Parlons d'histoire

Sphigx a écrit:

SquallLion a écrit:

Sphigx a écrit:

En physique, on apprend que tout dépend du référentiel. Dans le référentiel héliocentrique, le Terre tourne autour du Soleil. Dans le référentiel géocentrique, le Soleil tourne autour de la Terre. En fait, Galilée avait faux de dire que l'Église se trompait, elle avait raison dans son référentiel.

Spoiler:

oui, raison dans son référentiel ! mais tort en affirmant que Galilée se plantait dans le sien qu'il stipulait. d'aileurs, le référentiel Galiléen est celui utilisé en lycée.

Dis donc, le référentiel qui est galiléen est le référentiel héliocentrique, celui où la Terre tourne autour du Soleil.

j'ai oublié de préciser 'Géocentrique' par défaut quand il s'agit d'étudier le mouvement de point qui se proméne sur la Terre pendant un temps trés court

Spoiler:

Warlock a écrit:

Le film Amen était un pamphlet "gauchiste" anti chrétien, montrant une image négative du pape et du Vatican, un film rempli de clichés et de poncifs du genre, oui il y a bien eu des bureaux aidant les nazis en fuite, mais c'était la aussi une organisation "souterraine".
Alors oui Pie XII n'était pas parfait, mais il a fait beaucoup pour les juifs pendant la guerre, seulement voila il ne pouvait pas faire une attaque frontale contre le nazisme, sinon Hitler aurait envahi le Vatican et s'en aurait été terminé de l'organisation de la sauvegarde souterraine des juifs et des opprimés.
Pour moi il n'avait pas le choix, et il a fait ce qu'il fallait quand il le pouvait, tout du moins à partir de 1940, plutôt qu'Amen je conseille le téléfilm la pourpre et le noir avec Gregory Peck qui parle d'un dignitaire du Vatican qui use de son immunité diplomatique pour cacher des réfugiés juifs et des familles de résistants italiens, et qui parle bien du problème du Vatican à cette époque.

La béatification de Pie XII est toujours à l'ordre du jour. Son procès devrait s'ouvrir dans quelques années.

Voyageur Solitaire a écrit:

LOUIS XVI a été reconnu à VARENNES par DROUET, un maître de poste qui, malheureusement pour le roi, avait vu ce dernier et la Reine à Paris, lors d'une cérémonie en public.
De plus, le profil du roi était gravé sur toutes les piéces de monnaie, comme le voulait l'usage.
De nombreux colporteurs vendaient, dans les campagnes, des almanachs, des images avec le portrait du souverain.
Enfin, contrairement aux idées reçues, VERSAILLES était ouvert au peuple qui venait assister au déjeuner du roi, à la messe où à sa promenade. Il suffisait d'être bien habillé et de rester à distance. Celà faisait partie du rituel monarchique voulu par LOUIS XIV.
En 1789, LOUIS XVI n'était pas un inconnu pour son peuple.

En plus, Louis XVI ne prit pas la route la plus courte pour quitter le territoire français. Son frère, le futur Louis XVIII, qui s'échappa le même jour, prit place à part d'un berline bien moins voyante et plus rapide et suivit la route de Mons.

Pour la fuite à VARENNES, ce voyage fût aussi mal préparé que possible : la berline devant transporter les fugitifs était lourde, voyante (extérieur noir et jaune vif, intérieur tapissé de velours d'Utrech blanc), lourdement équipée. Il y avait trop de monde : LOUIS XVI, la reine, leurs deux enfants, la soeur du roi (Mme Elisabeth), la gouvernante des enfants (Mme de TOURZEL) et à l'extérieur, les gardes du corps (MM VALORY et MALDEN). Ces deux gardes, choisis pour escorter la voiture à cheval avaient été choisis par le roi. Le problème, c'est que ni l'un ni l'autre ne connaissaient bien PARIS, encore moins le trajet de la fuite et l'un deux était atteint d'une myopie sévère... On croit rêver...
Dés le début, pour quitter PARIS, la voiture prît du retard, suite à divers incidents. Quand enfin la berline franchît les portes de la capitale, ils avaient quatre heures de retard sur l'horaire prévu. Aux relais, LOUIS XVI commît l'erreur de se montrer, de bavarder avec les gens alors que MARIE ANTOINETTE, plus prudente, restait au fond de la voiture, la voilette de son chapeau rabattue. Comme je l'ai dit, le visage du roi était connu de tous dans le royaume. Fatale erreur...
A un certain endroit, un régiment d'hommes d'armes attendait les fugitifs afin de les escorter jusqu'à la frontière. Mais le retard des fuyards leur fût fatal. Le temps passait, les heures s'écoulaient et rien... Il aurait fallu détacher un des gardes de l'escorte, l'envoyer à bride abattue signaler qu'on était en retard mais qu'on arrivait... Finalement, le commandant de ces hommes, CHOISEUL, pensa que la fuite avait été annulée ou avait échoué et fît demi-tour. Quand les fuyards arrivèrent au rendez-vous, à VARENNES, il n'y avait plus d'escorte et tout le monde était au courant que le roi s'était enfui... Trop tard... Le duc de BOUILLE, l'un des organisateurs de la fuite, avait pourtant recommandé "discrétion et rapidité"...
Monsieur, frère du roi (le futur LOUIS XVIII) ne commettra pas la même erreur : il fera partir sa femme accompagnée de sa dame d'honneur (Mme de GOURBILLON) par une route et partira de son côté avec son écuyer personnel par une autre. Voiture discrète et légère, deux personnes maximum, rapidité et discrétion, trajet le plus rapide... Bien joué.

l'épisode de la fuite de Varennes m'a toujours fait rire. utiliser une grosse berline était déja une 1ere erreur...

Oui et non : suivant le plan prévu, les voyageurs étaient sensés partir en Russie. Je m'explique :
MARIE ANTOINETTE avait obtenu un passeport au nom de Madame de KORFF, une amie russe. La gouvernante des enfants royaux, mme de TOURZEL jouait le rôle de cette dame rentrant chez elle avec ses domestiques et ses enfants. Le roi et la reine étaient donc déguisés en serviteurs, la soeur du roi se faisait passer pour la dame de compagnie, les enfants royaux seraient ceux de la fausse madame de KORFF. C'est comme ça qu'ils réussirent à passer les contrôles aux portes de PARIS et à fuir la capitale. Une lourde voiture, entièrement équipée pour un long voyage, était donc necessaire pour rendre crédible cette "couverture" d'une dame retournant en Russie avec les siens.
Sans oublier qu'ils étaient six à bord, dont deux enfants, pour un trajet de plusieurs heures. Il fallait qu'ils aient leurs aises.

Les époux royaux se sont enfuis de la seule manière qu'ils connaissaient et, si j'ai bonne mémoire, c'est dans l'auberge de Varennes qu'ils ont été reconnus par un personnage qui avait séjourné à Versailles (il faut dire aussi que le profil du Roi figurait sur les pièces de l'époque). Louis XVI, acculé, dut reconnaître que lui et sa famille ont été démasqués (eh oui, il n'y avait pas la télévision ni même les journaux nationaux à l'époque) puis la Garde débarqua dans l'Etablissement.



Si le Bon Roi avait réussi son coup, il est évident qu'il n'aurait pas fini ses jours sur l'échaffaud place de la Concorde!

Marmouscule :dwarf:

C'est plus compliqué que ça.
La famille royale arriva à VARENNES vers minuit, avec plus de quatre heures de retard. Comme je l'ai dit, CHOISEUL et son escorte s'étaient repliés, croyant l'affaire échouée. Les fuyards trouvèrent refuge dans une auberge où on leur servit à manger et où on coucha les enfants.
Pendant ce temps, DROUET, le maître de poste, avait reconnu le roi et alertait les municipaux, après une longue hésitation. La population, divisée, entoura l'auberge. Certains criaient "à mort", d'autres "vive le roi !". Les municipaux hésitaient, plus embarassés qu'autre chose. On proposa même aux fuyards de fuir par l'arrière, à cheval. MARIE ANTOINETTE, remarquable cavalière accepta, mais LOUIS XVI demanda :
- Pouvez-vous m'assurer que ni ma femme, ni mes enfants, ni ma soeur ne recevront un coup de fusil ?
- Non, Sire.
- Alors c'est non.
Pendant ce temps, les hommes envoyés de PARIS (l'avocat BARNAVE, les députés PETION et LAMETH) arrivaient à bride abattue, avec l'ordre d'arrestation donné par l'Assemblée et une escorte. Alors, on signifia au roi son arrestation et ce fût la fin.
Le plus pathétique ? Quelqu'un avait alerté CHOISEUL que la famille royale était finalement arrivée. Il fît immédiatement demi-tour avec ses hommes et galopa vers VARENNES. Quand il arriva à l'entrée de la ville, ce fût pour voir la berline royale prendre la route de PARIS, entourée par les troupes révolutionnaires...

LE SAVIEZ-VOUS ? Cela ne figure pas dans les manuels d'histoire.

La prochaine fois que vous vous lavez les mains, et que vous trouvez la température de l'eau pas vraiment agréable, ayez une pensée émue pour nos ancêtres... Voici quelques faits des années 1500 :

La plupart des gens se mariaient en juin, parce qu'ils prenaient leur bain annuel en mai, et se trouvaient donc encore dans un état de fraîcheur raisonnable en juin. Mais évidemment, à cette époque, on commençait déjà à puer légèrement, et c'est pourquoi la mariée tentait de masquer un tant soit peu son odeur corporelle en portant un bouquet. C'est à cette époque qu'est née la coutume du bouquet de la mariée.

Pour se baigner, on utilisait une grande cuve remplie d'eau très chaude. Le maître de maison jouissait du privilège d'étrenner l'eau propre; suivaient les fils et les autres hommes faisant partie de la domesticité, puis les femmes, et enfin les enfants. Les bébés fermaient la marche.
A ce stade, l'eau était devenue si sale qu'il aurait été aisé d'y perdre quelqu'un... D'où l'expression « Jeter le bébé avec l'eau du bain » !


En ces temps-là, les maisons avaient des toits en paille, sans charpente de bois. C'était le seul endroit où les animaux pouvaient se tenir au chaud. C'est donc là que vivaient les chats et les petits animaux (souris et autres bestioles nuisibles), dans le toit. Lorsqu'il pleuvait, celui-ci devenait glissant, et il arrivait que les animaux glissent hors de la paille et tombent du toit. D'où l'expression anglaise "It's raining cats and dogs" (Il pleut des chats et des chiens)

Pour la même raison, aucun obstacle n'empêchait les objets ou les bestioles de tomber dans la maison. C'était un vrai problème dans les chambres à coucher, où les bestioles et déjections de toute sorte s'entendaient à gâter la literie. C'est pourquoi on finit par munir les lits de grands piliers afin de tendre par-dessus une toile qui offrait un semblant de protection. Ainsi est né l'usage du ciel de lit.


A cette époque, on cuisinait dans un grand chaudron perpétuellement suspendu au-dessus du feu. Chaque jour, on allumait celui-ci, et l'on ajoutait des ingrédients au contenu du chaudron. On mangeait le plus souvent des légumes, et peu de viande. On mangeait ce pot-au-feu le soir et laissait les restes dans le chaudron. Celui-ci se refroidissait pendant la nuit, et le cycle recommençait le lendemain. De la sorte, certains ingrédients restaient un bon bout de temps dans le chaudron...

Les plus fortunés pouvaient s'offrir des assiettes en étain. Mais les aliments à haut taux d'acidité avaient pour effet de faire migrer des particules de plomb dans la nourriture, ce qui menait souvent à un empoisonnement par le plomb (saturnisme) et il n'était pas rare qu'on en meure. C'était surtout fréquent avec les tomates, ce qui explique que celles-ci aient été considérées pendant près de 400 ans comme toxiques. Le pain était divisé selon le statut social. Les ouvriers en recevaient le fond carbonisé, la famille mangeait la mie, et les hôtes recevaient la croûte supérieure, bien croquante.

Pour boire la bière ou le whisky, on utilisait des gobelets en plomb. Cette combinaison mettait fréquemment les buveurs dans le coma pour plusieurs jours! Et quand un ivrogne était trouvé dans la rue, il n'était pas rare qu'on entreprenne de lui faire sa toilette funèbre. Il restait ainsi plusieurs jours sur la table de la cuisine, où la famille s'assemblait pour boire un coup en attendant que l'olibrius revienne à la conscience. D'où l'habitude de la veillée mortuaire.

La Grande-Bretagne est en fait petite, et à cette époque, la population ne trouvait plus de place pour enterrer ses morts. Du coup, on déterra des cercueils, et on les vida de leurs ossements, qui furent stockés dans des bâtiments ad hoc, afin de pouvoir réutiliser les tombes. Mais lorsqu'on entreprit de rouvrir ces cercueils, on s'aperçut que 4 % d'entre eux portaient des traces de griffures dans le fond, ce qui signifiait qu'on avait enterré là quelqu'un de vivant. Dès lors, on prit l'habitude d'enrouler une cordelette au poignet du défunt, reliée à une clochette à la surface du cimetière. Et l'on posta quelqu'un toute la nuit dans les cimetières avec mission de prêter l'oreille. C'est ainsi que naquit là l'expression « sauvé par la clochette ».

Qui a donc dit que l'histoire était ennuyeuse?

Marmouscule :dwarf:

Un épisode glorieux de la Révolution : les massacres de septembre 1792.

L'une des pages les plus sanglantes de la Révolution.
"Les plus grandes vertus apellent des moeurs atroces". Saint-Just. Connard... Heureusement qu'on l'a raccourci celui-là.

Heureusement que les massacrés de septembre 1792 ont été béatifiés en 1926.

N'oublions pas ce cher Marat, qui réclamait 100 000 têtes afin de terroriser les ennemis de la Révolution!

Ah la Révolution,c'est la que L'histoire du grand Napoléon Bonaparte commence .Au fait, il y a un film sur sa vie Moi je verrai bien Christian clavier dans son role Avec un budget a L'américaine 100millions de Dollars et des batailles digne de Alexandre le grand, ou du seigneur des Anneaux.

Voyageur Solitaire a écrit:

L'une des pages les plus sanglantes de la Révolution.
"Les plus grandes vertus apellent des moeurs atroces". Saint-Just. Connard... Heureusement qu'on l'a raccourci celui-là.

Il faut être compréhensif et reconnaître que c'était une autre époque avec d'autres mœurs.

Je ne suis pas royaliste, mais pour moi, SAINT JUST, MARAT, ROBESPIERRE, c'est la trinité de la pourriture.
Quand à NAPOLEON, je peux pas l'encadrer.

Beaucoup de perssone comme toi que je connais Vs n aime pas Napoléon.mais moi ce que je trouve formidable c'est l'homme avant; tout a une époque ou c'était la Noblesse et les Royaliste qui régner il a pris le pourvoir et a combattu toute L'europe( a l'époque la france était aussi peuplé que toute l'Europe) et a gagné beaucoup de bataille(Bon Tacticien Militaire)
il a Rétablit L'économie française instauré le code civil,et aussi même avant sa mort et son Exil quand il est revenu, il a réussi a mettre de son coté les Troupe que les Royaliste avait envoyés pour L'arrêté.

Moi je dis comparer au Louis 16 il y a pas comparaison, Bien sur dans les autre pays il est vu comme un Dictateur et c'est vrai mais comparé au roi je le préfere.

La Révolution française et la période de la terreur restent pour moi avec l'occupation les époques les plus sombres de l'histoire de France, les Marat où autres Robespierre étaient des criminels opportunistes

Pour NAPOLEON, je reconnais son génie, son talent. Il a redressé la FRANCE, l'a réformé de fond en comble. J'admire l'administrateur, le réformateur, l'homme d'état incroyable.
Mais je ne lui pardonne pas sa mégalomanie, la mort de milliers d'hommes pour satisfaire son orgueil. Et surtout, je déteste sa personnalité : vulgaire, misogyne, orgueilleux, opportuniste et magouilleur...
"Il y a en lui un fond de vulgarité que même tout son génie ne saurait effacer" (Germaine de Staël)
Pareil pour HENRI IV : homme politique génial, mais personne privée infecte : sale, grossier, vantard, parjure...

Voyageur Solitaire a écrit:

Et surtout, je déteste sa personnalité : vulgaire, misogyne, orgueilleux, opportuniste et magouilleur...

Sa résurrection s'appelle Sarkozy!

Marmouscule :dwarf: ,
entend déjà la Police Politique carillonner à sa porte

Warlock a écrit:

La Révolution française et la période de la terreur restent pour moi avec l'occupation les époques les plus sombres de l'histoire de France, les Marat où autres Robespierre étaient des criminels opportunistes

Avec Vichy quand même.

Vichy c'est dans le même sac que l'occupation vu que ça en découle, époque troublée et sombre...

Ah Maréchal Pétain on se dit putain pas lui.

Mea culpa, je n'avais pas bien lu ton message.

Et pour l'occupation, autre vaste débat parce que Pétain est loin d'être le seul responsable.....

LAVAL à lui tout seul aurait suffi...

Pétain quand on sait ce qu'il a fait pendant la première guerre mondiale, même si il n'y avait pas que lui, il ne faut pas s'étonner de le voir après sous Vichy, même si c'était plus le pantin de Laval qu'autre chose.
Pendant la première guerre mondiale il a fait fusiller de nombreux soldats français "pour l'exemple", pour des motifs aussi bien divers que variés et honteux, (abandon de poste, mutilations volontaires, refus d'obéissance, etc....), les autres ayant vu leur peine commuée en travaux forcés.
Il est en grande partie responsable de la mort de plus de 2000 soldats français fusillés, un bel et grand exemple de patriotisme, les conseils de guerre et les cours martiales étaient alors à leur apogée en France, des français qui tuent d'autres français...

Et que pensez-vous de la tonte des femmes accusées à la Libération de collaboration horizontale ?