Le Secret de l'Univers 3 • La Dixième Éternité

Dans l'univers de Xhoromag, la Dixième Éternité touche à sa fin. Lorsque les neuf derniers jours seront révolus, il ne sera plus jamais possible d'accéder au troisième des prodigieux Cristaux de la Lumière que Jamie doit rassembler. Le jeune garçon doit donc s'aventurer dans un nouveau monde étrange et merveilleux, sachant que le temps lui est désormais compté.

Mais les forêts de Q'Thyd, en apparence sereines et verdoyantes, recèlent de graves périls. Les bois tranquilles sont hantés par un démon aussi sinistre qu'impitoyable — le monstrueux Qxuluxaqux, maître des entités inexplicables qu'on appelle les Âmes de Métal de Q'Thyd. Si Jamie souhaite accomplir sa mission, il devra lutter contre l'odieuse créature et ses envoyés irréels — avant de découvrir les berges d'un océan sans fin, éclairé par quatre soleils noirs, où un pont de pure lumière relie la terre à l'infini.

Troisième tome de cette série, cette fois j'ai particulièrement accroché au scénario, qui est très réussi et qui explore des thèmes intéressants comme l'infini, l'éternité. On commence dans une foret maudite peuplée d'étranges ennemis, puis on atteint un océan bordé d'une falaise, et ensuite on a un immense pont qui traverse l'océan jusqu'à... l'infini dirait on. Tous ces lieux sont haut en couleur et bien décrits, le style est vraiment bon, toujours assez romancé avec de longs paragraphes, et le déroulement est plutôt linéaire cette fois.
On rencontre aussi des personnages intéressants, dont certains rencontrés dans les tomes précédents, ce qui donne une cohérence à la série. Et cette fois on a droit à des illustrations de plus grandes tailles, qui sont assez belles mais dommage qu'il y en ait pas plus.

Le système de jeu est toujours le même, pour voir le détail se référer à ma critique du deuxième tome. Et cette fois on a des particularités pour les combats contre les disques volants, les ennemis principaux dans ce tome, et aussi pour certains boss. Ces combats sont toujours aussi bien équilibrés et intéressants, une qualité qui mérite d'être souligné, car d'habitude dans les livres jeux en général les combats sont plutôt rébarbatifs, personnellement rarement je les trouve agréables à mener, et là dans cette série ils le sont.
A noter que la difficulté a été relevé dans ce tome, les combats peuvent être très dur si on ne trouve pas une arme en particulier, et il y a pas mal d'occasion de perdre son endurance, voire de se faire tuer d'un coup.

En conclusion, un très bon tome bien équilibré avec une bonne histoire et un bon système de jeu, avec comme défaut d'être assez court et un peu linéaire. Le meilleur des 3 premiers de la série, mon avis.

Note : 16/20

Un régal que ce 3e volume avec mention particulière à l'épisode du Pont de Qyxxa - 600 000 000 de km , reliant deux univers - à traverser, l'auteur rend très bien cette terrible et périlleuse épreuve de marche qui à un moment semble sans fin, d'autant plus qu'un compteur de temps perdu trotte dans la tête du lecteur qui doit se hâter de récupérer le 3e Cristal de la Lumière dont la cachette sur l'Île de Qyxxa va en surprendre plus d'un^^, donc pris par le temps il ne s'agit pas déjà de s'orienter mal dans la première partie de l'ouvrage qui nous conduit à débarrasser si la vaillance est un de nos traits de caractère les terres forestières de Q'Thyd, bordant les Eaux de Qyxxa, d'une malédiction apportée par une étrange créature. J'apprécie donc ces différents motifs de challenge, ainsi que ces éléments nouveaux ajoutés aux règles de combats qui font jour quand Jamie le héros est opposé aux Disques Volants au destin tragique, ayant des réactions, attaques qui peuvent prendre au dépourvu, j'en ai eu quelques sueurs froides dans le dos pour deviner la bonne parade contre eux. Si ce n'était quelques fois la sensation que des combats peuvent être facilement remportés par Jamie tant est qu'il a la bonne arme, car l'épée du Soleil Blanc, arme fétiche, perd de ses pouvoirs dans le nouveau secteur de Xho aux soleils noirs négatifs qu'on parcourt^^, c'est un quasi sans fautes, cette 10e Eternité le lecteur n'a pas l'envie qu'elle "touche à sa fin" pour paraphraser le 4e de dos de couve tellement elle regorge d'Imagination avec un grand I.

18/ 20