FILMS D'HORREUR 1

Braindead reste le sommet du mélange gore/humour tout en étant bien ficelé, il est inégalable.

Sinon comme je l'ai dit de la saga Evil dead je préfère le premier et de loin.

Warlock a écrit:

Braindead reste le sommet du mélange gore/humour tout en étant bien ficelé, il est inégalable.

Ce film aussi m'a marqué et j'ai failli vomir lors de la scene du repas.

La fin est delirante avec le coup de la tondeuse

AqME a écrit:

Evil dead 2

on ne sait pas si l'on est dans un remake, une suite, un monde parallèle, un reboot, bref, on commence le film un peu paumé.

j'ai trouvé ca sur internet "Pour des questions de droits, Sam Raimi est obligé de retourner une partie de l’histoire originale puisqu’il lui est impossible d’utiliser des images du premier film. Ce qui explique la petite partie du film qui s’avère être une version plus intimiste, seulement deux personnages, de EVIL DEAD."

donc le 1er quart d'heure prend des allures de remake du 1er mais avec seulement 2 personnages au lieu de 5 (de mémoire)
et la "vraie" suite débute quand l'esprit maléfique se jette sur ASH

Résumé:

Une tronçonneuse greffée au poignet, un fusil à canon scié dans l'autre main, Ash, le héros des Evil Dead, remonte le cours du temps jusqu'en 1300. Là, il lui faut mettre la main sur le Nécronomicon, grimoire à l'origine de ses malheurs. Sa quête se transforme vite en effarante croisade, qui le mène à affronter une armée de squelettes...

Avis:

Oulahlah! Voila un changement radical de cap au niveau de la suite d'un film! Et on peut dire que le virage était de 90 degrés.
En effet, après deux opus très axé horreur et un peu comédie, nous voila avec un troisième film qui délaisse totalement l'horreur pour laisser la place à de l'aventure, de l'héroic-fantasy et beaucoup d'humour.
Il est clair que ce film a du laisser certains fans des premiers films sur le cul, voir les décevoir. Pour ma part, j'ai été agréablement surpris par ce changement de cap qui me semble parfaitement réussi. Il est vrai qu'il ne s'agit plus d'horreur ou de frayeur et que le coté humour est omniprésent, mais est-ce vraiment un mal? Les films se déroulant à l'époque du moyen-âge ne sont pas légions, surtout lorsqu'ils parlent de démons et autres entités maléfiques. De ce postulat, le film est novateur. Mais ce qui est vraiment fort, ce sont les anachronismes et les blagues potaches qui font bien souvent rire.
Le film possède comme ses aînés son lot de scènes cultes et drôles. Je pense notamment, au jet de sang dans le puits, à la tête de Ash une fois ressorti du faux Necronomicon, ou encore à la bataille finale qui reste épique et drôle.
Les phrases cultes fusent et on ne s'ennuie pas une seule minute, comme par exemple, "chez Prixbas, les prix sont bas" ou encore lors de l'assaut sur la forteresse, les squelettes s'exclament en voyant arriver les pierres en feu "oh la belle jaune".
Les acteurs jouent plutôt bien et Bruce Campbell est égal à lui même dans un registre qui joue plus sur l'humour, le burlesque, la gestuelle saccadée et les mimiques marrantes.
Les effets spéciaux sont plutôt bien foutus et les squelettes rappellent le magnifique travail de Ray Harryhausen. On voit tout de même une sacrée évolution entre les trois films et les progrès techniques et budgétaires qui ont été effectués.
La fin reste bien foutue, et surtout très drôle, réservant sa petite surprise comme sait si bien le faire Sam Raimi.
Au final, Evil Dead 3 l'armée des ténèbres s'avère être différent de ses aînés, mais il est d'autant plus drôle et plus axé sur l'aventure. Les amoureux des deux premiers seront surement déroutés par ce virage dans le thème, mais le film n'en demeure pas moins réussi.
Je conseille donc à tous ceux qui apprécient les monstres, l'action et l'humour, et un peu l'horreur.

Note: 17/20

Résumé:

Quatre amis décident de se venger de l'extraterrestre qui les enleva et tua un de leurs amis...

Avis:

Cela faisait belle lurette que je n'avais pas vu un film d'alien qui base son intérêt dans l'horreur et l'épouvante plutôt que dans la science-fiction pure et dure ou encore dans l'aventure. C'est bien simple, le dernier film que j'ai vu partant de ce postulat, c'est le premier alien de Ridley Scott.
Dans Altered, nous suivons une bande de jeunes gens qui arrive à capturer un extraterrestre dans une forêt quelconque. De ce fait, ils amènent leur prisonnier chez un collègue à eux qui visiblement s'y connait dans le petit bonhomme vert. S'ensuit une série de scènes plus ou moins chocs, plus ou moins violentes et plus ou moins drôles.
Le scénario possède de réelles qualités. En effet, il reprend un film classique d'extraterrestres, j'entends par là, enlèvement d'humains, expérimentations puis sauvetage héroïques des héros, mais il le tourne à l'envers. Ici, c'est l'extraterrestre qui est enlevé et non pas l'humain, et c'est lui qui va essayer de s'échapper. Cela à le mérite d'être original et de prendre à contre-pied tout ce qui se fait dans le cinéma de ce genre.
Les acteurs s'en sortent plutôt bien. Le héros reste convaincant même si l'on sait de suite qui va mourir et qui va survivre. C'est surement l'un des points noirs du film qui annonce très vite la couleur des morts aux vues des charismes des personnages.
Les effets spéciaux restent très réussis malgré le petit budget du film, l'alien en question est un peu ridicule car tout petit et tout vert, mais son animation et ses apparitions restent relativement bien foutues et bien prenantes.
Certaines scènes du film se veulent assez effrayantes, notamment lorsque les plombs sautent et que notre compagnie se retrouvent dans le noir avec pour seule lumière, leurs lampes torches et que l'alien s'est fait la malle quelque part dans la maison.
La musique et les sons jouent un rôle important dans ce film puisque le réalisateur joue beaucoup sur des sons montants ou des crachats de radio qui demeurent relativement stressants.
Par contre, je pense que le scénariste ou le réalisateur est très branché sur les intestins, car on voit de la tripaille très souvent. Cela donne même une scène très crade et à la fois très drôle lorsque l'alien tire sur l'intestin d'un des personnages et que ce dernier tente de les faire re-rentrer dans son bide.
Au final, Altered est un bon petit film d'extraterrestre et d'épouvante, qui certes, ne révolutionnera pas le genre mais qui a le mérite d'être original et de posséder de très bonnes idées.
Après District 9 et son vision politique sur les aliens, nous avons Altered et sa vision à l'inverse du kidnapping extraterrestre.

Note: 13/20

Ca peut être pas mal Effectivement l'idée a le mérite d'être innovante. Je le prendrai si je le trouve à bas prix.

Je me demande juste par contre dans quelle mesure la bande-annonce reflète le film (parce que ça a l'air long à démarrer et plein de problèmes "classiques" entre personnages, mais c'est peut-être un parti pris du trailer pour ne pas en montrer trop).

Le film démarre assez vite puisqu'il commence par la traque de l'alien. Le coté psychologique et relationnel des gars est assez intéressant même si cela reste très "cliché".

A noter pour le premier "Evid Dead" qu'il faut absolument voir le DVD avec le commentaire audio de Bruce Campbell qui est à mourir de rire.
J'avais entendu parler des conditions "artisanales" du tournage mais en fait le tournage dépasse tout ce que l'on pouvait imaginer.
Bruce raconter que beaucoup de scènes ont été après-coup, alors que les comédiens n'étaient plus présents, en faisant appel au cousin de l'ami d'une vague relation du comédien parti et tout à l'avenant. . Je ne vous dévoile pas les autres anecdotes, foncez regarder le film.
Je n'ai ai que plus de respect pour Sam Raimi d'avoir réussi a faire ce film, malgré tous les problèmes qu'il a rencontré.

A noter que ce film fut le début d'une belle amitié entre Bruce Campbell et Sam Raimi: depuis Sam lui offre un petit rôle dans ses films pour le remercier de l'aide qu'il lui a apporté à l'époque. Il apparait dans Spidreman I, II et III.

Résumé:

Un groupe de touristes qui visite la Nouvelle Orléans se perd dans le bayou où ils sont harcelés par des forces mystérieuses, et notamment par un personnage sinistre nommé Victor Crowley...

Avis:

Après la super critique de Requiem, voici la mienne! Nos avis sont sensiblement les mêmes...

Il y a des films qui s'inspirent fortement de leurs prédécesseurs mais qui demeurent basiques et pénibles à voir. Rares sont les productions classiques et linéaires qui divertissent et procurent du plaisir. Mais avec une grande surprise, Adam Green réussit avec Butcher à faire un film classique et attendu mais diablement efficace!
En effet, le film contient tous les ingrédients du pur slasher movie genre Freddy ou Jason. En gros, on a notre groupe de débiles, nos blagues potaches en dessous de la ceinture, notre monstre surpuissant et increvable et nos meurtres bien glauques et gores.
Commençons si vous le voulez bien par les groupe de mongols qui vont de faire défoncer à grands coups de hache. Les acteurs sont assez drôles, notamment le jeune héros tout maigre avec un coté grunge et maladroit. Son pote black reste aussi drôle en obsédé sexuel. Pour les autres acteurs, on reviendra car ils ne marqueront pas l'histoire du cinéma, mais il faut quand même noter la magnifique prestation des deux paires de seins des deux actrices pornos. Bref, vous l'aurez compris, on ne s'attardera pas sur leur prestation mais plutôt sur leur mort. A noter la présence de ce grand Robert Englund dans un rôle qui lui va à merveille.
Passons aux blagues. Qui dit Boogeyman, dit blagues bien lourdes en dessous de la ceinture. Avec ce film, on est bien servit. Tout y passe, les blagues sur les morpions des nanas, sur la débilité de certaines situations ou réactions face à la mort, etc... Elles sont bien souvent débiles, mais fonctionnent à merveille dans ce film. C'est bien simple, j'ai bien souvent rit, plus que dans une comédie.
Maintenant, Victor Crowley. Se basant sur une légende du bayou en Louisiane, le scénario du film reste linéaire et convenu, mais le personnage de Crowley est vraiment terrifiant, et le réalisateur n'hésite pas une seule minute à le dévoiler quasiment dès le début. Il est laid, il est brutal, il est surpuissant et surtout, il est increvable. Le maquillage est vraiment bien foutu et le monstre fait bien flipper.
Enfin, les meurtres restent vraiment très trashs. Découpage à coups de hache, brisage de nuque, arrachage de tête avec une pelle, empalement,etc... bref, tout y passe avec une maestria hideuse et des effets spéciaux vraiment bien foutus. Le meurtre de la vieille reste tout de même diablement efficace et vraiment très gore.
Au final, Butcher s'impose comme une hymne d'amour aux vieux croutons de nos cauchemars, une sorte de pot pourri de tous les boogeymens réunis. Un film gore et drôle franchement simple et sympa.
Mine de rien, Victor Crowley ne deviendrait-il pas le prochain Freddy ou Jason? Surtout en sachant qu'un deuxième opus est en cours de production...

Note: 16/20

AH ! content qu'il t'ait plus celui là ! j'attend le deuxième opus en DVD avec impatience, il devrait sortir en 2011 chez nous, Crowley méritait vraiment une suite après cette excellente première mise en bouche !

Maintenant il te reste encore à voir "Feast" et je pense que tu aimeras également !

Attention Sombrie! Il y a beaucoup d'humour à la con dedans mais le film n'est pas parodique comme certains films de zombies.

Par contre, les meurtres sont tous énormes et bien gores!

pareil pour moi, on dirait Jason le mechant

Résumé :

Les meilleurs joueurs de PAINTBALL au monde réunis sur un terrain clandestin. Divisés en deux équipes, ils doivent rejoindre au plus vite un point bien précis. Mais la partie dérape lorsque l'un des participants reçoit une vraie balle et meurt. Commence alors un jeu d'un genre nouveau et dont le but est simple : survivre !

Critique :

"Paintball" m'a attiré par son pitch sympa et sa superbe jaquette DVD malheureusement après le visionage j'en ressors un peu décu et frustré car les quelques bonnes idées de départ ( présence d'un vrai tueur qui apparait en pleine parti de paintball clandestin, l'organisation secrète, la caméra thermique...) se mélangent à d'autres vraiment pourris (pourquoi continuer la partie alors que tout le monde sait qu'un tueur rode ? premier meurtre ultra navrant du type pendu par les pieds surement dans le top 5 des pires de l'histoire du cinéma ! le coup du "c'est quoi ces nouvelles billes ? on essaye ? merde ca m'explose à la gueule parce que je sais pas mettre des billes dans un flingue alors que je suis sensé être joueur pro"...j'en passe et des meilleurs).

Les références a de nombreux films d'horreur actuels se ressentent fortement, on pense à SAW (dialogue repompé : "entre vivre et mourrir c'est à vous de choisir"), Hostel (l'organisation ou des gens fortuné payent pour voir un massacre), Prédator (tueur invisible dans les bois équipé d'une caméra thermique) ou encore Battle Royale (notion de jeu de massacre organisé avec des check point, valises à récupérer...)

bref "paintball" ne joue jamais la carte de l'originalité, j'ai quand même regardé jusqu'au bout sans trop regardé la montre mais il y a un vrai gout d'inachevé, il ne faudra pas être trop exigeant sur les dialogues et les performance d'acteurs également (j'ai trouvé les réactions des personnages tout au long du film tellement nazes que je n'ai jamais compatis au moment de leur mort). l'affrontement final est pas trop mal et les effets gores réussis mais il y a une grosse fin ouverte ou le sort du dernier survivant laisse un gros point d'intérrogation et c'est bien dommage.

A conseiller uniquement aux gros fans de survival pas trop regardant sinon les autres passer votre chemin

NOTE : 10/20

j'ai vu Hatchet et je le trouve sympa, la mise à mort du vieux couple au début est dantesque
par contre je pense que c'est fait exprés mais les dialogues sont vraiment ridicules et la mise en scéne un peu limite je trouve
j'espére que le 2 sera mieux

Résumé:

C'est à la tombée du jour que Jungle Julia, la DJ la plus sexy d'Austin, peut enfin se détendre avec ses meilleures copines, Shanna et Arlene. Ce TRIO INFERNAL, qui vit la nuit, attire les regards dans tous les bars et dancings du Texas. Mais l'attention dont ces trois jeunes femmes sont l'objet n'est pas forcément innocente.
C'est ainsi que Mike, cascadeur au visage balafré et inquiétant, est sur leurs traces, tapi dans sa voiture indestructible. Tandis que Julia et ses copines sirotent leurs bières, Mike fait vrombir le moteur de son bolide menaçant...


Avis:

Quentin Tarantino est un réalisateur qui ne laisse pas indifférent. Sa filmographie est là pour en témoigner, car beaucoup de personnes le vénère et le considère comme un réalisateur de talent, alors que d'autres le dénigrent et pensent qu'il est très nettement surestimé. Pour ma part, je n'aime pas tout dans Tarantino mais je n'exècre pas non plus. Par exemple, j'ai adoré Pulp Fiction mais j'ai détesté Kill Bill. Avec Boulevard de la mort, le réalisateur s'attaque à un projet, certes ambitieux, mais tout à fait réalisable quand on connait le bonhomme et son esprit un peu déjanté.
Dans ce film, on suit deux bandes de quatre filles qui se font poursuivre par un ancien cascadeur (Kurt Russell) qui pète un câble et qui veut buter ces nanas avec sa voiture.
Le film est très nettement coupé en deux parties distinctes. La première partie est vraiment excellente. On retrouve 4 nanas sexys qui vont se bourrer la gueule dans un bouge du Texas. Ce qui m'a vraiment plu dans cette partie, c'est l'aspect vieillot de la pellicule, mais surtout le travail de chaque plan, de chaque séquence et de chaque dialogue. Tout est ciselé au millimètre, chaque plan est travaillé et n'est pas anodin, chaque dialogue se savoure indépendamment et demeure hilarant.
Les actrices s'en sortent à merveille, notamment Vanessa Ferlito qui nous offre un lap dance de toute beauté. En gros, on ne voit pas le temps passé pendant les 45 premières minutes, qui débouchent sur une pseudo scène finale, à la fois violente, trash et gore (la seule du film mais elle vaut le détour).
Par la suite, on arrive à une transition en noir et blanc qui reste bien dans le ton de la première partie.
Mais hélas, le film devient beaucoup plus classique dans sa deuxième partie avec le deuxième groupe de 4 nanas. Tarantino nous pond alors quelque chose de plus long, de moins fin et surtout de moins esthétique (à part Mary Elisabeth Winstead en pom-pom girl). Le film tire en longueur et perd de son intérêt. Du coup, l'ennui arrive et la scène de poursuite, malgré sa maîtrise indéniable, parvient à peine à nous maintenir éveillé.
Le final reste absurde, mais fidèle à l'univers déjanté de Tarantino.
Dans ce film, Kurt Russell montre tout de même toute l'étendue de son talent et le rôle de stuntman Mike lui va à ravir. Et que dire de la belle Rosario Dawson qui est juste sublime.
Au final, Boulevard de la mort aurait pu s'arrêter à la première moitié, car il perd de son intérêt dans la suite et déçoit par son manque de créativité. Néanmoins, il n'en demeure pas moins un film hommage au cinéma bis des années 70/80 et Tarantino montre qu'il maîtrise son sujet sans problème.
J'ai tout de même préféré Planète Terreur dans la même série!

Note: 12/20

Résumé:

Un couple vient dans un vieil asile psychiatrique à l'abandon pour ajouter un peu de piment à leur vie sexuelle. Découvrant une vieille et étrange chaise, ils s'essaient aux jeux morbides jusqu'à ce qu'un mécanisme se mette en route et mutile atrocement la jeune femme. Disparaissant dans une gerbe de sang, son compagnon est alors accusé de son meurtre et mis en examen dans un établissement spécialisé. Mais une équipe de scientifiques est décidée à se rendre sur place pour essayer la machine...

Avis:

Comment définir ce film? Et surtout comment poster une critique à peu près correcte, sans trop en dévoiler, malgré le peu de choses qu'il y a à dire?
The devil's chair raconte l'histoire d'un couple déluré qui veut jouer à touche pipi dans un asile désaffecté (faut déjà être bien barge!). Malheureusement, ils commencent à se prélasser sur une chaise glauque et la scène de baise finit mal. La nana se fait embrocher par la chaise puis l'homme est envoyé en hôpital psychiatrique pendant 4ans. Il ressort car un professeur veut étudier son cas.
Le pitch est relativement simple et promet une belle brochette de jeunes à buter et de tripailles en folie. Hélas, le film sombre très vite dans une inactivité soporifique et surtout dans des effets de style et de narration plus que douteux.
Tout d'abord, le "héros" raconte son histoire et pour cela, il balance propos pseudo psychologique et insultes sexuelles, puis, pour mettre plus d'effets à ce qu'il dit, on fait des arrêts sur image. De ce fait, le film perd énormément en rythme puisque l'on est coupé toutes les 5 minutes. Le fait qu'il raconte promet en effet, quelques rebondissements plus ou moins sympathiques, mais à force de faire des rebondissements puis encore d'autres rebondissements, on y croit plus trop et on se lasse. Tout du moins, c'est l'effet que cela a eu sur moi.
Les acteurs demeure très moyen, l'acteur principal n'est pas terrible mais tient bien son rôle. Le problème vient du vieux professeur qui est juste insupportable et qui parle tout le long avec un ton et un vocabulaire à lui donner des claques. Car oui, nous pauvres téléspectateurs, nous sommes tous de gros crétins.
Autre problème du film, la pseudo dimension parallèle où vit le pseudo démon. Certains effets de lumière restent adéquates et on ressent un certain malaise. En ce sens, cela m'a rappelé le jeu Silent Hill 3 avec sa dimension gore et glauque.
Les effets spéciaux ne sont pas nombreux mais tiennent assez bien la route.
Par contre, j'ai trouvé la fin franchement moyenne car le réalisateur veut trop faire dans le dégueulasse et dans le gore, et franchement cela ne prend pas. J'ai même été un peu gêné par cette longue scène de massacre à coups de hache qui clôt le film de manière un peu abrupte et sans réel intérêt.
Au final, The Devil's Chair n'est pas un mauvais, mais n'est pas un film génial non plus, si je devais un mauvais jeu de mots, je dirai que c'est un film qui le cul entre deux chaises et qui ne s'assume pas à 100%. Dommage car il y avait matière à bien faire avec son lot de bonnes idées...

Note: 10/20

Pour en revenir à "Boulevard de la mort" je dois dire que j'ai bien apprécié et que j'aurai donné une note plus élevée, la première partie est juste énorme avec des dialogues au petits oignons et des situations éfficaces, je suis d'accord qu'on perd un peu en intéret une fois la deuxième partie lancée, mais le crash reste un des moments le plus marquant du film.

Tarantino a voulu nous montré autre chose et je trouve qu'il y est parvenu avec un certain brio, "Boulevard de la mort" est un film qui se déguste pour ses dialogues et ses bimbos, il se bonnifie avec le temps et les visionnages !


Pour "the devil chair" je ne l'ai pas vu, quand il est sorti en dvd il ne m'attirait pas du tout, c'est surement du au pitch et à la pochette

Résumé:

En apparence, Tim a tout d'un garçon normal. Sa vie professionnelle lui donne satisfaction et il s'entend bien avec Jessica, sa petite amie. Mais en réalité, il est hanté par une terrible angoisse depuis un événement dont il a été témoin à 8 ans.
Chaque soir, avant de s'endormir, son père lui racontait une histoire terrifiante. Mais, Tim et son père veillaient toujours à ce qu'aucun monstre ne se cache dans la chambre. Jusqu'à cette nuit où Tim vit son père se faire aspirer à travers le placard pour ne plus jamais reparaître.
Depuis, Tim est terrifié rien qu'à l'idée de prendre une veste dans une penderie. Chez lui, il s'est arrangé pour ne laisser aucun recoin sombre ni aucun placards, et son lit est à même le sol. Mais lorsqu'il se voit contraint de quitter son périmètre de sécurité pour aller dîner chez les parents de Jessica, le cauchemar recommence...

Avis:

Quand on regarde les "supernatural", on se dit qu'Éric Kipke a pas mal d'idées et qu'elles sont plus ou moins bonnes. Alors, logiquement quand on voit un film écrit par ce monsieur, on est en droit à s'attendre à quelque chose de sympathique. Et bien avec Boogeyman, c'est la douche froide, et cela pour plusieurs raisons.
La première est l'histoire en elle-même. On nous ressort une énième histoire de fantômes sauf que là, on essaye vainement de revisiter le mythe du monstre dans le placard qui a tant effrayer les enfants. Mais si l'on veut faire quelque chose sur le croque-mitaine, je pense très sincèrement qu'il faut y mettre un peu de poésie et surtout un peu de magie. Or, toutes ces choses sont absentes du film. On a juste un homme adulte qui est torturé par ce monstre, qui flippe dès qu'il voit un placard parce que son papa s'est fait emporté sous ses yeux quand il était enfant.
Pas de magie, des flashbacks grossiers et par dessus tout un acteur qui a autant de charisme qu'un imam sur une plage de nudiste. Car il faut le dire, Barry Watson est un piètre acteur de cinéma. Déjà, il n'a pas la tête de l'emploi, trop propre, trop niais avec son air consternant et ses yeux larmoyants. Mais en plus, tout le film est basé sur lui et son histoire, donc forcément, le film devient très vite bancal.
Mais quand j'y repense, ce qui m'a énervé le plus, c'est la fin. Une fin bâclée, sans aucun twist, sans aucune saveur, sans aucune once de magie et de féérie. A croire que le réalisateur voulait vite finir ce film assez mauvais, il faut le dire.
Et puis, parlons de la mise en scène. Stephen Kay, le réalisateur doit être un fétichiste des poignets, car on ne voit que ça tout au long du film. Alors je veux bien que le film tourne autour des portes et des placards, mais franchement, voir une putain de poignet qui tourne ne fout pas la trouille!
Car là aussi il y a un problème. Car qui dit film d'épouvante, dit peur, trouille, frousse. Mais non, on essaye de nous faire sursauter avec des apparitions ou des ombres furtives en augmentant le volume sonore et en faisant un petit bruit. Cela reste vraiment pathétique.
Et puis en plus, le film tire en longueur alors qu'il ne dure que 1h20, avec de l'action qu'à partir de 50 minutes.
Hélas, je crois que rien ne peut sauver ce film si ce n'est les effets spéciaux assez réussis mais assez rares.
Au final, je dirai que Boogeyman est un mauvais film avec une bonne idée mal exploitée. Je pense très sincèrement qu'un Del Toro en aurait fait un chef d'œuvre. Donc au final, il obtient une note égale au prix que je l'ai payé et on se demande toujours pourquoi Sam Raimi a produit ça...

Note: 03/20

requiem a écrit:

Pour en revenir à "Boulevard de la mort" je dois dire que j'ai bien apprécié et que j'aurai donné une note plus élevée, la première partie est juste énorme avec des dialogues au petits oignons et des situations éfficaces, je suis d'accord qu'on perd un peu en intéret une fois la deuxième partie lancée, mais le crash reste un des moments le plus marquant du film.

Tarantino a voulu nous montré autre chose et je trouve qu'il y est parvenu avec un certain brio, "Boulevard de la mort" est un film qui se déguste pour ses dialogues et ses bimbos, il se bonnifie avec le temps et les visionnages !


Pour "the devil chair" je ne l'ai pas vu, quand il est sorti en dvd il ne m'attirait pas du tout, c'est surement du au pitch et à la pochette

moi l'affiche de ce film m'a fait penser à une autre

Tu as une critique de Christine page 24!

ah oui
mais tu sais, moi, ici, je ne suis qu'un illustre invité.... je ne vais aller fouiller dans les placards

Surtout qu'il y a des monstres dans les placards sur ce topic!

Ca serait bien que quelqu'un (un volontaire ? ) Redonne dans le 1er message la liste des test et ou les trouver dans les multiples pages.