Vos moments d'anthologie

Ne retrouvant pas l'excellent topic inauguré par Sombrecoeur, je décide de publier ici les extraits particulièrement marquants de LDVH. Naturellement, chacun a sa propre sensibilité et n'apprécie pas les mêmes choses, toujours est-il que je juge intéressant de connaître vos passages favoris:

"...c'est un édifice imposant construit en de grands blocs de pierre taillée, flanquée de deux tours aux clochers pointus, l'une à l'angle Sud-Ouest, l'autre à l'angle Sud-Est. Les ardoises humides des toitures luisent à la lumière de la lune, ajoutant à l'atmosphère mystérieuse des lieux."

Le Vampire du Château Noir (50)

Autre bon moment, si cher à Sombrecoeur et à moi:

"Tandis que vous marchez le long de la route, une pluie torrentielle se met à tomber, transformant le sol en bourbier. Dans l'après-midi, vous décidez de quitter la route et de poursuivre votre chemin à travers les étendues sauvages. Vous avancez difficilement et, lorsque la nuit tombe, vous êtes soulagé de pouvoir prendre quelque repos. Votre sommeil, cependant, est agité. Vous voyez Fauconna en rêve: elle est vêtue d'une robe funéraire et ses blessures saignent encore. Dans votre songe, elle se tient debout, au bord de la Vallée de la Mort, sa chevelure soulevée par le vent."

Le Talisman de la Mort (300)

Je resonge à d'autres citations, mais je compte sur vous pour me communiquez celles qui vous ont marqué.

Marmouscule :dwarf:

Je me souviens particulièrement de la rencontre avec le messager fatal dans le temple de la terreur: ...de sa bouche s'échappe un filet de bave qui gargouille tandis qu'il prononce le mot "mort"...(ou un truc dans le genre).
Sale type ce messager fatal, et bien flippant quand on trouve une de ses lettres peintes. Le concept était interessant d'avoir un ennemi tout au long de l'aventure.

Moi, ce qui me vient en mémoire est ce passage :

"La porte s'ouvre à la volée, découvrant un spectacle horrifique, une pièce dans un état de chaos fantastique. Différentes substances, gastriques ou non, jonchent le sol, tel un dantesque parterre floral... Ne dit-on pas que l'Enfer est pavé de bonnes intentions ?
A votre gauche, un petit personnage à barbe blanche, le regard fixe et vide, semble contempler le mur avec insistance. Nu, affalé sur une chaise, son corps est strié de nombreuses ecchymoses violettes. Il tient dans ses mains fébriles une petite lyre en bois de Rÿxha. A droite, un autre petit homme à l'intense pilosité verdâtre, ronfle bruyamment sur une paillasse. Interdit, vous restez pantelant, ne sachant que faire. Vous ignorez encore que vous venez d'entrer dans la terrible antre des Lutins Scrofuleux de T'Wigh."

In-A-Xhägga-Da-Vidå, paragraphe 36.

Sombrecoeur a écrit:

Marmouscule> Ah, ce fameux paragraphe 300... je crois que c'est celui qui m'a le plus marqué. En plus, avec cette sublime illustration, ça a encore plus d'impact.

(jveux les cheveux de Fauconna !!)
C'est vrai que cette illustration est superbe, j'aime particulièrement la dynamique des drapés, on pourrait presque sentir le vent C'est un moment particulièrement fort du bouquin.

Sombrecoeur a écrit:

Et pour une fois qu'un personnage féminin est mis en valeur, ce n'est pas souvent.

Oui, d'autant plus ! Les persos féminins sont trop rares dans les ldvelh ... Ou alors elles servent de potiches décoratives Ce qui en fait un moment d'anthologie ^^

Pas de flood, s'il vous plait! Publiez vos autres extraits marquants!

Marmouscule

Yavanna a écrit:

Sombrecoeur a écrit:

Et pour une fois qu'un personnage féminin est mis en valeur, ce n'est pas souvent.

Oui, d'autant plus ! Les persos féminins sont trop rares dans les ldvelh ... Ou alors elles servent de potiches décoratives Ce qui en fait un moment d'anthologie ^^

oui, c'est comme la vendeuse de potion dans l'oeil d'émeraude, scène superbement inutile, mais qui a quand meme eu l'honneur d'avoir une illustration.

Marmouscule a écrit:

Pas de flood, s'il vous plait! Publiez vos autres extraits marquants!

Marmouscule

va au lit marmouscule !

Sombrecoeur a écrit:

Sinon, il y a certaines descriptions bien gore dans mes AVH de zombie, notamment le laboratoire final, n'est-ce pas, Zeed?

Aaaah, les tripes sur les étagères ! ^^

Pour ma part, c'est chacune des rencontres contre l'un des 3 fils du dieu nil dans les livres correspondant, et les descriptifs de certains méchants dans la série la voie du tigre (mention à celle des rois lichs dans le tome 3), ainsi que l'intervention de doré dans le même tome 3.

Yavanna a écrit:

Sombrecoeur a écrit:

Et pour une fois qu'un personnage féminin est mis en valeur, ce n'est pas souvent.

Oui, d'autant plus ! Les persos féminins sont trop rares dans les ldvelh ... Ou alors elles servent de potiches décoratives Ce qui en fait un moment d'anthologie ^^

Potiches? vite dit..exemple: fauconna, gwyneth, Tanid....Elles ont un rôle essentiel dans chaque histoire

mdr les nanas dans les LDVELH..............

de suite je pense à la grosse femme hideuse dans le Loup Solitaire "la porte d'ombre" au paragraphe 318.......

tu veux passer la nuit sous un toit et tu frappe à une porte......t'a la grosse dame qui ouvre les volets au dessus de toi en criant, tu lui pose la question en lui parlant poliment et elle te balance un chou pourri sur la tronche (- 1pts d'endurance, dangereux un chou quand même lol) en te criant des insultes (quelle sa****)............

Yavanna a écrit:

Oui, d'autant plus ! Les persos féminins sont trop rares dans les ldvelh ... Ou alors elles servent de potiches décoratives Ce qui en fait un moment d'anthologie ^^

ben c'est comme toi alors..........le seul perso féminin du forum........par contre j'irais pas jusqu'à dire que t'es une potiche (quoi que )......et donc c'est des moments d'anthologie quand tu poste.........


je suis déjà loinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn...............

LS 4, Le gouffre maudit,

Le passage où l'on sort de la mine, arrivé à 800m, puis 700, 600, 500, 400 l'archer qui se fait éventré par les chiens, puis l'arrivée dans la ville soutenu par le capitaine Machin
J'adore ce passage, on sent vraiment la pression, les ennemis qui rodent de partout...

La flemme de chercher le paragraphe

Moi, dans rdv avec la mort (je sais: J'ADORE ce bouquin !!!) quand on est face à Titanic Cyborg, avec son rire grinçant et que, d'un simple clic sur le bloqueur de circuit, on le prive de sa surpuissance et on se sauve d'une mort inexorable....

Aussi, dans le talisman de la mort, la bataille contre Fauconna, dans le temple...

Citation :

Moi, dans rdv avec la mort (je sais: J'ADORE ce bouquin !!!) quand on est face à Titanic Cyborg, avec son rire grinçant et que, d'un simple clic sur le bloqueur de circuit, on le prive de sa surpuissance et on se sauve d'une mort inexorable....

Ce passage m'a rendu triste pour lui
J'adore les méchants qui se la pètent (surtout quand on a un look comme le sien) et je les trouve tellement glorieux ! J'ai vraiment regretté la bataille épique que Vladimir aurait amplement mérité.

Le voyage jusqu'à Paris est probablement le plus pénible de votre existence, mais ce n'est rien à côté des atrocités qui vous attendent dans la petite prison des faubourgs de la capitale. Les conditions d'incarcération y sont positivement indescriptibles. Jour après jour, vous croupissez dans vos propres excréments, pratiquement sans manger ou sans boire. Pour ne pas mourir complètement de faim, vous devez disputer quelques détritus aux rats, et le bruit de leurs constants trottinements hante vos cauchemars. Vous n'êtes bientôt qu'une épave émaciée, se cramponnant à un infime souffle de vie, avec bien peu d'espoir, si ce n'est aucun, d'un avenir meilleur. (...) Vous passez des mois en prison, complètement coupé du monde extérieur. Les jours se transforment en semaines, et vous perdez bientôt toute notion du temps.

L'Ombre de la Guillotine (19)

Heureusement que ce n'est qu'une fiction car je crois que je ne pourrais jamais supporter le calvaire du héros que nous incarnons. L'extrait que je vous cite ressemble à un Paragraphe de Mort Subite mais les choses s'améliorent par la suite! :colors:

Marmouscule,
spécialiste de la détention depuis son incarcération dans la Prison de l'Archimage

Un passage très amusant:

Vous vous rendez compte que l'homme est un fou dangereux. Les forces maléfiques qui hantent la forêt ont eu raison de sa santé mentale. Cependant, votre voix semble l'apaiser et réveiller l'être humain qui sommeille en lui. Son regard change, comme si ses yeux se posaient enfin sur quelque chose de réel et non plus sur ses hallucinations démoniaques.
Les Spectres de l'Angoisse, 152

Un autre, plutôt poétique au 61:

Quelques minutes plus tard, vous débouchez à l'air libre, sur le versant ouest de la colline. Vous vous étirez avec délice, puis vous scrutez l'horizon vers l'ouest, curieux de voir ce qui vous attend. La colline descend en pente douce vers une vallée riante qui respire la paix et l'harmonie. Mais, en bordure de ce havre florissant, s'étend un paysage hideux et effrayant comme vous n'en avez jamais vu, même dans vos pires cauchemars, et le contraste qu'il offre avec la vallée ne fait que renforcer votre horreur. Un frisson glacé vous parcourt l'échine, vous comprenez soudain qu'il s'agit de la portion maudite et dévastée de la forêt dont l'existence vous a été révélée en rêve.

Marmouscule :dwarf:

Je pense à deux passages qui m'ont marqué, tous deux issus de LS.

Le premier, issu de "la traversée infernale", quand aprés le naufrage du début, on est récupéré par les pêcheurs de Ragardorn qui vous dépouillent entièrement. On se retrouve complétement démuni, sans armes, perdu, sans le sceau d'Hammardal, battant le pavé dans une ville inconnue, sous une pluie fine... Première fois que je trouvais une telle sensation d'abandon et de dénuement dans un LDVH...

Et aussi l'incroyable passage de l'excellent "la croisade du désespoir" où l'on est enterré vivant sous les décombres du temple d'ANTHA, où l'on rampe parmi les gravats, suffoquant, les mains écorchées à force de creuser, réduit à manger de la neige pour survivre... Un moment... primaire, primordial, où le héros lutte vraiment pour s'en sortir... Un passage trés fort, sauvage, presque existenciel.

Je rajoute, après réflexion, toujours dans ce volume, l'évasion du capitaine Prarg, que l'on sauve du bourreau : le galop éperdu dans la neige poudreuse, sous les rafales de vent glacé, avec Prarg qui, en croupe, les mains attachées, est obligé de mordre votre manteau de fourrure pour se maintenir en selle, tandis que les ennemis vous pourchassent en hurlant dans des paysages sauvages recouverts de neige... Trés fort !

En tombant sur ce topic, plusieurs passages de différents bouquins me sont revenus à l'esprit, mais l'un d'entre eux sort du lot: il s'agit du livre "Le dieu perdu" de la série Dragon d'Or, avec deux moments en particulier.

- Lorsque on retrouve notre vieil ennemi Attila Fatum, que l'on croyait mort mais que le sorcier Domontor le dément a ramené à la vie. Je ne souviens que le combat se déroule sur un pont ou l'on risque de tomber dans le vide à chaque fois que ce terrible adversaire nous assène un coup... Et cela pendant que Domontor s'enfuie avec le reste de ses sbires en ricanant. Un moment grandiose avec une superbe illustration très marquante!

- Le passage ou le même sorcier tue le gentil petit singe qui nous a accompagné tout au long de l'aventure... Comme ça, si facilement, d'un simple trait du rayon de sa bague de la Mort Rouge. Gamin, j'en aurai pleuré... Une terrible démonstration de puissance, de folie et de cruauté!

J'adore ce livre car je trouve que l'impression de course poursuite et de chasse au trésor est très bien rendue. On a vraiment l'impression que les méandres du temple récèlent autant de pièges mortels pour nous-même que pour l'équipe de Domontor. Je me souviens d'un passage ou l'on retrouve les cadavres de plusieurs de ses hommes écrasés sous la carcasse d'un énorme monstre... J'étais vraiment soulagé que notre ennemi soit passé à cet endroit avant nous vu la taille de la bête... Et quelle joie de le voir enfin éprouver des pertes! Je commençais à me demander comment j'allais pouvoir me débarasser à moi seul de toute sa troupe de Gardiens du Cauchemar!

Alors pour moi,
le passage déja cité en première page du gouffre maudit ou l'on doit rejoindre la ville, poursuivi par les chiens de guerre, j'ai retrouvé le paragraphe c'est le 225. Mais globalement toute la deuxieme partie de ce livre avec cette ville assiégé est un moment d'anthologie

Dans la métropole de la peur,

Spoiler:

Dans le siege de sardath ,

Spoiler:

Aussi le manoir de l'enfer ,

Spoiler:

Il y a aussi des passages de la série voie du tigre qui me vienne en tete, comme dans la vengeance du ninja, l'affrontement final avec Yaemon,l'usurpateur d'Irsum, la fin avec la libération de la cité d'Irsum, ou toute la grande bataille qu'on pouvait suivre sur les cartes dans les seigneurs de la guerre

Un passage marquant qui prouve qu'on touche au but de notre mission, et qui n'est pas sans rappeler les livres de Steve Jackson lorsque le héros découvre le matériel du Big Boss (Balthus, l'Archimage ou Zarradan Marr) :

La salle des Cartes vous coupe le souffle. Il n'y a pas de plans sur parchemins ou autres-livres atlas ici. Au lieu de cela, les murs, et même le plafond, ont été décorés pour représenter des cartes extrêmement détaillées. Vous y voyez une carte de toutes les provinces et principautés de Mauristasie et une autre qui montre l'intégralité du Vieux Monde. Il y a même un globe gigantesque dans un coin de la pièce, aussi grand qu'un homme, et qui représente tout Titan! Couvrant entièrement le mur à votre gauche, se trouve une carte finement décorée de la Lupravie, depuis Strigoiva au Sud-Ouest jusqu'à la ville de Vargenhof, Wulfenstein est représenté se balançant au bord de la Gorge-Garou au Nord-Est et un dessin exagéré du Château de Wulfen a été ajouté au-dessus du village, tel une sentinelle le surveillant.

Le Hurlement du Loup Garou, 180

Pour un peu, on croit revoir la carte détaillée du Monde d'Orbus dans le prologue "Voyage au Jardin des Dieux" du Talisman de la Mort!

Marmouscule :dwarf:

oui bien vu

Il y en a plein sur le peu de livres (une bonne vingt-trentaine de livres) que j'ai mais voici les seuls moments qui me viennent à l'esprit :

-le passage dans l'avion dans Terreur Hors du Temps, un passage où j'ai ressentis palpitations et sueurs froides. Dehors la tempête fait rage, une petite chose innomable a tué le pilote. L'avion va se crasher sur la montagne et la bête, illuminée par les éclairs, est prête a vous sauter à la gorge...

-le Repas des Goules dans le Seigneur de l'Ombre. Un succulent repas...

-Le Glaive de Sommer dans mes mimines tremblantes dans la Traversée Infernale (que je viens de finir dix ans après le 1er... et ce sans lance magique et sans triche). Le carnage qui s'ensuit pour le baroud d'honneur sur les bâteaux fait vraiment plaisir...