QG 07- Le tombeau des maléfices

PAS DE SPOILER DANS CETTE CRITIQUE

Aïe Aïe Aïe, voilà le 7è tome des aventures de Pip, pour moi le livre raté de la série.

C'est presque un nouveau concept :
cette fois-ci il est impossible à réussir sans mourir, à tel point qu'un "décès-mètre" figure en fin d'ouvrage pour évaluer le nombre de fois où l'on est mort.
Alors OK, l'humour de Brennan est là, mais franchement, passer son temps à errer dans un labyrinthe, crever, crever, et encore crever, n'a franchement aucun intéret. Je soupçonne donc que ce soit le ldvelh préféré du Joueur du Grenier : "crever, crever, et encore crever", étant un hymne national dans cet opus. Le problème est que ces morts nombreuses nuisent complètement à l'immersion, (sauf si vous immergez les morts, chacun ses rites...)

Si vous jouez vraiment selon les règles, vous pourrez peut-être adorer triompher à la régulière d'un ldvelh vicieux qui n'est pas sans rappeler La Créature Venue du Chaos pour le challenge du labyrinthe et les codes gonflants à traduire ( la comparaison s'arrêtant là).

Mais si vous préférez lire l'ouvrage d'une traite entre deux vaches, vous aurez peut-être envie de le qualifier de bouse (Non, là, c'est moi qui suit vache, ça ne mérite pas ce qualificatif).

- Comme je suis méchant à avec les ldvelhs que je n'aime pas, je rajouterais que que c'est une caricature de D&D avec du porte-monstre-trésor mais qui n'arrive pas à la cheville du Sorcier de la Montagne de Feu en la matière. Ici on notera un petite variante :
porte-Mort-monstre-Mort-trésor-Mort-Porc-Or


- Comme je suis de mauvaise foi totale concernant certains ldvelhs, je rajouterais que ce livre est un mélange de la catastrophique Forêt du Dragon pour ce qui est de tourner en rond pour la partie Labyrinthe :
il faut chercher des passages secrets à chaque § pour s'en sortir. Sans la soluce, ça peut vite tourner au calvaire.


- Comme je suis fourbe, veule, et adepte d'une ignominie sans vergogne, je rajouterais que ce livre est effroyablement pauvre en rencontres intéressantes, que la plupart des § de quelques lignes à peine m'ont fait l'effet d'être du remplissage.


Il aurait été bien dommage de clôre la série sur ce tome 7, à réserver plutôt aux inconditionnels de la série (et aux fétichistes de la cheville du Sorcier DLMDF).
Heureusement, Brenan prouvera qu'il lui reste encore de beaux restes dans un tome 8 bien réussi.

Note : 3/20

c'est dans ce tome que le style foutraque de Brennan atteint son apogée. On s'amuse beaucoup à condition de se sentir comme le général qui envoie des douzaines de clones de Pip successifs au carnage ( le décémètre est là pour nous y encourager, sauf qu'à la limite je verrais plutôt une compétition à qui aurait le plus de pertes ).

Note: 14/20

Un tome bien enervant, labyrinthique au possible a en devenir fou. Celui là j'avoue aux bout de 5 ou 6 tentative je me suis considéré "immortel" et j'ai fini (au hasard) par trouver LE chemin.

Le moins bon de la saga

Note 10/20 (3/20 si vous n'est pas patient)

Merlin a encore besoin de Pip mais pas besoin de sauver Avalon cette fois ci. Il faut aller récupérer 50 PO auprès de Grot le gredin. Ca motive pas tellement mais ça à le mérite d’être original. L’aventure est coupé en deux parties. La première très courte en extérieur, la deuxième dans le tombeau de grot. Et oui la majorité de l’aventure va se passer dans le tombeau qui est un véritable labyrinthe avec des pièges , des créatures qui nous en veulent mais tres peu de personnages secondaires ce qui faisait la force des quêtes du graal (avec l’humour). Un humour justement un peu moins présent dans cette aventure. A noter aussi l’abscence des grand classique plan si cher à l’auteur. Au total, il n’ y a pas grand chose d’intéressant dans ce volume , le moins bon de la série à mes yeux.

Points Positifs
-EJ
-Les « messages » de Grot
-Le triomphe de Pip
Points Négatifs
-Peu de personnage secondaire
-La difficulté
-l’ambiance du tombeau
-Les portes secretes

6/20

Bon, là comment dire ? raté, tout simplement.

Il n'y a pas grand chose à sauver : une aventure ultra banale (même s'il y a la petite surprise de la fin), pas d'ambiance, les rencontres sont inintéressantes (je sauve le coup du Denier de feu, assez marrant),...

Le gameplay est catastrophique, je crois que ce n'est pas possible de faire pire : des codes à décrypter en veux tu en voilà (déjà que je déteste ça) et un système de portes secrètes en dessous de tout :
Pour savoir s'il y a une porte secrète, il faut jeter un dé, et sur 4+ on le droit de de consulter la table, qui, 8 fois sur 10, révèle une absence de portes secrètes.
Si vous tombez sur un des rares bons paragraphes, vous avez donc une chance sur deux de passer à côté. Et comme il FAUT passer par les portes secrètes pour terminer l'aventure, la seule solution est de faire des aller-retour jusqu'à réussir. Passionnant.

Le plus mauvais livre de la série à mon avis.

Ma note : 5/20

Ce septième tome de la série commence de manière bien étrange: il est seulement question d'obliger un type à honorer une dette envers Merlin, type qui s'avère a priori être mort puisqu'il faut aller récupérer l'argent dans son caveau... Donc contrairement aux tomes précédents, on ne sait pas au départ le principe de la mission, dont on peut seulement se douter qu'elle sera bien plus difficile que ce que ce vieux fou de Merlin veut bien nous faire croire. Et effectivement, ce tome est certainement le plus difficile de la série, et ce pour plusieurs raisons. Premièrement, parce qu'on n'a aucune idée, au départ, de l'endroit où il faut aller. Deuxièmement, parce que le chemin pour arriver au but est des plus tortueux et contre-intuitifs. Troisièmement, en raison du nombre important de pfa, lancers de dés mortels plus ou moins injustes et combats ingagnables qui attendent le lecteur qui ne suivrait pas le bon chemin. Quatrièmement, du fait du système de portes secrètes (un peu analogue à celui du Château de Dracula du même auteur), que le lecteur-joueur doit prendre l'initiative de chercher, car la possibilité n'est pas offerte dans le texte (et qui nécessite de réussir un lancer de dés). Mais contrairement au porte-monstre-trésor classique, comme on en voit un nombre déraisonnable dans la sériel Défis Fantastiques, le Tombeau des maléfices n'est pas un véritable One True Path. En effet, le lecteur-joueur est totalement libre de ses mouvements et a toujours la possibilité de revenir en arrière, par exemple pour trouver un objet qu'il n'a pas obtenu. Cependant, on ne peut nier que cette dernière possibilité est source d'une grande frustration quand on doit revenir en arrière (ce qui est obligatoire pour finir l'aventure), voire retourner à l'entrée du caveau.
Au niveau jouabilité, il y a toujours quelques adversaires très coriaces, mais si on suit le bon chemin, on peut en éviter la plupart, ainsi que tous les lancers de dés mortels, ce qui est clairement un point positif quand on compare à d'autres LDVELH...
Il y a par contre des erreurs et imprécisions au niveau du combat final:

Spoiler:

Au niveau des rencontres, on a affaire au bestiaire classique pour ce genre d'aventures (vampires, loups-garous...) mais aussi à des créatures plus improbables et décalées qui font tous l'intérêt de la série. L'humour, quant à lui, est toujours omniprésent et aide à faire passer la frustration inhérente au fait de tourner en rond (notamment au 14).
Enfin, la conclusion, particulièrement bien trouvée, est l'une des meilleures de tous les LDVELH.
Au final, le Tombeau des maléfices est à mon goût le meilleur livre de la série, et la preuve qu'on peut faire un labyrinthe particulièrement retors qui ne soit pas pour autant un simple OTP.
Note: 18/20
Difficulté: 18/20

Pour l'avant dernier opus de la série, je m'attendais à un certain niveau. L'auteur a eu en effet suffisamment de temps et de recul pour corriger les défauts récurrents de Grailquest et les transformer en atouts.
Que dire ? Tomb of nightmares ne saurait mieux porter son nom.
Le fan des légendes arthuriennes que je suis ne saurait se complaire devant ce sinistre dédale sans queue ni tête. Faisons abstraction des habituelles "bizarreries" de JH Brennan pour se concentrer sur l'essentiel. Le rapport jeu - roman est clairement déséquilibré. Le système de jeu qui n'aura décidemment jamais mon adhésion, étouffe littéralement le récit qui se limite à une porte-salle-monstre-trésor digne des premières aventures de Donjons et Dragons.
Et ce ne sont pas les illustrations de John Higgins, de qualité moyenne, qui vont relever la moyenne même si je dois reconnaitre qu'elles correspondent au background.
Quelques lueurs d'espoir ? la couverture de John Howe (il faut bien gratter un peu...), l'introduction et... la conclusion. Oublions simplement ce qui se passe entre deux.
Vous l'avez compris : je n'ai pas aimé cette quête. Je ne ferai même pas allusion aux innombrables jets de dés requis car j'ai perdu ces derniers pour ma propre santé mentale. Mieux vaut lire le Tombeau des Maléfices comme un roman et (essayer) d'en tirer du plaisir.

NOTE : 6

C'est donc en ma qualité toute fraîche de Président de la LPH (La Ligue de Protection des Héros, statuts déposés en la Préfecture d'Avalon et validés par Sir Lancelot en personne) que je me présente à vous ce jour.

Le cas qui va nous intéresser est grave, très grave même. Je veux bien sûr parler du traitement infligé à ce jeune et innocent Pip, qui, je le rappelle, n'a rien demandé à la base. Lui, ce qu'il voulait, c'était juste garder ses vaches, pas d'être la victime incantatoire des turpitudes de ce M. Brennan. Ho, j'entends d'ici les vils arguments de ce dernier : C'est pas moi, c'est ce vieux fou de Merlin qui fait rien qu'à l'embêter ! Et là je réponds : Peut-être, M. Brennan, mais rien n'imposait l’écriture de toutes ces horreurs, et sur plusieurs volumes par-dessus le marché. Pardon mais là, c’est du sadisme où je ne m’y connais pas !

Tenez, prenons comme exemple le Volume 7 : Des ennemis toujours plus nombreux, des pièges à foisons (Empoisonnement, noyade, chute, éclairs, boule de feu, portes piégées, tout y passe), des lancers de dés fatals, un plan de déplacement digne de la ville de Paris, et tout ça pour quoi ? 50 malheureuses pièces d'Or (officiellement, car bien sûr vous allez jusqu’à mentir à votre innocente victime sur le but réel de la mission) ? Etes-vous bien sérieux M. Brennan ? J’entend que vous avez tenté d’adoucir le sort de ce pauvre malheureux avec la présence d’E.J., de Nosferax (quelle susceptibilité celui-là !), et de quelques items intéressants, mais tout de même, ceci est loin de compenser les affres de ce donjon sordide.

Nonobstant, je note quand même une lueur d’espoir : La présence du ‘décès-mètre’ qui, peut-être, tend à montrer que vous commencez à prendre conscience de vos errements, M. Brennan. Bien sûr, celui-ci va littéralement exploser pour ce pauvre Pip tant la tâche est rude, mais si seulement cela pouvait vous mettre devant la réalité des conséquences de vos actes, M. Brennan…

Une dernière chose M. Brennan : J’espère que vous allez dorénavant laisser Pip tranquille et que vous n’allez pas lui imposer un nouveau chemin de croix. Quoi ? C’est déjà fait ? Mon dieu mais quel genre d’homme êtes-vous M. Brennan ?

14/20