La MORT dans les LdvelH

Loup-Solitaire échappe à deux tentatives d'empoisonnement via ses aliments. Et à chaque coup, il y a

Spoiler:

 

Je crois me souvenir que dans "La voie du tigre" empoisonner l'ennemi est une pratique dans un des volumes. Je ne me souviens plus si on peut être empoisonné aussi.

Oui, dans le premier volume, on peut empoisonner Honoric, mais c'est un peu tiré par les cheveux : dissimulé dans une pièce au-dessus de sa chambre, on peut, par un trou dans le plancher, faire descendre une cordelette jusqu'à notre adversaire étendu et endormi, puis faire couler le poison goutte à goutte le long de la cordelette si je me souviens bien. Car Honoric a la mauvaise habitude de dormir la bouche ouverte...
Mouais...
De toutes façons,

Spoiler:

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Et un Homme-Cobra dans la VdT 1 peut nous mordre si l'on s'entête à vouloir sauver de ses griffes un jeune garçon.

De manière générale, je pense que dans un gamebook, l'usage du poison est limité : le plus souvent, on combat une créature qui peut nous inoculer un venin ou un adversaire dont la lame est empoisonnée. Une tentative d'empoisonnement par la nourriture comme dans LS suppose en général un milieu urbain et civilisé. Il faut également être expert pour doser correctement les différents ingrédients du poison, ce qui suppose tout un matériel d'apothicaire ou d'alchimiste et renvoie là aussi à une aventure en ville.
L'empoisonnement est exceptionnel pour une aventure en plein air. On peut imaginer par contre un empoisonnement accidentel avec de la nourriture avariée, de l'eau souillée, un fruit vénéneux qu'on a pensé comestible, une morsure de serpent ou une piqûre d'insecte...

En plein air y'a le champs de lotus noir dans sorcellery !

Et à souligner qu'on a des antipoisons dans tes AVH Alba mais pas encore rencontré de cas d'empoisonnements^^

Lowbac a écrit:

Et à souligner qu'on a des antipoisons dans tes AVH Alba mais pas encore rencontré de cas d'empoisonnements^^

Si si, dans l'Ombre du Phoenix on peux

Dans certaines séries un double 1 équivaut à un coup mortel, je ne me lasse pas de l'usiter dans les Histoire notamment me disant que malgré un perso de 9 en Habileté et de 5 en Endurance dans le tome de la Dernière Invasion ce dernier peut très bien mordre la poussière face à un piètre bretteur auteur d'une botte mortelle chanceuse. Est-ce une règle que vous négligez ou l'acceptez-vous pour grossir en tension les combats ?
Voire dans l'AVH l'Ombre du Phœnix selon qu'on soit le plus rapide ou pas en un coup doté d'une puissante force et/ou d'une arme spéciale on peut envoyer au tapis son ennemi tout comme ce dernier le peut en un assaut par manque de rapidité de notre part.

Je trouve que la possibilité de tuer en un coup dans les LS, lorsqu'on est largement supérieure à l'adversaire, vaut la peine et traduit bien la puissance du personnage. C'est moins drôle lorsque c'est l'ennemi qui a cette possibilité, mais ça ajoute de la tension aux jets de dés!

Dans les "Gouffres de la cruauté", on est amené à livrer des combats qui se terminent en un assaut, sans tenir compte de l'habileté. C'est un peu plus frustrant de perdre dans ces conditions...

Comme je l'ai dit dans un autre fil, les combats à l'épée ou au glaive étaient généralement de courte durée, surtout avec des armes d'estoc comme dans l'infanterie romaine de l'époque impériale. Une fois la défense de l'adversaire déjouée, le coup était, si ce n'est fatal, du moins fortement handicapant, entraînant dans la foulée le coup de grâce. Donc c'est une contrainte à laquelle il faut savoir se plier...

Histoire est plutôt réaliste avec très peu de points de vie pour le héros ... ce qui rend l'accumulation des combats mortelle avec très peu de marge de manoeuvre. On ressent le danger, mais pas autant que dans Chronique Crétoise. Pour autant, Histoire est donc très peu jouable car pour survivre au combat, il faut booster au maximum les caractéristiques en rapport, ce qui conduit souvent à minimiser ailleurs ... et donc à louper LE test obligatoire. Statistiquement pour survivre, on est tenté par exemple de mettre le minimum en Equitation, jusqu'au test équestre fatal.

Côté Prêtre Jean, cette chance sur 36 à chaque assaut de mourir est pourrie vu qu'au fil des 5 tomes, on livrera bien trop d'assauts : il vaut mieux contourner cette règle.

Pour les LS, c'est bien mieux amené car la mort en un coup arrive seulement en cas de déséquilibre important des forces.

Au final, je trouve que ce genre de coup mortel/vorpal est intéressant pour mettre en relief un adversaire en particulier, un boss, lors d'un combat risqué et mémorable. En échange, il faut quand même trouver des astuces ou moyens d'éviter ça pour le joueur. Donc pas pour les adversaires lambda et communs. C'est donc là où le système des points de sauvegarde (ou relance de jet de dé, à réserver pour les coups durs), peut trouver tout son intérêt. Cela sauve des jets malchanceux, à la condition de ne pas en avoir beaucoup en réserve: il faut donc que le joueur ne les gaspille pas... et ça le fait stresser quand il voit qu'il n'en n'a plus beaucoup, un peu comme la Peur dans le Manoir de l'Enfer.

Je trouve que c'est une bonne idée qui rend les combats plus réalistes: dans la réalité, un coup (même à mains nues) peut suffire à tuer s'il est porté à certains endroits.
Après, si cette possibilité est présente à tous les combats, il faut que lesdits combats soient évitables (au moins pour une partie d'entre eux), de manière à ce que le choix de combattre ou non soit fait en connaissance de cause.

Règle casse-gueule si elle n'est pas bien définie.
Sur le principe, je suis d'accord, c'est bien plus réaliste, on peut effectivement tuer quelqu'un à mains nues si le coup est frappé au bon endroit (L'important n'est pas de frapper fort, mais de frapper juste-Confucius) et même un demi-dieu triomphant bardé de pouvoirs peut faire une connerie et se vautrer. Après, il est vrai que c'est frustrant de se faire dessouder son héros bien aimé avec lequel on a mené tant d'aventures...

Et c'est là qu'intervient le dosage justement : il faut que ça reste occasionnel ou crédible. Lors d'un combat entre un petit Kobold de 63 centimètres armé d'un couteau rouillé contre un guerrier-magicien en cuirasse gravée de charmes protecteurs et armé d'une hache barbare en adamantium, le coup de la mort subite pour le guerrier, là franchement...
Entre deux adversaires de force plus ou moins égale, là d'accord.
Pas trop souvent non plus : si à chaque combat, quelqu'il soit, on peut se faire dessouder en un coup sur un lancer de dés, autant rester dans sa chambre d'auberge ou son château et laisser Allansia et le Magnamund se démerder tout seul...

A manier avec précaution, donc.

Il y a déjà des "morts automatiques" dans certains combats de "Dragon d'or" mais contre certains ennemis précis: par exemple le "baron Crick" de l'oeil du dragon" qui peut porter des bottes secrètes avec sa rapière.
Pour mes propres projets d'Avh j'avais imaginé plutôt un système de "coup critique" avec des dégâts supplémentaires avec un jet de dé chanceux, et, à côté, un système de récupération rapide de points de "vie" pour les combats à main nues, les rixes, les pugilats etc (les accidents sont possibles mais il est rare que l'on meure au cours d'une simple empoignade au comptoir).
Bien sûr, ça complexifie les règles de combat...

Voyageur Solitaire a écrit:

Et c'est là qu'intervient le dosage justement : il faut que ça reste occasionnel ou crédible. Lors d'un combat entre un petit Kobold de 63 centimètres armé d'un couteau rouillé contre un guerrier-magicien en cuirasse gravée de charmes protecteurs et armé d'une hache barbare en adamantium, le coup de la mort subite pour le guerrier, là franchement...

Notre héros peut glisser et s'étaler par terre, et le vil kobold en profiter pour le poiganrder avec des ricanements sadiques…

Voyageur Solitaire a écrit:

si à chaque combat, quelqu'il soit, on peut se faire dessouder en un coup sur un lancer de dés, autant rester dans sa chambre d'auberge ou son château et laisser Allansia et le Magnamund se démerder tout seul...

A manier avec précaution, donc.

Ça introduit des rapports aux combats très différents, si on sait qu'il faudra une bonne demi-douzaine de blessures pour le moins pour nous éliminer ou si une seule peut nous faire notre affaire. Dans le second cas, il faut bien calculer et ne pas chercher automatiquement la bagarre…

Le concept qui me plairait dans une aventure, c'est de perdre 1 PV par nouveau paragraphe jusqu'à trouver un antidote. J'imagine bien l'aventurier courant vers la ville pour quérir un apothicaire ou un alchimiste quelconque, et l'auteur pervers lui plaçant une foire commerciale sur son passage, avec les harangues des bonimenteurs et autres camelots.
Avec des choix draconiens : église ou apothicaire ?
Une fois arrivé chez l'apothicaire, il y aurait une file d'attente et ce dernier serait à moitié sourd.

Dans La Cité des Voleurs, on est confronté à un individu qui nous propose une sorte de roulette russe : il faut choisir une pilule parmi d'autres ; en termes de jeu, si on fait 1 sur 1d6, on meurt parce qu'on a pris une pilule empoisonnée, sinon tout va bien.

kurtosis a écrit:

Le concept qui me plairait dans une aventure, c'est de perdre 1 PV par nouveau paragraphe jusqu'à trouver un antidote.

Je crois qu'on a des concepts de ce style dans certains LDVELH. Dans "La sorcière des neiges" on perd des points d'Endurance régulièrement mais ce n'est pas suite à un empoisonnement, mais à une malédiction.

Spoiler:

En tout cas dans l'esprit c'est assez intéressant, à l'opposé du pouvoir de Guérison dans LS, grâce auquel on regagne 1 PE à chaque paragraphe.

Hernan Cortès a écrit:

Un p'tiot sondage pour le fun....

Quelle est la mort la plus sadique que vous ayez rencontré dans un DF ??

Dans la Dernière folie de Caligula, on doit subir un questionnaire de Caligula et si on a faux à une question, on a droit à une exécution sadique, comme cella-là:

Citation :

-Faux! s'exclame Caligula, ravi.
Il réfléchit un instant, le regard lointain.
-Je crois bien que je vais t'obliger à te manger toi-même vivant des pieds à la tête! dit-il.
Un exercice si pénible qu'il vous mène tout droit au 13.

-Si je me souviens bien, dans "l'épée du samouraï" on peut faire hara-kiri si on perd trop d'honneur je crois.

-Dans "Souffrerole" chez Alkonost, il y a une scène où on se tire tout bonnement une balle dans la tête. Un PFA assez vicieux que je n'avais pas vu venir personnellement.

Dans La Crypte du Sorcier aussi, si tu te rends au 1.

Dans La Marque de Cthulhu quand on se heurte au Mur.

dans la série "Le Maître du Destin", si tu... Rien que de penser à ces livres, j'ai une envie soudaine de décéder!

Dagonides a écrit:

Dans La Marque de Cthulhu quand on se heurte au Mur.

Je m'en rappelle de ça, un PFA déclic