FOOT : souvenirs / joueurs insolites / recrutement foireux

Moi aussi j'apprécie beaucoup!

Tu pourrais faire un topo sur Jay Jay Okocha? Là aussi, dans le genre bide, c'est du lourd!

vador59 a écrit:

Moi aussi j'apprécie beaucoup!

Tu pourrais faire un topo sur Jay Jay Okocha? Là aussi, dans le genre bide, c'est du lourd!

Merci vador, pour Jay Jay c'était un joueur de génie quand même qui n'a pas su s'adapter à Paris et c'est fort dommage, je le regrette encore, je ferai un topo sur lui si tu veux

Excellent ce sujet !

J'avais décroché du foot pendant longtemps et je m'y suis remis il y a quelques années, mais il y a de quoi faire !

un recrutement foireux ? et en Suisse ? allez, Charbonnier au Lausanne Sports par le talentueux monsieur Kita

Ah Cocard ce n'était pas qu'une sélection mais 9, l'un des très bon ailiers droits des 90's de D1.

Pour Denilson sans être génial il avait fait une saison correct à Bordeaux, étant plutôt un bon passeur. Mais hélas entre blessure, méforme et un mental déficient il n'a jamais pu faire une grande carrière, un beau gâchis.

Quand à Polster c'est l'un des meilleurs canonniers des 80's/ 90's, puissant, opportuniste, un véritable déménageur, et grand joueur de tête, tout simplement l'un des meilleurs joueurs autrichiens de l'histoire.

aujourd'hui on va un peu rigoler avec l'une des plus grosse blague de l'histoire du football : Ali Dia , sensé être un joueur de football sénégalais évoluant au poste d'attaquant



Son fait d'arme notoire est d'avoir eu l'honneur de jouer "UN" match avec le club anglais de premier league de Southampton alors qu'il n'a jamais su s'imposer et intégrer des clubs mineurs à l'époque en France (Beauvais, Dijon, La Rochelle, Saint Quentin), en Allemagne à Lübeck (2 matchs) puis un essai chez les semi pro anglais des Blyth Spartans (1 match)

A partir de là on se dit que c'est bon le mec peut arrêter sa carrière et ranger ses crampons, il ne percera jamais, mais celui ci réussi l'une des pires mauvaises blagues qu'on ait pu imaginer au haut niveau !

explication : quelques jours après son essai à Byrth, Graeme Souness l'entraineur du club de Southampton recoit un appel téléphonique, c'est censé être George Weah (international Libériens et ancien meilleur joueur FIFA de l'année) qui lui dit que Dia est son cousin, qu'il a déjà joué au PSG, a été international 13 fois pour son pays et qu'il doit absolument laisser une chance au joueur.

Bien sur rien de tout cela n'était vrai, et l'appel téléphonique a été fait par l'agent de Dia, suggérant qu'il devait donner une chance au joueur avec Southampton.Souness était convaincu et Dia a signé un contrat test d'un mois sans même que quelqu'un du club ait pu le voir jouer de ses yeux ou bien sur cassette !

le plus invrésemblable arrive alors par un étonnant concours de circonstance Dia se retrouve sur la feuille de matche contre Leeds United le 23 novembre 1996 (en effet il devait faire un essai avec la réserve contre Arsenal plus tot mais celui ci a été annulé en raison d'un terrain impraticable et gorgé d'eau)

Viens donc le match contre Leeds,Dia doit remplacer Matthew Le Tissier qui se blesse après 32 minutes, une fois sur le terrain tout le monde commence à comprendre et les dirigeants de Southampton savent alors qu'il se sont fait berner ! en effet Dia n'a absolument pas le niveau ! il gambade sur le terrain, ne touche pas une chique, perd le peu de ballon qu'on lui donne dès qu'il le touche ! il est alors remplacé après avoir quand même passé une trentaine de minutes sur le terrain. Ce jour là Southampton perd le matche 2/0.

Après la rencontre Le Tissier, a déclaré: « il courait autour du terrain comme Bambi sur la glace ; C'était très embarrassant à regarder".

Le joueur fera encore 8 matches à Gateshead en ligue mineure avant de quitter le football semi pro et de prendre une retraite bien mérité (il avait déjà 30 ans lors des faits)

Dia a atteint un statut notoire parmi les fans de football anglais pour son manque de capacité et apparaît régulièrement dans des listes de plus mauvais joueurs ou plus mauvais transferts. Il fut même nommé numéro 1 dans la liste des "50 pires footballeurs" dans le journal "The Times"

Une des plus grosse imposture ce Dia !

Malheureusement oui mais c'est très rare et quand ca arrive les clubs ne préfèrent pas trop l'ébruiter ^^

Tout simplement excellent !

aujourd'hui un pur produit PSG, issu du centre de formation et qui s'impose rapidement en équipe première durant les plus belles années parisiennes : Francis Llacer



Connu pour être un défenseur dur sur l'homme (bon ok c'est un bourrin ) il intègre le groupe pro en 1991 et il est sélectionné en équipe de France espoir entre 1992 et 1994 mais jamais appelé en équipe A.

il participe ainsi au titre de champion de France du PSG en 1994 et enlève trois coupes nationales, soit la coupe de France à deux reprises en 1993 et 1995 et la coupe de la Ligue en 1995. Il participe également aux campagnes européennes, avec notamment quatre demi-finales consécutives de 1993 à 1996 (demi-finaliste de la Coupe UEFA 1993, Coupe des coupes 1994, Ligue des champions 1995), avec en point d'orgue le titre Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1996.



Il a surtout lacéré (bon ok elle était facile celle là j'avoue ) des guibolles à Strasbourg, Saint Etienne et Montpellier avec un retour en terre parisienne après chacune de ces escales. Il participe à 215 matches de ligue 1 dans sa carrière pour 4 buts.

En 2003 il est désigné ballon de plomb par les cahiers du football après une saison médiocre.

On retiendra surtout le sourire narquois de Francis avant chaque tacle au niveau de la carotide et l'un des plus beaux buts de la ligue 1 sasion 94/95, 1er au top but téléfoot durant de longs mois :



et pour finir une anectode de Francis qui a fait rugir plus d'un marseillais :

Le 24 mai 2011, Francis Llacer reconnaît ne pas "avoir tout donné" lors de la défaite des Parisiens face à Bordeaux (3-2) lors de la dernière journée du championnat 1998-1999, un match qui avait offert le titre aux Girondins plutôt qu'au rival marseillais. Llacer déclare : « On n'était pas à 100 % motivé pour faire un résultat contre Bordeaux. Je n'étais pas le seul. Après, peut-être que cela a dû se voir chez moi plus que chez les autres… Etant vraiment frappé de l'empreinte du club et étant né à Paris, je voyais d'un meilleur œil le fait que le titre de champion aille aux Girondins de Bordeaux ».

Et pour une fois ce sera Francis qui se fait tacler...

Requiem a écrit:

Le 24 mai 2011, Francis Llacer reconnaît ne pas "avoir tout donné" lors de la défaite des Parisiens face à Bordeaux (3-2) lors de la dernière journée du championnat 1998-1999, un match qui avait offert le titre aux Girondins plutôt qu'au rival marseillais. Llacer déclare : « On n'était pas à 100 % motivé pour faire un résultat contre Bordeaux. Je n'étais pas le seul. Après, peut-être que cela a dû se voir chez moi plus que chez les autres… Etant vraiment frappé de l'empreinte du club et étant né à Paris, je voyais d'un meilleur œil le fait que le titre de champion aille aux Girondins de Bordeaux ».

Et pour une fois ce sera Francis qui se fait tacler...

J'étais au parc ce soir la et je peux dire que les parisiens jouaient à fond, à chaque fois ils sont revenus au score quand les bordelais menaient. Les deux équipes ont tout donné sur le terrain, le reste c'est de la mauvaise foi marseillaise et rien d'autre (ce qui est une habitude il faut dire).
Quand à Llacer qu'il donne tout ou pas sur le terrain ça ne changeait pas grand chose, il était toujours aussi mauvais et provocateur, la preuve...

Pour le PSG, il manque quelques transferts bien foireux à souligner: Fabrice Pancrate, des brésiliens toupourris...

Merci Requiem, je me bidonne avec ce topic!

aujourd'hui je vais vous parler d'un espoir déchu, une soit disant perle devenue un poids, une jeune pousse devenue mauvaise herbe, j'ai nommé : Vincent Péricard



Le 25 mars 2000, les supporters stéphanois découvrent un jeune attaquant issu du centre de formation et alors âgé de 18 ans. Vincent Péricard, d’origine camerounaise, est à cette époque l’un des grands espoirs français. A tel point que les dirigeants de la Juventus de Turin le contacte pour qu’il intègre les rangs de leur équipe de jeunes. Le joueur va alors au clash avec les dirigeants de Saint-Etienne, et quitte le club lors de l’été 2000, après seulement 2 apparitions chez les pros.


Son départ en Italie est alors vécu en France comme un nouvel épisode du pillage des centres de formations français par les clubs étrangers.
Péricard passera trois saisons de l’autre côté des Alpes, durant lesquelles il ne jouera en tout et pour tout que 36 minutes pour deux apparitions sous le maillot de la Vieille Dame.

A 20 ans seulement, il est déjà dans l’obligation de relancer sa carrière et décide de tenter sa chance en Angleterre. Il signe alors à Portsmouth, en Division One (équivalent L2). Pour son premier match sous ses nouvelles couleurs, il inscrit un but lors de la victoire face à Bradford (3-0, septembre 2008). Mais, miné par les blessures, il ne joue que 216 minutes en trois saisons, pour seulement une réalisation.




Le club de Pompey, remonté entre temps en Premier League, le prête coup sur coup à Sheffield United puis à Plymouth, où il retrouve du temps de jeu. Mais à la fin de son contrat, son club ne lui propose pas de prolongation et il est laissé libre.
Péricard s’engage avec Stoke City, dans une division qu’il connaît désormais comme sa poche. Il retrouve même une place de titulaire au sein de l’attaque des Potters

Si le joueur a été si peu rapide à retrouver une place sur un terrain, il l’est beaucoup plus sur la route. Déjà condamné à 2 retraits de permis pour excès de vitesse, il est interpellé une nouvelle fois pour la même infraction en 2007. Sauf qu’il roule alors sans son petit papier rose, déjà confisqué. Il se fait donc passer pour… son beau-père, et donne cette identité.
Après que la police se soit rendue compte de la supercherie, il est convoqué au tribunal où il écope en août 2007 d’une peine de prison de 4 mois fermes.
On pense alors sa (courte) carrière déjà derrière lui. Pourtant, à sa sortie sous liberté conditionnelle en septembre (après avoir purgé 5 semaines de prison), les dirigeants de Stoke lui redonne une chance. Durant 3 mois, il va exercer son métier de footballeur avec un bracelet électronique au mollet, nouvelle étape dans la descente aux enfers du joueur.




Toujours sous contrat avec Stoke, il a été prêté au club de Milwall, qui évolue en L3 Anglaise, puis il tente Carlisle United toujours en D3 (10 matche set 4 buts) la D4 à Swindon Town (40 matches 6 buts) pas très glorieux...tombé bien bas...mais toujours autant de mal à planter !

En près de 10 saisons de professionnalisme, il n’aura joué que 96 matchs, pour un total faramineux de 11 buts ! C’est peu pour un joueur que Julien Courbet présentait en 2000 dans un reportage comme « L’homme qui vaudra des milliards » hum hum des milliards de quoi ? d'espoirs surement !

aujourd'hui encore un fanfaron débarqué au FC Metz (mais pas longtemps), un joueur russe polyvalent qui peut jouer milieu droit voir attaquant : Russlan Pimenov



Il débute sa carrière au pays, au Lokomotiv Moscou (85 matches 17 buts), puis en janvier 2005 les dirigeants messins tentent encore un pari offensif exotique en l'acceuillant en terre Lorraine pour un prêt de 6 mois.

Il met beaucoup de temps à s'adapter, joue finalement 3 matches, montre qu'il a du ballon mais ne marque pas; retour en Russie, prêt à Vladikavkav 6 matches 0 but, nouveau retour à Metz toujours en prêt 6 mois de janvier à juin 2006, 7 matches 0 but, nouvel échec, Metz termine lanterne rouge de L1...

Retour en Russie de 2007 à 2009 au Dynamo Moscou : 23 matches 5 buts puis direction un autre Dynamo moins réputé cette fois à Minsk 4 matches 0 but...

de 2005 à 2010 Russlan joue un total faramineux de 44 matches...pour 5 buts...pas mal pour un attaquant !

Il se paye même le luxe d'avoir 4 sélections avec la Russie dont 2 lors du mondial 2002

Bon ok Russlan entube les clubs partout ou il passe mais il le fait avec le sourire !

on continue avec un méchant, le genre boucher, regard de tueur, la gueule de l'emploi, il tacle à la glotte, sectionne les tibias et fait voler des morceaux de pelouse en l'air à tour de bras : William Prunier



Formé facon stoppeur à l'ancienne, ce joueur au tempérament rugueux a tout naturellement pour principales qualités le marquage (typé culotte) et un jeu de tête de déménageur.

Il commence à L'AJA ou il fait ses plus belles saisons de 1984 à 1993, se bati une solide réputation en tant que défenseur et il est même appelé une fois en équipe de France pour un match amical en 1992 face au Brésil (car ca fait toujours bien sur un CV ).

Il tente ensuite Marseille et Bordeaux au milieu des années 1990 puis à la surprise générale, il effectue alors un essai à Manchester United, Alex Ferguson connaissant une pénurie de défenseurs centraux. Il dispute deux matchs en tant que titulaire, mais sa deuxième prestation laisse sceptique l'entraîneur écossais. En effet, les Mancuniens perdent 1-4 à Tottenham, Prunier inscrivant même un but contre son camp. Ferguson, toujours intéressé par son profil, lui demande de renouveler son essai. Prunier refuse. Il signe quelques semaines plus tard à ... Copenhague pour terminer la saison.



La suite de sa carrière n'est faite que d'aller-retour entre la France et l'étranger (Montpellier, Naples, Courtrai, Toulouse). Mais jamais il ne retrouve son niveau auxerrois, et par conséquent, l'équipe de France.

Enfin une dernière pige au Qatar à Al Sailiya pour l'amour du foot (bon ok du pognon...) puis le bougre de William raccroche ses crampons alu toujours aiguisés pour tenter la carrière d'entraineur dans le foot amateur, qu'ils se rassurent, les attaquants peuvent désormais dormir tranquille !

aujourd'hui du lourd mais dans le meilleur sens du terme je vous rassure, tout simplement l'un des meilleurs attaquants des années 1990, il sait tout faire, ses buts ont parfois des allures de chefs d'oeuvres d'un point de technique (demi volées millimetrés, têtes placés dans des endroits impossibles etc...), ce fut l'un de mes joueurs préférés, j'ai nommé : Ivan Zamorano surnommé "l'hélicoptère" pour son jeu de tête de folie devant le but du haut de son mètre 78.



Ivan le terrible débute au Chili, sa terre natale, il se fait connaitre à Cobreandino en 1986 avec 27 buts en 29 matchs puis à Cobresal 43 matchs et 22 buts.

L'Europe lui fait alors les yeux doux, il débarque en Suisse à Saint Gall, il y trouve ses marques rapidement, en 3 saisons il apprend beaucoup et plante du but à tire larigot : 37 buts en 61 matchs et un titre de meilleur buteur du championnat suisse 1990.

Sa carrière passe alors un cape lorsqu'il décide de partir pour l'Espagne, un des meilleurs championnat européen qui réussi assez bien en général aux attaquants sud américains. Il pause ses valoches au FC Séville d'abord pour une saison 91/92 (63 matchs 23 buts) et tape dans l'oeil du grand Real de Madrid !

A peine arrivé il plante à tout va, but sur but tel un renard, c'est la terreur de la Liga, 4 saisons plus tard le bilan a Madrid est impressionant puisqu'en 173 matchs il met 101 pions au fond des filets soit une moyenne de 0,6 buts/match ! (les supporters madrilènes se souviennent encore de son triplé lors d'une victoire 5/0 sur le Barca ou il avait surnagé la partie) également Pichichi 95 avec 27 buts



Puis l'Inter fait alors tout pour le faire venir dans le Calcio, club ou il restera de 1996 à 2001 cotoyant Ronaldo (qu'il remplacera souvent lors de ses multiples blessures), Baggio, Djorkaeff and co pour formé une grosse équipe qui n'arrive pas levé le championnat d'Italie mais remporte tout de même la coupe de l'UEFA 1998.

Pour la fin de sa carrière il décide de quitter l'Europe, fait encore une saison au Mexique au Club America ou il fait toujours parlé la poudre avec 33 buts en 67 matchs.

Puis enfin retour au pays bien mérité dans le club phare Colo Colo 14 matchs et 8 buts à la clef.

Il porte à 69 reprises le maillot de la sélection chilienne et claque 34 buts pour son pays en formant un duo dévastateur avec Macelo Salas. Il réalise une superbe coupe de monde 1998 même s'il n'atteint que les 8ème de finale en France, et il fini meilleur buteur des JO de Sydney en 2000 avec 6 buts.

Pour l'anecdote : Il est aussi un joueur atypique puisqu'il est le premier joueur à porter comme numéro l'addition 1+8 en guise de numéro 9 lors de son passage à l'Inter, le 9 étant réservé à Ronaldo.



Pour les amoureux du foot un best of de ses plus beaux buts à l'Inter, autant vous dire que ca vaut le coup d'oeil ! :

Il est le sportif chilien le plus populaire du Chili, une idole là bas.
Merci pour ce bel hommage, Requiem!

et merci aussi pour m'avoir rappelé mes souvenirs de jeunesse avec la Prune à Auxerre!

Ne vous y trompez pas, il fut l'un des artisans des succès auxerrois de l'époque!

Requiem a écrit:

a Madrid est impressionant puisqu'en 173 matchs il met 101 pions au fond des filets soit une moyenne de 1,7 buts/match !

je crois qu'il y a un bug sur la moyenne ... mais quand on aime, on ne compte pas

j'ai encore ca sous la main, il me manque juste du temps pour taper ca mais ca ne saurait tarder !

VIC : ca fait bien environ 0,6 buts par match pardon ! je vais rectifier !

Allez aujourd'hui pour faire plaisir à Sombri, il y a aura du bras cassé au menu ! un plat que l'on raffole

On retourne du côté de Marseille qui en 2003 était à la recherche d'un renard des surfaces et tente un pari espagnol en la personne de Sergio Contreras Pardo dit KOKE mais malheureusement celui ci sera plus du genre chasseur de pigeon...



Le joueur débarque donc à 20 ans de Malaga avec seulement 6 matchs et 1 but en Liga, CV léger mais bon on peut toujours tomber sur un crac...Perdu ! des bouts de match pour sa première saison dans le sud, 10 exactement, 0 but

2004/2005 nouvelle saison, de la hargne sur le terrain, il ouvre son compteur mais ne s'impose pas comme véritable titulaire (24 matchs 5 buts)

2005/2006 c'est encore plus mauvais, les buts ne suivent toujours pas (9 matchs 1 buts)

Marseille souhaite naturellement s'en séparer, direction le Sporting Lisbonne, un grand club portugais pour se relancer mais grosse taulade ! 6 matchs et 2 buts, on le refourgue alors en Grèce à l'Aris Salonique au soleil mais dans un championnat pas très intéressant, 5 saisons sans trop forcer avec 177 matchs et 39 buts, puis direction Houston pour 7 matchs et 1 but, retour en Espagne au Rayo Vallecano 6 matchs et 1 but alors il retourne dans le seul club ou il arrive à marquer en Grèce à Salonique...

aujourd'hui un gros vilain, je serai même tenté de dire une ordure tant ce joueur mériterait la suspension à vie pour ses tacles assassins et enragés qui ont du déglinguer un nombre incalculable de chevilles : Kevin Muscat un australien sorti tout droit du côté obscur



en carrière Muscat c'est 123 jaunes et 12 rouges pour situé un peu le personnage

Connu en France suite à un tacle sur Christophe Dugarry lors d’un match amical en 2001, Kevin Muscat est une star outre-Manche. On ne peut pourtant pas dire qu’il y ait connu le haut niveau : en dehors d’une saison en Premier League en 1997-1998 et d’une autre aux Glascow Rangers en 2002-2003, l’Australien n’a joué que dans l’équivalent de la Ligue 2 anglaise.

Sa réputation, le défenseur l’a bâti à coup de tacles meurtriers et d’agressions. En 1996, pour sa première saison en Angleterre, l’homme est expulsé suite à un placage sur Darren Eadie de Norwich. Un geste qui provoque une bagarre générale : deux autres joueurs sont sortis. En 1999, Ian Wright le traite de « lowlife » et « nobody ». La raison ? Ian Wright a laissé passer le ballon et une occasion, Muscat ayant imité la voix de son partenaire. En 2000, après un tacle de fou de Muscat sur Stan Lazaridis, Martin Graiger, qui joue à Sunderland, déclare que Muscat est le joueur le plus haï du football. En 2001, il blesse sérieusement Craig Bellamy, puis Christophe Dugarry lors d’un match amical contre la France, provocant un début de bagarre. Zinedine Zidane tente notamment de venger son ami.

La légende dit que lors de son passage à Glascow, il n’a jamais été aligné lors d’un derby contre le Celtic en raison de son tempérament.



En 2002, il est expulsé après 9 minutes de jeu pour un coup de coude sur Michael Boulding (Grimsby Town). Son équipe perd et il est suspendu trois matchs. En 2003, il piétine un joueur, prend un nouveau carton rouge et provoque un pénalty. Son équipe (Millwall, dont il ne porte le maillot que depuis 3 semaines) le punit. En 2005, il est condamné à verser 250 000 livres sterling à Matty Holmes, joueur qu’il a gravement blessé en 1998, qui n’a plus rejoué au football et qui a frôlé l’amputation. Lors d’un match de Coupe de la League, il attrape Milan Barros à la gorge. En 2004, Iwan Roberts admet avoir volontairement piétiné Muscat pour venger Craig Bellamy et est suspendu. En mars de la même année, Muscat est suspendu 5 matchs suite à une rencontre explosive contre Norwich : une bagarre éclate et l’Australien règle ses comptes dans le tunnel menant aux vestiaires. Neil Warnock indique qu’un de ses joueur a pris un coup de tête, tandis qu’un autre se faisait frapper avec une bouteille.

Muscat qui ne célèbre pas un but mais une double fracture tibia/péroné sur son adversaire :





En décembre 2005, il est le premier joueur de seconde division à être suspendu par la commission de discipline FFA. Il prend deux matchs pour conduite violente. En 2006, une altercation l’oppose à John Kosmina, lequel l’attrape à la gorge. Le coach est suspendu pour quatre matchs, Muscat n’a pas eu le dessus. En 2009, Muscat échappe à une sanction après avoir piétiné Daniel Mullen. En 2010, il est suspendu deux matchs suite à un coup de coude sur Jason Culina.



En 2010, Ashley Young déclare qu’il a été menacé par Muscat lors de son premier match en professionnel : "Kevin Muscat m’a dit qu’il me casserait les jambes si je le passais."

En octobre, Kevin Muscat est expulsé pour avoir piétiné le visage d'Adam Hugues. Suspendu, il réalise un tacle assassin, et réputé comme l’un des pires de l’histoire du football, sur Adrian Zahra lors de son retour dans le derby de Melbourne. Il est suspendu huit matchs.

le boucher en action:

Requiem a écrit:

tandis qu’un autre se faisait frapper avec une bouteille.

Vu le nom du bonhomme, je suppose qu'il s'agit d'une bouteille de vin...