Parlons d'histoire

vador59 a écrit:

Non non...

Ca fait partie des directives de programmes qui s'imposent à tous...

> Et bien heureusement que je ne suis pas prof parce que je crois que j'aurais été un peu "rebelle" sur les bords en transgressant les directives...

J'aurais certes suivi le programme mais en faisant exprès de m'attarder sur certaines parties plus que d'autres. Héhé ... au diable le politiquement correct des directives ministérielles à la con !

Gorak a écrit:

> Et bien heureusement que je ne suis pas prof parce que je crois que j'aurais été un peu "rebelle" sur les bords en transgressant les directives...

J'aurais certes suivi le programme mais en faisant exprès de m'attarder sur certaines parties plus que d'autres. Héhé ... au diable le politiquement correct des directives ministérielles à la con !

Et tu te ferais taper sur les doigts par l'inspecteur! Et comme tu es obligé de terminer le programme pour faire la jonction avec la classe suivante, tu serais un peu embêté!

> Comme quoi, enseigner à la fac, c'est beaucoup plus libre ...

Gorak a écrit:

> Comme quoi, enseigner à la fac, c'est beaucoup plus libre ...

Ouais... sauf que mes étudiants sont d'une médiocrité désarmante! C'est pas la panacée non plus... Si c'est pour simplement se faire plaisir...

Gorak a écrit:

> Comme quoi, enseigner à la fac, c'est beaucoup plus libre ...

Bof pas vraiment, faut suivre un programme aussi, après tout dépend aussi du prof, certains s'octroient certaines libertés, ce qui est intéressant.

J'avais un prof en médiévale qui était génial et qui donnait vraiment envie de s"intéresser aux cours, avec d'autres profs on avait plus envie de dormir qu'autre chose.

Le problème du collège et du lycée c'est que la plupart des sujets et programmes sont formatés à outrances, avec beaucoup de clichés et d'idées reçues, mais bon si un prof ne suit pas le programme bah adios...

C'est pour ça que je n'ai jamais voulu être prof je préfère la recherche, pour moi il y a pas photo, on a moins d'entraves.

Warlock a écrit:

J'avais un prof en médiévale qui était génial et qui donnait vraiment envie de s"intéresser aux cours, avec d'autres profs on avait plus envie de dormir qu'autre chose.

> Tiens, moi aussi. Je garde un excellent souvenir de mon prof de médiévale. C'est peut-être la matière qui veut ça.

En tout cas, les profs de contemporaine, eux, sont souvent politisés à mort ... c'est dommage parce que si le cours, lui, est très intéressant, on sent aussi une forte teinture idéologique (souvent très "rouge" ) dans l'exposé.

Warlock a écrit:

C'est pour ça que je n'ai jamais voulu être prof je préfère la recherche, pour moi il y a pas photo, on a moins d'entraves.

C'est sûr que la recherche, c'est très motivant et intéressant; seul problème, si on n'est pas associé à un labo, ce n'est même pas la peine... Et même dans ce cas, le statut est souvent précaire et la paie ridicule. Faire une dizaine d'années d'étude pour travailler au smic, non merci...

> Finalement, le mieux pour vivre sa passion de l'Histoire c'est encore de la vivre en amateur éclairé. Comme on le fait ici, par exemple.

Ou d'écrire une monographie, une étude, un essai, et de partager le résultats de ses travaux sur le net.

vador59 a écrit:

C'est sûr que la recherche, c'est très motivant et intéressant; seul problème, si on n'est pas associé à un labo, ce n'est même pas la peine... Et même dans ce cas, le statut est souvent précaire et la paie ridicule. Faire une dizaine d'années d'étude pour travailler au smic, non merci...

C'est pour ça qu'il faut coupler la recherche avec une autre activité, si possible dans le même domaine, car la recherche pure et dure ne rapporte pas grand chose en France, elle est même dénigrée...
Sinon il faut multiplier les clients et bosser pour des collectivités ou des boites privés, notamment en province.

Warlock a écrit:

Sinon il faut multiplier les clients et bosser pour des collectivités ou des boites privés, notamment en province.

Ca dépend du type de recherches... Dans le domaine de l'histoire, sauf peut-être quelques grosses boites qui aimeraient valoriser leurs archives, je vois mal qui pourrait vivre de ses recherches. Pour les Chambres de Commerce et les autres collectivités, les perspectives sont plutôt pessimistes étant donné l'état des finances publiques. Perso, je poursuis mes recherches un peu en dilettante entre mes cours au lycée et à la fac: un colloque par-ci, un séminaire par-là, une publication.

vador59 a écrit:

[Dans le domaine de l'histoire, sauf peut-être quelques grosses boites qui aimeraient valoriser leurs archives, je vois mal qui pourrait vivre de ses recherches.

Indianna Jones y arrive lui

Indi est à la fac, cher Albatur Ah, ces fonctionnaires...

il est pas le seul benjamin gâtes aussi est pas mal comme profs.

Nathan Drakes !!

> Sur la place des Héros (Heldenplatz), à Vienne, il est représenté à cheval un personnage essentiel de l'histoire autrichienne mais aussi de l'histoire européenne.

Il s'agit du Prince Eugène de Savoie.



C'est lui qui, en 1683, défendit la ville de Vienne contre les Turcs. Il ne se contenta d'ailleurs pas de les contraindre à lever leur siège mais il les pourchassa, avec l'aide des Vénitiens, jusqu'aux confins des Balkans. Il leur reprit le Banat et donna l'assaut à Belgrade. Ses exploits sont relatés dans une chanson très populaire en Autriche : "Prinz Eugen, der edle Ritter..."

Grâce à lui, l'Autriche fut au faîte de son extension territoriale, confirmée par le traité de Passarowitz en 1718. Et par son action, il sauva la chrétienté européenne.

Histoire et archéologie…

C'est une superstition vénitienne qu'on enterre les personnes suspectes de sorcellerie et autres joyeusetés avec une brique dans la bouche pour éviter qu'ils ne deviennent des vampires. Récemment, on en a trouvé le premier exemple connu - un squelette de femme daté du XV° siècle.

Là où ça devient drôle, c'est qu'une même croyance avait apparemment cours en Irlande, car on y a retrouvé deux squelettes masculins du VIII° siècle avec une grosse pierre enfoncée entre les mâchoires ( Kilteasheen ). Un des hommes avait entre 40 et 60 ans, l'autre entre 20 et 30, et ils avaient été enterrés dans la même tombe mais en deux fois. Le père et le fils ?

Tant que nous y sommes, il y a ces deux squelettes de femmes retrouvés au lieu-dit "le cimetière des sorcières" ( arrêtez, n'en jetez plus ) à Piombino. Elles avaient toutes deux entre 25 et 30 ans; l'une d'entre elle était entourée de 17 dés - il paraît que les dés étaient interdits aux femmes à l'époque et que 17 est un chiffre porte-malheur en Italie - et l'autre avit 7 clous enfoncés dans la mâchoire et était entourée de 13 autres.
Ce qu'il y a de très intéressant, c'est qu'elles étaient enterrées sur l'emplacement d'une église; les archéologues émettent l'hypothèse qu'elles appartenaient à une ou des famille/s influente/s ce qui a entraîné leur inhumation en terre consacrée malgré les petites précautions prises à leur égard…

Sympa ce genre d'histoire.

> Georges Bidalot, bien connu des auditeurs de France Bleu Besançon pour ses chroniques d'histoire régionale, vient de publier aux éditions du Belvédère de Pontarlier, un livre sur le parcours historique sinueux de la Franche-Comté.

Citation :

"Comment les Francs-Comtois sont devenus Français ?"

http://www.macommune.info/article/livre-comment-les-francs-comtois-sont-devenus-francais-62971

"Ce livre explique comment les Francs-Comtois vécurent de longs siècles hors de France et comment, après la conquête, ils se divisèrent en soumis de la première heure, résignés ou résistants farouches, puis, le temps d'une ou deux générations, se retrouvèrent pour s'avouer français", résume l'éditeur.

Jusqu'à la défaite sanglante de 1674 infligée par Louis XIV, les habitants de la région tenaient à rester isolés par souci d'indépendance et de fidélité à la religion catholique.

"Comment les Francs-Comtois sont devenus français ?" - Editions du Belvédère - 208 pages - 18 euros

« Aux armes, Comtois ! »

Citation :

http://www.macommune.info/article/edition-%C2%AB-aux-armes-comtois-%C2%BB-62966

« Aux armes, Comtois ! » se veut, selon l’éditeur, « un tableau aussi objectif que possible » et « son rédacteur ne cache pas la brutalité de la conquête militaire qui fit de la Franche-Comté de Bourgogne, une province ».

Toujours selon l’éditeur, « cet ouvrage est une sorte de devoir de mémoire qui aborde l’histoire de la Comté sous un angle inhabituel.

La parole est donnée à Jean Boyvin, témoin et acteur privilégié du siège de Dole en 1636 que Louis-Christian Gautier, spécialiste d’histoire militaire, relate dans la langue de l’époque.

« Aux armes, Comtois ! » - Edition Yoran Embanner - 336 pages - 12 €

si on s'intéresse à cette région, on peut aussi, pour une époque antérieure, lire le toujours excellent Philippe II et la Franche-Comté de Lucien Febvre.

ashimbabbar a écrit:

si on s'intéresse à cette région,

Je pense bien. C'est la mienne...