Au Pays des Dragons-A

Bien. L’AVH est enfin finie et mise sur Littéraction.    Lien Littéraction

Je rappelle aux distraits que 1/ je mets à disposition de ceux qui ne l’auraient pas un PDF avec liens cliquables du tome 5 Les Adorateurs du Mal pour peu qu’ils m’en supplient humblement et 2/ le document en .doc « résumé des règles, cartes et modifications » inclut les corrections et modifications à apporter aux tomes antérieurs s’ils entendent les jouer ou les rejouer avant de passer à celui-ci.

Je peux bien le dire maintenant, une des raisons qui m’avaient poussé à rejoindre les fora avait été d’apprendre tout ce qu’il serait possible sur l’Au Pays des Dragons écrit par Headline et la Headline’s band avant la fin brutale de la série; et voilà que je finis par l’écrire moi-même. Ma vie est une histoire de SF.

Si elle est écrite, ça ne veut pas nécessairement dire qu’elle soit réussie. Évidemment je ne pense pas qu’elle soit ratée, sinon je ne la présenterais pas; mais je ne sais pas si les lecteurs se trouveront motivés à la faire et à la refaire. Elle me laisse une impression que ces 933 paragraphes sont ce qui reste après élimination de tous les passages intéressants…

J’en ai fini; à vous de commencer.

Super nouvelle !! Je vais vite la télécharger

Travail impressionnant et couverture magnifique. En plus le contexte chinois, visiblement très fouillé, me donne vraiment envie. Le seul problème c'est qu'il faut que je me tape les quatre premiers d'abord (j'en avais fait au moins 2 ou 3 dans ma jeunesse). Et j'enrage rétrospectivement de ne pas avoir acheté le 5, alors que je me souviens à sa sortie d'avoir hésité mais je pensais alors que tout ça était derrière moi... mais franchement est-ce que j'étais à 30 francs près ?

Aaah, pour la couv', c'est Shamelord qu'il faut remercier.

Pour le 5, c'est facile, il suffit de me supplier humblement

Quant à les refaire, ne pas oublier d'utiliser les errata et modifications aux règles dans le résumé/carte, en particulier la règle des Sauvegardes sinon on se fait anéantir à coups de Jugements de Dieu… et je tiens à ce que les joueurs parviennent jusqu' Au Pays des Dragons, si possible
Mais tu te rends compte de la chance que tu as ? Refaire la série l'esprit à peu près vierge et embrayer sur ma création… je voudrais être à ta place, tiens

Bonne lecture !


@ Albatur: Bonne lecture ! Mais que ça ne te retarde pas trop pour le Bartimeus qui m'avait l'air très intéressant…

Félicitations pour cet accouchement réussi

Ce fut long et dur; je suppose que la mère vivra mais je ne réponds rien de l'enfant

Bravo à toi !
Navré d'avoir pu corriger l'ensemble.
Je vais prévenir Marmouscule qui me demande tous les 6 mois si l'avh de PJ6 est sortie.
J'espère pour lui qu'il n'y pas de scènes de sexe dans la taverne, il a eu beaucoup de mal à se remettre de Retour à Griseguilde par VS.

Vaut mieux pas qu'il lise Les tambours de Shamanka alors... Mais bon, pas de dessin avec une quéquette cette fois (les Anciens comprendront...)

Bravo Ashim, c'est une super nouvelle ! Je vais certainement la commencer très bientôt. Laissez tomber le nouveau 007 et Star Wars, il y a mieux à se mettre sous la dent !

Mais si, Marmou peut très bien lire Les tambours de Shamanka. Le tout c'est de lui refiler un lien vers une version alternative classée X rien que pour lui : avec des rhinos-eros, des trompes d'éléphant, des girafes contorsionnistes, sans oublier la scène torride du bain avec les hippopotames, et la séquence SM avec les flamands roses.

Tu as oublié celle du gorille dans la brume...
Ah, ce dessin... A chaque fois que j'en parle à Reki, il en rit aux larmes...

VIK a écrit:

Je vais prévenir Marmouscule qui me demande tous les 6 mois si l'avh de PJ6 est sortie.

Ça c'est avoir la foi. Je lui ai laissé un message su RdV1 dont il est encore techniquement membre mais je ne sais pas s'il regarde ses MPs…

VIK a écrit:

J'espère pour lui qu'il n'y pas de scènes de sexe dans la taverne, il a eu beaucoup de mal à se remettre de Retour à Griseguilde par VS.

Le Prêtre Jean est un prêtre, mais ce n'est pas un moine ( et encore, les moines ) Ceci dit ces activités n'ont rien d'obligatoire et ne sont inévitables ( : i.e. si on a pris un des chemins possibles ) que dans un cas.
D'ailleurs son argument était que c'était Griseguilde et PAS une aventure du Prêtre Jean, donc, si je comprends bien, que certaines choses font partie d'une série mais n'ont pas à être rajoutées dans une autre ?

Bonne lecture à vous deux !

Si vous continuez, je fais un dessin avec grosse quéquette et gros nichons...
J'ai entamé Au pays des dragons, mais pas de jambes en l'air pour l'instant...
Pour Les tambours de Shamanka, il y aura un passage où l'on pourra faire crac-crac, avec Salomé la danseuse noire (qui nous proposera que son esclave "se joigne à nous si tu veux, il tiendra le rôle que tu voudras"). Chacun verra alors midi à sa porte...

Rectification à faire je crois dans le résumé des règles qui accompagne cette copieuse AVH -la Chine vaut bien ça^^- : au 214, lisez « 4 ou plus » en fait 4 ou moins pour reprendre l'errata officiel du fofo concernant l'OP Tome 2 .

Elle est là. Enfin. Les mains tremblantes d'excitation, on découvre la boîte de laque noire, massive, frappée d'un dragon à l'or fin. Fébrile, on ouvre : parfum d'encens, doux toucher de la soie épaisse... Délicatement, on tourne les pages... C'est parti.

C'est du lourd. Plus de 900 paragraphes et un travail de plusieurs années. Prendre la suite de la mythique quête du Prêtre Jean, c'est le scénario casse-gueule assuré diront certains. L'ami Ashim, négligeant ces oiseaux de mauvaise augure, relève ses manches et le défi. Alors, qu'en est-il ?

L'introduction est longue, riche et intéressante, parfaite pour ceux qui ne connaitraient pas encore cette saga et elle plaira également aux vieux routards du Prêtre Jean. Une sorte de synthèse, de résumé, fort utile.
Le formidable travail de recherche et d'érudition de l'auteur est à saluer et bien bas, c'est indéniable. Un truc de fous, qui donne le tournis, une masse colossale d'informations, de données, de détails, qui force le respect.
J'ai beaucoup apprécié un certain humour qui, distillé par petites pointes ici et là, pimente agréablement la personnalité du Prêtre Jean. Bravo pour certains noms comme Houd Ini ou la rivière Kouaï... J'ai tilté sur "vous êtes donc un voyageur, plutôt solitaire même" (je n'ai plus la phrase exacte en tête). Si c'est une allusion à ma modeste personne, j'en suis flatté. Si ce n'est pas une allusion à ma modeste personne, c'est que je me la pète un peu trop... Un passage où l'on manque être renversé par un char ne serait-il pas un clin d'oeil à un passage de La cité des voleurs ?
Pas mal de combats sont enrichis de manière bienvenue, comme celui dans le quartier des teinturiers, avec les spadassins qui se cachent derrière les tissus déployés par exemple. On a l'impression que l'on va s'empêtrer dans ces grands tissus qui pendent ici et là, se prendre les pieds dedans, j'ai beaucoup aimé cette idée. Certains adversaires sont originaux comme la femme à l'éventail de fer que l'on voit bien en chef de société secrète ou d'une guilde d'assassins. La remarque sur la lame en acier du héros alors que les chinois de l'époque n'utilisaient que le bronze ou le cuivre est une sacrée trouvaille, là franchement, chapeau bas, fallait y penser !
On voyage beaucoup, en compagnie ou seul, les itinéraires sont variés, tout comme les endroits traversés. C'est donc riche, complexe, fourni.

Mais...
Deux problèmes majeurs m'apparaissent et qui sont liés : une trop grande somme d'informations et la façon dont elles sont amenées.
Par moments, on discute simplement avec un marchand ou des compagnons de voyage et on a l'impression que nos interlocuteurs nous récitent La Chine du VI ème siècle pour les nuls en 12 volumes... On a un paragraphe très long, trop long, on se prend en pleine figure une masse de données, d'informations presque encyclopédiques que je n'ai pu m'empêcher de trouver fastidieuses au bout d'un moment. On a l'impression que notre interlocuteur nous récite du "par coeur", la façon dont on reçoit ces détails n'est pas assez vivante, je trouve. Et par moments, ça prend trop le pas sur le plaisir, l'aventure, le côté ludique de l'avh. Le contraste me parait trop grand entre des paragraphes de longueur moyenne, denses et dynamiques et des paragraphes fleuve où on a l'impression de passer à un roman.

Autre bémol, un manque d'immersion par moments. Je m'explique : on a pas grand-chose sur ce que ressent notre personnage, surtout en ville. Certes, le Prêtre Jean a pas mal bourlingué maintenant et même à travers le temps. Il n'empêche qu'on a souvent l'impression qu'il traverse certains endroits en spectateur, en figurant. J'aurais beaucoup plus exploité des endroits comme les marchés, par exemple :
"Vous caressez d'une main curieuse les rouleaux de soie et les épais brocarts d'un étal. Tant de couleurs, d'odeurs et de parfums ! Quel contraste avec le silence des grands espaces traversés jusqu'ici ! Les sens sollicités de tous côtés, vous déambulez à travers la foule, levant les yeux vers les remparts où claque la soie safran des étendards. Perdu dans votre rêverie, vous n'avez que le temps de vous garer pour éviter le passage d'un lourd chariot de bronze qui manque vous renverser..."
Malheureusement, on a souvent :"vous passez devant tel étal. Vous prenez telle rue. Vous voilà à tel endroit." Du coup, j'ai eu beaucoup de mal à m'approprier le personnage, que j'ai plus vu comme un personnage extérieur à moi-même et dont je suivrais les aventures en spectateur. Le fait d'interpeller fréquemment le lecteur (qu'allez-vous faire maintenant, Prêtre Jean ? Quel sera votre choix, Prêtre Jean ?) ne fait qu'accentuer cette impression. Pour résumer, disons que j'aurais apprécié un personnage plus... "impliqué" dans l'histoire, quelques remarques sur ce qu'il ressent, comment il perçoit ce qui l'entoure, ses impressions, ses sentiments...

Pour finir, un doute (pour chipoter). Le passage de la colline avec les tigres. Une colline couverte de pins et nimbée de brumes. Sauf erreur de ma part, je vois plus un tigre dans un paysage de mangrove, de forêt tropicale et d'étendues d'eau stagnantes, comme en Inde ou au Pakistan. Une forêt de pins me paraît trop "nordique" pour notre fauve rayé (à moins d'un tigre de Mandchourie ou d'un tigre de l'Amour ?) A vérifier, c'est juste une supposition de ma part.

Mes bémols peuvent paraître un peu durs, mais ils ne doivent certainement pas occulter tout le reste, c'est à dire le formidable travail accompli pour écrire cette AVH et qui, encore une fois, force le respect. Il n'y a nullement à rougir de cette suite dans laquelle le Prêtre Jean n'aurait pas hésité à inscrire la trace de ses pas, assurément.
Je dirais au final que le fond est (très) solide mais que la forme pourrait mieux amener et mieux mettre en valeur le formidable travail effectué en amont.

En tous cas, bravo et merci pour avoir relevé le défi et nous avoir proposé cette histoire ! 10 000 ans de bonheur pour Ashimbabbar, digne Fils du Ciel et Chevaucheur du Dragon !

Lowbac a écrit:

Rectification à faire je crois dans le résumé des règles qui accompagne cette copieuse AVH -la Chine vaut bien ça^^- : au 214, lisez « 4 ou plus » en fait 4 ou moins pour reprendre l'errata officiel du fofo concernant l'OP Tome 2 .

Et dire que c'est moi qui avais posté la remarque aboutissant à cet errata… ARRRGH !

Je vais créer un errata…

( une bonne chose que tu me l'aies signalé si tôt parce que demain et jusqu'à mercredi soir je partirai loin de mes livres du PJ )

Merci beaucoup pour ces premières impressions VS !

Heh ! Comme je l’annonce en intro, jeux de mots headliniens et allusions seront servies à la pelle… j’ai eu cinq ans pour en accumuler des stocks… et naturellement

Spoiler:

en est une ( J’avais bien parlé de l’amulette de l’Oiseau dans le Sindbad, alors quoi ).

Je l’admets, les marchands nous en servent peut-être quelque peu une louche, mais ce n’est pas totalement injustifié : ils vont dans un pays qu’ils n’aiment pas et ont l’occasion de le traîner dans la boue devant un étranger, alors ils en profitent. Il faut bien qu’ils fassent quelque chose pour se désennuyer…

Pour le marché, je croyais l’avoir travaillé et voilà que tu me montres que j’étais loin du compte ! Je déprime… ( non, je plaisante là. Mais c’est le genre de chose qui montre qu’un travail collectif comme celui qui a créé les volumes originaux aurait peut-être mieux réussi ).

Par contre, pour les collines qui entourent le T’aï Chan il me semble avoir respecté mes sources ( l'anedote des gens qui se réfugient là pour fuir la tyrannie vient de la vie de Confucius ) et puis un paysage de pins avec des écharpes de brume, ça fait chinois !


J’espère que la suite de cette AVH ne déméritera pas à tes yeux…

Pour la scène du marché, j'aurais plus insisté effectivement. Un marché de ce genre, c'est pour moi tumultueux, coloré, odorant, bruyant... C'est un endroit qui sollicite tous les sens. J'aurais donc insisté sur les odeurs, les parfums, le bruit, la foule... Ce n'est pas pour rien que j'ai pris la soie dans mon exemple plus haut, j'imagine bien le Prêtre Jean caresser une pièce de soie ou un brocart... Mais aussi humer le fumet de la nourriture et des épices... ou l'odeur fauve de sueur et de crottin des chevaux parqués non loin !

J'ai toujours imaginé le Prêtre Jean assez curieux et même s'il a beaucoup voyagé avant ce volume 6, je l'imagine mal blasé ou indifférent devant une cité chinoise affairée. A son époque de départ, le monde médiéval, la Chine était déjà un pays mystérieux et inconnu, fabuleux et mythique (pensons à Marco Polo bien plus tard). Donc, j'imaginais un Prêtre Jean assez ébahi et curieux devant tout ça.
Mais bon, c'est ma vision d'un héros que chacun s'approprie à sa façon, d'autres le verront sans doute autrement.

Une question : sauf erreur de ma part, pas de référence au Bouddhisme dans cette avh ? Pour être franc, j'ignore si cette religion était déjà implantée en Chine à l'époque... Si c'est le cas, une rencontre du héros avec des pélerins bouddhistes et une confrontation d'idées aurait été sympa.
Pour le tigre, je sais pas : certaines peintures le représentent effectivement dans des paysages de collines embrumées, donc pourquoi pas...

Ah non, désolé mais le Bouddha n'était même pas né en Inde quand nous en sommes parti.

Et c'est vrai que le PJ fait montre de plus de curiosité en Égypte et en Inde ( moins à Babylone ). J'aurais dû plus insister là-dessus, il reste trop extérieur… enfin.

Pour la longueur de certains § et la masse d'informations à digérer, j'ai effectivement signalé ce bémol à Ashim. Mais bon, pour le combat final il y aura une interrogation écrite sur les souverains des royaumes, alors il ne faut pas en perdre une miette, sous peine de PFA.

Spoiler:

Néanmoins, je pense quand même que certains pavés niveau texte auraient gagnés à être divisés en plusieurs §. On aurait encore explosé le nombre de § mais ça aurait rendu la lecture plus aérienne.
Peut-être qu'il y avait aussi la possibilité de mettre davantage de notes historiques en annexe, plutôt que de les inclure dans les §. Mais bon, ça aurait impliqué réécriture, nouvelle numérotation, nouveaux délais, etc... C'est quand même un regret de mon côté, car j'aurais préféré que l'avh tende encore plus vers la perfection, plutôt que de tenir absolument les délais pour les Yazs.

Mais il vous faudra chanter fort

Plus sérieusement, j'admets que certains paragraphes sont longs, mais c'est qu'ils reflètent soit une longue conversation ( que je n'ai ni le talent ni l'envie de donner en détail, et ce serait encore plus long à lire ) soit un long itinéraire où il ne se passe rien de particulier, sinon que les gens parlent pour passer le temps: il me semble que c'est justifié…
Je suis d'accord que c'est une rupture de rythme par rapport aux autres volumes du Prêtre Jean, mais c'est que l'AVH couvre l'étendue de la Chine d'alors, et même si c'est plus petit que la Chine actuelle, c'est tout de même grand.

Il aurait été possible de rompre chaque paragraphe en plusieurs, mais je n'aime pas ce coup du "vous êtes au A, allez au B" sans qu'aucun autre paragraphe ne mène au B et je crois en fait avoir supprimé tous les exemples de cela, précisément en regroupant les paragraphes. Je n'ai pas besoin de ce genre de tours faciles pour atteindre les 933§ moi…

L'idée d'étoffer les notes historiques ne m'était pas du tout venue, il me semble à première vue que ça voudrait dire un va-et-vient du joueur entre le texte et les notes, d'où grosse rupture d'immersion ? Ma démarche a été de faire découvrir les choses par le lecteur en même temps que par le PJ, si ça l'ennuie on peut supposer que le PJ s'ennuie lui aussi ( la looongue conversation avec Yen-tsé le laisse entendre… ) J'admets cependant que ça peut lasser à la 3° ou 4° relecture de passage obligatoire…

Oui mais tu reconnais toi-même qu'il y a une rupture de rythme par rapport aux autres PJ.
Sans compter qu'il y a déjà une rupture niveau taille avec un gros tiers de livre en plus (pour moi petite une erreur par rapport au cahier des charges, mais on en a déjà discuté)
Je crains quand même que VS et moi-même mettions le doigt sur une faille de l'avh qui risque de t'être reprochée (d'autant plus que nous aimons tous les deux l'histoire, et que je suis un fondu de la Chine Ancienne, donc si moi j'ai trouvé quelques passages trop érudits ou trop longs, je crains que ce soit reproché davantage par des lecteurs moins férus d'histoire).
Allez hop, une réécriture et une refonte, et tu nous livres un truc pour décrocher le Yaz d'Or l'an prochain. Facile !

Effectivement le bouddhisme n'arrive que tard en Chine, en provenance de l'Inde. C'est d'ailleurs de sujet du "Pèlerinage vers l'Ouest" qui en termes de pavé n'a rien envié à Ashimbabar. Donc à l'époque les moines seraient plutôt taoïstes...
Une question me brûle les lèvres: est-ce qu'il y a des contrepèteries ?

Pour aérer les paragraphes, il y a toujours la possibilité de glisser ici et là une phrase du genre :
Le marchand s'interrompt pour prendre la théière et remplir à nouveau votre tasse avant de vous la tendre et de reprendre...
ou
Votre interlocuteur s'arrête pour chasser une mouche d'un revers de main agacé, puis reprend...
ou encore
Le grondement du tonnerre interrompt soudain votre hôte, vous faisant tous deux sursauter. Au-dehors, le ciel est noir et les premières gouttes d'une pluie froide se mettent à tomber, crépitant sur les dalles de terre cuite. Votre hôte reprend...

C'est pas grand-chose, mais bien placé, ça permet de couper un peu une trop longue diatribe, de faire une pause en rapellant la scène au lecteur avant de reprendre.

@ VS: c'est plus quelque chose que j'ai utilisé dans les passages dialogués ( car il y en a, il y a de tout ).
Là, dans la mesure où ce sont des résumés de dialogues/discours, interrompre ainsi par des incidentes ne me serait pas venu naturellement

@ gynogege: ah, là ça me fait de la peine de te décevoir mais… non, pas de contrepèteries