Si vos stats de départ sont mauvaises

il a quoter Vik

Eh oui, je fais de la nécromancie de thread, qui plus est en rebondissant sur le post d'un membre du forum qui ne poste plus depuis presque un an : ça fait beaucoup  

Le truc, c'est que si je poste sur ce forum, c'est parce qu'il y a des tas de sujets en rapport avec les LDVELH : étonnant, non ? Parler des jeux vidéo qu'on a connus, et de ceux que l'on pratique encore, c'est sympa, mais les forums dédiés ne manquent pas. On ne peut pas en dire autant pour les LDVELH : ça se passe ici et sur RDV1... et puis après, c'est plutôt le no man's land, ou alors des fils de discussion isolés sur des forums consacrés à d'autres thématiques.

J'ai bien conscience d'arriver tard (trop tard ?) sur ces forums dédiés ; je me sens un peu comme le type qui a été invité à une fête mais qui se rapplique seulement le lendemain : la plupart des invités sont repartis, ceux qui sont restés cuvent dans leur coin, et quelques hôtes ont la gueule de bois. Je n'ai pas de souci à faire avec. Seulement, faudra pas vous étonner de voir des vieux (voire très vieux) sujets remonter à la surface : pas de ma faute si certaines des réflexions et échanges les plus pertinents sur les LDVELH remontent à dix ans ou plus

Ah, enfin! Il en a fallu du temps pour qu'on me quote et qu'on prononce 3 fois mon nom.
Je vous ai manqué mes poulets ?
Y a t'il des demoiselles intéressées qui veulent m'épouser sur le forum ? Je suis un formidable parti vous savez. Un parti très longtemps. Ne vous laissez pas impressionnées par l'odeur de renfermé et le côté vieux croulant. Je ne vieillis pas, je prends de la valeur.
Pour celles qui ne me connaissent pas, je me présente : j'aime la littérature, la paix dans le monde, et les fortes poitrines.
Je plaisante hein, je suis modérateur quand même : c'est vrai que j'exagère un peu sur la littérature, ça me branche moins, c'est un peu surfait. Les fortes poitrines aussi parfois.

Enfin bref, c'est l'occasion unique de bénéficier de ma super promo pré Halloween :

un problème avec des règles d'un DF ?
No problem : call VIK 3 times.
Mes tarifs sont raisonnables.
Ma raison l'est moins.

Note : toute ressemblance avec Beetlejuice est assumée.
Si certains ont du mal avec le second degré, je suggère de passer directement au troisième. J'adore le cramé.
Et vous savez quoi ?

I'M BACK !

Talisman est un jeu chaotique par nature, même si des personnages sont clairement meilleurs que d'autres, voir mêmes surpuissants pour quelques-uns. Ce jeu de plateau souffre aussi d'autres défauts comme la longueur (pour beaucoup de joueurs), et à un côté bac à sable, ce qui encourage la multitude de règles maison existantes.
Je suis friand de règles maison pour les jeux de plateau, c'est une manière de se les approprier et de jouer selon ses goûts (en solo). Je suis plutôt adepte de la devise de guillotine games, concepteurs de zombicide : " les règles ne vous plaisent pas ? Changez-les ! L'essentiel c'est que vous vous amusiez. Have fun ! ".
Idem pour jeu vidéo préféré, civ 4, que j'avais moddé selon mes désirs pour des parties éclair d'une heure. Pour le jdr, on a aussi observé des tendances tournées vers moins de temps disponibles de la génération des joueurs pionniers  : prise en main + rapide, règles light, parties +courtes, etc... Il en faut pour tous les goûts. On s'adapte au jeu, ou bien on adapte ses règles.

C'est vraiment Halloween: si on prononce trois fois son nom VIK revient ET incroyable coïncidence, Beetlejuice est de retour au cinéma.

C'est quoi l'étape suivante? Si on prononce trois fois "Candyman" devant un miroir, l'homme au crochet va revenir pour hanter le site?

J'ai le souvenir d'un lointain article, perdu dans les limbes du ouaibe, où l'auteur démontrait comment chaque groupe de joueurs D&D avait tendance à créer ses propres règles maison, de telle sorte que l'on pouvait parler d'autant de versions de D&D qu'il y avait de groupes de joueurs, et non pas simplement d'éditions du jeu. Cette flexibilité est l'essence même du jeu de rôle, et l'un de ses principaux avantages : dans quasiment chaque livre de base de n'importe quel jeu, le lecteur est invité à adapter les règles à sa convenance.

Le seul obstacle à cette flexibilité réside dans la divergence d'opinions possible entre joueurs et MJ : si un tel est pour respecter le corpus de règles publié comme s'il s'agissait d'une loi gravée dans le marbre, alors que tel autre est plus pragmatique et préfère privilégier l'amusement à la contrainte, le groupe concerné aura une espérance de vie réduite... à moins que chacun y mette du sien. Oui, il faut des règles pour n'importe quel jeu qui se respecte, et non, ces règles ne doivent pas étouffer la partie ou l'amusement que les joueurs sont censés en retirer.

Le problème se pose différemment pour les LDVELH : les joueurs sont d'accord sur le fait que quantité de ces bouquins sont souvent mal équilibrés dans leur difficulté et le jeu des probabilités invariablement fatal au héros, à moins d'une partie exceptionnelle. D'où l'intérêt des différentes règles maison pour rendre ces aventures plus accessibles, comme le fameux projet Dfix et d'autres initiatives portant sur les lancers de dés (introduire une base fixe et une part aléatoire par exemple), l'ajout de sauvegardes d'armure, les solutions et cartes en lignes, etc... Et ici, contrairement au JDR, le lecteur-joueur solo est d'office d'accord avec les règles maison qu'il choisit d'adopter, sauf cas problématique de dédoublement de personnalité  

Ceci dit, tous les auteurs ne sont pas à mettre sur le même plan : Steve Jackson s'est montré un peu plus attentif au sujet que Ian Livingstone et il est possible de terminer Le Manoir de l'Enfer ou même la saga Sorcellerie! dans son intégralité sans tricher... à condition de débuter avec des statistiques correctes et de bien connaître les bouquins (on parlera de runs d'entraînement pour faire joli, là où je me souviens surtout d'une longue et lamentable errance dans les couloirs du Manoir de Brume ou de la Forteresse de Mampang ). Livingstone a toujours été un adepte du gros monstre qui tâche, depuis Le Sorcier de la Montagne de Feu jusqu'aux Géants de Fer (oh, le joli 11 en HABILETE pour mon adversaire, merci Ian !), mais on ne peut pas vraiment lui en vouloir : les fans en redemandaient, du Fighting Fantasy infinissable, et il n'a fait que s'adapter à la demande. Ce serait un peu l'équivalent des jeux vidéo à la Dark Souls / Elden Ring (justement inspirés de LDVELH) où les développeurs sont contraints d'inclure des adversaires de plus en plus difficiles à abattre, parce que c'est précisément ce que réclame le public de ces jeux. Et là, à moins d'un mod ou d'un cheat code quelconque, pas question de règle maison : c'est d'ailleurs le gros problème des LDVELH directement portés en JV, impossible de modifier quoi que ce soit.

Beaucoup de choses intéressantes dans ton message.
Steve et Ian étaient fans de jeux vidéos. Je repense un peu à certains jeux vidéos très durs voire infaisables des 80's-90's : c'était assez l'esprit à l'époque. Les jeux étaient plus courts, donc parfois la difficulté était inversement proportionelle pour atteindre la fin. Peut-être que les auteurs de ldvelhs ont voulu augmenter la durée de vie du livre avec un peu cette philosophie. Je trouve que le Sorcier de la montagne de Feu pose très bien le genre : un livre-labyrinthe à refaire de nombreuses fois (pfa, récolte d'innombrables objets,...) cela augmente sa durée de vie. Un ancêtre des escape game peut-être ?
L'autre moyen de rallonger cette durée de vie c'était par la difficulté liée aux règles et où aux probabilités de lancer de dés, enfin pour ceux qui ne se contentent pas de lire. Et c'est là finalement que le lecteur-joueur peut se sentir floué, participant sans le savoir à des défis perdus d'avance statistiquement. Se faire manipuler par un film avec un twist est une chose (usual suspect et fight club avaient été mes premières expériences notables) quand cela sert le scénario. Avec les ldvelhs, on a l'impression d'une difficulté un peu gratuite qui dessert au final le lecteur joueur, voire le trompe, au détriment du plaisir ludique.

VIK a écrit:

Beaucoup de choses intéressantes dans ton message.
Steve et Ian étaient fans de jeux vidéos. Je repense un peu à certains jeux vidéos très durs voire infaisables des 80's-90's : c'était assez l'esprit à l'époque. Les jeux étaient plus courts, donc parfois la difficulté était inversement proportionnelle pour atteindre la fin.

C'est vrai. Je me demande d'ailleurs s'ils n'auraient pas mis la main sur les premiers jeux d'aventure textuels, tels que Colossal Cave Adventure ou Zork, dont la structure est très proche des LDVELH avec le même système d'organigramme / flowchart, et qui sont sortis bien avant les Fighting Fantasy. Ces jeux ne supportant à l'époque aucun graphisme, ils comportaient des paragraphes descriptifs plus ou moins longs, là encore proches de ceux des Défis Fantastiques. Ils étaient également assez difficiles : je me souviens de quelques parties sur Zork (découvert en abandonware) et ce jeu n'était pas de la tarte, d'autant qu'ici il n'est pas question d'une liste de choix à la fin de chaque section. Le joueur doit entrer des mots-clefs (verbe + complément comme "Go North" "Open Door" ou "Take Key") soumis ensuite à un analyseur syntaxique qui valide ou non les instructions entrées. Bonne chance pour trouver les bonnes instructions lorsque les indices font défaut ! En fait, je crois même que les joueurs étaient déjà obligés de tricher pour terminer le jeu en passant le code au désassembleur pour en comprendre le fonctionnement ^^

Pour ceux que cela intéresse, un bon article sur la série : https://www.grospixels.com/site/zork.php

Outre les jeux d'aventure textuels, il y avait aussi la conversion de Colossal Cave Adventure sur Atari 2600 qui avait donné le tout premier jeu d'action-aventure avant Zelda : Adventure le bien nommé, en 1978. Le passage du texte aux graphismes s'est fait dans la douleur, mais c'était un exploit quand on connaît les capacités limitées de la machine :

(Le carré en haut de l'écran, c'est vous, votre avatar quoi. Le machin jaune au milieu ? C'est un dragon. Si, si. )

Adventure comportait plusieurs modes de difficulté et pouvait aussi bien être enfantin à terminer que représenter un challenge insoutenable. Il fallait notamment mettre la main sur une épée dans le labyrinthe du jeu pour pouvoir se débarrasser des "dragons" harcelant le joueur sous peine de finir avalé tout cru : une démarche pas très éloignée du OTP.

Là encore, les curieux (ou masochistes, c'est selon) pourront en savoir plus sur ce jeu par ici : https://www.grospixels.com/site/adventurerobinett.php

VIK a écrit:

Y a t'il des demoiselles intéressées qui veulent m'épouser sur le forum ?

Pour celles qui ne me connaissent pas, je me présente : j'aime la littérature, la paix dans le monde, et les fortes poitrines.

Des femmes...??...sur ce forum...quel déconneur ce VIK...

Tu auras plus de chance de te caser avec un beau guerrier musclé et dégoulinant de sueur, plutôt qu'une belle princesse à gros nénés par ici...


Et oublie pas de dire que tu manges de la pizza congelée carbonnisée après l'avoir fait cramer dans une poêle à frire aussi...ou alors que tu prends une route Sarcelles direction Paris qui n'existe pas et que tu t'énerves au volant...elles vont toutes te tomber dans les bras comme des mouches...

J'ai lu ça l'autre jour sur un autre sujet ça m'a bien fait... alors au final...elle était bonne cette pizza...??...

Oberon a écrit:

ce jeu n'était pas de la tarte, d'autant qu'ici il n'est pas question d'une liste de choix à la fin de chaque section. Le joueur doit entrer des mots-clefs (verbe + complément comme "Go North" "Open Door" ou "Take Key") soumis ensuite à un analyseur syntaxique qui valide ou non les instructions entrées. Bonne chance pour trouver les bonnes instructions lorsque les indices font défaut ! En fait, je crois même que les joueurs étaient déjà obligés de tricher pour terminer le jeu en passant le code au désassembleur pour en comprendre le fonctionnement ^^

J'adorais les "texte aventure", comme "l'ile" ou je suis resté coincé très longtemps devant un vieux qui me demandait une pierre de feu, j'avais compris qu'il voulait un briquet.
mais quand je tapais "donner briquet à vieux" j'avais la réponse qu'il voulait une pierre de feu qui marche. Que de temps perdu a fouiller tous les écrans de jeu a chercher un 2e briquet pour au final comprendre l'astuce : "allumer briquet". Et là le vieux pouvait le prendre.

Après le logiciel était un peu naze et je m'amusais bien a mettre des conneries du genre "donner pierre de feu en peau de cul séchée à vieux con" et ça passait !

Les passagers du temps ! Autre jeu d'enfer ! ou les SRAM

Zork, je n'y ai jamais joué. Un épisode de Big Bang Theory en parle. Je pense que ma première expérience d'un adventure text est Token of Ghall sur C64, sorti en 1983. Effectivement l'architecture des quêtes et l'univers fantasy rappellent les ldvehs.

dav-ID a écrit:

... au final...elle était bonne cette pizza...??...

J'avais d'abord essayé de la cuire avec le briquet d'Albatur, mais je n'avais pas la commande. En fait, je ne m'en souviens pas, ni du sujet où j'ai raconté ça. J'ai tellement écrit de messages et il y a si longtemps que je m'étonne parfois en retombant dessus, comme s'ils avaient été écrits par autrui.