Le plus beau couple des LDVELH !

Des rapports de l'ordre du sentiment vécus entre le héros et des PNJ ce n'est pas monnaie courante je me doute vu le jeune lectorat auquel en premier lieu les LDVELH s'adressaient mais il y a bien des exceptions qui confirment la règle, si oui quelles sont-elles ?

En VF on va vite faire le tour :

Loup Ardent est exilé de sa tribu pour une raison bien précise.
Je ne vais pas spoiler cette saga au ton plus adulte, mais c'est un peut H.S. car assez éloigné de la vision de la "petite amie".

Donc, Tanid est clairement le meilleur exemple il me semble chez Gallimard.
Pour Althéos des Chroniques Crétoises, on va dire que ça aurait pu
Destin 3, le Peuple Maudit. J'ai interprété le personnage très ambigu de Lucie comme une "ex". Bon ça n'est que mon interprétation.

Hors Gallimard, il y a bien le Prêtre Jean qui fait quelques frasques dans les volumes 2 et 4 surtout. Mais ce n'est pas trop dans l'esprit "petite amie".

En VO, où je n'ai lu que les 2 premiers Freeway Fighter de Joe Dever, le 2è tome est centré sur notre relation avec notre petite amie, Kate, que l'on a rencontré dans le 1er. On s'embrasse dans cettte athmosphère Mad Max des années 80...
Notre amour pour Kate est même le moteur du 2è tome, ou son fil conducteur si vous préférez, pour rester dans l'analogie avec les voitures. C'est vraiment ce qui colle le mieux au titre du sujet.

Merci pour les références, j'avais carrément zappé Loup Ardent*, lu qu'une fois.
J'aurais pensé que Pip dans QdG était d'un naturel fripon comme Merlin qui semble fort attiré par le sexe faible dans ces aventures à moins que je me trompe.

Pip rencontre une certaine Genevièvre dans Le Château des Ténèbres: on peut se dire qu'il flashe complètement sur elle! Et dans La Légion des Morts, il fait la connaissance d'une certaine Cody, une zolie rousse dont on peut supposer que c'est le début d'une romance!

Marmouscule :dwarf:

En ce qui concerne le prêtre JEAN, certes, dans le volume 2, on ne fait que passer une nuit avec Fantine. Par contre, dans le volume 4, on peut vraiment devenir le compagnon de Nina-Dirat. Le PFA le plus original et agréable des LDVH, sans aucun doute...

Je me souviens de cette nuit, j'étais tout émoustillé la première fois. Tu t'es trompé Voyageur solitaire, c'est Faltine, et nous ne faisons pas que passer la nuit chez elle, mais avec elle.

Je cite :

Cependant au cours de la nuit, vous vous réveillez soudain sous une douce caresse, qui n'est sans doute pas celle de la brise. Le restant de la nuit ne vous apporte que peu de repos. Au lever du jour, vous quittez à contrecœur l'émouvante jeune fille et prenez la route... Je laisse ces lignes à votre propre interprétation.

C'était très osé à l'époque, j'étais gamin, mais je n'avais pas dû faire attention à l'allusion la première fois. Plus tard et plus grand, je m'en souviens très bien, et j'espère que vous serez nombreux à partager mon point de vue. Dès que nous avons l'opportunité d'acheter Faltine, alors belle esclave, nous agissons sous le joug de l'émotion chevaleresque qui nous anime tous, nous les hommes. Dès que l'on a l'occasion de la raccompagner chez elle, nous agissons encore sous le joug de cette galanterie hypocrite, esquissant déjà quelques fantasmes que l'on ose penser du fait d'un livre pour un public enfantin. Durant le trajet, quand les gardes nous regardent, on pense alors à une voleuse, une mauvaise femme qui veut nous détrousser ou nous diriger tout droit vers un guet-apens. Puis vient le Graal, l'inespéré que l'on attendait tous sans y croire sincèrement :

Vous pouvez, si vous le désirez, passer le restant du jour et de la nuit dans la demeure de Faltine (allez au 100) ou vous mettre en route dès à présent pour le temple d'Amon-rê... Dites-moi franchement qui a opté pour le temple d'Amon-Rê ?

L'auteur joue avec nos nerfs et nous surprend : j'aime le "si vous désirez", encore cette galanterie hypocrite léchée d'une perversité sous-jacente. Évidemment que je reste ! Et là mieux vaut ne pas être déçu. La première fois que je suis tombé sur ce paragraphe, je n'y croyais pas, du sexe dans un LDVELH.

Faltine, c'est vrai, merci, autant pour moi. Passer la nuit avec elle est d'autant plus surprenant de la part d'un prêtre !
Pour Nana-Dirat, c'est encore plus poussé : c'est clairement elle qui nous fait des avances. Au cours du dînner : "votre origine semble bien moins interesser la jeune femme que vos muscles. Elle passe la main sur votre côte de mailles, sous prétexte de l'admirer... De ses beaux yeux violets, elle vous couve du regard". Et une fois Alshaya vaincu :"elle ouvre les yeux et vous enlace aussitôt, collant sa bouche contre la vôtre... et vous lui rendez ce baiser passionné".
Sans oublier le breuvage aphrodisiaque qu'elle nous prépare avant de passer la nuit avec nous... Pour un LDVH, c'est assez poussé quand même...

La première fois que je suis tombé sur ces passages, je me suis dit que cela ne mènerait à rien car le Prêtre Jean est un .... voyageur solitaire qui ne s'encombre pas de demoiselle de compagnie pendant ses périples transtemporels! D'avance, je savais que ces amourettes seraient vouées à l'échec et je ne me suis pas trompé!

Marmouscule :dwarf:

En fait le prêtre jean était un prêtre avant-gardiste... Regardez maintenant.

Dans les AVHs "Du sang sous les Vignes" de Fitz, et "Retour à Griseguilde de VS", il y a aussi des sentiments comme ça.
Dans LS 6, on nous propose de parler aux serveuses... Mais pour quoi faire?

Citation :

Oorgan : Dans les AVHs "Du sang sous les Vignes" de Fitz, et "Retour à Griseguilde de VS", il y a aussi des sentiments comme ça.
Dans LS 6, on nous propose de parler aux serveuses... Mais pour quoi faire?

Oui, mais les AVh sont écrits par des amateurs, adultes pour la plupart, et s'adressant à un public du même âge, héritier en quelque sorte des anciens LDVELH. Il n'est pas choquant pour moi de retrouver des écrits érotiques dans ces versions-là...

LS 6, l'histoire des serveuses, je ne connais pas...

Hernan Cortès a écrit:

Je me souviens de cette nuit, j'étais tout émoustillé la première fois. Tu t'es trompé Voyageur solitaire, c'est Faltine, et nous ne faisons pas que passer la nuit chez elle, mais avec elle.

Je cite :

Cependant au cours de la nuit, vous vous réveillez soudain sous une douce caresse, qui n'est sans doute pas celle de la brise. Le restant de la nuit ne vous apporte que peu de repos. Au lever du jour, vous quittez à contrecœur l'émouvante jeune fille et prenez la route...

Attention Mesdames et Messieurs, la vanne suivante ne sera compréhensible que par les lecteurs de l'Epée de Légende :

Quand le Prêtre Jean est embrassé, il fait la connaissance avec "la pelle de Faltine". (bruits de batterie !)

Ce qui était osé aussi, c'était le trip sexe/vampire que nous pouvions avoir dans Loup Ardent 1 avec Dame Arcana, et dans Prêtre Jean 2, dans la pyramide, avec une belle Egyptienne aux allures de princesse (enchaînée il me semble, histoire de rajouter une pointe de SM).

Doug headline est un obsédé en fait. Dommage que sa série n'a pas pu être achevé, c'est celle qui se rapproche le plus je pense des DF.

PS à VIC, j'ai pas compris la blague.

Dans les Messagers du Temps dont je garde un lointain souvenir, le fait de jouer l'héroïne est-il source de rencontres émoustillantes avec des hommes succombant à notre charme ?

On passe aussi carrément à l'acte dans la voie du sabre 1.

Ah bon, si tu as ce book, pourrais-tu nous livrer quelques extraits pour juger de la teneur pudique ou pas de cela ?

C'est assez sobre, mais explicite : on est un samouraï et on rencontre une Miko (sorte d'enchanteresse) si je me rapelle bien et qui nous fait vite comprendre qu'elle aimerait ne pas dormir seule cette nuit là : "On peut être Miko, on n'en est pas moins femme"...

Merci, en une phrase tout est dit dans la bouche de cette Miko... pour une nuit enchanteresse .

VIC a écrit:

Attention Mesdames et Messieurs, la vanne suivante ne sera compréhensible que par les lecteurs de l'Epée de Légende :

Quand le Prêtre Jean est embrassé, il fait la connaissance avec "la pelle de Faltine". (bruits de batterie !)

Hernan Cortès a écrit:

PS à VIC, j'ai pas compris la blague.

La blague nécessite de connaître l'Epée de Légende, où le sort "préféré" du mage se nomme "L'Appel du Fatlyn"
J'avais prévenu que c'était très mauvais.

A ce niveau la le plus beau couple c'est assurément Astre d'or et Tanid, sans comparaison, vu que ça dépasse le cadre du simple flirt.

Il y a aussi le héros des Noces de Bayshu, dans le numéro 1 de la revue "Héros".

Citation :

Vous vous écroulez, épuisé. La Tentatrice vous jette un regard de dépit.
- "Entretenir si bien son corps et ne pas savoir s'en servir, quel gâchis..."

toujours dans les Headline, il s'est ce qui s'appelle lâché à fond dans Le Prince des Voleurs, premier volume de la saga Sindbad*…
Il est vrai qu'il ne s'agit pas d'une petite amie éphémère, mais d'une épouse !
Sur l'Île des Hommes Noirs, Sindbad se retrouve contraint d'épouser Anesto, la fille adorée de Komanwatu, chef de la tribu des Pamaletwa ( oui, c'est un Headline ). Cette jeune personne est très précisément décrite
" La belle Anesto est un peu plus petite que vous, mais pèse environ quatre fois plus ! Elle vous rappelle un peu un bébé cachalot auquel vous portiez beaucoup d'affection. Elle vous sourit de toutes ses dents cariées."

Quant à la nuit de noces elle-même, je laisse encore une fois la parole à Headline, conscient que dans le genre on saurait difficilement faire mieux
" Vous vous mettez donc à expliquer à l'imposante mariée à quel point vous la trouvez charmante et à quel point l'amour que vous lui portez éclipse le soleil et les étoiles - le tout en un langage qu'elle ne pourrait manquer de comprendre, même si elle n'était pas bilingue.
Vous êtes fier de vous, car Anesto semble apprécier vos arguments. Hélas, juste après la conclusion péremptoire de votre discours, et alors que vous croyez qu'elle va enfin s'assoupir, elle porte une main boudinée à sa poitrine. Écarqullant les yeux, elle s'exclame
<< Dieux du ciel, je brûle ! Je me meurs ! >>
Et avec un sens consommé de l'à-propos, elle rend effectivement le dernier soupir entre vos bras. Son cœur n'a pas résisté à la portée philosophique de votre démonstration !"

Et avec ça il nous refuse de coucher avec la fascinante Darke sur l'Île de Cristal…




* en toute modestie, le second volume que j'ai écrit a remporté le Yaz de bronze 2010…

Je vous le redis, Headline c'est un pervers !!!!

Pip dans le château des ténèbres, il craque sur la dame du lac pas sur Guenièvre, je crois.

Loup*Ardent n'a pas eu que la fille du chef à son tableau de chasse, il s'est marié. Il peu aussi passer une nuit avec Arcana aussi mais cette histoire finie mal.

C'est amusant de tomber sur ce genre de fil, car il s'agit précisément d'un petit pêché mignon personnel !
Étant, malgré une apparence bourru, un coeur tendre, j'ai toujours été très intéressé par la (triste) vie sentimentale de nos héros (d'autant plus que, dans le principe même, c'est NOUS les héros quelque-part, donc il s'agit de NOS copines potentielle, ce qui n'est pas rien, sans blague).

Il est vrai que les LDVELH sont extrêmement sobres dans ce domaine, et il est déjà fort rare de croiser ne fut-ce qu'une humanoïde de sexe féminin tout court. Quand on rajoute comme conditions qu'elle ne doit pas être une sorcière/changeforme/illusions dont le seul but est de nous envoyer ad patres, qu'elle doit être amicale et qu'elle doive rester à l'écran plus d'une dizaine de secondes, même la plus anodine rencontre devient mémorable. Sauf pour Loup* Ardent, qui semble être le seul héros ayant des pulsions normales.

Comme j'aime bien faire les pavés et triturer ma mémoire, je vais faire un petit récapitulatif, de tête à l'arrache, des principaux personnages féminins "sympathie++" dont je me souviens.


Dans la catégorie "rencontre avec des teintes qu'on peut vaguement considérer comme potentiellement romantiques quelque-part" :

- La Contesse dans le livre 18 de la série Loup Solitaire.
Ce qui se rapproche le plus d'une rencontre romantique pour notre héros qui porte bien son nom. Fait du charme de manière assez ouverte à LS (bon, c'est le plus grand héros de la planète, il le mérite un peu quand même), et il lui répond en lui offrant galamment les truites visqueuses qu'il vient de pêcher. C'est émouvant.

- Elindora l'elfe du Repaire des Mort-vivant, qui sait prendre le héros par les sentiments, lui proposant une balade bucolique dans le cimetière avoisinant, à fouiller des tombes et empaler des vampires (côté ouest si je ne m'abuse ?). L'escapade ne semble pas laisser notre avatar indifférent en tous cas.

- Lucie dans "Le Peuple Maudit", comme ça a été dit on dirait furieusement une ex.

- Foxglove/Perdigan n'a aucune idée sentimentale et est clairement une courtisane qui use de ses charmes, mais elle roule quand même un patin au Vengeur dans Les Démons du Manmarch, donc ça compte quand même. Nah. Que ce soit pour lui coller un sort de contrôle ne change rien aux faits, une pelle c'est une pelle. De plus c'est probablement la fille ayant les illustrations les plus jolies de l'univers du LDVELH (avec égalité Tanith éventuellement), donc camembert.



Dans la catégorie "Non là c'est vraiment une copine, c'est officiel, c'est pas une blague" :


- Gladys la guerrière qui se marie avec Valkyr le Paladin de la deuxième partie de la série "Défis et Sortilège", même si ça tombe un peu du ciel quand ça arrive.

- Kate et le héros de Freeway Fighter, qui est probablement le couple le plus "officiel" qu'on puisse voir dans les LDVELH, avec une relation qui dure quand même la série entière. Le seul autre cas étant aussi une série avec Joe Dever impliqué, on peut dire que le papa de LS est le héros des romantiques nostalgiques.

- Et bien entendu, Tanid et Astre d'Or de la série éponyme, qui méritent le titre de couple le plus glamour de l'univers du LDVELH, parce qu'une copine capable de lancer des sorts, c'est quand même vachement utile. Et puis ils sont mignons.


Dans la catégorie : Loup* Ardent, parce que lui il est à part.

Nous noterons donc la fille du chef, qu'il se tape ouvertement.
La vampire du chateau Xandine, qu'il se tape ouvertement aussi.
L'esclave, qu'il empêche le vilain esclavagiste de se taper.
La fille de l'aubergiste, qui risque sa vie pour le sauver, mais qu'il ne se tape pas.
La fille de l'ermite, qu'il ne se tape pas mais qu'il croise nue, ce qui est déjà pas mal.
Et là on est à la fin du premier livre.
Et nous pouvons donc ajouter Freya, qui, même si elle n'apparaît que très peu et n'est surtout existante qu'hors-champs, est quand même sa femme.


La vache, je me rend compte quand même que ça fait vraiment pas beaucoup. La vie personnelle d'un héros est bien vide !

Pour LS, il y a ORIAH, dans les deux premiers volumes du dernier cycle. Mais bon, c'est plus LS le héros et il ne se passe toujours rien...
C'est vrai que côté femmes, les aventures de Loup Solitaire, c'est plutôt Plaisir Solitaire...