Loup*Ardent Revisité

Suite à la sympathique demande de Patfine, je me suis rendu compte que je n'avais pas ouvert de sujet dédié sur le projet.

Je vous remets ici les liens qui parlent de l'origine de Loup*Ardent Revisité :
Rendez-vous au 1 ;
Terres d'évasion.

Cela vous permettra, pour ceux que ces choses intéressent, d'avoir à lire et de comprendre le pourquoi du comment ; ou du moins de tout remettre en perspective. Mon dernier message sur le sujet date d'août 2019, soit il y a deux ans et demi.

Je ne me suis jamais vraiment arrêté d'y travailler depuis, mais j'ai fait des pauses très longues et dont je suis coutumier, ici pour des motifs personnels et totalement extérieurs aux LVH ou aux forums.

Je regrette néanmoins d'avoir interrompu mon étude des règles sur Rendez-vous au 1, car je devais aborder le problème de l'Habileté et en profiter pour corriger une erreur qui n'avait pas été relevée dans les règles, avec cette conséquence que certains personnages que nous affrontons n'ont pas les bonnes valeurs d'Habileté, ce qui déséquilibre les combats (de mémoire, cela ne touche que deux adversaires). J'aurais dû prendre 5 minutes pour mettre toutes les erreurs de ce livre dans les Erratas - il y a deux boucles et une incohérence de section à l'auberge, sans compter celles de la chronologie, mais feignant comme je suis, je ne l'ai jamais fait. Je vais essayer, dans les jours qui viennent, de remédier à cela (ce n'est pas une promesse, hein, ça peut prendre deux ans de plus).

Et donc je me suis arrêté parce qu'en plus d'autres obligations, je sentais que mon approche ne convenait pas. L'idée était de coller aux règles, en en gommant les éléments les rendant pour le moins injouables. Mais on ne va pas se voiler la face, ces dernières sont une usine à gaz. Après une série de tests, je me suis aperçu que soit je restais assez fidèle aux règles et que notre usine à gaz devenait une usinette à gaz (la magie, la défense lors d'attaques) ; soit que je m'éloignais du jeu d'origine et que finalement je ne collais plus à cette idée de proximité. Bref, je devais changer mon fusil d'épaule.

Et plutôt que d'avoir une approche externaliste (ou allemande) avec une belle mécanique, je me suis dis : « reprenons l'univers, recréons une toile de fond, reconceptualisons la fantasie de cet univers... ». Une vision interne donc (à l'américaine) où les règles procèdent du monde. Et pour ce faire, je suis aller chercher notamment du côté de D&D, ce qui a donné l'article : Cosmologie dans D&D - une approche épistémologique.
Je vous laisse lire la partie introductive qui parle de Loup*Ardent avant de revenir ici.

C'est fait ? Bien...

On est en mai/juin 2021. Évidemment je n'ai pas achevé mes articles... Mais la question n'est pas là.
J'en avais, de fait, terminé avec l'univers. J'avais une structure, un synopsis et pas règles. Qu'est-ce que je devais faire ?

Je me suis posé et j'ai pris le temps de bien réfléchir à ce que je désirais, tout en n'oubliant ni les problèmes de droit inhérents à de telles reprises, ni ma problématique de fond qui était de parvenir à structurer un scénario et pas seulement à rédiger un synopsis (même très complet, ce qu'ils sont toujours chez moi). C'est ainsi que j'ai finalement opté pour une double approche.
La première était de revenir à l'idée de base : je revisite le premier Loup*Ardent, mais en me servant de tout ce que j'avais développé en amont. J'ai viré les règles d'origine et j'en ai réécrit de nouvelles, plus simples, typées jeu de rôle, et qui surtout accélèrent les combats. Puis je me suis assis et j'ai commencé à scénariser le livre paragraphe par paragraphe, en créant une arborescence. Autant vous dire que mon approche a démultiplié le nombre des paragraphes, mais s'inscrit toujours dans la ligne du scénario originel qui lui, n'est pas modifié (même début, même milieu, même fin). J'en suis à la découverte d'Exterminator et là, cela va faire un mois que je n'ai rien fait. Cela reprendra sûrement d'ici quelques semaines. Une fois l'arborescence complète, il faudra tout rédiger (ce qui n'était pas dans mes intentions au départ), puis tester les règles in situ. Lorsque tout sera fini, il est plus que probable que la diffusion du document se fasse de manière extrêmement confidentielle. Maintenant, de là à vous dire quand... 2025 ?

Demeure l'autre pan de mon travail, celui sur la préquelle (entièrement scénarisé) et la séquelle (trois bouts d'idées). Et là, je ne sais pas s'ils verront le jour. Ce n'est pas dans mes objectifs d'écriture. Cela dépendra probablement de l'accueil fait à la Révision. Mais dans l'affirmative, je déconnecterai l'ensemble de Loup*Ardent pour en faire une série originale, sans problème de droit. Il y aura évidemment des clins d'œil et des références, mais tout comme Loup*Ardent, qui en fourmille.

Enfin, il n'est pas question de toucher aux autres volumes de la série. Je l'avais un très court temps envisagé. Mais après les avoir refaits, pris des notes dans tous les sens et m'être rendu compte de l'incurie de ces opus et du travail titanesque de réécriture que cela demanderait - en plus de devoir écrire des opus manquants - j'ai rapidement refermé cette porte.

Voilà. Si vous avez des questions, n'hésitez pas.
N'hésitez pas non plus à me dire si vous souhaitez que je vous informe de la progression de mon travail. Si c'est le cas, je le ferai avec plaisir.

@ Patfine : tu as dit « Je vois très bien ce que tu veux dire lorsque tu parles de grandes pauses, de manque de motivation, d'inspiration... ». Alors je n'ai pas de manque d'inspiration, jamais vraiment. Il se peut que parfois, effectivement, la motivation ne soit plus là. Les raisons sont diverses. Par exemple, j'ai mis les requins en pause parce que le feu sacré ne m'habite plus, ou moins, et que cela demande un investissement colossal pour des retours assez faibles (je suis poli). Mais clairement, mon soucis, c'est le manque de temps. Je prépare un séminaire pour lundi et j'ai bossé toute la journée et je rebosserai sûrement demain. Donc l'écriture d'un LVH... Mais petit à petit, j'y arrive ou, j'espère, j'y arriverais.
Par contre, hors de question de mettre cela en roman. On ne parle pas du même média/support. Il faudrait s'occuper des descriptions, des atmosphères, des pensées et des relations des personnages, etc. On n'est ni sur un même niveau, ni sur une même tolérance (encore que je ne suis pas sûr que l'on puisse dire qu'il y en ait) en terme de droit. Bref, je n'y avais jamais songé et n'y songerai pas davantage.

@ Sly et Muetdhiv3r : merci bien ^^.

@ Muetdhiv3r : le système de règles est embryonnaire, et assez classique. Il doit encore être testé et tout. Mais si à l'issue de la phase finale, tu es toujours intéressé, je te le communiquerais avec plaisir.

Et comme j'ai apparemment 3 fans - minimum ^^ - merci à eux, je vous posterai la semaine prochaine un premier matériel de travail...

En langage Astre*Solitaire, la semaine prochaine, ça veut dire dans 2 mois... Désolé.

Histoire de commencer à vous mettre quelque chose sous la dent, je vous propose deux séries de cartes qui représentent ma cartographie personnelle du Harn de Loup*Ardent.

Première remarque : j'ai essayé de casser mes codes afin de réaliser une carte originale. Qu'est-ce que cela veut dire ? Que j'ai inversé ma subjectivité. Par exemple, lorsqu'on lit : « Face à la mer, alors que derrière vous brûle l'antique cité de Pélimandar, ravagée par la Horde, vous contemplez leur dernière forteresse volante s'abimer dans les flots, poignard fumant et rougeoyant qui s'enfonce avec lenteur au sein de l'avide océan », on se figure subjectivement au milieu de tous ces éléments. Et donc, ce que je vois, en face de moi, c'est devant et le devant, c'est le nord. Et ainsi Pélimandar se retrouve au sud. C'est ça que j'ai inversé.

Deuxième remarque : tout ça, c'est du brouillon. Ce ne sont en aucun cas les cartes finalisées. Je les fais toujours en couleur (et à la main levée parce que je suis trop tarte pour savoir utiliser des logiciels de cartographie). Comme c'est du brouillon qui — à l'origine — n´était destiné qu'à mes seules mirettes, ben... il y a des erreurs d'orthographe que je n'ai pas rectifiées (*puit au lieu de puits) et les accents sont passablement déficients. J'espère que vous ne m'en tiendrez pas trop rigueur.

Troisième remarque : il y a ici 2 séries de carte, le Harn de l'est et le Harn de l'ouest. En règle générale, lorsque je m'attelle à la réalisation d'une carte, je commence par un travail préparatoire (l'emplacement que doivent avoir, grosso modo, les éléments principaux de la topographie) ; puis je réalise un pré-croquis, suivi d'une première ébauche. Le pré-croquis n'existe pas pour la carte de l'ouest, mais vous pouvez le voir pour celle de l'est.
Ensuite je me lance dans une vraie première carte au crayon à papier. C'est ce que j'ai entrepris de faire pour le Harn de l'ouest. Mais je me suis retrouvé confronté à des problèmes d'échelle, raison pour laquelle l'esquisse n'est pas achevée. Normalement, comme dernière étape, je passe par-dessus mes traits avec un bille de couleur noir. Puis je trace le reste de la carte en couleur, en me servant de l'ébauche comme modèle. On en est loin.



Sur ce travail préparatoire, on peut voir deux flèches qui indiquent le voyage probable de Loup*Ardent marqué LS. LS parce que mon cerveau, c'est du gruyère, et que par homophonie, j'ai bêtement repris l'abréviation de Loup Solitaire pour Loup*Ardent. Mon conseil : ne vieillissez pas.
Ce travail m'a permis de comprendre qu'il fallait que je change certaines choses, comme les esclavagistes (en haut à gauche), qui se retrouveront plus tard, en bas (au sud, donc). Les traits parallèles sont, évidemment, le volume sonnore de mes coups de crayon.



Pas grand chose à en dire. Les esclavagistes sont bien au sud-ouest. Les pointillés représentent le voyage de Loup*Ardent dans le premier volume, les croix symbolisant ses différents arrêts notables.



Problème visible comme le nez au milieu de la figure : l'île du nord-est est bien plus grande que celle de son ébauche. Ce qui va évidemment me décaler toute la carte. Je gomme et je recommence ? Ou je garde et j'agrandis ? Comme j'aimais bien mon tracé, j'ai choisi la deuxième solution. Mais comme on peut le voir, je ne suis pas allé bien loin.



On notera une réflexion sur l'échelle en haut à droite. Pour ceux qui s'interrogeraient, la pulvre est tirée de Dark Sun (Mer pulvérulente, Coureur de pulvre), une sorte de sable tellement léger et fin qu'on s'y enfonce comme dans une mer et qu'il est impossible d'y voyager sans une préparation préalable. Moultos mortel.



On a ici une feuille de travail réutilisée, d'où les raturages en haut à droite. Cette ébauche cherche à cartographier la région dans laquelle Loup*Ardent a grandi. Comme je manque cruellement d'imagination, j'ai basé mes dénominations sur des vocables arabisants. Je changerais ça si je poursuis l'aventure de ce côté. « Fa » veut dire « village de pierre », « Za » pierre et « Ya » brûlant, mais dans le sens de roche brûlante. On remarquera l'utilisation de la voyelle /a/ pour ce qui concerne quelque chose de solide, de dur (en sachant que ce n'est probablement pas notre [a], mais un [ɑ] ou un [ɒ]... Oui, je sais, ça n'intéresse personne). Le point au milieu des croix cerclées est le lieu de bannissement de Loup*Ardent, Le puits de la fournaise, dont nul ne réchappe.



Essai pour définir une homogénéité graphique vis-à-vis des symboles. On trouve de gauche à droite et de haut en bas : colline, montagne, bordure maritime/côte, lieu dit ou roche levée, marais, falaise, bordure maritime/côte, steppe, forêt (conifère/oasis). Les drôles de parapluies inversés sont la symbolisation des villages de pierre. Il faut faire pivoter l'image de 90° sur la gauche.



Ici le scan n'a rien pu faire et l'on voit par transparence le recto de la feuille (recyclage d'un document de travail). Pour ceux qui se demandent, les dolines (avec une belle erreur orthographique comme on les aime) sont des « dépressions de terrain karstique dont le fond argileux et fertile est constitué d’argiles de décalcification ».
Les numéros représentent les itinéraires possibles pour Loup*Ardent, dont seul le 1 est titré : Dépression verdoyante. J'avais effectivement envisagés 6 fins possibles. Le symbole au fond ou au-dessus de la Barrière de sel restera un mystère parce qu'il en faut bien un de temps en temps.

Mais de quoi est-ce que je parle, moi, avec mes nombreuses fins ? Et bien en reprenant La horde des démons, je me suis dis qu'il y avait tout de même une petite invraisemblance : marcher 10 jours (ou 7, ou très longtemps, je ne me rappelle plus et j'ai la flemme d'aller voir) sans eau dans le désert et sans mourir de déshydratation me paraît tout de même un peu exagéré. Et je me suis demandé : et s'il y avait eu toute une aventure entre son bannissement et son ultime marche aux frontières du désert ? C'est donc cette aventure que j'ai scénarisée (seule la dernière partie n'est que sous forme de notes). Il s'agit d'une assez grosse histoire, avec plein de chemins possibles, d'environnements différents, de choix cornéliens, en mélangeant OTP et aventure ouverte. Ça m'a pris pas mal de temps. Et puis j'ai dit : stop !
Pourquoi ? Et bien parce que réviser un texte, passe encore. Mais se servir du travail d'un autre pour proposer une nouvelle histoire : non. Peu importe que Brennan ait mangé à tous les râteliers pour pondre la série Loup*Ardent, il est hors de question que je fasse la même chose, sans compter d'autres soucis bien plus concrets que je n'évoquerai pas ici. Donc oui pour une révision du tome 1, un toilettage agrémenté d'un approfondissement. Mais pas davantage.
Alors que faire de ma préquelle ? Et bien, en reprenant ce premier opus, je me suis aperçu qu'il s'intégrerait parfaitement dans une trilogie dont il deviendrait la seconde partie. Car en fin de Horde des démons, notre héros vient de sauver une demoiselle en danger et est censé la conduire au Kraal — ce qui est totalement zappé dans le volume deux. On a donc une structure pas si inintéressante que ça : bannissement, voyage initiatique, quête. Et c'est plus ou moins ce que j'aimerais faire une fois ma révision accomplie : changer le décor, les noms, les enjeux et écrire une trilogie — en sachant que la seconde partie sera forcément radicalement différente de La horde des démons — sauf quelques pistes narratives qui permettront d'en dire la source sans en plagier le contenu.


Je vous dis à dans une semaine    pour de nouveaux contenus exploratoires.

Merci bien Muetdhiv3r, et ravi de lire que cela t'intéresse. Je vais essayer d'alimenter la page plus régulièrement.

Pour les cartes, je reste en pause. Comme je compte finir ma révision du tome 1, je n'ai pas vraiment besoin de carte — sauf pour Belgardium.
Par contre, je viens d'avoir une idée vraiment intéressante — enfin, de mon point de vue — pour mieux contextualiser le sort de verrou temporel. J'ai hâte de mettre cela en place.

J'avance donc par petites touches en espérant parvenir un jour à quelque chose.

Gief a écrit:

J’avais parcouru ton topic sur la Horde des Démons, et je trouve le projet très intéressant aussi. Et sage aussi l’idée de t’en tenir au premier tome. Clairement, Brennan y a mis du sien, ce qu’on ne peut pas dire des tomes suivants où la dimension narrative s’effondre. Le premier en revanche est passionnant (quoiqu’injouable, d’où ton projet Very Happy).

Merci. Au tout début de l'aventure, je ne souhaitais reprendre que La horde des démons. Puis en en parlant à droite et à gauche, Vik m'avait suggéré que pour avoir une vraie vision d'ensemble, cela pourrait être intéressant de tout relire. Je n'étais pas très chaud, mais l'idée a tout de même fait son petit bonhomme de chemin, et il y a 4 ans (bien tassés), j'ai repris la série que j'ai intégralement refaite. Hasard ou coïncidence, ce fut également à cette époque — mais quelques mois après que j'eus fini la série — que jd. proposa sur « Let's Play » la saga des Demonspawn. Entre mes notes et ses remarques, j'avais tout le matériel qu'il me fallait pour me décider ou non à m'attaquer à la série. Et j'ai très rapidement choisi de laisser tomber.

Comme tu le soulignes, Gief, le problème principal, c'est l'absence de narration (à quelques exceptions près). Je soupçonne Brennan d'avoir en amont posé les bases de sa saga avec toute la toile de fond plus ou moins écrite. Puis, pour des raisons inconnues (délais trop courts, mauvaises ventes, désintérêt du projet, un peu tout ça ?), il ne s'est plus impliqué dans l'aventure, et ce très tôt (je dirais dès La horde des démons, ce qui me fait dire que c'est lui qui a laissé tomber ; mais je me trompe peut-être). L'ensemble n'est pas achevé et on sent que nous avons-là une version de travail et pas une version définitive (et je ne parle même pas d'une version testée). La suite est pire en terme d'implication, mais justement — bizarrement — les soucis de cohérence et de renvoi de paragraphe sont en l'occurrence ceux typiques que l'on rencontre sur d'autres LVH. Ces livres sont mauvais, mais finis. Ils sont mauvais parce qu'ils cumulent les défauts. En plus d'être injouables (les règles), il n'y a plus de narration, Exterminator disparaît (elle ne s'exprime plus), il y a des facilités à la limite de l'escroquerie littéraire (celui où vous faites l'aventure sans un objet et à la fin vous mourrez qui dédouble le LVH en refaisant la même histoire mais avec l'objet en question) et de la fainéantise patente (on revisite les anciens lieux, ce qui évite de faire du neuf, ou on place des lieux sans caractère mais qui forment un labyrinthe, droite - gauche ... à non, la gauche se finit en cul-de-sac, blabla...). Pourtant, il y a toujours d'excellentes idées, comme le don contraignant, le jeu d'influence des Cryptes, Lipta, la fiancée de Loup*Ardent, etc... Bref, un fond, mais de moins en moins de forme.
Pour rendre le tout digeste, il faudrait tout réécrire, à 90 ou 95 %. Je dis non.

Par contre, si les règles sparadrap que je vais proposer pour ma mouture du premier opus convainquent, peut-être que je ferais un DFix à la Vik. Peut-être.

Merci bien, Gief, pour tes remarques.


J'en profite pour dire que j'ai bien avancé dans la reprise de Loup*Ardent Révisé. J'en suis à 248 paragraphes. Il me reste 4 chemins à retravailler pour en avoir terminé avec la partie pré-ordalie. Puis il me restera à faire l'ordalie et ce qui se passe après (je ne divulgâche rien). J'ai donc bien progressé. Je peaufine aussi de plus en plus les règles. Mais ne rêvez pas. Pour la révision, je pars des règles d'origine. Il y a donc des caractéristiques sur 100, des épreuves sur 12 et des combats qui s'inspirent du Tac0. J'ai plutôt compliqué les règles, tout en les décomplexifiant. Vous verrez qu'il y a un certain nombre de nouveaux paramètres qui sont pris en compte, des possibilités d'évolution, de construction, des choix déterminants et surtout une baisse significative des mâts. Par contre, pour y jouer, il faut faudra — sauf si je change d'idée en cours de route — un d100 et 1d12. À vous procurer derechef.

J'ai terminé la réécriture des règles. Il va falloir tester tout cela, mais j'ai le sentiment que l'un dans l'autre, elles tiennent la route. Je me suis finalement assez peu éloigné de l'idée de départ pour que le livre conserve sa touche si particulière. Les combats sont normalement bien plus rapidement mortels, même sans Exterminator.

Ce qui change
On va surtout utiliser le D12.
Il y a trois Options de création de personnage.
Les Caractéristiques se déclinent en trois catégories : la Valeur (pourcentage), le Score (sur 12) et le Quota (potentialité). On utilisera principalement le Score.
Vous pouvez créer des Points de Sauvegarde. Mourir et retirer son personnage le fait évoluer.
Il y a trois compétences de combat : au corps à corps, au contact et à distance.
Les projectiles de types flèches ont des multiplicateurs de dommage (on meurt en trois coups maximum, mais en un coup, c'est aussi possible).
Les protections sont enfin prises en compte.
Le combat contre plusieurs adversaires a été rationalisé et ce n'est franchement plus une bonne idée.
Fuir devient possible.

Les Épreuves de Caractéristique se font sur 12. Il peut y avoir des modificateurs.
Les Duels de Caractéristiques apparaissent, avec un Palier à atteindre : trois types de Duel pour trois Paliers.
Certaines Épreuves prennent en compte la marge, de réussite ou d'échec.
Cinq Compétences apparaissent. Loup*Ardent en aura une au début de l'aventure.
La notion de Vécu fait son entrée ; elle vous donnera accès à des informations supplémentaires ou à des paragraphes réservés.

La gestion de l'équipement est simulée. Votre personnage et certains contenants possèdent une Capacité d'emport et les objets ont une Valeur d'emport.
Les objets ont aussi un Indice de résistance. Ils peuvent donc se briser, se détériorer.

Les règles spéciales, comme la magie et les objets enchantés, seront détaillées ultérieurement (je ne les ai pas encore officiellement rédigées).

Avec une police de taille 16 (pour simuler un livre de poche), on est à 33 pages de règles. Ce n'est donc pas pour tout le monde et les personnes allergiques aux règles denses s'abstiendront probablement (où feront l'histoire sans s'occuper des règles).

À côté de cela, j'ai commencé à systématiser mon arborescence car le projet déborde du cadre de quelques nouveaux paragraphes. À titre d'exemple, le combat avec Baldar occupe 14 paragraphes et non plus 6.

Voilà. Je continue très doucement ma réécriture. Et un jour... One Day...

Pour celles et ceux que cela intéresse, on commente, un peu, sur Rendez-vous au 1.

Ah, ah... non.
J'y travaille toujours hein, un peu par-ci, un peu par-là, avec des phases.

Histoire de donner une idée, voilà où j'en suis :



Il y a donc encore du boulot. Mais il faut bien aussi se rappeler que les paragraphes sont très écrits (d'une demi-page à deux pages) et je veux que chaque paragraphe soit différent. Il y a donc un gros travail d'écriture.

Pour le présenter autrement, j'ai rajouté entre la partie Proscrit et la partie Esclave, une partie Errant. Elle est en cours d'écriture. Une fois terminée, cette partie va me servir de bac-à-sable pour tester les règles (qui elles sont intégralement écrites jusqu'à Dans les cryptes). Ensuite, il y aura des ajustements à réaliser entre L'esclave et Le seigneur du château, mais les paragraphes sont tous plus ou moins écrits (il en manque quelques uns, ainsi que deux trames narratives que je dois intégralement rédiger) ; ce sont ceux en jaune. Bref, jusqu'au cryptes, le cahier des charges est assez clair. Par contre, à partir des cryptes et ce qui se passe après, alors ça, c'est encore un peu flou. J'ai quelques scènes très précises que je souhaite inclure (et ça va pleurer dans les chaumières), mais honnêtement, il y a encore du taf. D'autant plus qu'il faudra alors que je reprenne les règles de la magie et quelques nouvelles règles. Puis des phases de test... Bref, c'est pas pour demain.

Maintenant Lowbac, si tu es intéressé par suivre le projet – mais je veux dire suivre (sous-entendu, me faire part de tes impressions au vu de ce que je te donnerai à voir) –, fais-moi un MP. Dans ce cas-là, non seulement, je répondrai en détail à toutes tes questions (j'évite ici les spoils au maximum), mais je te tiendrai régulièrement informé des avancés du projets et tu pourras, si tu le souhaites, avoir des paragraphes en avant-première (j'ai l'impression de vendre un bidule premium ^^). Je te proposerai aussi le PDF des règles et il pourra y avoir d'autres trucs (mon dossier Loup*Ardent fait 227 Mo). Enfin, si tu es intéressé. En règle générale, les gens préfèrent attendre la fin d'un projet pour avoir un truc propre, évidemment plus sympa à lire, et qui évite les spoils.

Merci à toi de t'intéresser à l'affaire, en tous les cas.

Toujours dans l'écriture, je fais aussi en même temps un peu de mise en page. Et il est hors de question de renvoyer les statistiques des adversaires en fin de volume, comme dans la série. Les raisons sont nombreuses, mais s'il ne fallait en retenir qu'une seule, ce serait son aspect divulgachant (surtout que je vous concocte de nouveaux ennemis et que les aptitudes varient en fonction des situations). Bref, j'incorpore les Aptitudes de combat au sein de la narration.

Je suis sur deux formats (très proches), mais j'hésite. Celui qui a ma préférence fait moins propre que l'autre. Je souhaiterais donc avoir vos avis.
D'avance merci .

Il faut penser en voyant ces tableaux à un texte dans un format livre de poche.

Merci à vous deux. Cela ne règle évidemment rien (50/50), mais je vais réfléchir à vos avis et peut-être faire la même demande sur RDV au 1.

J'aurai également une préférence pour celle compacte, esthétiquement parlant. Mais la V2 est très lisible, elle permet à ceux qui aiment cela de mettre des notes dans le texte (genre la baisse des PV, même si cet argument n'est pas particulièrement pertinent), et il ne faut pas oublier que ce sera à lire sur du format poche. Donc pour le confort de lecture, plutôt la V2, même si je préfère la V1 que j'aurais sûrement retouchée.

Tiens, j'en profite pour dire qu'après ma longue pause de 4 mois, cela fait 10 jours que j'ai repris L*A revisité. J'ai fini de peaufiner les règles comme je le voulais depuis le début (50 pages, hein, les gars), mais j'ai aussi cédé, faible que je suis, aux sirènes impressionnistes – ce que je me refusais à faire depuis 5 ans. J'ai donc pondu des règles minimalistes pour celles et ceux qui veulent jouer avec des dés, mais sans devoir lire tout un bottin : 2 pages. Et puis tant que j'y étais, je me suis aussi mis dans la peau de celles et ceux qui aiment s'installer au coin du feu avec juste un livre et de quoi prendre quelques notes, et je leur ai concocté un challenge sur une demi-page, sans aucun jet de dé, avec juste quelques directives, pour profiter aussi de l'aventure et oublier que dans tout ça, il y a aussi de la gestion. Bref, je m'amuse comme je peux.