2 - Le Dieu Perdu

le dieu perdu :lol:le seul livre où je suis mort dés le début................
ben ouais, j'ai laissé le singe se debrouiller et je suis aller pîle poil là où il fallait pas ptdrrrrrrrrrrrrrrrr

dans le dieu perdu non seulement on doit réussir 3 test de psy d'affilé mais en plsu entre chaque test on perd des points de psy il me semble...

Warlock a écrit:

J'accroche vraiment avec le dieu perdu et son méchant charismatique, le fourbe et vil Domontor, une très bonne ambiance pesante règne constamment dans ce livre, ainsi que le seigneur de l'ombre très bon aussi, avec les mythiques portes en bois en or et en fer.

ah ! un amateur du "dieu perdu" ! j'ai également été pris dans cette quête de la recherche de l'idole d'or ! et Domontor le savant fou , que de bons souvenirs !

un de mes dragons d'or préféré !

Le "Dieu Perdu", c'est le premier LDVELH que j'ai eu ! Cette couverture magnifique, le temple perdu, la jungle, les crânes volants... Ca marque l'imagination, surtout quand on est gamin ! Qu'est-ce que j'avais flashé sur ce côté Indiana Jones, l'atmosphère qui s'en dégageait était vraiment terrible.
D'ailleurs je me rappelle d'un truc, c'est qu'en cours de dessin, en 6ème (ça date), j'avais voulu refaire une des illustrations à l'intérieur (on y voyait la jungle, ça formait un cadre sympa), et ma prof avait écrabouillé le livre pour qu'il reste ouvert à la bonne page... Gloups, connaissant la qualité de la reliure et la tendance des pages à se décoller... Le livre doit s'en souvenir aussi !
Sinon je rejoins ce qui a été dit, les Dragon d'Or étaient un peu une introduction aux DF, plus denses (il me semble que les DO avaient moins de paragraphes ?)... Mais excellente série, que je vais essayer de compléter !

perso j'avais moyennement apprécié le dieu perdu à l'époque, surtout après avoir lu le tombeau du vampire qui reste pour moi le meilleur de la série

il manque de profondeur ou d'un je ne sais quoi qui pourrait le rendre accrocheur

Au risque de me répéter, ce qui plombe mais vraiment la série, c'est le système de combat, surtout contre plusieurs adversaires où on se fait massacrer alors qu'on a beaucoup moins de problèmes contre un seul même très fort.
Je pense que le mieux ce serait de voir à chaque fois les lancers du dernier survivant et de lancer les dés autant de fois qu'il y a d'adversaires, mais en ne pouvant en blesser qu'un seul à chaque fois…

  Je suis en train de relire Le Dieu Perdu et je suis vraiment charmé par sa narration agréable et son ambiance tropicale dans une jungle inextricable. Le petit côté Indiana Jones que vous soulignez provient essentiellement de la boule géante qui déferle à notre suite dans le couloir étriqué en pente mais, selon moi, l'aventure rappelle surtout celle des Conquistadors explorant le Nouveau Monde à la recherche du trésor Maya (je ne cesse de penser aux Mystérieuses Cités d'Or, surtout quand l'auteur évoque des objets en jade). La présence du navire ancré dans un des bras du fleuve Amazone-like permet d'imaginer que l'aventurier que nous incarnons (en l'occurence, le Dragon d'Or, le méchant en personne nous désigne ainsi) provient d'un tout autre continent!

Outre les qualités énumérées ci-dessus, Le Dieu Perdu contient une kyrielle de clins d'oeil qu'aucun de vous n'a, à ma connaissance, songé à énumérer. Les voici:

:- Tout d'abord, Ouisti le ouistiti s'avère être mon pire rival en tant que Marmouscule. Cette petite boule de poils, rapidement adoptée par le héros en début  d'aventure, se révèle beaucoup plus fûtée et surtout moins casse-pied que moi (sans doute parce qu'il est muet alors que moi pas du tout)!

:- 102: La Sentinelle bedonnante assoupie est un pastiche évident du Lutin endormi censé surveiller l'entrée de la Caverne au 71 dans Le Sorcier de la Montagne de Feu. Comparez les deux illustrations et vous verrez...

:-  190: le Gardien du Cauchemar est le frère jumeau du Ninja dans Le Labyrinthe de la Mort!

:- 229: La composition chimique du gaz toxique nous informe que la disparition de la civilisation des Katak date de 20 siècles: un chiffre qui me rappelle immédiatement mon message concernant la Statue de La Liberté dans le topic "Les Bonnes Blagues des Aventuriers" mais aussi la citation pastichée de Panoramix dans Astérix et Cléopâtre (j'en parlais dans le topic dédié aux 50 ans du Petit Gaulois).

:- 22: Le Scorpion doré se retrouve dans La Malédiction du Pharaon, du même auteur.  

:- Le méchant Domontor semble avoir directement inspiré Keith Martin pour bâtir Mordranez et décrire certaines salles explorées dans Le Voleur d'Âmes.

Marmouscule :dwarf:

Marmouscule a écrit:

:
:- 22: Le Scorpion doré se retrouve dans La Malédiction du Pharaon, du même auteur.

Aaah, pas tout à fait mon cher. Là-bas ce sont deux scorpions de rubis.
( sinon c'est vrai pour le ouistiti…je devias avoir 9 ou 10 ans quand je l'ai fait pour la 1° fois, quand le méchant Domontor l'a désintégré j'ai été tout triste… pas autant que quand il m'a tué à la fin mais presque… )

Le Dieu Perdu est décidément un livre très difficile: je meurs toujours au même endroit, faute de perles noires! Les combats aléatoires s'avèrent redoutables et, sans provisions, la réduction du total d'ENDURANCE nous coduit vers une mort certaine!

Marmouscule :dwarf:

Aujourd'hui on commence Le Dieu perdu , les illustrations semblent beaucoup plus belle que dans le premier ...

Mais j'ai une question . Est-ce qu'on reprend le même personnage que celui du tombeau du vampire ?

Citation :

Est-ce qu'on reprend le même personnage que celui du tombeau du vampire ?

Je crois qu'on a déjà parlé de ça... Normalement ce n'est pas le même perso. D'ailleurs dans le tome 6 en VF, l'Oeil du Dragon, il lance des sorts.
De plus les tomes sont parus dans un ordre différent en VO si je me souviens bien : difficile donc de trouver un lien entre des aventures indépendantes...

Ce qui est biz parce que Dragon D'or c'est supposer etre notre Pseudo. En tout cas moi ce genre de choses je m'en fout....j'aime mieux pretendre que ce'est le meme perso peu importe ce qu'on m'en dise.

Pour ce qui est de l'ordre, en effet, les trois premiers livres suivent le meme ordre en VO mais le 4eme c'est l'oeil du dragon, le 5 eme la malediction du pharaon et le 6eme le chateau des ames damnees.

Non non nous n'incarnons pas du tout les memes persos. Dans n'importe laquelle des aventures d'ailleurs.
Pour info, dans le tome 1 (le tombeau du vampire), il s'agit d'un aventurier.
Dans le second, que tu es en train de découvrir (le dieu perdu), nous incarnons un chevalier de la garde impériale, archeologue à ses heures perdues, qui a une revanche à prendre sur le passé. Je dois avouer que cet opus m'a particulièrement intéressé. A toi d'en tirer tes propres conclusions.
Dans le 3ème (le seigneur de l'ombre), c'est de nouveau un chevalier mais d'un tout autre royaume, chargé de mettre fin aux agissements d'un tyran sans scrupules.

Bon j'arrete là mais comme tu pourras le constater, la série Dargon d'or offre peu de liens d'un opus à l'autre (presque comme les DF quoi mais en plus court).

Je viens de terminer 'le dieu perdu' et je dois dire que l'ambiance est vraiment très bien rendu. C'est quand même un plaisir de voir de vraies descriptions de pièces, et pas juste 'vous arrivez à un embranchement' ou 'vous êtes dans une pièce sombre, il y a une porte au nord'. Là, on a le droit à un festival d'images : le lac de cuivre, les murs tapissés de mosaïque, les alcôves remplies de momies. C'est juste dommage que la difficulté des derniers combats soit aussi ardue : entre combattre son double, esquiver (2 fois !) le rayon ardent puis combattre le méchant, je dois avouer que j'ai dû tricher pour pouvoir lire les derniers paragraphes...

Le Dieu Perdu

Dommage dommage dommage. Un livre qui jusqu'a la fin etait tres bon, puis nous lance dans des situations tellement presque impossible que on a finalement un effet livingstonien et on se rend compte que mieux faut tricher ce qui amene la satisfaction d'avoir "reussi" le livre a presque zero. A supposer que l'on a 9 d'habilete, ce qui est le maximum, obtenir en bas de 9 avec 3 des DEUX FOIS plutot qu'une (sauf si vous avez l'anneau d'intagibilite, lequel anneau on tente de nous faire perdre plusieurs fois d'ailleurs) c'est 50% de chance. Deja qu'on retrouve la meme chose pour les combats.... franchement 3 des...non...moi je dit tout de suite, si vous voulez faire ce livre, ignorer le 3eme de dans ces epreuves et lancez en deux et encore...si vous n'avez pas 9 d'habilete c'est deja difficile.

Sinon quoi, bin sinon j'etais en train d'adorer ce livre avant que presque tout se gache a la fin. Deja un bon debut avec un histoire etablie entre nous et le mechant de service (d'ailleurs dommage qu'il n'y ai pas eu de livre precedant le scenario de celui-ci). Ensuite on a affaire a deux auteurs (Johnson et Morris) qui sont des maitres des paragraphes aux descriptions bien fournies alors on ne s'emmerde pas, normalement un livre qui consiste uniquement a un labyrinthe/temple/tombeau ca m'emmerde un peu justement mais celui ci, ca passait parfaitement bien. D'abord un compagnon sympathique, le singe Ouisti puis la premiere rencontre avec Demontor ca c'est le genre de chose qu'on devrait voir plus souvent, on a pas affaire a un mechant que l'on rencontre juste a la fin et qui apparait donc comme un parfait etranger a pourfendre. Non la on le voit et decouvre sa personalite malefiquee a moitie chemin (deja que dans l'intro il est presenter) et meme on nous donne une bonne raison personelle en tant que lecteur pour qu'on ai hate de l'embrocher a l'epee. donc jusque la ca va bien, c'est prenant, les combats s'enchainent sans etre gratuits mais je dois dire deviennent de plus en plus difficile mais ca peut toujours aller pour autant qu'on ai commencer avec un bon total d'endurance. Puis on pourfend le garde du corps de Demontor et la ca deboule. On passe de situations difficiles a situations difficiles, mais tout ca reste possible, d'abord si on sait le chemin prendre et les detours a eviter. Mais a la toute fin, la ca devient ridiculement difficile. Deja que faut jouer de hasard chanceux pour venir a bout de certains adversaires, mais quand tu arrive a la fin avec les epreuves mentionnees plut haut sans quoi c'est 15 d'endurance qui est zapper d'un coup.... Oui je suppose que si vous avez garder la bague et si vous avez tout les bons objets vous aller avoir maintenu vote habilete a son niveau d'origine. Mais comme j'ai dit meme la c'est jouer de chance. Il y avait bien une potion qui redonne 20 d'endurance que j'avais ramasser mais avec tout les combats on arrive forcement a la fin avec tout juste 15 d'endurance, si on a meme cette chance. Enfin je sais pas, je ne me suis pas taper le livre plein de fois pour voir si finalement il y a un chemin qui rend ce livre plus facile mais bon. je ne dit pas qu'il se compare a un Livingstone question difficulte evidemment, mais ca gache la fin je trouve. Et puis aussi on nous donne le possibilite de ramasser
pleins d'objets qui finalement sauf une ou deux eceptions ne servent carrement a rien.

Enfin du beau potentiel un peu gacher mais pas asser pour rendre le livre mauvais, c'est juste que plutot du 8 et plus qu'il s'enlignait pour avoir, ca descend plutot a un 7/10

Edit d'apres-critique: Je viens de regarder la soluce apres avoir retenter le livre trois fois et n'avoir pas reussi a trouver les objets qui rendent le livre plus facile (pour ne pas dire faisable)...ah bin oui c'est evident, pour les trouves vous devrez FUIR au moins deux combats. C'est sur que j'y aurais penser aussitot qu'en fuyant ca nous menerait vers le bon chemin.... Franchement Morris et Johnson me decoivent la... c'est plus livingstonien que je le croyais dans ma critique ce livre. Si je ne me retenais pas je lui oterait un autre .5 tiens...

Je partage ton avis :

- sur la difficulté de l'ouvrage : oui, les tests à 3 dés sont atroces et il faut les carac max, à cause de combats très durs.
- sur la comparaison avec un OTP Livingstonien : on récolte moins d'objets indispensables, peut-être, mais on ne peut louper aucune occasion d'augmenter ces PV qui fondent sous ce soleil tropical.

- j'en ai fait l'arborescence il n'y a pas si longtemps, et il y a des passages moins accessibles que d'autres.
Un argument de plus pour dire que c'est quasiment un OTP.

Par contre, je nuance un peu tes propos sur les combats qu'il faut fuire. C'est assez bien amené parfois.

Spoiler:

Globalement j'ai trouvé que les fuites étaient assez logiques : face à de très gros adversaires par ex.
D'ailleurs, je crois qu'on trouve d'autres combats où on est gagnant en prenant la fuite dans d'autres Dragon d'Or (je suis quasiment sûr que c'est le cas dans les 3 premiers opus).

Comme une floppée de DFs, le jouer avec les règles est très très dur. Je préfère donc ne pas le jouer et le lire seulement pour ses qualités divertissantes.

Cet opus m'a laissé sur des impressions mitigés, alternant le bon et le mauvais.
Tout d'abord le positif : un récit fluide, des descriptions percutantes et un scénario qui tient la route. La serie "dragon d'or" est renommée pour ces points et "le dieu perdu" n'echappe pas à la règle.
Hélas il a egalement hérité de ses défauts recurrents : des jets de dés mal dosés, un système de combat.. qui n'aura decidemment jamais mon adhesion et cette difficulté souvent très inegale.
Comme l'a souligné Milk, la présence d'objets quasi indispensables nuit à l'homogenéité de l'aventure, d'autant que la plupart des combats ne servent à rien et se révèlent particulièrement redoutables. Notre salut passe donc par la fuite.. pas terrible pour un chevalier, vous en conviendrez.
Reste que cet ouvrage possedait un serieux potentiel. Peut-etre assez pour concurrencer les meilleurs de la serie.

Milos a écrit:

... un système de combat.. qui n'aura decidemment jamais mon adhesion et cette difficulté souvent très inegale. ...

Milos, j'aimerais beaucoup que tu développes ton avis sur le système de combat de Dragon d'Or.

Je le trouve très intéressant avec ses petites descriptions narratives.
Je pense même que ce serait mon système préféré SI :
- si il n' y avait pas ces combats trop sanguinaires contre plusieurs adversaires,
- si l'habileté était un peu prise en compte pour pondérer le jet de dés.

le probleme pour le combats c'est qu'au mieux dans les combats les plus faciles on a 50% de chance de frapper l'adversaire, au pire environ 30%. Bon on a en theorie plus d'endurance mais apres plusieurs combats ce n'est plus le cas. Donc oui des combats franchement beaucoup trop difficiles. Encore jusqu'a maintenant dans les dragon d'or que j'avais fait les auteurs en etaient conscient et ne mettais pas beaucoup d'adversaires mais dans celui ci on en a pas mal qu'on ne touche qu'a 8 et plus. Apres oui peut-etre on peut fuir mais moi ca me fait chier de m'enfuir, une fois ca peut aller, mais toujours non. Aussi bien ne pas mettre de comabts alors. Et puis le combat contre Attila Fastum n'est pas impossible a reussir mais pourtant pour obtenir un objet qui nous permettra de survivre plus tard il faut le fuir.

VIC : aucun problème, je vais te présenter mon point de vue.
En tant que roliste, j'ai pour habitude d'employer des systèmes extrèmement réalistes. Reproduire ce genre de systèmes dans les gamebooks serait bien entendu quasi impossible, neanmoins il y a quelques facteurs à prendre imperativement en compte.

Le premier concerne les forces en présence. Il est logique de prendre facilement l'ascendant face à un ennemi plus faible (un peu à l'image du quotien d'attaque utilisé dans les loup solitaire) or les dragon d'or ne prennent pas en compte cette variante.
Le second concerne les dommages. Le système des DF est certes le plus primitif d'autant que les degats restent les memes (2 points) mais l'habileté (force d'attaque) fait toute la différence par rapport à celui employé dans les "dragon d'or". A ce sujet je préfère celui utilisé dans la saga du pretre Jean (egalement present dans Sinbad le marin) qui reflète de manière réaliste les deux aspects precedemment cités.

Se battre face à un ennemi autrement plus fort relève de l'impossible. A moins d'etre béni par les dieux lors des jets de dés.
Et je ne parle meme pas du combat contre de multiples adversaires ! Pris individuellement ces protagonistes ne tiendraient pas deux minutes mais là j'ai l'impression d'avoir une armée à mes trousses. Pourtant il existe des solutions pour accroitre ses chances lors de telles situations (dos au mur, corridor..) : la difficulté refletée par les tables n'a donc pas lieu d'etre.

Le "Dieu Perdu" reste bien le seul de cette série dont je garde des souvenirs...
J'avais bien aimé l'ambiance "moite et dangereuse" de la jungle,ainsi que la mythologie empruntée aux civilisations pré-colombiennes.
Il faudra que je songe à me réinterresser à cette série,un de ses quat'...

Je viens de terminer "Le Dieu perdu" et j'en ai VRAIMENT chié. Je suis mort 47 fois avant de le terminer, et je n'ai même pas joué les quatre dernières parties à la loyale...

A noter dans ce dernier volume (le dieu Perdu) qu'il y a un PFA dès le deuxième paragraphe !

Cela doit être un record (sauf à compter les DF où il y a un combat dès le 1er paragraphe et où il est théoriquement possible de mourir comme dans les Mages de Solani).

Un très bon bouquin, qui aurait pu être excellent si la difficulté avait été mieux équilibrée.

Cet épisode est pour moi un des meilleurs bouquins que je possède malgré sa difficulté ,il est vraiment prenant.En un mot super!