Votre plus grande rage dans un LDVELH ?

Une énigme insoluble, un adversaire coriace, un piège à la con fatal... il y a toujours un grain de sable inattendu qui vient après un parcours impeccable et qui met un terme à l'aventure au point d'être dégoûté à devoir tout recommencer le début.

Partageons-ici nos expériences...

Oula, les doléances vont pleuvoir, ça va swinguer !

Un truc bien rageux dans Retour à la montagne de feu : paragraphe 78, on a trouvé un pendentif. On sait jamais, ça peut servir, on le fourre dans le sac, et là, l'arôme de l'ail transforme le talisman en lame mortelle qui saute du sac, te perfore la gorge, et rdv au 14 direct ! Je trouve personnellement que c'est une des manières les plus dingues de périr dans un ldvelh !

L'énigme clôturant l'héritage de Vashna (LS15), indispensable pour claquer la porte dimensionnelle au nez de Shamath, je l'ai trouvée sacrément corsée, au point d'échouer à réussir le livre les premières fois que je l'ai lu. Quelques mois plus tard, lors d'une rétrospective LS, je l'ai repris, et après dix minutes de réflexion intense, ça a marché, et enfin le plaisir de fermer la porte, que j'attendais depuis longtemps... avant de décéder deux paragraphes plus loin lors de l'inévitable test final ! Là, j'avoue, un bon cri de rage.

L'énigme de l'orbe dans Loup Ardent, jamais compris et à l'époque j'avais triché pour lire la fin.

La fin du volume 6 de la Voie du Tigre...

Le bracelet de dents de requins dans Le Pirate de l'au-delà. Jusqu'à cette scène, je trouve le bouquin génialissime, et puis là, non, c'est trop. Je ne recommencerai pas. Je continue en mode lecture simple.

Les bugs et non fin de la Voie du Tigre 6, et les séries inachevées en général, mais surtout pour Prêtre Jean.
Mais ce n'est pas vraiment de la rage, plutôt de la déception.

Il y a peut-être le tome 3 de Chroniques Crétoises qui devient totalement arbitraire, et où on ne peut pas casser à la gueule à un PNJ qui nous fait des crasses... et en plus, on en redemande en se refaisant avoir avec lui. Frustrant. Tout comme le sentiment que nos choix n'ont plus d'importance.

Dans Le héros de Mynuit être condamné à mort en raison de la possession d'une certaine arme rangée dans la catégorie des OS qui a servi à un crime sans qu'on en ait été informé en s'emparant de ladite arme.

-Réussir à vaincre Ixiataaga (LS 17, la tour de Cristal) haut la main, et finir quand même écrasé dans l'effondrement de la dite tour suite à un mauvais tirage. J'aurai presque pleuré à ce moment là...

- Plonger tête la première dans les entrailles de feu du château d'argent avec Zagor à un paragraphe de la victoire....raaah!

-La crypte du sorcier. Arriver jusqu'à Razaak est déjà un exploit et puis...on se rend compte que le vaincre à la loyale n'est possible (ou presque). Merci Livingstone.

-Le test mortel face à l'Inquisiteur dans "le sépulcre des ombres" (1,2,3? T'es mort...). Une horreur quand on perd brutalement à ce moment là.

-"Le maitre du feu" (série le maitre du destin). Ca a l'air sympa vu de l'extérieur puis après 2-3 pararaphes...euh c'est quoi ce truc?

VIK a écrit:

Il y a peut-être le tome 3 de Chroniques Crétoises qui devient totalement arbitraire, et où on ne peut pas casser à la gueule à un PNJ qui nous fait des crasses... et en plus, on en redemande en se refaisant avoir avec lui.

Disons que tu te venges en lui barbotant son bateau à la fin, le laissant abruti au milieu de rhum et de putes. De plus, dans le mauvais paragraphe des Phytalides (si tu as 1 point de honte au moins quand tu fais le rituel final), tu as une vision de Markos la gorge tranchée : l'avoir abandonné a apparemment scellé son destin. Certes, c'est énervant de ne pas lui avoir flanqué deux-trois taloches, mais vengeance est faite.

Ce qui m'a peut-être fait le + rager, c'est de ne pas voir proposé comme choix de le baffer avant : quand j'arrive à ne pas avoir de choix § satisfaisant, avec l'impression que "je ne ferai jamais un truc pareil "dans tous les choix qui me reste, cela tue mon immersion dans le personnage. Je n'ai plus qu'à assister à un pantin désarticulé.