Aimez vous Noël ?

Comment vivez vous ce moment de l année ?
Chacun peut s y exprimer librement...sans aucun jugement de valeur où quoi que ce soit...
Simple curiosité.

Noël pour moi, reste une fête pour les enfants.
En tant qu'adulte, indifférence totale.
Côté religieux, aucune importance, étant viscéralement athée. Côté "réunion familiale", bien que m'entendant très bien avec une bonne partie de la famille, les grandes réunions familiales et les heures passées à table me gavent depuis longtemps. De plus, comme j'en ai déjà parlé, quand t'es célibataire, c'est le sommet... Tous les autres sont en couple (même mes petites cousines, toutes jeunes) et racontent donc leurs histoires de couple, nous on fait ceci, nous on projette cela, nous on va partir là-bas l'an prochain, nous on va acheter un appartement, nous, nous, nous... Et quand on a fait le tour, on en vient à ce brave David. Et toi, toujours seul ? T'as pas amené une copine ? En gros, à presque 50 balais, t'es tout seul, c'est limite suspect ou alors ça veut dire que t'as une vie de merde, que t'as rien d'intéressant à raconter... Donc, les grandes réunions familiales, game over.

Et puis, il y a tout le côté commercial à mort, qui a complètement pourri une fête sympa à l'origine. Et le côté "fête obligatoire" aussi, qui semble stresser les gens plus qu'autre chose. Qu'est-ce qu'on va faire à bouffer, comment on va s'habiller, qu'est-ce qu'on va offrir, le cousin machin, on l'invite ou pas, ha la la, c'est la course... Quand j'écoute les gens autour de moi, sérieux, j'ai l'impression que Noël est une épreuve, un stress. C'est Noël, faut être heureux, faut que ce soit obligatoirement réussi, faut que ce soit la joie, la bonne entente, faut obligatoirement se goinfrer... Fatigant.
Donc Noël, rien à foutre pour parler familièrement et joyeux Noël à ceux qui aiment.

Par contre, j'attache beaucoup d'importance au Jour de l'An. Quand je voyageais beaucoup, j'avais l'habitude de partir le passer de façon décalée, au soleil (en Afrique du Sud par exemple, où c'est le plein été). Depuis quelques années, on est une bande de bons potes qui se retrouvent chez un copain qui a un grand appart, on passe la soirée ensemble, on se met à table à minuit après les voeux et on refait le monde jusque tard le matin avant de se partager lits, matelas et divans, souvent de façon improvisée, bordélique et joyeuse car bien sûr, quelques uns ont invité un pote en plus et on se retrouve bien plus nombreux. Du coup, au réveil, c'est un peu l'auberge espagnole dans une atmosphère sympa. C'est en général la seule grande nuit blanche que je me fais dans l'année, la seule où je bois (moi qui ne tiens pas l'alcool) et la seule occasion où je fume une ou deux cigarettes.
Donc cette année, rien de tout ça et là, ça me déprime incroyablement.

Même si je rejoins VS sur beaucoup de choses, je rajouterais que le jour de l'an me laisse complètement indifférent...

Pour noël, je dois avouer qu'au plus j'avance en age, au plus je m'en tape complètement...tant au niveau religion puisque je ne crois en rien du tout et surtout pas à cette vaste mascarade d'un créateur, pour moi, dieu ou qu'importe le nom qu'on lui donne, n'est juste qu'une invention des humains pour se donner quelque chose à croire et donner à certains un prétexte pour dominer les autres ou faire faire les pires atrocités à certains sous prétexte qu'un mec a dit que machin lui a dit car c'est écrit dans un livre moisi, sauf qu'au final, beaucoup disent que ça existe sauf que personne n'a jamais vu (je ne citerais personne même si j'en ai une énorme envie comme dirait un certain personnage du publicité... )...

Sans compter que je n'ai point d'enfant, je n'en veux pas et ça ne me manque pas le moins du monde (certains diront que c'est égoïste mais bon)...là où je rejoins VS lorsqu'il dit que t'as toujours droit à une personne qui te regarde et qui te dit "Alors David...??...toujours célibataire...??...la copine, les enfants, c'est pour quand...??... "...même si au final, j'ai tellement entendu ça, que je n'y prête plus attention...c'est vrai que ça a tendance à choquer, être suspect, etc...d'être toujours célibataire à presque 42 ans et de ne pas vouloir enfanter comme le commun des mortels (j'aime pas faire comme les autres et suivre le mouvement, j'aime bien faire les choses à ma sauce)...sans compter un certain manque d'empathie pour notre espèce et la manière dont il dirige la monde (j'ai déjà donné mon opinion ici et je n'ai toujours pas changé d'avis )...

Noël cette année, c'était le 24 au soir avec mes parents après le travail, puisque j’étais d'après-midi et j'ai terminé à 21h, ça a fait plaisir à mes parents et de toute façon j'habite à même pas 1km à vol d'oiseau de chez eux (sans compter que ma mère fait toujours un très bon repas héhé et que j'adore mes parents )...le 25 idem, sauf qu'il y avait aussi mon frère et sa copine...sauf que cette année, il y a eu un peut plus de cadeaux que d'habitude...même si au fond les cadeaux, perso tu m'offres rien du tout, ça me laisse complètement indifférent (en plus je déteste ce côté commercial où tu dois forcement offrir ou recevoir des trucs à noël, des machins made in china que seront en vente quelques minutes après sur le bon coin parce que les gens sont difficiles, ils veulent des trucs précis et son pas contents si ça convient pas...avant, les cadeaux c'était des oranges, des trucs comme ça...société de merde de pourris gâtés jamais contents)...

Et ça change de certaines années, dans les familles côté paternel et maternel, ils sont nombreux, donc grosses réunions les autres années avec à la fin de la journée, le ventre prêt à exploser, limite écœurant...
Pour ça que cette année, c'était pas mal le coup du maxi 6 à table, c'était light, même si beaucoup n'ont pas respectés ça...l'avantage avec les postes, c'est que ça arrive souvent de bosser le jour de noël, donc d'esquivé ça, surtout quand tu es d'après-midi et que tu termines à 21h, tu arrives juste pour le repas du soir, c'est très bien...
Pi de toute façon la famille hein...quand tu vois que depuis la mort de ma grand-mère en 2013, la famille a implosée en 2 clans pour une histoire d'héritage et de maison...au final la famille c'est les parents et mes frères, les autres, ils sont pas là, c'est pas grave...

Donc franchement noël, une fois dans l'année c'est bien, mais si ça pouvait être annulé cette connerie, ce serait encore mieux hihihi...

Non, en fait Le seul truc que j'aime bien à noël avec le repas de ma mère, ce sont les Ferrero Rocher...qu'est ce que c'est bon ces saloperies...

Je suis très mitigée par rapport à Noël.

Une partie de moi adorerait aimer cette période, car il y a beaucoup de choses que je trouve chouettes et réjouissantes : les décorations, les lumières, le sapin, les cadeaux (j'adooooore faire des cadeaux, c'est une passion, je me réjouis plus de trouver LE truc qui fera plaisir à mes proches que d'en recevoir), pas mal de traditions (les bougies des 12 nuits sur la bûche de hêtre, le calendrier de l'avent, le lait de poule, le plum pudding, allez cueillir le houx et le gui, faire sécher des oranges au four ...), et même certaines chansons que je trouve rigolotes et festives (j'adore Jingle Bells, Let it snow, Good King Wenceslas, Gloucestershire Wassail, Carol of the bells & Grandma got runover by a reindeer)(entre autres trucs plus ou moins avouables).
Et puis ma tradition favorite : chaque année, à mon anniversaire et à peu près jusqu'au nouvel an, je relis le Seigneur des Anneaux. Je le relis parfois à d'autres moments dans l'année, mais ce moment-là (étant l'anniversaire de ma découverte de ce roman) est le plus important.

Et pourtant ... tout le reste me déprime. J'ai eu une enfance étrange, avec une mère célibataire et un père présent en pointillés, par intérim. Qui s'est rattrapé depuis, mais cette période a toujours été difficile, car elle me rappelait que je n'avais pas une "vraie" famille.
Petite, je voyais mes copains et mes copines se réunir en famille pour Noël, alors que je le passais seule avec ma mère, à manger du saucisson devant la télé. Mon père venait m'apporter mes cadeaux le matin du 25, mais il avait l'oeil sur la montre pour ne pas être en retard au "vrai" Noël avec sa "vraie" famille.
Ma mère était toujours très déprimée, avec un sourire de façade, parce que mon anniversaire et Noël lui rappelaient qu'elle avait accouché toute seule d'une gosse prématurée qui lui avait été enlevée pour être collée en couveuse, et qu'elle a été traumatisée par la solitude post-partum (d'autant que je suis née lors d'une tempête de neige, donc elle n'a reçu aucune visite, à part sa meilleure amie qui vivait à côté).
Du coup, Noël, c'était clairement pas la fiesta. Chaque année, c'était l'enthousiasme avant, avec la déco, le sapin, les bougies, l'attente, mais le jour J, une fois les cadeaux déballés, la vérité me tombait sur le coin du nez comme une enclume, et je me sentais vide, seule et triste.
(bon, je ne cherche pas à me faire plaindre, hein, c'est juste pour expliquer pourquoi cette fête me met la selle entre deux chevaux)

Les réunions de famille, je n'ai connu que quand j'ai été en couple, dans la famille de mes mecs. Et je me suis rarement sentie bien, parce que c'est quelque chose que je ne maîtrise pas, dont je n'ai pas l'habitude, et où je ne me sens pas à ma place : je ne peux pas manger beaucoup (je peux en mourir, et les gens souvent ne me croient pas, se contentant de penser que je veux juste "garder la ligne" parce que je suis très mince), je suis végétarienne, je me fatigue très vite en société et je ne correspond pas aux standards sociaux (je fais un boulot atypique, je n'ai pas d'enfants, des idées assez divergentes, bref, je ne rentre pas dans le moule).
Du coup ça se passe souvent très mal. J'ai appris à me taire et à encaisser les "elle mange rien, quelle coquette !", "t'es vraiment pas une bonne vivante", "et le bébé, c'est pour quand ? Parce que l'horloge tourne, hein, après 30 ans c'est difficile", "ben alors, tu dis rien, tu fais la gueule ?". Mais ça m'épuise très vite.
Et puis regarder les gens manger pendant des heures alors que toi, tu es déjà au bout de ta vie à la fin de l'apéro et que tu sais que tu ne pourras plus rien avaler pendant deux jours, c'est vraiment pas agréable.

Donc bon, quand je peux esquiver, j'esquive. Hier j'ai bossé toute la journée, comme un jour normal, la veille j'avais juste fait un tout petit repas (quantités parfaitement normales comme tous les jours) avec mes très proches (on était seulement 5), ça me suffit amplement.

Et pour le Nouvel An, c'est encore pire, là pour le coup j'ai HORREUR de ça. Je ne l'ai pas fêté pendant la majeure partie de ma vie : ma première soirée du nouvel an a été là encore quand j'ai été en couple avec quelqu'un pour qui ça comptait (mon ex s'en foutait royalement et on ne le fêtait pas), j'avais 26 ans et c'était clairement trop tard pour en faire une tradition.
Je m'ennuie, je m'endors, on mange beaucoup trop, trop tard, trop longtemps, tout le monde crie, il faut se forcer à rire, se réjouir, être heureux, et à minuit, paf, le rituel de la bise et des vœux dénués de sens que je déteste tant. Quand je suis forcée de le fêter (parce que je suis avec quelqu'un pour qui ça compte, ou que je suis invitée et que je n'ai pas trouvé d'excuse valable), le Nouvel An est une véritable angoisse. Et évidemment, personne ne comprend, et on me taxe juste d'asociale. Youpi youpla.
Du coup, c'est triste et je me déteste de ressentir ça au vu de la situation actuelle, mais j'avoue que quand on nous a annoncé qu'on n'aurait pas le droit de le fêter cette année, j'ai été soulagée. Même si je culpabilise par rapport aux gens qui aiment ça et qui ont besoin de ce moment. C'est juste que, pour une fois, je pourrais m'en passer sans me sentir minable de m'être défilée.

Enfin bon, je m'étale. Pour les honoraires, vous prenez les chèques ou la carte vitale ?

Je rejoins la Divine sur le supplice de la table.
Grand et mince, je ne suis pas par nature un gros mangeur, je suis vite rassasié. Manque de bol, dans ma famille maternelle (j'ai coupé les liens avec la paternelle), ils ont tous un bon coup de fourchette, y compris les femmes. Ma défunte grand-mère avait gardé l'habitude de faire à manger pour de nombreux enfants et donc, les repas de famille, c'était une succession de plats (consistants de surcroît) de l'entrée au dessert. Et c'est vrai que quand t'en peux plus alors que les autres piochent toujours avec entrain dans leur assiette, c'est vite chiant... "Rhoo, allez, un petit bout, pour goûter... Attends, grand-mère a cuisiné toute la journée, tu vas en prendre un bout quand-même..." Et tu finis complètement amorphe, affalé sur ta chaise, le bide prêt à exploser. Pareil pour l'alcool aussi... "Pas de vin ? Oh, allez, juste un verre !" En général, je bois une fois pour trinquer mais après, on peut enlever le verre à vin (sauf pour le champagne auquel je ne peux pas résister, c'est pas possible).
Donc les grandes tablées et les repas qui s'éternisent, game over aussi.
Pour la fête du Nouvel An entre potes dont je parlais plus haut, on a l'habitude de faire ça sous forme de buffet : on met tout sur la table, chacun se sert de ce qu'il veut, de la quantité qu'il veut et va s'assoir où il veut avec son assiette. Problème réglé.

Après, tout le côté décoration, tradition, croyances, je suis entre deux eaux : j'aime bien découvrir, par curiosité (je garde un fantastique souvenir de mon Noël et jour de l'An russes et passer les fêtes en Afrique du Sud par 35 ° avec un barbecue sur la plage, tandis que certains chantent Holly night en langue Afrikaner, faut le faire au moins une fois) et je participe volontiers. Mais très vite, ça me gonfle, je suis pas du tout dans les rituels, les superstitions, les traditions...
(La seule tradition que je respecte à la lettre, c'est de jeter une pièce dans la fontaine de Trévi à Rome pour être assuré d'y revenir un jour. Se voir promis de revenir à Rome, ça ne se refuse pas).

Yavanna a écrit:

avec une mère célibataire et un père présent en pointillés, par intérim. Qui s'est rattrapé depuis, mais cette période a toujours été difficile, car elle me rappelait que je n'avais pas une "vraie" famille.
Petite, je voyais mes copains et mes copines se réunir en famille pour Noël, alors que je le passais seule avec ma mère, à manger du saucisson devant la télé. Mon père venait m'apporter mes cadeaux le matin du 25, mais il avait l'oeil sur la montre pour ne pas être en retard au "vrai" Noël avec sa "vraie" famille.
Ma mère était toujours très déprimée, avec un sourire de façade, parce que mon anniversaire et Noël lui rappelaient qu'elle avait accouché toute seule d'une gosse prématurée qui lui avait été enlevée pour être collée en couveuse, et qu'elle a été traumatisée par la solitude post-partum (d'autant que je suis née lors d'une tempête de neige, donc elle n'a reçu aucune visite, à part sa meilleure amie qui vivait à côté).

Arf, pas top en effet...

Citation :

"et le bébé, c'est pour quand ? Parce que l'horloge tourne, hein, après 30 ans c'est difficile", "ben alors, tu dis rien, tu fais la gueule ?".

Ben vé, qu'est ce que je disais plus haut... cette obsession chez les gens, de toujours te poser cette question...bon alors, c'est quand que tu présentes enfin un copain ou une copine (suivant ton sexe ou tes préférences)...??...c'est quand le mariage...??...c'est quand les enfants...??...qu'est ce qu'ils peuvent être lourds ou lourdes avec ça...avec le temps je me suis forgé une sorte de blindage, mais c'est quand même lourd de toujours ramener ça sur le tapis en boucle comme un vieux disque rayé...
Pour ça que j'ai du mal avec les réunions de famille...pas que pour noël, toutes les réunions...les anniversaires, les mariages, etc...mis à part avec mes parents ou avec mes frères parce qu'ils connaissent mes opinions et ma façon de vivre...je suis le premier à me tenir à distance et si je peux esquiver ou me barrer plus tôt en douce, je suis sans pitié et je le fais sans aucune forme de scrupule (sauf exception, comme par exemple si un de ces jours mon frère décide de se marier avec sa copine avec qui il vie depuis plus de 10 ans, bien entendu que je resterais jusqu'au bout...idem si ça concerne mes parents)...

Citation :

Et pour le Nouvel An, c'est encore pire, là pour le coup j'ai HORREUR de ça.

paf, le rituel de la bise et des vœux dénués de sens

mais j'avoue que quand on nous a annoncé qu'on n'aurait pas le droit de le fêter cette année, j'ai été soulagée.

Le jour de l'an ne m'a jamais rien fait je dois avouer...déjà parce que je ne suis pas fan des fêtes ou des soirées, je n'aime pas lorsqu'il y a trop de monde (agoraphobie mon amour), en plus je suis croisé avec une pierre tombale et je parle très très très rarement (comptez pas sur moi pour faire l'animation et tout hein ) et surtout, j'ai une détestation profonde pour l'alcool dont je ne supporte pas la présence...quelle que soit la forme que ce truc infect peut prendre (liquide, dans des pâtisseries, des chocolats, etc...)...et comme si tu bois pas tu passes pour un gros naze qui sait pas s'amuser, ben désolé les gens, je vais resté chez moi hihihi...du coup ça ne me dérange pas de bosser le 1er, comme cette année où je vrais bosser de 5h à 13h les 31 décembre et 1er janvier...^^

Et comme tu le dis et comme on l'a déjà dit précédemment, l'avantage du virus (au moins ça), ben c'est que si tu fais plus la bise aux autres, c'est pas grave, on va pas te regarder bizarrement en te lançant des éclairs avec les yeux (ça et le serrage des mains aussi héhé...c'est le bonheur ultime )...

Les commentaires sur le fait d'être seul, j'ai calmé la famille une bonne fois pour toutes.
A un énième repas où on me demandait une énième fois pourquoi j'étais venu seul, j'ai répondu, faisant semblant d'être gêné, qu'en fait, j'avais bien quelqu'un, mais que c'était délicat de l'amener vu que c'était un homme, un type qui sortait de taule et avec qui je m'étais lié en correspondant avec lui pendant qu'il était derrière les barreaux pour trafic de drogue... Certes, il s'était amendé depuis mais bon, pas facile...

Silence de mort.
J'ai un avantage, je suis très à l'aise pour parler en public et je peux raconter des conneries en ayant l'air tout à fait sérieux sans difficultés. J'ai vraiment joué le jeu, je les ai menés en bateau pendant au moins dix minutes avant d'éclater de rire. Depuis, silence radio sur ce sujet. Mais expérience intéressante puisqu'une de mes tantes (c'est elle qui nous recevait) m'a quand-même dit, avant que j'avoue la supercherie :"Bon, évidemment, mais s'il est clean et que vous êtes vraiment ensemble, tu peux venir avec lui la prochaine fois si tu veux".
Bisous Tata.

Pas mal comme truc en effet...

Il se prénomme Banedon, il a des yeux de chat et une longue chevelure blond platine...

Sérieux, tu sais qu'ils ont vraiment commencé à y croire... Ils savent que j'écris donc l'idée que je corresponde avec quelqu'un et que je me lie avec par le biais de l'écriture, ça rendait le truc encore plus plausible. Et comme je peux baratiner avec naturel... C'était poilant de voir leurs têtes mais j'ai arrêté en voyant celles de mes parents...
D'ailleurs, là aussi, assez marrant : j'ai eu la nette impression que ma mère était plus emmerdée par le fait que ce soit un ancien trafiquant et taulard que par le fait que ce soit un homme...

Voyageur Solitaire a écrit:

(La seule tradition que je respecte à la lettre, c'est de jeter une pièce dans la fontaine de Trévi à Rome pour être assuré d'y revenir un jour. Se voir promis de revenir à Rome, ça ne se refuse pas).

Pareil, j'en ai même jeté plusieurs, pour être vraiment sûre de pouvoir y revenir un jour

dav-ID a écrit:

cette obsession chez les gens, de toujours te poser cette question...bon alors, c'est quand que tu présentes enfin un copain ou une copine (suivant ton sexe ou tes préférences)...??...c'est quand le mariage...??...c'est quand les enfants...??...qu'est ce qu'ils peuvent être lourds ou lourdes avec ça...avec le temps je me suis forgé une sorte de blindage, mais c'est quand même lourd de toujours ramener ça sur le tapis en boucle comme un vieux disque rayé...

Et je crois que c'est encore pire quand tu es une femme, parce que tu as une "date de péremption"
Et que c'est inconcevable d'être une "vraie femme" et de ne pas avoir des envies de pouponner. Quand je dis que pour l'instant je me vois très bien ne pas avoir d'enfant, généralement on me regarde avec condescendance et on me dit "tu changeras d'avis, tu verras, ton horloge biologique te sonnera un jour".
Sauf que mon horloge biologique a déjà du mal à passer de l'heure d'hiver à l'heure d'été, alors faire un gosse, euh ...

Et pareil pour le couple, j'ai été seule une longue période et on me demandait carrément pourquoi Comme si c'était de ma faute. J'avais droit à des "t'es trop difficile", "mais c'est que tu attends le prince charmant ?" et bien entendu, l'inévitable, "ne sois pas trop regardante, hein, tu ne resteras pas fraîche éternellement". Quel bonheur.

Donc, comme dav-ID, quand j'étais journaliste, je m'arrangeais toujours pour bosser les jours de Noël et du jour de l'an

Voyageur Solitaire a écrit:

Les commentaires sur le fait d'être seul, j'ai calmé la famille une bonne fois pour toutes.
A un énième repas où on me demandait une énième fois pourquoi j'étais venu seul, j'ai répondu, faisant semblant d'être gêné, qu'en fait, j'avais bien quelqu'un, mais que c'était délicat de l'amener vu que c'était un homme, un type qui sortait de taule et avec qui je m'étais lié en correspondant avec lui pendant qu'il était derrière les barreaux pour trafic de drogue... Certes, il s'était amendé depuis mais bon, pas facile...

Excellent

Moi ça a été l'inverse, quand j'avais dit, pour mon ex, que j'étais avec un interne en médecine légale irlando-écossais de dix ans de plus que moi qui ne pouvait pas se libérer parce qu'il était de nuit à la morgue du CHU, tout le monde a cru que je plaisantais. Je ne te dis pas les tronches quand ils ont compris que j'étais parfaitement sérieuse

Yavanna a écrit:

Et je crois que c'est encore pire quand tu es une femme, parce que tu as une "date de péremption"  
Et que c'est inconcevable d'être une "vraie femme" et de ne pas avoir des envies de pouponner. Quand je dis que pour l'instant je me vois très bien ne pas avoir d'enfant, généralement on me regarde avec condescendance et on me dit "tu changeras d'avis, tu verras, ton horloge biologique te sonnera un jour".
Sauf que mon horloge biologique a déjà du mal à passer de l'heure d'hiver à l'heure d'été, alors faire un gosse, euh ...  

Faut arrêter, il y a des tas de nanas qui n'ont pas d'enfant et qui veulent pas en avoir et elles se portent très bien...

Mais bon, on retombe dans l'histoire classique du moule...depuis que nous sommes petits, nous entendons que pour réussir dans la vie il faut : avoir un mari ou une femme, se marier, avoir des enfants, bobonne à la maison et Mr qui va travailler, avoir une grande maison, une belle voiture et un chien (très important le chienchien qui fait Wouf)...du coup quand tu sorts du moule et que tu veux faire différemment, diriger ta vie d'une autre façon en te privant (même si perso c'est loin d'être une privation, bien au contraire) de la joie d'avoir des bambins (avec tout ce que ça apporte comme désagréments ou comme joie), ben on te regarde comme un alien et on ne comprend pas...

Pas plus tard que cette nuit (puisque j'ai bossé de 21h à 5h), alors que nous discutions entres collègues, j'ai posé la question à un dont la femme attend une fille qui doit arrivée bientôt...à la fin de la discussion, il a pas pu s'empêcher de me regarder et me demandant "et toi...??..." ou alors "toi je te verrais bien avec des enfants"...même si il connait mon opinion là dessus pour avoir eu cette discussion des tas de fois par le passé...

Sinon, il y a la coup du "ben heureusement que pas tout le monde fait comme toi, sinon il n'y aurait plus beaucoup de monde sur cette planète"...pourtant ça ferait du bien à cette planète (et aux humains) une bonne grosse réduction d'effectifs...mais bon, notre espèce embauche du personnel tout les jours un peut plus, donc le licenciement définitif et l'expulsion du logement n'est pas à l'ordre du jour (même si le logement devient insalubre et que l'immeuble menace de s'effondrer)...

Et puis faire un enfant quand t'es une femme, déjà faut le faire en subissant tout les désagréments pendant 9 mois, puis faut le sortir de là dedans et c'est souvent pas une mince affaire (si c'était autant facile que lorsque ça rentre ça irait lol)...alors si en plus tu as la santé fragile pour x raisons, je pense qu'il vaut mieux s'abstenir (n'oublions pas que la mort peut être au rendez-vous au moment où tu donnes la vie)...c'est certain que perso, je dois passer à côté de tas de choses mais bon, le célibat m'apporte aussi pas mal de choses (sinon je ferais en sorte de le quitter si c'était aussi terrible que ça, sauf que ce n'est pas le cas)...

Même chez nous, la société est encore largement "formatée" (gros guillemets) pour les couples.
Il n'y a qu'à voir comment tu douilles niveau impôts quand t'es célibataire... Le grand voyageur que je suis a aussi fait l'expérience du fameux supplément pour chambre individuelle dans quasiment tous les hôtels du monde... Sans parler du restau où en général, on te regarde bizarrement si tu dis que tu y vas manger seul et où en général, la table pour une personne est la moins bien située (dans un coin où le serveur passe jamais ou près des chiottes, laissez-vous envelopper par l'arôme...).

Enfin, il n'y a qu'à voir le vocabulaire employé par pas mal d'agences de rencontres, genre : "Sortez enfin du célibat !", "Retrouvez le bonheur !" ou encore "Non, le célibat n'est pas une fatalité !".
On vous le dit, le célibat, c'est moche, c'est triste, c'est mal.

Et le pire, c'est lorsque des potes ou des proches essaient (sans rien te dire bien sûr) de te trouver quelqu'un. Là, perso, je deviens très méchant...

Tiens ça me rappelle le film " Holidate " sur Netflix tout ça .

Voyageur Solitaire a écrit:

Même chez nous, la société est encore largement "formatée" (gros guillemets) pour les couples.
Il n'y a qu'à voir comment tu douilles niveau impôts quand t'es célibataire... Le grand voyageur que je suis a aussi fait l'expérience du fameux supplément pour chambre individuelle dans quasiment tous les hôtels du monde...

L'autre jour j'ai écouté la radio, un podcast d'une émission que j'aime bien qui passe l'après-midi sur Europe 1 et qui parle d'histoire (Historiquement votre avec Stephane Bern, je ne sais pas si certains connaissent et écoutent)...et justement, il y a une séquence où ça parlait du célibat à travers l'histoire et à quel point les célibataires pouvaient et peuvent (puisque c'est toujours le cas comme le souligne VS) être catalogués comme anormaux...

Lois diverses, impôts, brimades, stigmatisations, jusqu'à même des propositions sous la révolution et la terreur pour appliquer carrément la peine capitale aux célibataires...

dav-ID a écrit:

et un chien (très important le chienchien qui fait Wouf)

Tu imagines la tronche des gens quand je dis que j'ai deux poules, un cochon d'Inde, une lapine et un piaf psychopathe ?

dav-ID a écrit:

alors si en plus tu as la santé fragile pour x raisons, je pense qu'il vaut mieux s'abstenir (n'oublions pas que la mort peut être au rendez-vous au moment où tu donnes la vie)

Ah si je veux me suicider, je n'ai qu'à tomber enceinte, apparemment. J'ai 75% de chances de faire une hémorragie massive au bout de trois mois, ça laisse à peine le temps de profiter des nausées matinales
Il faudrait une grossesse médicalement assistée, et déjà qu'une normale c'est chiant, alors une où tu passes 9 mois dans un lit d'hôpital branchée de partout, merci mais non merci. Je vais d'abord essayer de remettre mon corps d'aplomb, et après, seulement après, on verra ce que je décide. Et si c'est trop tard, c'est que le destin en aura voulu ainsi, et j'adopterai une tortue d'Hermann.

Voyageur Solitaire a écrit:

Et le pire, c'est lorsque des potes ou des proches essaient (sans rien te dire bien sûr) de te trouver quelqu'un. Là, perso, je deviens très méchant...

Toute mon adolescence ... Ma meilleure amie était au top pour ça, tiens, je t'invite à une soirée, oh, tu ne connais pas Jean-Machin ? Il est sympa hein ? Et grand, t'as vu ? Et tu sais quoi, il a une voituuuuure ! (le critère absolu en 99, visiblement)
Je faisais un défi et un point d'honneur de saborder soigneusement chaque plan foireux qu'elle me préparait, c'était devenu un jeu. Mais je lui en veux, quelque part, c'était tellement dégradant ...

Pour l'anecdote, dans la Rome antique, il s'agissait surtout d'une formidable hypocrisie : on se mariait, y compris parmi le peuple, plus par raison et intérêt qu'autre chose, pour fonder un foyer, avoir des enfants, gérer un patrimoine. Et à côté, Monsieur pouvait allait voir ailleurs, y compris chez les hommes. Juvénal écrivait que l'on se mariait pour fonder un foyer et que pour les soulagements honteux, il y avait le bordel. Ou que les prostituées étaient nécessaires à la tranquillité des femmes libres. Auguste lui-même, qui prônait la famille et la vertu, ne se gênait pas pour s'offrir quelques coups de glaive à son contrat de mariage. César était surnommé "homme pour toute femme et femme pour tout homme" et, dans les hautes sphères, la bisexualité était courante. Sans oublier Néron qui, marié à Octavie, Poppée puis Statilia, épousa quand-même un homme à deux reprises, Doryphorus et le jeune Sporus.
Encore plus chez les grecs, où la femme reste une éternelle mineure, sous la tutelle d'un père, d'un mari, voire d'un fils aîné, assignée à ne pas sortir seule et consignée dans une partie spécifique de la maison, le gynécée. Pendant ce temps, au gymnase, Monsieur pouvait tranquillement flirter avec un bel éphèbe ou un robuste soldat ou recourir le soir aux services de courtisanes expertes en plaisir. Et ne parlons pas des esclaves, hommes ou femmes, considérés comme un bien comme un autre et soumis au bon plaisir de leur maître, c'est le cas de le dire.

L'Antiquité, exceptés l'Egypte, les Etrusques et les Celtes, était masculine, machiste, la femme y était souvent la grande muette. Nos célibataires spartiates, s'ils voulaient éviter de se retrouver à poil devant l'autel, n'avaient qu'à prendre épouse et avoir des marmots pour la galerie avant de faire ce qu'ils voulaient à côté, que ce soit avec une jolie naïade ou un éphèbe avenant.

J'ai trouvé un moyen de rendre Noël plus attrayant : je chante dans une chorale – ça, c'était avant le confinement. Je suis rarement en famille le 25 décembre. Après Noël, soit je vais en France voir ma mère, soit je vais à New York voir mes tantes, soit je ne vais nulle part. Nous avons, dans ma famille proche, perdu l'habitude de nous offrir des cadeaux et préférons bien manger, non seulement à Noël, mais aussi les jours qui suivent. Il m'arrive d'envoyer des cadeaux aux enfants de mes cousins.

Je ne fête plus le Nouvel An depuis de longues années.

Comme d'habitude, absolument rien à foutre de Noël.
Fête dénaturée, commerciale à mort, gavante à force de matraquage publicitaire et commercial. Obligation d'être souriant et joyeux (c'est Noël !), obligation de bouffer comme des goinfres, de voir des gens dont on n'a rien à foutre. Comme je l'avais déjà écrit, on a de plus en plus l'impression que c'est une corvée, oh la la, faut tout préparer, qu'est-ce qu'on va manger, comment on s'habille, on va chez tes parents ou chez les miens, l'oncle Jacques, on l'invite ou pas, les cadeaux, la course, l'énervement...
La magie de Noël, rien à foutre.

Le Jour de l'An par contre, c'est en général la seule grande bringue que je m'offre avec nuit blanche, dodo pas avant 07h00 du matin et la seule où je bois (un peu).
Mon grand plaisir, c'est de fêter le Nouvel An au soleil, là où c'est l'été. Le Nouvel An en maillot de bain et lunettes de soleil avec barbecue sur la plage et 30 degrés, ça m'éclate. Je l'ai fait plusieurs fois en Afrique du Sud, à Rio ou en Amérique du Sud et c'est génial. On est une petite bande de potes, on se retrouve chaque année à cette occasion et c'est que des bons souvenirs. Mexique cette année, si Coronavirus le permet.

Pour moi Noël ça dépends des années, il y a des fois où j’y attache de l’importance, et des fois moins.
J’ai été habituée une bonne partie de mon enfance à ne pas le faire en grand comité, ma famille habitant à l’autre bout de la France et mes parents ayant peu de congés durant cette période là, nous le faisions entre nous. Cela est même arrivé de le fêter avec les amis, mais ces amis là étant très proches de mes parents, c’est comme si c’était la famille.
Depuis quelques années, je fête souvent Noël avec la famille de mon petit ami, chez qui les traditions sont différentes (et on y mange plutôt bien d’ailleurs).

chez qui les traditions sont différentes

C'est vrai, ça joue aussi : lors de mon séjour en Russie, j'ai eu l'occasion de fêter Noël "à la russe" chez la famille de mon ex qui est d'origine russe et c'est très différent.
Déjà, là-bas, le Noël orthodoxe, c'est la nuit du 06 au 07 janvier, selon le calendrier Julien et non Grégorien.
Après, ils le fêtent vraiment, avec beaucoup de traditions, j'ai trouvé ça bien plus authentique que chez nous. Après, c'est vrai, c'est encore très religieux pour eux (contrairement à chez nous où ce n'est plus qu'une fête commerciale à mort) et il y a une vraie ferveur, un vrai respect de la tradition. Etant farouchement athée et vraiment pas porté sur tout ce qui est religieux, j'ai crains de m'emmerder très vite mais non : j'ai trouvé ça très authentique, sincère. Et puis, j'ai beau ne pas aimer l'hiver et le froid, Saint-Pétersbourg sous la neige...

Je pense qu'il doit y avoir des pays où ça doit valoir le coup de célébrer certaines fêtes qui n'ont plus aucun sens chez nous.

Noël, c'est pour moi avant tout l'occasion de revoir la famille.
Sauf que mes parents sont à l'Ehpad et que je me suis brouillé avec ma sœur, que mon frère est en Thaïlande et que ma famille côté français n'arrive pas à franchir les 20 km qui te sépare d'eux quand toi tu viens de t'en taper 200.
Reste ma famille côté viêt et ma belle famille ^_^

Je suis en train de me tâter pour voir si je peux sortir les parents de l'Ehpad une journée et organiser une grand repas de famille (pour ma maman je ne m'en fais pas trop mais papa est en fauteuil avec des couches).

Reste ma fille qui est encore contente de la petite fête, mon fils, lui, est entré dans l'âge con où il fait la gueule à tout ce qu'on lui propose.

Mais malgré tout ça, je trouve ça cool parce que c'est toujours mieux que de rester avec 8 yeux collés devant la télé.

Noël pour moi a surtout un intérêt à cause des enfants. Voir l'excitation dès que les premiers signes de Noël apparaissent, c'est vraiment sympa. Je pense que ça va bientôt s'atténuer, le grand est déjà ado et pour lui j'imagine que Noël n'a déjà pas plus de magie qu'un supermarché.

Pour le reste, c'est surtout une occasion de revoir la famille.

La famille, comme dit plus haut, j'ai rien contre mais les repas de famille qui s'éternisent et où t'es le seul célibataire (donc t'as automatiquement une vie de merde et t'as rien à raconter), je tiens plus.
On se fait donc les fêtes entre potes, on est heureux de se revoir et tout va bien. Lovers and friends are all that matter.

Je ne sais pas si les célibataires n'ont rien à raconter
Je dirais surtout qu'ils ne sont pas très intéressés par les problèmes de gamins et gestion des ménages qui meublent souvent la conversation...

Pas faux.
Mais surtout, à les écouter, t'as l'impression que tout seul, tu fais rien, t'as pas de projets, pas de but, que t'as une vie de merde. Ceux qui sont en couple, c'est toujours "nous". Nous on fait ça, nous on va aller là-bas, nous on projette de...
A 50 balais, quand tu débarques tout(e) seul(e), c'est suspect, c'est pas normal. Ou alors il est gay et il ose pas nous le dire...
C'est encore pire dans certains pays comme en Afrique. Là-bas, c'est infernal, c'est incompréhensible d'être célibataire, de ne pas avoir des enfants... C'est tout juste si on appelle pas le chamane ou le sorcier-marabout pour te venir en aide...