Ben, c'est pas un ldvelh mais ça a plutôt l'air d'un précis de psychanalyse à 2 balles.
Alors voilà, tu as Frodon et son oncle Bilbo, qui sont des hobbits. Lapsus révélateur :
il ne sont pas hauts. Pour bits, on va y venir. En tout cas, on note que les hobbits sont des fétichistes du pied.
Voici donc Frodon qui voudrait hériter de l'anneau de son père, ou plutôt de son substitut de père, j'ai nommé Bilbo, qui est son oncle. L'anneau renvoyant lui à une bague de mariage, donc à un personnage féminin : la mère de Frodon, elle aussi totalement absente de l'histoire. Donc en fait, Frodon-Oedipe veut s'approprier sa mère, via l'anneau de son oncle. La manifestation de toutes ces pensées culpabilisantes pour Frodon fait qu'il voudrait disparaître de la surface de la terre en étant invisible, et qu'elles se manifestent dans son alter égo : Golum, la synthèse de sa mauvaise conscience judéo-chrétienne.
Comme ensuite il faut un autre substitut sexuel pour Frodon, celui-ci trouve un autre partenaire comme objet de son désir : une princesse elfique. Pour ça, il est parrainé par un vieillard, Gandalf, ancien pyromane au lourd casier judiciaire qui regrette de ne pas avoir brûlé la vie par les deux bouts, et spécialiste du planté de bâton. Gandalf cherche à camoufler ses pulsions pyromanes en se sacrifiant face à un Balrog, qui est un démon du feu justement : ça c'est de la bonne psychanalyse. Le symbole de Gandalf est bien évidemment phallique, puisque c'est un spécialiste du planté de bâton de chêne : l'allusion est flagrante, d'autant plus qu'il n'y a qu'un pas entre bâton de chêne et le gland.
Bref, le rêve de Gandalf quand il était jeune était donc de mettre le bâton dans l'anneau (métaphore sexuelle évidente), et de disparaître ensuite, triste désir de beaucoup de mâles volages. Le tout pendant une séance d'exibitionisme, où un gros pervers nommé Sauron les regarde par le trou de la serrure.Sauron c'est le gros pervers de l'histoire : il peut vraiment se rincer l'oeil en matant des semi-nains fétichistes du pied, des elfes fétichistes des oreilles. Enfin, les plus gros pervers, ce n'est pas Sauron le mateur, mais les millions de télespectateurs qui ont maté le film : d'ailleurs ils parlent bien de film culte, la métaphore sexuelle est encore évidente.
Toute bonne psychanalyse d'un personnage masculin doit a toujours aboutir au résultat final (validé par un diplôme qui sanctionne de nombreuses années d'études) : le personnage masculin est gay.
Donc, comment Frodon est-il gay ?
Réponse : il est évident que Frodon ne passe pas vraiment ses loisirs avec des meufs.
Combien il en choppe dans la trilogie ? Zéro.
CQFD, Frodon préfère partir en escapade champêtre avec une bande de mâles aux pieds poilus, ce qui en dit long.
C'est parce qu'il n'y avait pas de motos à cette époque. Sinon, vous pouvez être sûr que Frodon ferait parti d'un groupe de motard gays sillonnant la campagne avec leurs gros engins.
Si vous n'aimez pas mon résumé, vous pouvez aussi acheter le livre de psychanalyse du Seigneur des Anneaux. Mais bon, à mon avis ça doit ressembler assez à ça.