MUSIQUE BLUES

Toujours dans le classic rythm'n'blues, voici Clyde McPhatter. Un des premiers chanteurs à utiliser le gospel dans les arrangements de certaines de ces chansons.



Il est remarqué en 1950 comme ténor du quintette de Billy Ward, The Dominoes, qu’il quitte pour être remplacé par Jackie Wilson en 1953 et former son propre groupe, les légendaires Drifters. Mais le service militaire le contraint à quitter le groupe dès 1954.

Dimanche dernier, l'émission Summertimes sur France Inter était consacrée au blues, et en particulier à Robert Johnson et à Lucky Peterson (réécoutable en flux continu et en téléchargement).

http://www.franceinter.fr/emission-summertime-les-incantations-du-blues

Je connaissais déjà Robert Johnson, celui qui a vendu son âme au diable, mais je pensais que c'était le pionnier du blues ; cette émission m'a permis de découvrir quelques prédécesseurs mississipiens (Charley Patton, Lonnie Johnson, Son House). On pourra découvrir sa vie dans la BD Love in Vain (dessins Mezzo, scénario J-M. Dupont, éd. Glénat, 2014).

Par contre, je n'ai pas pu écouter la 2nde partie sur Lucky Peterson.

RIP BB King

Moore Blues for Gary (Bob Daisley and Friends, 2018)

Un album hommage (tribute) à Gary Moore (1952-2011). Sous la coupe du bassiste Bob Daisley qui l'a accompagné de 1984 à 1992 puis en 2004, une poignée de musiciens reprend des classiques de l'époque hard rock et blues.

Je ne connais pas la période blues de Gary et j'étais assez curieux d'écouter les morceaux hard rock version blues, d'autant plus que la plupart des musiciens sont aussi des hard rockeurs : Bob Daisley, qui a accompagné Gary Moore dans sa période blues mais surtout dans sa période hard (Victims of the Future, Run for Cover, Wild Frontier, After the War) et a accompagné quelques métalleux (Ozzy Osbourne, Black Sabbath, Ritchie Blackmore's Rainbow, Uriah Heep, Yngwie Malsteen) ; John Sykes (Tygers of Pan Tang, Thin Lizzy, Whitesnake) ; Steve Morse (Kansas, Deep Purple) ; Glenn Hughes (Gary Moore, Black Sabbath, Deep Purple) ; Joe Lynn Turner (Rainbow, Deep Purple, Yngwie Malmsteen, Avantasia) ; Eric Singer (Kiss, Black Sabbath, Alice Cooper, Avantasia). Mais aussi Danny Bowes (Thunder), Neil Carter (UFO, Gary Moore), Don Airey (clavier pour un peu tout le monde, Judas Priest, Black Sabbath, Jethro Tull… et Gary Moore), Doug Aldrich (Lion, Dio, Whitenake). Et Steve Lukather (Toto), 'scusez du peu.

Bon, alors ça donne quoi ? Une brochette de zicos comme ça, bien évidemment ça joue. J'ai été surpris de retrouver du vieux Thin Lizzy (Don't Believe a Word) et j'ai eu du mal avec le début de Empty Rooms. Sinon, bin c'est pas transcendant mais ça s'écoute plutôt bien. Et c'est une preuve qu'un grand morceau reste un grand morceau même quand on le change de style. Après, il y a un côté évident d'attrape-fan.

Une sympathique chanson bluesy de l'ami Sardou qui à l'image d'Hallyday à ses débuts expérimentait différents terrains musicaux : .