Santé des forumers : pour se tenir informés

ANILIL21 a écrit:

ça boit des cuillères à soupe entières d'huile de palme et ça vient donner des leçons sur le bio et sur ce qui est sain.

Ah la la j'te jure      ...

Mais justement, Ça a bien précisé que Ça ne donnait de leçon à personne étant donné que Ça a aussi de mauvaises habitudes alimentaires (à la limite, Ça peut donner des leçons d'hygiène, Ça étant irréprochable sur ce plan-là ).
Cela dit, quand Ça parle de Nutella, en réalité, Ça parle de celui-là :



Tu remarqueras que justement il est sans huile de palme. Mais Ça trouve le nom chiant à écrire, donc Ça appelle "Nutella" n'importe quelle pâte à tartiner chocolat-noisettes

Et puis Ça pèse 45 kg, Ça est végétarienne et Ça consomme local, il faut donc bien que Ça trouve de quoi entretenir sa cellulite quelque part (le monde serait jaloux, sinon)




(ils floooooooottent, ils floooooooooooooooottent tous)

Et Ça également utiliser de la marmite semble-t-il…
Ça être really lovely…

Voyageur Solitaire a écrit:

Le véritable Kebab, comme j'en ai mangé à Istanbul, est un plat complet, imposant, servi à table dans une grande assiette de forme allongée avec viande, légumes, salade, céréales (du blé souvent), de l'ail, des oignons et un assortiment de sauces dans de petites coupelles. On y ajoute souvent une bouteille d'eau et un yahourt.

En région parisienne on peut trouver des resto turques qui proposent de vrais Kebabs en plat complet, avec assiette et tout.

Bon ici le kebab on appelle ça un grec. Perso j'en suis pas fan, je préfère le véritable kebab des restos turques.

Voyageur Solitaire a écrit:

Et Ça également utiliser de la marmite semble-t-il…
Ça être really lovely…

Thanks to the moon and back, dear
It uses a HUGE amount of Marmite.
It is very near from the déchéance of nationalité française

(la Marmite, c'est la vie)

Samedi 20/7 j'ai été voir mon docteur qui comme d'hab' pour que je sois remboursé de la consultation a bipé la puce de ma carte vitale sauf qu'arrivé au premier août si j'ai bien été prélevé de la somme de 25 euro en chèque je n'ai point été remboursé comme attendu Donc comment obtenir de la CPAM le remboursement de ma visite chez le médecin Merci d'avance ;.

Bah, tu peux toujours essayer de les appeler ou de passer les voir.

Francis, 94 ans, rencontré à Saint-Jean-de-Sixt (Aravis–Haute Savoie–France), amateur de Gentiane depuis près de quatre-vingts ans et toujours en pleine forme...



Alors, les discours hygiénistes anti-alcool, c'est vraiment de la blague...

L'alcool, ça conserve !

Donc j'ai bien raison de me prendre mon petit apéro tous les jours. Et d'après le check-up que j'ai passé récemment, j'ai aucun problème particulier ni au foie ni aux artères.

cdang a écrit:

Bah, tu peux toujours essayer de les appeler ou de passer les voir.

Ce que je m'apprêtais à faire et on m'a versé l'argent mais qu'une bonne semaine et demie après, faut croire que l'Été ça tourne au ralenti la CPAM.

Hop un peu de mes nouvelles concernant ma santé. Apparemment, d'après les dernières biopsies effectuées durant mon hospitalisation la semaine passée, j'aurais la "purpura thrombopénique immunologique"...

C'est quoi ce truc, vous allez me demander ? Et bah c'est une maladie bénigne du sang qui se traduit par une baisse anormale du taux de plaquettes... Pour en savoir plus ici : ==> http://www.snfmi.org/node/50 <==

Et c'est ce qui expliquerait donc pourquoi j'ai des plaies puis croûtes aux jambes et pieds par poussées... Pas cool hein ?

Pour info, mes dernières plaquettes étaient à 131.000 il y a 10 mois et à 159.000 récemment, donc rien de véritablement inquiétant à ce jour, à suivre...

EVE a écrit:

Pas cool hein ?

En effet, pas cool comme tu dis...bon courage...

Un casque de vélo de couleur jaune fluo,
un gilet à haute visibilité (norme EN 1150),
un éclairage de guidon émettant une lumière blanche clignotante,
une lampe frontale émettant une lumière blanche fixe,
de deux éclairages arrière — un sur le tube de selle, un fixé sur le casque — émettant une lumière rouge clignotante
et un brassard sur le bras droit émettant une lumière rouge clignotante.

Pour être vu hors des phares (photo de gauche) et dans les phares (droite).


Et bin hier soir, ya un puta madre de caisseux qui m'a grillé la prio à un rond point parce qu'il ne m'a pas vu !

Bilan : luxation gléno-humérale.

J'ai eu des compliments des soignants : « vous gérez bien la douleur », « j'ai essayé toutes les méthodes pour la remettre en place, avec l'épaule dans cet état il a fait des mouvements dont je ne suis pas capable », 12 ans d'aikido ça paie :-D

Sinon, truc rigolo la morphine m'a filé une gerbe de folie, ça a bien mis 12 h à passer.

Et truc pas rigolo : pas de brancardier aux urgences de Monod, la ministre semble estimer que des bac+3 à +10 n'ont rien d'autre à foutre que de la manut', vu combien ils sont payés, ils devraient passer le permis cariste.

SOLIDARITÉ AVEC LES GRÉVISTES !

Ah oui, effectivement.... Rétablis-toi bien, en tout cas, CDang!

Merci (-:

Aouch.
Je compatis de tout cœur. Ça va un peu mieux ? Tu en as pour combien de temps de convalescence ?

cdang a écrit:

Sinon, truc rigolo la morphine m'a filé une gerbe de folie, ça a bien mis 12 h à passer.

Ah oui, les effets secondaires sur le système digestif sont parfois violents. Souvent, deux jours après, tu profites d'un merveilleux effet Gandalf aux portes de derrière de ta Moria.
"Vouuuus ne passerez paaaaaaaas !"
(Oui, vous y penserez tous maintenant à chaque fois que vous regarderez la Communauté de l'Anneau, ne me remerciez pas)

Tu as eu les effets sympas aussi ? Parce que ça peut vide être assez rigolo.
Je trouvais tout le monde d'une beauté époustouflante, quand j'en avais eu, au point de harceler une infirmière plus lourdement qu'un frotteur du RER B et de faire du plat à travers la porte à un brancardier qui m'avait accompagnée aux toilettes au cas où je tombe dans les pommes.
Trois heures plus tard, j'essayais de me barrer de l'hôpital, avec ma perf et ma chemise ouverte, en arguant que "c'est bon je peux rentrer chez moi à pieds, j'ai plus mal et j'ai trop la pêche"
Le glamour et l'élégance en toutes circonstances, les enfants.

La morphine, j'en ai eu (très diluée et à doses réduites mêlée à d'autres substances) lors de mes crises de sinusite infectieuse qui me causaient des douleurs atroces et lancinantes dans toute la tête et le crâne, me faisant envisager le suicide comme étant finalement l'une des meilleures possibilités que la nature ait offert à l'homme…
Et c'est vrai que, déjà à mon humble niveau, je n'avais plus mal mais avec l'impression d'être shooté, azimuté, de flotter dans une sorte de flou cotonneux, assorti du sourire du parfait crétin. Donc j'imagine qu'à hautes doses, effectivement, ça doit être spécial. Et je confirme pour les effets secondaires sur la tuyauterie… Pendant une semaine, l'impression de chier de la vaisselle cassée...

Ah nan, côté transit ça va. J'ai juste eu 10 mL (je ne connais pas le dosage) de morph' pendant qu'ils tentaient de réduire la luxation, sinon j'étais sous perf de paracétamol. Donc j'ai juste rendu mon repas de midi et j'ai sauté mon dîner (et pris mon petit déj' à 10h pour être sûr de le garder). Mais je suis resté à comater de 21h30 à minuit assis dans la cuisine pour être proche de l'évier. Sans bouger les yeux fermés ça allait mais dès que je les ouvrais et pire que je voulais me déplacer, j'avais des renvois. J'ai quand même fait l'effort de me brosser les dents avant d'essayer de dormir mais ça m'a semblé être le plus grand exploit de ma vie.

Voyageur Solitaire a écrit:

Donc j'imagine qu'à hautes doses, effectivement, ça doit être spécial.

Deux shots de 20mL à quinze minutes d'intervalle pour ma première fois (d'où le brancardier plaqué derrière ma porte de chiottes de peur que je ne m'évade par la tuyauterie alors que je lui donnais du "mon doudou" en lui affirmant que je pétais le feu et qu'on pourrait aller voir un film s'il voulait bien me trouver une chemise nantie d'un pan arrière pour éviter de me transformer en locomotive à gros relous). Je ne prends quasiment jamais de médicaments ni d'alcool, du coup je me suis retrouvée plus défoncée que Lindsay Lohan un samedi soir.

Le pire (le mieux ? je peine encore à me décider sur ce point) c'est que tu restes très lucide. Le moi normal (c'est-à-dire la fille qui habituellement n'ose même pas aller ouvrir la porte à la factrice si elle n'est pas maquillée et qui doit se préparer psychologiquement trois jours entiers avant un rendez-vous chez sa gynéco) était comme relégué dans un petit coin de ma cervelle, ligoté et bâillonné, condamné à regarder le moi morphinique (c'est-à-dire une espèce de brailleuse échevelée écroulée de rire H24 qui répétait en boucle à l'infirmière "t'es trop belle si tu savais, il faut que tu te voies, viens dans la salle de bain, y a un miroir, allez viens je te dis, mais vieeeeeeeeeens") se ridiculiser sans vergogne et sans aucun filtre.

Et quand l'effet retombe, et que le toi normal s'extirpe péniblement de ses ligatures pour reprendre le contrôle, tu as tellement honte que tu rêves seulement de creuser un trou directement dans le lino de la chambre pour disparaître à tout jamais dans les méandres des fondations de l'hôpital pour en hanter les couloirs via la plomberie jusqu'au troisième millénaire.
Mais ça fait des souvenirs très drôles. Et le personnel a l'habitude de ce genre de réactions donc généralement ils en rient volontiers eux aussi.
(Le brancardier en question m'avait amené un bouquet de fleurs le lendemain, hilare, parce que je lui avais fait passer des excuses écrites via l'infirmière chef pour lui expliquer que dans mon état normal, je ne portais pas ma libido en bandoulière)

Citation :

Et je confirme pour les effets secondaires sur la tuyauterie… Pendant une semaine, l'impression de chier de la vaisselle cassée...

   

cdang a écrit:

Mais je suis resté à comater de 21h30 à minuit assis dans la cuisine pour être proche de l'évier. Sans bouger les yeux fermés ça allait mais dès que je les ouvrais et pire que je voulais me déplacer, j'avais des renvois. J'ai quand même fait l'effort de me brosser les dents avant d'essayer de dormir mais ça m'a semblé être le plus grand exploit de ma vie.

C'est horrible, ce genre d'effets secondaires. J'ai ça avec le fer (je souffre de carence martiale pernicieuse, donc les médecins s'entêtent à m'en prescrire, alors que le moindre cacheton me fait vomir toutes les vingt minutes avec la régularité d'une horloge astronomique) (heureusement Dieu dans son infinie bonté a inventé l'intraveineuse, qui te file la nausée aussi et un goût en bouche fabuleux qui te donne l'impression d'avoir sucé des vieilles cuillères pendant trois jours mais ne te fait pas vomir) et on se sent tellement mal et misérable, épuisé sans pouvoir dormir, moulu comme passé dans une essoreuse à laitue, c'est atroce.

Tisanes de gingembre (ou gingembre confit si tu aimes ça), coriandre partout dans ta nourriture, fenouil à volonté et biscuits type crackers pour éponger, ça aide bien. Et si tu peux consommer des laitages, yaourts natures fermentés pour consoler la flore stomacale et refaire marcher doucement le système digestif haut (et absorber les excès d'acides et les aigreurs provoquées par la morphine).
Et se forcer à dormir couché sur le côté gauche pour chouchouter l'estomac !

Yavanna a écrit:

Et se forcer à dormir couché sur le côté gauche pour chouchouter l'estomac !

Ça tombe bien, je suis blessé côté droit donc le gauche est mon côté antalgique.

Sinon, j'ai pas eu assez de morphine pour libérer ma libido, je dirai même que la douleur a été plutôt inhibitrice (aucune réaction quand la petite externe est venue me caresser l'épaule, genre je palpe mais j'ai peur de faire mal, je suppose qu'un sénior lui avait glissé un truc du genre « si t'as jamais vu de luxation, va voir le boxe 2, en plus pour une fois c'est pas un mec accompagné de ses cousins excédés par l'attente »).

J'ai jamais compris ce truc de dormir d'un côté ou de l'autre. Et encore moins l'inévitable "Tu préfères quel côté du lit ?", que ce soit avec une nana ou le meilleur pote qui dort à la maison. J'ai pas de côté, je dors dans le lit et sur le ventre, et je vous emmerde.
Pareil pour ceux qui, dans un train ou un bus, veulent à tout prix s'asseoir dans le sens de la marche, sinon "Je me sens pas bien, ça me perturbe", voire "ça me donne la gerbe dans l'autre sens".

la vache ,à vous lire ,ça a l 'air "gratinné" le trip sous Morphine!!!!
perso j ai connu des trip similaires sous alcool...(sourtout concernant la honte du lendemain...ça compte ou pas ?)
Si je viens poster ici,c'est surtout pour faire part d'une expérience un peu étrange qui m'est  arrivée la nuit dernière.
la paralysie du sommeil...
Une truc bizarre qui survient alors que tu es entre deux eaux...au seuil de l endormissement...entre monde conscient et inconscient...
Une sensation étrange...L Impression d être pris dans une chape de béton...de la diffuculté à respirer...
des hallucinations auditives...Une peur panique...un froid soudain(comme si ma mort etait imminente)...
tu paniques mais tes membres ,ton corps ne semblent pas vouloir repondre aux injonctions de ton esprit...la panique grandit...je sens un impression de danger,mais ne peut y répondre efficacement...Meme mon coeur semble avoir du mal à faire son boulot...j'ai envie de crier "a l'aide!!!"
finalement les effets s estompent petit a petite et je retrouve peu à peu ma mobilité....J ose à pei
ne me réendormir de peur de revivre la même sensation...pour me réveiller "cassé" le lendemain....
Experience trés désagréable...
Je voulais savoir si  des forumres avait connu choses similaires...

content de revoir certains "anciens" du forum avoir repris l 'encre et la plume!

Voyageur Solitaire a écrit:

J'ai jamais compris ce truc de dormir d'un côté ou de l'autre.

En fait c'est pour soulager l'estomac.
L'organe est asymétrique, en forme de haricot : en dormant du côté droit, on pousse le contenu stomacal dans les deux extrémités de ce haricot, où ils stagnent et produisent plus d'acide pour être dissous. En tant normal, rien de grave, mais quand ton estomac a été mis à mal (nausées, vomissement, lavage d'estomac, médicaments agressifs ...) ou que tu a des aigreurs (dus à une surproduction d'acides), dormir sur le côté gauche aide à éliminer plus facilement le bol alimentaire, tout en resserrant le sphincter œsophagien inférieur (le petit "clapet" musculaire entre l’œsophage et l'estomac, qui fait si mal quand on vomit). Le seul hic, c'est que cette position fatigue le coeur pour les personne en obésité morbide, mais je doute que ce soit le cas de cdang, d'où ce petit conseil.

Sinon, comme toi, je n'ai pas de côté dans le lit, ni de position indispensable pour dormir. Du moment que je suis globalement à l'horizontale, je roupille en général ^^

Mais pour le train, ce n'est pas une futilité, là encore physiquement certaines personnes ont naturellement la nausée et le mal des transports quand ils roulent le dos à la route : c'est à cause des déplacements des cristaux dans l'oreille interne. C'est propre à chacun, pour certains il ne se passe rien, tandis que pour d'autres, le malaise est réel.
Moi par exemple rouler dos à la route ne me gêne pas, mais il vaut mieux que je voie la route (proximité avec une fenêtre) sinon je suis vite barbouillée et je peux même avoir du mal à marcher droit pendant de longues minutes après.

Donald S a écrit:

la vache ,à vous lire ,ça a l 'air "gratinné" le trip sous Morphine!!!!

Là encore, personne ne réagit de la même manière (même si globalement la morphine a tendance à rendre euphorique et "affectueux", parce que ça désinhibe beaucoup, comme tous les opiacées)
Et contrairement à l'alcool, tu n'as pas d'absences ni de "trous noirs" : tu restes conscient de ce que tu fais. Seulement, tu t'en fiches éperdument.
Mais j'ai vu des gens devenir agressifs, violents, apathiques ... Je suppose que ça dépend avant tout de notre nature profonde.
Mon ex en avait eu de très fortes doses pour une péritonite infectieuse très grave et il ne savait plus parler français (il était irlandais) (enfin, il EST irlandais, il est encore en vie à ce que je sache), mais à part ça son comportement n'avait absolument pas changé.

DonaldS a écrit:

Je voulais savoir si  des forumres avait connu choses similaires...

Une fois, et c'est vrai que c'est très flippant.
Mais apparemment c'est bénin, et beaucoup de gens vont l'expérimenter au moins une fois dans leur vie.
Mais on se sent très mal, c'est vrai.

Les causes sont multiples, si tu parviens à identifier le pourquoi, tu pourras sans doute éviter que cela se reproduise (stress, nourriture trop riche, apnée du sommeil, crise de spasmophilie ...)
Et si ça recommence, lève-toi, marche un peu, bois un verre d'eau fraîche, bref, force ton corps à se réveiller pour se ré-oxygéner en douceur avant de retourner te coucher.

La morphine reste à ce jour l'antidouleur connu le plus puissant et Wikipédia met en garde contre son effet "euphorisant". Après les premiers conflits où elle a été largement utilisée, certains combattants traités avec sont devenus dépendants par la suite. Et surtout, comme l'a souligné Yavie, la première fois, quand t'en a jamais pris et que t'as pas l'habitude, les effets en sont d'autant plus grands. Et effectivement, chacun réagit à sa manière, certains vont très bien la supporter, d'autres seront plus sensibles à ses effets.

Côté sommeil, jamais ressenti de problème. En général, quand je pionce, tu peux mettre l'orchestre symphonique de Berlin qui joue La chevauchée des Walkyries à côté, je pionce… J'ai dormi dans la brousse avec les hyènes qui ricanaient non loin, dans le désert, en bagnole, en avion, en classe économique plié en deux avec mon 1,88 m, la tête inclinée et plaquée contre le hublot, le coussin gonflable autour du cou, sans problèmes.
Souvenir de turbulences sur un vol de nuit où tout le monde avait les ongles enfoncés dans les accoudoirs des sièges, la moitié en train de gerber dans les petits sacs, mon ami d'enfance (1,92 m et 96 kilos) la main accrochée à mon épaule et blanc comme un cul murmurant : "Putain, on va tous crever" alors que je roupillais tranquillement…
On est le dieu des voyageurs ou on l'est pas.

Yavanna a écrit:

DonaldS a écrit:

;]Je voulais savoir si  des forumres avait connu choses similaires...

Une fois, et c'est vrai que c'est très flippant.
Mais apparemment c'est bénin, et beaucoup de gens vont l'expérimenter au moins une fois dans leur vie.
Mais on se sent très mal, c'est vrai.
.

vilaine grippe et traitement de cheval qui va avec...

Voyageur Solitaire a écrit:

La morphine reste à ce jour l'antidouleur connu le plus puissant et Wikipédia met en garde contre son effet "euphorisant". Après les premiers conflits où elle a été largement utilisée, certains combattants traités avec sont devenus dépendants par la suite. Et surtout, comme l'a souligné Yavie, la première fois, quand t'en a jamais pris et que t'as pas l'habitude, les effets en sont d'autant plus grands. Et effectivement, chacun réagit à sa manière, certains vont très bien la supporter, d'autres seront plus sensibles à ses effets.

Franchement je comprends l'addiction à ce truc-là. Le plus sournois, c'est l'effet antalgique, justement. Quand tu prends de la morphine, tu t'aperçois qu'en fait, tu douilles ta mère chaque jour que Belzébuth fait en gérant des douleurs dont tu n'as même pas conscience. Et dont tu apprends l'existence précisément quand la morphine les fait disparaître.
Par exemple j'ai eu une opération ratée d'un kyste au coude en 2004 (le boucher charcutier chirurgien a sectionné des nerfs et je me suis retrouvée avec un syndrome du membre fantôme, en gros la sensation merveilleuse et persistante d'avoir un pitbull accroché à mon coude par les canines en permanence, car mes nerfs ont enregistré la dernière info, le coup de scalpel (parce que oui, l'anesthésie aussi était ratée, il l'a fait trop haut dans le bras, ce champion du monde) et la font tourner en boucle). Je croyais que cette sensation avait disparu, avec le temps (mon épisode morphine date de 2012) mais je me suis rendue compte que pas du tout mon capitaine : soudain, mon coude s'est retrouvé plongé dans un bien-être digne de la béatitude d'Ulysse soumis au chant des sirènes, et la douleur m'est revenue dans la tronche comme un TGV sur une limace paraplégique quand la morphine s'est dissipée. J'ai eu mal comme au premier jour et j'ai couiné ma mère en me rendant compte que j'avais simplement appris à ignorer la sensation et à la considérer comme normale (le cerveau, même celui d'une créature tenant du mollusque pur beurre comme moi, a des ressources extraordinaires)

Voyageur Solitaire a écrit:

Côté sommeil, jamais ressenti de problème. En général, quand je pionce, tu peux mettre l'orchestre symphonique de Berlin qui joue La chevauchée des Walkyries à côté, je pionce… J'ai dormi dans la brousse avec les hyènes qui ricanaient non loin, dans le désert, en bagnole, en avion, en classe économique plié en deux avec mon 1,88 m, la tête inclinée et plaquée contre le hublot, le coussin gonflable autour du cou, sans problèmes.
Souvenir de turbulences sur un vol de nuit où tout le monde avait les ongles enfoncés dans les accoudoirs des sièges, la moitié en train de gerber dans les petits sacs, mon ami d'enfance (1,92 m et 96 kilos) la main accrochée à mon épaule et blanc comme un cul murmurant : "Putain, on va tous crever" alors que je roupillais tranquillement…
On est le dieu des voyageurs ou on l'est pas.

Je t'envie tellement. J'ai le sommeil tellement léger que je suis réveillée au moindre acarien qui pète chez mes voisins.
Par contre, j'ai une propension démentielle à m'en foutre royalement.
En vacances avec ma sœur (cette pintade flippée paranoïaque), quand on dormait toutes les deux, les nuits étaient de vastes fresques dramatiques en clair-obscur.
Elle : oh putain y a un bruit en bas
Moi : ouais j'ai entendu
Elle : oh putain oh putain c'est des pas !
Moi : ouais on dirait effectivement
Elle : oh putain oh putain oh putain qu'est-ce qu'on fait ??
Moi :

J'ai pour principe de me mettre à paniquer seulement quand je vois le tueur dans le blanc des yeux. Je dois avoir du sang d'opossum, j'ai une capacité proverbiale à faire la morte (et probablement à exhaler une fragrance de blaireau crevé si le besoin s'en fait sentir)

Mon ex avait un sommeil de plomb, comme toi (un exercice nocturne d'avions de chasse juste au-dessus de l'appart ne lui avait pas fait bouger un cheveu, alors que j'avais passé presque trois minutes à me demander si ça valait le coup de me lever pour allumer les infos au cas où ça ait été un raid aérien, avant de décider que de toute façon, si c'était le cas, on serait morts trop vite pulvérisés par une bombe pour que ça pose un vrai problème et de me rendormir avec le nez dans l'oreiller).
Une nuit, son colloc a crocheté la serrure pour rentrer (il avait oublié ses clefs et ne savait pas qu'on était là parce qu'à l'origine on était censés dormir chez moi) (une sombre histoire de voisin qui faisait le ramadan nous avait fait changer les plans à la dernière minute).
J'ai donc entendu quelque chose gratter à la porte, trifouiller la serrure, mais à côté de moi Jake bavait amoureusement sur l'oreiller, bon, je ne m'inquiète pas.
La porte grince, des bruits de pas, j'entends respirer dans le couloir, le chat bondit du lit pour aller se planquer dans l'armoire, mais je me suis dit que je devais me faire des films, puisque mon ex était toujours aussi vif qu'un bigorneau mort.
Les bruits ont cessé (le coloc était allé se coucher), j'ai décidé que ce n'était donc plus mon problème.
Je me suis rendormie.
Je vous raconte pas la frayeur quand on s'est tous tombés dessus au petit déjeuner.

@ Donald : Jamais eu la grippe. Autant cette saloperie de sinusite vient toujours me faire un petit coucou pendant quelques jours une ou deux fois par an, autant la grippe n'a jamais tapé à ma porte.

En général, je suis très rarement malade. Pas mal pour un hypocondriaque invétéré. C'est suspect, on me cache quelque chose... Comme me dit mon médecin qui me connaît depuis des années :"Tu es en pleine forme et ça te rend malade".

Voyageur Solitaire a écrit:

@ Donald : Jamais eu la grippe. Autant cette saloperie de sinusite vient toujours me faire un petit coucou pendant quelques jours une ou deux fois par an, autant la grippe n'a jamais tapé à ma porte.

En général, je suis très rarement malade. Pas mal pour un hypocondriaque invétéré. C'est suspect, on me cache quelque chose... Comme me dit mon médecin qui me connaît depuis des années :"Tu es en pleine forme et ça te rend malade".

Ton hypocondrie doit booster ta créativité,alors...