FILMS COMIQUES/PARODIES

Moi j'en ai jamais eu des profs comme ça...

En parlant de scary movie, j'ai trouvé un extrait de Scary scream movie, ça a l'air plutôt drôle.



Quand il la course autour de la table comme un naze

Le Pion (1978). Film destiné à donner de mauvaises idées aux lycéens.

Critique du film Neuilly sa mère! sur mon site!

http://lavisqteam.free.fr/?page_id=996

Critique de Very Bad Trip 2 sur mon site.

http://lavisqteam.free.fr/?page_id=1054

Désolé Syphil, j'ai le site qui rame ce soir, j'ai mis plus de 15 minutes, juste pour publier Very Bad Trip 2. J'espère que ce n'est rien de grave, je vais voir si demain le problème persiste. Je reporte donc tes critiques d'un jour...

Encore désolé!

Pas de problème

Critique du film Hollywoo par Syphil!

http://lavisqteam.free.fr/?page_id=1061

Critique du film Intouchables!

http://lavisqteam.free.fr/?page_id=1072

Critique du film Africa United sur mon site

http://lavisqteam.free.fr/?page_id=1152

Critique de l'infâme Lucky Luke

http://lavisqteam.free.fr/?page_id=1186

la vache comme tu dézingues le film AqME ! lol

je l'ai vu quand il est passé sur France 3 l'autre jour, je le trouve quand même plus proche de l'esprit de la BD que la version américaine avec Terence Hill, celà dit les 2 adaptations je ne les trouve pas convaincantes mais je préfère quand même celle avec Dujardin au niveau de l'esthétique surtout, l'interprétation et l'histoire c'est une autre histoire, beaucoup plus triste celle là...

Perso, je l'ai vu un soir avec ma chérie et on s'est fait chier tous les deux! lol

Le téléphone sonne toujours deux fois !! (1985), tourné à l'époque où les Inconnus étaient cinq (les deux autres étaient Smaïn et Seymour Brussel), est disponible sur YouTube.

C'est mon film préféré où joue le trio.



Quelques scènes :

Comment le détective Marc Elbichon arrive à déterminer à partir de quelle cabine téléphonique le tueur va appeler sa prochaine victime.


Le coup du gros bonnet.

Vu Adieu les cons d'Albert Dupontel (2020), avec Albert Dupontel, Virginie Elfira, Jackie Beroyer et un caméo de Terry Gilliam (et 2-3 références à Brazil).


Pas bien original comme sortie ciné, c'est un des gros succès du moment mais c'est bien quand même.

Le thème : Suze (Virginie Elfira) est coiffeuse et les sprays qu'elle utilise ont pourri ses poumons. Elle veut profiter des quelques mois qui lui restent à vivre pour retrouver sons fils, accouché sous X quand elle avait 15 ans.

M. Cuchas est un spécialiste de la sécurité informatique au ministère de la Santé. Mis sur la touche au profit de jeunots, il décide de se suicider sur son lieu de travail. Sauf qu'il se rate, que la balle traverse la paroi de carton et blesse le guichetier qui s'occupait du dossier de recherche de Suze.

Profitant de la confusion (tout le monde croît que Cuchas a essayé d'assassiner son collègue), Suze enlève Cuchas pour qu'il l'aide à retrouver son fils.

Après, bin, on a un archiviste aveugle et un médecin sénile qui s'en mêlent.

Une comédie grinçante et déjantée qui tire à vue sur les absurdités et l'inhumanité de l'administration, la rénovation urbaine et l'ultranumérisation de nos vies.

cdang a écrit:

Une comédie grinçante et déjantée qui tire à vue sur les absurdités et l'inhumanité de l'administration, la rénovation urbaine et l'utranumérisation de nos vies.

Dupontel qui fait du Dupontel, en somme.
Vu à la réouverture des cinoches. C'était bien. Et j'annonce officiellement que je suis amoureux de Virginie Efira

Vu Le Discours de Laurent Tirard (2020)


Sonia (Sandra Giraudeau) décide de faire une pause avec Adrien (Benjamin Lavernhe). Après 38 j. Benjamin est passé par toutes les phases et se retrouve à un repas avec ses parents (Guilaine Londez et François Morel), sa sœur (Julia Piaton) et son futur beauf (Kyan Khojandi) qui lui demande de faire un discours pour le mariage. On rentre alors dans le monde intérieur de Benjamin, entre souvenirs, projections et introspections.

Une petite comédie sympathique, avec un regard amusant et amusé sur la classe moyenne française en 2020.

Sur la forme, c'est un film de théâtreux, genre rupture du 4e mur et du cabotinage (ya quand même trois sociétaire du Français).

C'est frais et distrayant, le dispositif est original.

Vu Les Deux Alfred de Bruno Podalydès (2020)


Alexandre (Denis Podalydès) est recruté comme « reacting process » dans une start up événementielle, The Box. Mais la règle c'est no kid et il a deux enfants… Il doit assister Séverine (Sandrine Kiberlain), une executive woman qui se déplace en voiture autonome. Pour s'en sortir, Alexandre se fait aider par un homme rencontré par hasard, Arcimboldo (Bruno Podalydès), un « entrepreneur de lui-même », bref un homme ultra-uberisé qui enchaîne les micro-boulots comme chauffeur VTC avec une voiture en libre service, recharge de drones, baby et papy sitting, veilleur de nuit… En échange du logement.

Pour parodier Pierre Rosenthal, c'est 3 minutes dans le futur. J'ai trouvé ça frais et bien ciblé, grinçant et parfois drôle.

Et puis Présidents d'Anne Fontaine (2020)


Deux anciens présidents de la République, Nicolas (Jean Dujardin) et François (Grégory Gadebois), décident de s'associer pour sauver la démocratie, Emmanuel Macron ayant de grandes chances de se faire laminer par Marine Lepen.

J'ai été bluffé par les ressemblances avec les modèles malgré les différences flagrantes, comme si la réalisatrice et les acteurs avaient extrait une sorte de substantifique moelle sans singer. J'ai aussi été assez impressionné par la performance de Jean-Michel Lahmi qui passe du concon transparent au tigre enragé. On notera une utilisation amusante du regard caméra pour rompre la 4e mur. En revanche, je pense que mes enfants ont été complètement hermétiques puisqu'iels n'ont pas vraiment connu la période 2007-2017 même s'iels étaient nées.

Kaamelott — premier volet, Alexandre Astier (2021)


J'ai payé pour voir du Kaamelott, j'ai vu du Kaameott, what else?

Bon, je me suis ennuyé sur un scène (3 minutes sur 2 heures). Il y a le plaisir de revoir la galerie de personnages, le mythe arthurien repeint en noir, l'exotisme, le langage moderne qui détonne dans l'ambiance du haut moyen-âge, le rythme des gags...

Bien sûr, si vous n'aimez pas la série, n'y allez pas hein. Si vous ne la connaissez pas, pourrez-vous apprécier le film ? Difficile à dire bien sûr, il y a beaucoup de personnages ce qui rend leur identification difficile et des gags récurrents et des références qui vous échapperont. Maintenant, le film a des qualités intrinsèques en dehors du « c'est la suite de la série ». Une esthétique riche, de l'exotisme, une BO qui s'écoute seule, un rythme…

J'ai jamais accroché avec cette série, qui m'a fait sourire mais jamais vraiment rire (à part un épisode où ils partent en guerre, cueillent des champignons dans la forêt et se tapent la chiasse où là, c'était assez poilant).
Je crache pas sur le travail effectué, je pense qu'une série comme ça, c'est du boulot mais j'accroche pas. Comme avec Caméra café ou Friends (j'ai jamais compris le culte autour de cette série, même en anglais j'ai jamais trouvé ça drôle...).
Par contre, j'aimais bien Catherine et Liliane. Plus pour la performance d'ailleurs, je pense que là aussi, il y avait un sacré boulot, il ne s'agit pas simplement de se travestir en femme. Et le format, des petites scènes assez courtes, était plaisant aussi.

Voyageur Solitaire a écrit:

J'ai jamais accroché avec cette série, qui m'a fait sourire mais jamais vraiment rire (à part un épisode où ils partent en guerre, cueillent des champignons dans la forêt et se tapent la chiasse où là, c'était assez poilant).

Alors, première chose : le film n'a plus rien à voir avec la série. Tu retrouveras quelques références comme la cueillette des champignons, mais d'une manière générale Astier n'est pas tombé dans le piège du fan service, ce que je craignais au départ. Au contraire, il fait un film qui peut être vu par tout le monde, aussi bien les aficionados de la première heure que par les néophytes.
C'est une vraie odyssée mythique, ponctuée d'humour et de moments chargés d'émotion. Il y a une vraie histoire derrière, scénaristiquement parlant c'est du solide, ça tient la route et on ne s'ennuie pas.

Franchement, j'ai passé un bon moment et j'ai adoré.

Mmmm, oui et non.

Le film n'a rien à voir avec les épisode que VS a vu, mais elle est quand même très très liée à la série.

La série a mutée à partir du livre IV où on a vu apparaître un fil rouge et le semis de graines pour le long terme. Mais la rupture se fait avec le livre V : on passe à des épisodes longs (52 minutes, parfois découpé en tronçons de 7 min lors de la diffusion) et à une ambiance très sombre. D'ailleurs, je trouve la transition du livre V pas très réussie, le rythme entre la série à sketchs et l'histoire longue peine à se mettre en place.

Le film est clairement très lié à la série. On n'a certes pas un collage de sketchs toutes les 5 minutes mais c'est l'évolution logique de l'allongement du format, la galerie des personnages et le mode d'humour restent les mêmes. D'où mon interrogation au dessus, peut-on apprécier le film sans connaître la série ? Probablement mais on n'en saisira pas tout le sel.

En revanche, si on n'aime pas la série, faut clairement pas se forcer à voir le film.

J'ai toujours haï la présence de ces films parodiques en "movie" des années 2000. Je suis très content que ça n'existe plus. Ça puait vraiment la facilité humoristique de jeune con vulgaire.

Et en voyant des critiques-vidéos avec extraits une décennie plus tard, je constate, avec satisfaction, que mon ressenti était perspicace.

Revu Condorman de Charles Jarrott (1981) hier soir. Enfin, ce sont les enfants qui l'ont vu, moi j'ai dormi (-:

J'en ai quand même suffisamment vu pour dire qu'en fait je n'avais gardé de mes 10 ans que la scène d'ouverture. Pour le reste, ça a bien sûr un peu vieilli mais pas trop. De l'espionnage parodique, en fait le film Inspecteur Gadget (David Kellogg, 1999) en est presque un remake.

L'histoire : Woody, un dessinateur de BD, est embauché par son pote Harry de la CIA pour un échange de documents avec le KGB qui doit absolument se faire par des civils (pour ne pas attirer l'attention des Chinois). Bien sûr c'est un bras cassé à la chance insolente. Mais il réussit à se faire financer du matos à la James Bond par la CIA. Sauf que le KGB s'aperçoit qu'il suffit de lire ses BD pour savoir ce qu'il va faire.

Bah les enfants ont bien aimé et je me dis qu'il faudra que je me le revisionne pour le voir en entier.

J'ai vu OSS 117, Alerte rouge en Afrique noire de Nicolas Bedos (2021).


Exit donc Michel Hazanavicius, le changement de réalisateur permet de renouveler le point de vue, et il n'y avait donc pas l'essoufflement qu'on voyait déjà dans Rio, mais on reste dans du terrain connu. Au final, je n'ai pas beaucoup ri mais j'ai trouvé ça néanmoins drôle. Disons que j'ai vu ça comme on regarde un vieux James Bond 007, le second degré en plus.

L'espion le plus con de l'histoire empile donc les gaffes et fait preuve d'un racisme ordinaire, un peu comme Coluche dans Banzaï. Plongée dans les années 1980, juste avant l'élection de Mitterrand, et dans la Françafrique, pour sauver la tête d'un dictateur qui brade les richesses de son pays à la France pour garder le pouvoir absolu.

J'ai vu aussi le dernier "OSS 117" et j'ai plutôt bien aimé. C'est un bon film qui vous fera passer un bon moment. J'ai passé un bon samedi après-midi à me marrer.

Nicolas Bedos, non seulement confirme ses talents de cinéaste, mais en plus, il a réussi à saisir l'essence même de l'oeuvre initiée par Hazanavicius. On retrouve le même esprit, la même ambiance mais quand même, petit bémol, je trouve que sur le plan de l'irrévérence, c'est un peu gentillet par rapport aux deux premiers opus. Le personnage n'est plus en totale roule libre. Je m'attendais à des vannes très politiquement incorrectes, comme dans "Le Caire, Nid d'Espion", par exemple ... mais c'est vraiment chipoter ... finalement, la nouvelle mouture est plutôt bien tournée et elle vous fera passer un excellent moment en famille.

Un énorme pour le générique qui est tout simplement SUBLIME !



A la fois, un bel hommage aux James Bond de la grande époque, avec un côté "SAS" Gérard de Villiers ; c'est très esthétique, la chanson est très belle et l'ambiance rend bien une aventure bien franchouillarde, 100% bleu blanc rouge, avec un héros patriote jusqu'au fond du slip qui aime autant donner des coups de tatane que des coups de b*** ...

Une vraie saga d'espionnage française qui n'est pas sans rappeler la grande époque des Belmondo. D'ailleurs, il y a une séquence dans le film qui est clairement inspirée du "Magnifique" ; je laisse découvrir à ceux qui iront voir le film ...

Vu Venise n'est pas en Italie, Ivan Calberac (2019), d'après son roman (Gallimard, 2015)

Serge Reggiani (Claude Lemesle/Christian Piget, 1977) a écrit:

T’as pas de quoi prendre un avion, ni même un train
Tu pourrais pas lui offrir un aller Melun
Mais tu l’emmènes puisque tu l’aimes
[…]
Venise n’est pas en Italie
Venise, c’est chez n’importe qui
[…]
Venise n’est pas là où tu crois
Venise aujourd’hui c’est chez toi
C’est où tu vas, c’est où tu veux
C’est l’endroit où tu es heureux

Émile a 15 ans et va au lycée à Montargis. « Il n'y a pas de famille normale » dit son père à la fin. Donc voici la famille pas normale Chamodot :

• Bernard (Benoît Poelvoorde), le père, VRP qui vend des serrures de sécurité, pratiquant le qi gong et qui adore A.I.E. a mwana de Black Blood ;
  
• Annie (Valérie Bonneton), la maman, qui livre des paniers bio et psychote sur la nocivité des additifs alimentaires et les ondes des téléphones portables ;
  
• Fabrice, le grand frère, qui se fait régulièrement virer des restaurants où il travaille comme cuisinier ;
  
• et Émile donc, fort en math mais nul en sport, timide, qui a honte de sa famille et dont la mère décolore les cheveux parce que selon ses parents, il y a ceux qui sont beaux naturellement et ceux qui doivent mettre le maximum d'atouts de leur côté.
  

Bon, jusqu'ici je me reconnais sur certains point Ajoutons qu'ils vivent dans une caravane parce que la mairie ne veut pas leur accorder le permis de construire sur le terrain qu'ils ont acheté.

Au lycée, il tombe amoureux de Pauline, amour réciproque. Pauline est la fille d'un chef d'orchestre qui délaisse sa famille et d'une mère dépressive et habite dans une maison spacieuse sur un vaste terrain. Pauline ne capte l'attention de son père que lorsqu'elle joue de la harpe. Une autre famille pas normale.

Pauline invite Émile à venir l'écouter en concert à Venise, sans voir ce que représenterait un tel voyage pour lui. Émile convainc ses parents qui y voient une occasion de faire, enfin, leur voyage de noce. Commence donc un road movie en caravane — impossible n'est pas Chamodot ! — avec ses rencontres, ses pannes et ses malaises.

Une comédie sociale distrayante, forcément caricaturale mais qui sait viser juste par moments.