. Disons que je me suis informé! | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11920 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Ven 22 Fév 2013 - 15:38 | |
| Alléchant, effectivement... Quelques remarques : - Bien que mes années de latin soient loin derrière, je pense que domus (la maison) est féminin. - Pour pinailler, je dirais également "la plupart ne font qu'errer". - Je dirais plus volontiers :"des tranches de pommes séchées". - Toujours pour pinailler : il était très difficile de revêtir une toge seul. La toge est un ample rectangle de tissu atteignant 6 mètres dans sa plus grande amplitude, avec des plis bien précis à mettre en place. Il serait donc judicieux de se faire aider par Delo pour s'habiller. C'est d'ailleurs la première tâche de l'esclave familier. Je tique un peu sur la longue table en bois (sauf si la scène se passe dans la cuisine) : les romains utilisaient plus volontiers de petites tables circulaires aux pieds ouvragés, semblables à nos guéridons. Surtout dans les chambres, pièces souvent petites et sobrement meublées. Si le tullianum est effectivement la prison de l'époque, je reste surpris par l'idée de s'y entraîner... Pour celà, je trouverais plus adéquat d'aller à la palestre ou aux thermes (les bains avaient un espace réservé pour les exercices physiques, lutte, althères, jeux de balle...) Pour ce qui est de Bellone, je la remplacerais par Mars, beaucoup plus important et présent dans la religion romaine pour ce qui est de la guerre. Bellone symbolisait surtout les horreurs de la guerre, ses ravages, alors que Mars incarnait des valeurs plus positives de bravoure, d'exploit et de loyauté. Enfin, je tique un peu sur Delo... Qu'il ait tout perdu, d'accord, mais de là à se faire esclave... Beaucoup de citoyens ont tout perdu dans les guerres civiles et se sont retrouvés à battre le pavé, désoeuvrés, c'est vrai. Mais ils étaient pris en charge par les services de l'annone qui fournissait des distributions gratuites de nourriture, de vin et d'huile. Quand on connait le statut d'un esclave, surtout sous la République où il vaut moins qu'un meuble et où le maître a droit de vie et de mort sur lui (les penseurs de l'époque comme Caton en sont à se demander si les esclaves ont une âme), on a du mal à imaginer qu'un homme né libre, même à bout de ressources, se mette volontairement dans un tel statut... A la limite, il se fait mendiant, voleur ou manoeuvre agricole... Enfin, bon ! C'est pour pinailler. Je lirai cette AVH avec grand interêt. Bonne continuation ! | |
| | | vador59 Seigneur Sith
Nombre de messages : 6086 Age : 47 Localisation : exilé à Dagobah Profession : Personnel de direction de l'académie Sith Loisirs : Faire des treks jusqu'à Za'adum... Date d'inscription : 04/10/2009
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Ven 22 Fév 2013 - 16:41 | |
| Un feed de l'ami VS, j'ai intérêt à être bon, moi!! J'avais répondu mais je ne sais pas pourquoi, mon message a disparu! On reprend point par point:
* pour ce qui est du genre des mots, tu as sans doute raison, je vérifierai l'ensemble des termes une fois l'AVH achevée... * Pour les tranches de pommes, c'est vrai, comment ai-je pu formuler ça de la sorte?? Pour la plupart, apparemment, singulier et pluriel semblent convenir l'un et l'autre!
Sur les aspects plus historiques, plus généralement, on a tendance à considérer Rome telle qu'elle existe à la fin de la République ou à l'époque impériale. Ici, on est chronologiquement au tout début de la république, peu de temps après la chute de la monarchie. Ce que je vais dire doit donc être pris avec prudence, mais les livres que j'ai pu consulter m'incitent à un certain optimisme:
* Pour la toge, en effet il était nécessaire d'avoir de l'aide... mais il s'agit de la grande toge demi-circulaire, avec les dimensions délirantes. Je parle ici de la petite toge que l'on porte au quotidien, beaucoup plus courte pour ne pas entraver les gestes et sous laquelle on porte soit une tunique, soit un pagne.
* Pour l'ameublement, et de manière générale, les arts, il faut se rappeler que la Rome du tout début du V°S n'est qu'une cité un peu pourrave... loin du lustre d'Athènes ou des Etrusques qu'elle s'efforce de copier un peu servilement. Le mobilier est donc encore très rustique.
* Pour la prison, j'avoue avoir pris quelques libertés, mais davantage par manque d'informations. Une chose est sûre, si les bains privés existent à Rome, ce n'est pas avant la fin du V°S; quant aux pains publics, ils sont bien postérieurs. Pour la palestre, pas d'infos... C'est pour cette raison que j'ai considéré que le meilleur moyen pour un jeune patricien de s'aguerrir consiste à se frotter aux meilleurs gardes de la cité: ceux de la prison justement!!
* Pour Bellone, le temple qui existe à Rome date bien de l'époque des 306 Fabius (tout comme celui de Saturne qui vient juste d'être inauguré), et Mars (bizarrement) ne lui est qu'associé.
* Pour ce qui est de Delo, j'ai essayé que son histoire soit la plus authentique. Les guerres avec les voisins de Rome conduisent à des destructions récurrentes des fermes et des récoltes. Les plus affaiblis ont le choix entre la vente à un vil prix (qui font d'eux, soit des salariés, soit des clients entretenus par les riches patriciens, justement au moyen de cette espèce de panier quotidien qu'est la sportula; l'annone n'existe pas encore, elle ne sera instaurée qu'exceptionnellement dans la 2ème moitié du V°S), soit l'endettement (même si la monnaie n'existe pas encore et que le troc est encore très largement répandu) et dans ce cas, le droit romain prévoit la servitude pour dettes (voir la loi des Douze Tables); ceci dit, cet esclavage peut être provisoire et, comme Rome n'est pas encore la grande cité dont les conquêtes banaliseront l'esclavage, les maîtres de l'époque ont tout intérêt à ménager et prendre soin de leurs esclaves. Conception toute différente à Athènes où l'esclave est véritablement considéré comme une chose...
Voilà j'espère avoir répondu à tes quelques questions... | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11920 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Ven 22 Fév 2013 - 17:31 | |
| Ah d'accord, je pensais que l'AVH se passait bien plus tard, sous la République et pas à ses débuts, juste après la chute des rois Tarquins et de la monarchie. Effectivement, dans ce cas, mes objections n'ont pas lieu d'être : les grands édifices de bains publics n'existaient pas encore, c'est vrai. Pour la toge, on pourrait alors parler du pallium, un manteau rectangulaire qui lui ressemblait, moins grand et plus léger, plus pratique, très prisé des femmes mais que les hommes portaient également volontiers. OK pour Delo. Effectivement, la préfecture de l'Anonne ne viendra que bien plus tard. De plus, il fallait être inscrit sur ses listes pour en bénéficier, ce qui n'était pas toujours évident. La palestre est l'ancêtre de notre gymnase, un lieu public dédié aux exercices physiques (althères, lutte, ballon...) avec parfois un stadium de petites dimensions attenant pour la course. Rome en possédait-elle à cette époque ? Incapable de te répondre, je connais mal cette période.
Vas-tu inclure dans ton AVH la cloaqua maxima ? Il s'agit du premier réseau d'égoûts de Rome, construit sous les Tarquins si je me rapelle bien. Un petit passage dans les sombres conduits empuantis se jetant dans le Tibre ? | |
| | | vador59 Seigneur Sith
Nombre de messages : 6086 Age : 47 Localisation : exilé à Dagobah Profession : Personnel de direction de l'académie Sith Loisirs : Faire des treks jusqu'à Za'adum... Date d'inscription : 04/10/2009
| Sujet: Re: PREMIER PARAGRAPHE Ven 22 Fév 2013 - 17:46 | |
| - Voyageur Solitaire a écrit:
Vas-tu inclure dans ton AVH la cloaqua maxima ? Il s'agit du premier réseau d'égoûts de Rome, construit sous les Tarquins si je me rapelle bien. Un petit passage dans les sombres conduits empuantis se jetant dans le Tibre ? Tu connais bien mes goûts!! | |
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