La MORT dans les LdvelH

Et celui là, tiré du 'talisman de la mort'?

"Une clarté soudaine jaillit des mains de Thaum et vous aveugle. Cassandra vous poignarde alors en plein coeur et Tyutchev achéve la besogne en vous tranchant la tête d'un coup d'épée".

Ce n'est pas une mort, mais c'est quand même assez sadique et amusant:
Votre visage d'autrefois vous adresse un regard terrifié et vous comprenez alors que vous venez de commettre une erreur fatale: en vous confrontant à vous-même dans le passé, vous avez brisé le continuum temporel. Vous voici maintenant enfermé dans cet espace-temps, condamné à revivre éternellement les funérailles de votre frère.
La Vengeance des démons

Gagadoth a écrit:

En voici deux qui m'ont horrifié...de joie! :
Sur ces entrefaites, il quitte la salle il quitte la salle sans un mot. La garde vous emmène par un étroit couloir et vous pousse soudain dans une cellule sombre, claquant et verrouillant en toute hâte la porte derrière vous. [...] Au fil des jours qui suivent, vous en apprenez bien plus que vous ne l'auriez jamais souhaité sur Pantu, le conseiller du roi, et sur ses appétits sadiques. Vous mourrez au cours de ses expériences, d'une mort cruelle et douloureuse".-----quand on pense que c'est un gosse qui est torturé ainsi.
(Les mercenaires du levant, §297)

Tiens, en fait en VO il n'est question que d'appétits sadiques, sans parler d'expériences. Une sur-traduction pour éviter qu'on pense à un viol ?


Sinon, dans le site La Bibliothèque des Aventuriers, en commentaire de la solution de La Créature venue du Chaos, je m'étais amusé à lister les PFA, en sélectionnant les meilleurs Y en avait un paquet, comme vos posts le montrent.

Dans la vengeance des démons: "Vous commencez à prononcer le sixième mot. Soudain, vous vous rendez compte que vous ne disposez pas des protections magiques suffisantes et votre cœur se glace d'effroi. Vous avez beau persévérer, vos efforts sont aussi vains que désespérés et vous trébuchez sur les syllabes les plus cruciales. Le temps et l'espace se déforment soudain dans un vacarme épouvantable, le Chaos envahit la Terre, mais votre propre mort vous épargne l'horrible spectacle de l'agonie de la planète."

Ce n'est pas spécialement sadique, mais on doit vraiment se dire qu'on a fait une belle connerie...

Dans le Verger du Comte Dracula in le Château de Dracula, outre la pomme vampire aux morsures mortelles sur un lancer de 6,9,12 aux dés, la branche étrangleuse et le test de rapidité mortel qui va avec, on a une fin de sortie pas reluisante pour le héros difficile à détecter. "Si vous êtes vivant, quittez le verger soit par le portail nord, soit par le portail ouest.

Car un des portails mène vers une mort certaine  : et bing PFA vachard ; "Vous franchissez le portail et... Aaaaaaaaaah ! ...vous basculez dans le vide en hurlant, pour aller vous fracasser le crâne (et tout le reste d'ailleurs) sur les pierres qui tapissent le pied de la muraille rocheuse. Rendez-vous au Ciel, au 14".

Ne vous est-il pas arrivé dans une aventure de vous dire que décidément votre héros n'était pas vernis, que vous empruntiez une mauvaise route, donc qu'il fallait se faire tuer ce perso en le lançant exprès dans le danger pour mieux reprendre l'histoire à son début en en ayant cerné les points forts, faibles à considérer par le héros pour aboutir avec plus d'assurance à la victoire.

Étant donné qu'on joue tout seul, autant se mettre les stats maximales d'entrée, ou au moins se permettre de tirer ses stats plusieurs fois si on n'en est pas contents (puisque ça revient au même). Si c'est parce qu'on pense être dans une mauvaise route, autant arrêter la lecture et recommencer direct. Après, certains livres proposent quand même des passages intéressant même si on est sur la mauvaise route, et pour certains, cela permet de voir les différentes possibilités pour une tentative future (notamment si on a raté un objet obligatoire).

En tant qu'adepte de l'équilibre et de Dfix et Loufix je ne suis pas trop pour mettre les stats maximales il n'y a rien de pire qu'une partie trop facile.

Si un ldvelh injouable , d'ailleurs je viens de compléter la série qdg il y a pas un équilibrage pour cette série? Puisque je lis ici et là que cette série est injouable.

Pas de rééquilibrage de cette série parce que c'est volontairement Foutrac de la part de l'auteur : on doit mourir plusieurs fois, ça fait partie du concept de la série.
Pour Loup*Ardent, j'aimerai bien un jour tenter de proposer un système jouable, mais je ne sais pas si je pourrais y parvenir.

Lowbac a écrit:

Ne vous est-il pas arrivé dans une aventure de vous dire que décidément votre héros n'était pas vernis, que vous empruntiez une mauvaise route, donc qu'il fallait se faire tuer ce perso en le lançant exprès dans le danger pour mieux reprendre l'histoire à son début en en ayant cerné les points forts, faibles à considérer par le héros pour aboutir avec plus d'assurance à la victoire.

pas "faire mourir délibérément", mais "explorer sans beaucoup de souci pour sa sécurité", certes; bref l'utiliser en démineur belge…

VIK a écrit:

Pour Loup*Ardent, j'aimerai bien un jour tenter de proposer un système jouable, mais je ne sais pas si je pourrais y parvenir.

Le système est parfaitement jouable, à partir du moment où on a compris qu'il est inutile de tout multiplier par 4 pour avoir des pseudo %. Il suffit de se contenter de 4d6, et de réécrire les stats des monstres en divisant par 4.

Oui une fois j'ai voulu tuer délibérément mon personnage. Trois fois même.

Pour ça j'ai une méthode simple et radicale.

La première fois j'ai commencé à lire/jouer la Créature du chaos
La seconde fois, j'ai commencé à lire/jouer l'Ancienne prophétie
La troisième fois, j'ai commencé à lire/jouer les Mercenaires du Levant

mais en bon cthulhien, je ne sais pas si je suis mort avant d'être fou ou l'inverse...

le Zakhan noir a écrit:

Oui une fois j'ai voulu tuer délibérément mon personnage. Trois fois même.

Pour ça j'ai une méthode simple et radicale.

La première fois j'ai commencé à lire/jouer la Créature du chaos
La seconde fois, j'ai commencé à lire/jouer l'Ancienne prophétie
La troisième fois, j'ai commencé à lire/jouer les Mercenaires du Levant

mais en bon cthulhien, je ne sais pas si je suis mort avant d'être fou ou l'inverse...

Ou en ayant à se risquer dans les mondes des Maîtres du Destin, la mort rapide de son perso en papier est un bien meilleur destin que ces aventures sommets d'ennui.

cdang a écrit:

VIK a écrit:

Pour Loup*Ardent, j'aimerai bien un jour tenter de proposer un système jouable, mais je ne sais pas si je pourrais y parvenir.

Le système est parfaitement jouable, à partir du moment où on a compris qu'il est inutile de tout multiplier par 4 pour avoir des pseudo %. Il suffit de se contenter de 4d6, et de réécrire les stats des monstres en divisant par 4.

Ce n'est pas suffisant:
- le manque d'habileté au début de l'aventure est un handicap énorme. Quand vous devez déduire 7 du montant des dés pour calculer les dommages, contre des adversaires qui ne doivent déduire que 3 ou 4, voire 0, c'est mal parti.
Bien sûr, Exterminator permet de compenser une partie du déséquilibre, mais ce n'est pas toujours suffisant.
Quelle chance a t'on de gagner face à 2 adversaires, ou 4 ?

- il est presque impossible de terminer les livres 2,3,4:
* livre 2 : épreuve d'habileté où il faut faire moins avec 2D6*8 que son score d'habileté, qui ne peut pas être très élevé à ce stade. Bon courage, surtout si on a pas fait le livre 1 et qu'il doit être impossible d'avoir 16 points d'habileté à ce stade.
* livre 3 : combat contre des séries d'adversaire où il faut deviner la bonne stratégie : magie, exterminator, arme normale, ... .
* livre 4 : fin du livre où il faut vaincre 2 démons de la horde à la suite, sachant qu'on n'a plus d'équipement et qu'Exterminator ne permet pas de leur soutirer le moindre point de vie.
Ils frappent plus fort, touchent à tous les coups, ont autant de point de vie que nous, et on doit en vaincre 2 à la suite, tout en ayant assez de points de vie pour survivre au combat final.
La bonne blague ...
Sans compter les points de force que l'on perd en cherchant son chemin dans les ruines.

En gros, c'est du OTP où il faut éviter tous les combats à problème et les paragraphes difficiles, tout en ayant une chance de gagnant à l'euromillion sur les combats impossibles à gagner, mais aussi impossibles à éviter.
La série est géniale, mais impossible à finir à la loyale.

herge a écrit:

La série est géniale, mais impossible à finir à la loyale.

C'est vrai qu'à bien y réfléchir, j'ai pas du la faire à la loyale (mais c'était il y a si longtemps...).

Donc du coup elle est pas si géniale.

Si je ramène un pot de miel de qualité supérieure , le plus cher le meilleur.

Ensuite je le saupoudre de poivre. Il vaut quoi ce miel? Plus grand chose.

J'ai vraiment envie de jouer à Loup ardent ou à Quête du Graal mais ces problèmes de règles me rebutent.

Pour moi un auteur de ldvelh qui n'est pas capable d'équilibrer son jeu n'est pas un bon auteur.

Le livre dont vous êtes le héros est un jeu n'est ce pas? Alors comment entamer une partie impossible ?

Karandas Nadostan a écrit:

Donc du coup elle est pas si géniale.

Si je ramène un pot de miel de qualité supérieure , le plus cher le meilleur.

Ensuite je le saupoudre de poivre. Il vaut quoi ce miel? Plus grand chose.

J'ai vraiment envie de jouer à Loup ardent ou à Quête du Graal mais ces problèmes de règles me rebutent.

Pour moi un auteur de ldvelh qui n'est pas capable d'équilibrer son jeu n'est pas un bon auteur.

Le livre dont vous êtes le héros est un jeu n'est ce pas? Alors comment entamer une partie impossible ?

Il y en a tellement   de parties impossibles, avec le 7 des QdG ton perso faut le cloner un nombre incalculable de fois tant tu en envoies à la mort mdr.

Un livre-jeu est un livre et un jeu. L'auteur idéal est à la fois un bon écrivain et un bon concepteur de jeu. Et en plus, il travaille vite et se contente d'un smic, il passe tous ses week-ends en promo à signer des dédicaces, et le soir il anime les conventions avec son groupe de musique.   

J'y vais de memoire mais je suis pas mal certain que Brennan a affirmer dans une entrevue qu'il avait pondu QDG si rapidement a la demande de l'editeur qu'il n'a jamais meme verifier lui meme si les livres etait faisables. Comme il s'est un peu lancer dans le genre parce que c'etait la mode, je soupconne qu'il n'avait pas vraiment d'experience dans les JDR et que donc il n'etait pas tres apte a balancer le tout meme au pif. Il aurait presque fallu engager quelqu'un qui se serait occuper de tout ce qui est combats....

VIK a écrit:

[...]
Pour Loup*Ardent, j'aimerai bien un jour tenter de proposer un système jouable, mais je ne sais pas si je pourrais y parvenir.
[...]

Mon rêve depuis 30 ans25 ans     .... Viiiiiiiiiiiik ! (cri déchirant façon "La Boum"   )

EDIT : petite correction chronologique pour être tout à fait exact.

C'est d'un cheveu que j'en ai réchappé dans le Masque de Sang où la secte des masques rouges compte des adeptes un peu partout dans le Paris du XVIIIe qu'on arpente. Ces morts ont-elles été facilement évitables par vous dans des gamebooks ou bien leur venin a été bien trop puissant pour vous^^ ?

Pas le venin de l'Elu des 6 Clans, en tout cas, car pour mourir empoisonné, il faut vraiment le vouloir (cf ma critique).
Le poison est également mal exploité dans l'Oeil d'Emeraude, bancal.

Dans quelques auberges les repas empoisonnés font partie de pièges classiques qu'on peut tendre à un aventurier, il y a le cas dans les messagers du temps 2 donc ainsi que dans le 2e LS et certainement d'autres qui m'échappent.

Il y a également un poison lent qu'on ingère dans les 13 Mages. Je trouve l'idée d'un poison lent assez intéressante. Ca pourrait faire un scénar de mini-AVH.

Petit écart historique : les poisons lents étaient très recherchés car, justement, les symptômes n'apparaissaient pas immédiatement, le goûteur n'éprouvait aucun malaise et plus tard, les premiers signes chez la victime pouvaient passer pour un simple malaise justement.
En Chine, les plats de l'empereur étaient pour celà goûtés à trois reprises. Conséquence : le Fils du Ciel mangeait toujours froid...

Après, un poison n'est pas forcément ingéré : on peut empoisonner un vêtement, un objet familier... Au Harem de Topkapi, les pensionnaires rivales avaient un faible pour le verre pilé dans le café, très efficace, très difficile à détecter et provoquant hémorragie et douleurs atroces. On pouvait aussi enduire le hochet d'un nouveau-né de cigüe ou d'arsenic pour se défaire d'un futur héritier encombrant... On pouvait également diluer un poison dans un parfum et c'étaient les vapeurs empoisonnées qui tuaient lentement à chaque utilisation (Maux de tête, vertiges...)
Un empereur chinois fît étrangler ses chats, de peur que l'on trempe leurs griffes dans du poison...

Dans les gamebook, le poison n'est pas courant car c'est le PFA assuré à moins d'avoir un antidote. C'est un moyen brutal et radical pour l'auteur de finir l'aventure parcequ'il ne laisse guère de chance d'en réchapper. Mais c'est vrai que le personnage de l'assassin empoisonneur peut être intéressant.

Loup-Solitaire échappe à deux tentatives d'empoisonnement via ses aliments. Et à chaque coup, il y a

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