Comment se distraire par temps de confinement(presque) total

Yavanna a écrit:

L'intensité peut être la même, ça ne veut pas dire qu'on vit la même chose !

Certes, mais c'est horrible comme douleur.

Yavanna a écrit:

La douleur est très intense aussi, c'est vrai, mais elle n'a absolument rien à voir ! Déjà elle n'est pas au même endroit, ne fonctionne pas de la même manière, ne dure pas aussi longtemps, est seulement interne, ne modifie pas la taille d'un organe, et ne se manifeste en aucun cas par les mêmes types de douleur (sachant que l'accouchement est techniquement plus douloureux, mais que le cerveau ne l'assimile pas de la même façon à cause de la libération d'endorphines, absentes pendant une crise de coliques néphrétiques).
Tu compares une migraine et une jambe cassée, là, c'est ridicule. L'intensité peut être la même, ça ne veut pas dire qu'on vit la même chose !

Je suis Respect. Moi qui suis systématiquement sur mon lit de mort au moindre rhume...

Yavanna a écrit:

Moui, sur le papier, mais quand tu vois que certains te contredisent quand tu parles de tes symptômes, ça donne envie de faire tomber des têtes.

Ça c'est un autre problème et je te rassure, c'est pas limité aux femmes. Il y a eu une étude il y a quelques années montrant qu'un toubib n'écoutait en gros que les 20 première seconde lors de l'anamnèse.

Yavanna a écrit:

La douleur est très intense aussi, c'est vrai, mais elle n'a absolument rien à voir !

Vieux souvenir de Jacques le fataliste et son maître.

Quand je me suis fait réduire ma luxation en novembre, j'ai balancé aux toubibs « bah ma femme a connu pire pour son accouchement » et une toubib m'a répond « je ne crois pas » (c'est vrai tiens, ma femme n'a pas eu le droit à la morphine). Alors il ne s'agit certainement pas de faire un concours de douleurs ni de minimiser les douleurs de l'accouchement (et encore moins de les sacraliser comme dans un certain Livre). Je dirai juste que l'on n'est pas tous et toutes égaux devant la douleur, que pour certaines femmes ça se passe plutôt bien même sans sédation (après tout, l'organe est un peu fait pour) et que pour d'autres c'est une souffrance atroce, et c'est un peu la même chose pour toutes les situations douloureuses.

Mais ... mais ça n'a RIEN A VOIR (je le mets en capitales, parce que visiblement tu as du mal à comprendre les mots qui sortent de ma bouche)

C'est pas un concours de douleur ! Un calcul rénal ne grandit pas pendant 9 mois dans ton rein jusqu'à faire 3-4 kilos et faire sortir un melon d'un orifice conçu pour faire passer une banane qu'il dilate pendant plus de 12 heures ! Et ça ne te laisse pas avec (au choix, faites votre cocktail du jour) des points de suture, une descente d'organes, des hémorroïdes, une dépression, une chute hormonale et/ou dix kilos de peau en trop.

Tu ne peux pas comparer un accouchement (qui est une fonction normale du corps, qui impacte une vie entière et a des répercussions physique sur le corps pendant 1 à 3 ans en moyenne) à une pathologie rénale qui résulte d'une fonction anormale, et qui peut se traiter en quelques heures sans laisser de séquelles (pour la plupart des cas).

Faut arrêter de faire des raccourcis aussi bancals et inappropriés juste pour réagir et dire quelque chose ...

Ou alors je peux affirmer que je sais très bien ce que représente la douleur provoquée par un coup dans les couilles parce que je me suis déjà cogné la trachée sur un coin de table et que c'est tout aussi douloureux. C'est tout aussi ridicule et ça n'a aucun sens !

cdang a écrit:

Ça c'est un autre problème et je te rassure, c'est pas limité aux femmes. Il y a eu une étude il y a quelques années montrant qu'un toubib n'écoutait en gros que les 20 première seconde lors de l'anamnèse.

Tout à fait. C'est pas très rassurant, d'ailleurs ...

cdang a écrit:

Quand je me suis fait réduire ma luxation en novembre, j'ai balancé aux toubibs « bah ma femme a connu pire pour son accouchement » et une toubib m'a répond « je ne crois pas » (c'est vrai tiens, ma femme n'a pas eu le droit à la morphine). Alors il ne s'agit certainement pas de faire un concours de douleurs ni de minimiser les douleurs de l'accouchement (et encore moins de les sacraliser comme dans un certain Livre). Je dirai juste que l'on n'est pas tous et toutes égaux devant la douleur, que pour certaines femmes ça se passe plutôt bien même sans sédation (après tout, l'organe est un peu fait pour) et que pour d'autres c'est une souffrance atroce, et c'est un peu la même chose pour toutes les situations douloureuses.

Toutes les douleurs sont vécues différemment, car notre seuil de tolérance est unique, propre à chacun(e), et influencé par l'expérience (quelqu'un qui a l'habitude de souffrir ressentira la douleur moins fortement que quelqu'un qui n'en a pas l'habitude, notamment)
Et pour l'accouchement, il y a le facteur hormonal qui joue beaucoup (les fameuses endorphines, qui non seulement réduisent la douleur (sinon la femme s'évanouirait et ne pourrait pas accoucher) mais permettent aussi de les oublier très rapidement) et le cadre : on sait que c'est normal, que ça fait mal mais que c'est une fonction naturelle du corps et que c'est ce qu'il faut pour avoir le bébé.
Quand tu te blesses, tu as peur, le corps subit des dommages qu'il n'est pas censé subir, et il n'y a pas la perspective d'une carotte au bout (rien de merveilleux ni de révolutionnaire dans une vie n'est jamais sorti d'une luxation) pour aider à supporter.

C'est aussi pour ça que même si certaines pratiques corporelles (tatouage, piercing, chirurgie esthétique ...) sont douloureuses, elles sont bien mieux vécues que d'autres souffrances, équivalente dans l'intensité, mais qui sont liées à des blessures ou des pathologie. Le facteur mental joue pour beaucoup.

Et puis pour l'accouchement, personne n'est égal ! Des femmes vont accoucher d'une crevette d'à peine 3 kilos en 6 heures là où d'autres vont expulser une moissonneuse batteuse de 4,5 kilos présentée par le siège en plus 20 heures de travail, avec épisiotomie et effondrement viscéral à la clef.

Yavanna a écrit:

Tu ne peux pas comparer un accouchement (qui est une fonction normale du corps, qui impacte une vie entière et a des répercussions physique sur le corps pendant 1 à 3 ans en moyenne) à une pathologie rénale qui résulte d'une fonction anormale

On parle de douleurs.

La douleur étant une simple information, je pense au contraire qu'on peut les comparer. C'est ce qui permet le traitement symptomatique (c'est-à-dire un traitement soulageant la douleur sans en supprimer la cause, soit parce que la cause est souhaitable, comme l'accouchement, soit qu'on ne sait pas supprimer la cause, soit que la disparition de la cause va prendre un certain temps).

cdang a écrit:

Yavanna a écrit:

Tu ne peux pas comparer un accouchement (qui est une fonction normale du corps, qui impacte une vie entière et a des répercussions physique sur le corps pendant 1 à 3 ans en moyenne) à une pathologie rénale qui résulte d'une fonction anormale

On parle de douleurs.

La douleur étant une simple information, je pense au contraire qu'on peut les comparer. C'est ce qui permet le traitement symptomatique (c'est-à-dire un traitement soulageant la douleur sans en supprimer la cause, soit parce que la cause est souhaitable, comme l'accouchement, soit qu'on ne sait pas supprimer la cause, soit que la disparition de la cause va prendre un certain temps).

Je parlais à Gorak (juste pour clarifier, parce que ton post est apparu entre temps)

Et franchement je ne suis pas sûre, parce que le contexte joue pour beaucoup (peur, faiblesse, maladie, douleur purement physique, appréhension ...)

Par exemple, un tatouage fait globalement aussi mal qu'une brûlure et pourtant, j'ai beaucoup mieux vécu mes tatouages (au point de rire et de somnoler durant mes séances) que mes brûlures ... Pourtant, question intensité, pour certaines zones sensibles (côtes, base du poignet) on était franchement pas loin. Et j'entends régulièrement des gens me dire "ouh la la, tu as du avoir super mal à (tel endroit)", parce qu'eux-mêmes ont souffert, alors que non, pas du tout.

La douleur, c'est tellement subjectif et propre à chacun ... C'est d'ailleurs pour cela qu'à l'hôpital on te demande systématiquement où tu placerais ta douleur sur une échelle de 1 à 10 : parce qu'ils savent très bien que toutes les douleurs ne sont pas ressenties de la même manière.
Par exemple quand ma sœur a eu l’appendicite, elle a hurlé et pleuré de douleur dès les premiers symptômes. Mon ex, lui, est tranquillement parti travailler pendant trois jours, au point de faire une péritonite infectieuse parce qu'il croyait avoir juste "un petit mal de ventre". Pourtant, c'était la même pathologie ...

Tout dépend des sensibilités de chacun.

Yavanna a écrit:

Je suis bavarde quand je suis en confiance.

Ho, mais même lorsque je suis en confiance, je ne parle pas non plus...la majorité du temps parce que je n'ai strictement rien à dire...s'pour ça que quand je vais manger chez mes parents, j'aime lorsque mon frère et là, parce qu'il n'arrête pas de parler avec mes parents...

On dit "un ange passe", moi il passe, mais il met tellement de temps à passer, que je me demande si en fait l'ange n'a pas des problèmes pour marcher...

Bon, par contre quand on me pousse à bout, ça explose et ça fait mal...

Après quand je dis bavarde, ce n'est pas dans l'optique de parler pour ne rien dire, hein. J'ai horreur du small talk et des banalités (pour ça que je déteste tellement allez chez le coiffeur, avec mes cheveux à rallonge on a tellement le temps de parler de la météo, de l'actualité, et des horreurs du genre "alors, vous partez un peu en vacances cette année ?", "elle est belle votre robe, elle vient d'où ?", "vous avez suivi un peu la fashion week ?" au secouuuurs)

Par contre j'adore les discussions passionnées/passionnantes, et avec quelqu'un dont j'apprécie la compagnie et avec qui j'ai des atomes crochus je peux parler jusqu'au bout de la nuit sans voir le temps passer. Il n'y a rien de plus agréable, d'ailleurs, que d'avoir l'impression de discuter pendant vingt minutes et de s'apercevoir en regardant l'horloge que cela fait trois heures et quart.

Et je peux passer de l'huître sourde et muette au vrai moulin à paroles si on me lance sur le bon sujet. Et à l'inverse je m'éteins complètement quand je n'ai rien à apporter à la conversation.

Yavanna a écrit:

c'était à la tête du client ou au bon vouloir du commerçant ...
Cultura, Décathlon et Pimkie (donc respectivement bouquins/DVD, équipement de sport et fringues) : masque obligatoire, sinon tu ne rentres pas
(ça m'a bien fait chier pour Decath, une crise d'asthme pour rien à chercher des haltères qui n'étaient pas mises en rayon. Du coup Pimkie j'ai fait demi-tour, et je suis allée shopper sur internet) (de toute manière, avec ma chance habituelle, ils n'auraient encore rien eu en taille 34)

Mardi matin, avant d'aller au Ventoux...j'ai fais un crochet par la zone commerciale du Pontet à côté d'Avignon...en effet, plusieurs enseignes interdisent aux gens de rentrer sans le masque...j'ai constaté ça à Cultura, où une jeune fille est sortie en disant à ses copines, on ne peut pas rentrer sans masque...

Darty il y avait un mec à l'entrée qui m'a demandé de me passer un coup de gel sur les mains...la FNAC, boulanger, BUT, les gens avaient le masque mais je ne sais pas si c'était obligatoire...Auchan c'était chacun faisait comme il voulait...

Mais bon, dés que tu sorts du magasin, ça fait du bien de retirer le masque, surtout avec la chaleur...

dav-ID a écrit:

Mais bon, dés que tu sorts du magasin, ça fait du bien de retirer le masque, surtout avec la chaleur...

Une copine à moi fait des masques personnalisés. J'en ai avec logos Batman, X-Men, tout ça, tout ça. Du coup, je suis trop content de les enfiler dès que je sors faire mes courses!!

Une petite pensée pour le personnel médical qui porte le masque 8 h par jour par tous les temps.

Comme l'écrivait quelqu'un sur un autre forum : quand il était casque bleu en ex-Yougo, il supportait bien le gilet pare-balles de 18 kg par 35°. Faut juste mettre en balance le rapport contrainte/bénéfice.

C'est vrai que ça tient chaud, les miens sont en tissu trois couches, au bout d'un moment, c'est chiant...
Perso, c'est surtout au niveau des oreilles, avec les élastiques, ça fait mal.

Herbert West a écrit:

Du coup, je suis trop content de les enfiler dès que je sors faire mes courses!!

Ho mais moi aussi je suis content, ce sont des masques fabriqués par ma maman alors...

Pour les oreilles, on peut coudre deux boutons sur une bande de tissus que l'on met derrière la tête, la longueur de la bande faisant la distance entre les oreilles par derrière. Ainsi, les élastiques sont accrochés aux boutons. Une autre astuce consiste à accrocher les élastiques entre eux par un trombone.

On peut acheter des systèmes tout fait

Spoiler:

cdang a écrit:

Une petite pensée pour le personnel médical qui porte le masque 8 h par jour par tous les temps.

Plus, pour certains, la charlotte sur la tête, les surchaussures et la blouse en plastique, véritable effet de serre ambulant. Ils ont bien du courage.

Voyageur Solitaire a écrit:

C'est vrai que ça tient chaud, les miens sont en tissu trois couches, au bout d'un moment, c'est chiant...
Perso, c'est surtout au niveau des oreilles, avec les élastiques, ça fait mal.

Pareil, les miens sont en tissu et avec l'asthme, c'est abominable. Je croyais en être presque guérie (je faisais une crise tous les 36 du mois, quand je devais faire un effort physique très très soutenu ou en pleine canicule) (ou un effort physique très très soutenu en pleine canicule, la jument que je longeais doit se rappeler encore de la frayeur que je lui ai faite en tombant dans les pommes, souffle coupé, au beau milieu d'une séance l'année dernière) et en fait pas du tout. Au bout de 20 minutes avec ce machin sur le museau, mes poumons sifflent plus fort que l'Orient Express sous pneumonie généralisée. Je carbure à la ventoline, c'est tellement agréable.
(sans compter que j'ai des oreilles minuscules et que donc ... il ne tient pas) (même combat avec les écouteurs et les bouchons d'oreille, ils me jaillissent des feuilles comme des bouchons de champagne)

Yavanna a écrit:

Ils ont bien du courage.)

Je suis aller voir mon docteur il y a 2 semaines...il m'a dit qu'il devait porter la blouse, les gants, le masque et même la visière...il en a eu raz le bol et il ne porte plus que le masque maintenant...

Tout à l'heure je suis aller à Leclerc faire des courses, je suis resté 1h dans le magasin entre 11h30 et 12h30 (parce qu'il n'y a personne et parce que tu passes de suite à la caisse)...je dois avouer que je me languissais de pouvoir sortir dehors...


Sinon il y a ce masque...



Moi il me fait pensé à un masque pour soirée SM...ou bien à une muselière...une muselière que tu peux porter en soirée SM cuir moustache...

Effectivement, c'est pas très esthétique... Ou pour les fans de soirées latex/cuir/crache-moi à la gueule et dis-moi que tu m'aimes, éventuellement.
Il a une drôle de forme... Quand tu l'enlèves, tu dois avoir la bouche à Picsou je pense...

Moi je voulais un masque-à-pesteux ...



Ça irait tellement bien avec mon pull chat et mon pantalon dinosaures ...

Yavanna a écrit:

Moi je voulais un masque-à-pesteux ...



Ça irait tellement bien avec mon pull chat et mon pantalon dinosaures ...

La classe!

Allez on continue dans la collection printemps 2020...



Pratique et élégante,cette nouvelle tenue ravira à coups sûr les fans de "Bioshock"

Le masque à pesteux est aussi celui de Plague Knight dans le jeu vidéo Shovel Knight pour ceux qui connaissent.
Très bien l'armure de Big Daddy de Bioshock.

Vesper a écrit:

Le masque à pesteux est aussi celui de Plague Knight dans le jeu vidéo Shovel Knight pour ceux qui connaissent.

C'est aussi celui que portent les médecins dans Assassin's Creed II.

Vu que c'est reparti comme en 40, je remonte ce topic. Ça peut servir...

Herbert West a écrit:

je remonte ce topic. Ça peut servir...

Je voulais le faire tout à l'heure, mais bon...j'ai eu d'autres trucs à faire de plus important que d'écouté le président...

Bon ben voila mes chers ami(e)s, c'est partie pour le 2em chapitre "Confinement 2, le retour"...merci à tout ceux et celles grâce à qui nous en sommes à nouveau là aujourd'hui...

Il est réellement fantastique le monde d'après hein...??...et dire qu'à l'époque quand je disais ses 4 vérités à une personne me parlant de monde d'avant et monde d'après, j'en prenais plein la gueule...c'est formidable...vous croyez qu'ils et qu'elles vont revenir le soir pour applaudir les soignants à nouveau...??...

Allez, les carrières inachevées de joggeurs de grand chemin et de boulangers en machine à pain vont pouvoir se relancer, youpi youpi c'est beau la vie.

Bon, ma carrière à moi, en revanche, elle est bien dans la merde. Mardi, mardi seulement, je me suis offert une moitié de paquet d'olives à la grecques pour me féliciter d'avoir enfin pu récupérer tous les clients que j'avais perdus depuis le dernier confinement et atteint de nouveau un salaire décent ... que je n'aurais pas le temps de toucher avant la nouvelle chute.
C'est merveilleux, on aime la vie on chante la vie on danse la vie on monte sur un tabouret accrocher une corde à une poutre et à trois on saute pour exprimer notre joie et notre enthousiasme.

Au moins, il me reste un demi paquet d'olives à la grecque. Je compte bien vivre dessus jusqu'au er décembre.

Yavanna a écrit:

Au moins, il me reste un demi paquet d'olives à la grecque. Je compte bien vivre dessus jusqu'au er décembre.

Les olives, c'est la vie!!

Herbert West a écrit:

Yavanna a écrit:

Au moins, il me reste un demi paquet d'olives à la grecque. Je compte bien vivre dessus jusqu'au er décembre.

Les olives, c'est la vie!!

Tu sais le plus rigolo ? J'en avais une sainte horreur il y a encore seulement quelques mois.

Depuis mon rééquilibrage alimentaire, j'ai remarqué que beaucoup de mes goûts avaient changé : je ne supporte plus les bonbons, le chocolat au lait ou la vinaigrette, alors que j'adorais ça avant, et je me suis aperçu que j'aimais les poivrons, la courgette, les brocolis et le sésame, alors que c'était des aliments que je fuyais comme la peste.
Du coup, un peu par hasard, en testant une recette de salade de pâtes, j'ai regoûté une olive noire cet été.
Révélation absolue. Depuis je suis capable de m'enfiler un paquet entier en moins de temps qu'il n'en faut pour dire superqualifragilistexpialidocius.

J'ai l'impression de redécouvrir le sens du goût, c'est incroyable. Tout cet horizon inexploré de saveurs qui m'attend ... Je suis comme une gamine de trois ans et demi qui commence juste à sortir des petits pots. À presque 34 balais c'est un comble quand même.