Pour Bardik le Voleur :
Encore pire, vu que la majeure partie des péripéties est à présent connue. Ce sont forcément les mêmes, pour l'essentiel, que dans Coréus.
Les règles sont copiées-collées du tome précédent, et ne sont donc pas personnalisées pour Bardik ; ça aurait été sympa. L'intro est toujours aussi expéditive, le final toujours aussi creux.
Des points positifs toutefois :
- la même scène (Coréus qui discute "diplomatiquement" avec un aubergiste courtois) illustrée de deux points de vue différents : Coréus 52, Bardik 330. Un miroir rond et convexe reflète la partie de la scène qui ne serait autrement visible que dans l'illustration jumelle. Clin d'oeil probable de l'illustrateur, Paul Bonner, au tableau de Van Eyck bien connu..
- Quelques petites remarques amusantes que Bardik se fait sur la balourdise de son compagnon. Ce jeu sur les manières différentes de voir, sur le regard que chacun porte sur l'autre, aurait pu être bien + travaillé et aurait donné du sel à la lecture.
- Dans Coréus on nous parlait deux fois d'aller aux prostituées (294 et 49), dans Bardik on en voit une : illustration du 17. Notez le Nain, langue pendante, le regard égrillard, fasciné par une belle de nuit dont il n'a dû voir que peu de représentantes dans ses cavernes natales.
- Affrontement avec un Mort-Vivant dans un mausolée derrière le temple. Bien vu, je ne m'y attendais pas : des prêtres qui entretiennent cette vieille chose décomposée (mais toujours redoutable) en la nourrissant de sang au tuyau...
- Une fin alternative mieux écrite que les autres, en cas de jeu solo et/ou de mort de Coréus : Bardik est mené par les reliques jusqu'à la tribu (65). D'autres fins en solo sont plus simplettes : 217, 250.
Note : 08/20