L'antre des passionnés de Livres dont VOUS êtes le héros |
|
| Le Cycle des Disparitions | |
|
+16Donald S dav-ID Faucon de lune youpi Rapha Marmouscule Antares Leviathan Warlock ALIN V Lowbac Aradorn Voyageur Solitaire oorgan VIK Maximus 20 participants | |
Auteur | Message |
---|
Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11920 Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: LE CYCLE DES DISPARITIONS Dim 29 Mai 2011 - 15:08 | |
| Silencieux, semblant plongé dans de sombres méditations, ADRIAN, assis sur son trône d'airain, écoutait le rapport de MILOS, debout devant lui, dans la Salle des Audiences. - La situation est stabilisée. L'armée ennemie a été refoulée de la Voie des Processions. Les nains ingénieurs de dav-ID sont en train de réparer la brèche dans le rempart sud. Dans le Quartier Sud, nos ennemis ont été taillés en pièces par les hommes de TAURAM, le Grand Maître de la Guilde des Voleurs. Ils connaissent ce quartier comme leur poche et il est impossible pour un détachement de manoeuvrer dans ce labyrinthe de ruelles étroites. Les voleurs et les tueurs de TAURAM n'ont guère eu de mal à les coincer et les massacrer. - TAURAM... Ce maudit chien... SOMBRECOEUR avait raison, j'aurais dû le tuer autrefois... MILOS haussa les sourcils, surpris : - Je ne te comprend pas, Seigneur Roi... Son aide nous a été précieuse... - Et tu crois qu'elle sera gratuite ? ricana ADRIAN. Ce maudit voleur joue sur les deux tableaux : si nous perdons, il profitera du désordre pour piller la ville. Et si nous gagnons, il présentera sa facture pour son aide... Mais bon... Vu les heures que nous vivons, nous n'avons guère le choix, je te l'accorde... Vas retrouver ta femme et prends un peu de repos. En ville, on nettoyait les rues, on empilait les cadavres des deux camps sur les bûchers hâtivement dressés... La lueur des feux se confondait avec celle de l'aube naissante. Au Grand Hôpital, l'atmosphère était digne d'un tableau de l'enfer, couleur rouge sang, au milieu des cris, des pleurs, des gémissements... Dans l'arrière cour, les hommes de VIC, le visage protégé d'un masque aux herbes purifiantes, jetaient les corps dans une fosse immense, creusée à la hâte et que l'on remplît de chaux vive. L'eau était rationnée désormais : l'intervention de VS au réservoir n°5 avait évité la catastrophe, mais la brèche de l'Aqueduc ne pouvait être réparée pour l'instant. Un calme relatif régnait sur la ville, les gens reprenaient leur souffle, essayaient de dormir un peu, de se reposer. Mais même si l'ennemi avait été refoulé, le fait qu'il ait réussi à franchir l'enceinte avait causé un choc psychologique, ADRIAN le savait. ALIN et AqME avaient profité de ce calme précaire pour rejoindre leur famille, dans l'ancien palais de VS. OORGAN, quand à lui, était sorti d'affaire. Il s'était réveillé et se sentait mieux, même s'il lui fallait garder la chambre. VS et ANTARES avaient réussi à revenir en ville. Le Voyageur fît son rapport à ADRIAN et REQUIEM, penchés sur les cartes et plans déployés sur la table. - Les réservoirs sont sécurisés mais la brèche de l'Aqueduc est trés importante... Il faudra des jours pour la réparer. L'eau va devoir être sévèrement rationnée, il va falloir fermer les bains publics, et n'ouvrir les fontaines que quelques heures par jour... - Nous avons réussi à les refouler, mais nous ne sommes pas encore sortis d'affaire, rumina ADRIAN. Leur armée est encore nombreuse et campe toujours devant nos portes. - Ne t'inquiète pas, Seigneur Roi, nous avons encore un atout dans notre jeu... Le voyageur et ADRIAN interrogèrent REQUIEM du regard. - Je suis le Seigneur des Morts, le Protecteur des cimetières, mais aussi le Maître des nécromanciens... L'art de faire renaître les morts... VS porta la main à sa bouche, le visage livide : - REQUIEM, non, même toi, tu ne peux pas... - Oh si, je le peux... Cette nuit, la conjonction astrale sera favorable... Je prononcerai à minuit précise, une incantation venue du fond des siècles, que je suis seul à connaître... Et les morts se réveilleront. Des générations de guerriers sortiront du noir abîme de la mort pour venir à nos côtés... Tous les paladins et aventuriers du temps passé se relèveront et sortiront des Catacombes, arrachés à leur éternel sommeil, et viendront se ranger à nos côtés. - Tu vas trop loin, fît ADRIAN, mal à l'aise. Il est dangereux et blasphématoire de déranger les morts. - Ma décision est prise, ADRIAN. Ils retourneront à leur éternel sommeil une fois la victoire acquise, n'aies aucune crainte. Par delà le temps et l'espace, nos ancêtres viendront à notre secours... Cette nuit, à minuit, les morts se souviendront... | |
| | | Maximus Ultime Souverain du Chaos
Nombre de messages : 1999 Age : 27 Localisation : Là ou' le mal est à son apogée Profession : Seigneur supréme des ténébres et maitre du chaos Loisirs : Vous fairent souffrir et conquérir le monde Date d'inscription : 04/01/2011
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Dim 29 Mai 2011 - 21:11 | |
| Maximus entra dans une grande salle ou' il déposa la pierre d'Ondross sur une table de pierre rempli de runes.Il posa sa main sur la pierre et commença a réciter une incantation.La pierre se mis à briller d'une intense lueur rouge.Dans une heure précise,les Balrogs se réveilleront... Morvu entra dans la pièce,et s'inclina devant le seigneur des ténèbres autant que sa bosse le lui permettait. _Mon seigneur,vous avez de la visite... Maximus sortit du donjon,pour se retrouver face à face avec un gobelin gobelin vêtu d'une armure verte et rouge monté sur un loup noir.Le gobelin descendit de sa monture et s'agenouilla. _Salut à vous,Maximus.Mon nom est Azog,prince des gobelins de la montagne de feu et fils de Gorlog,le roi.Je suis venu de ça part pour vous faire part d'un message. _Quel-est ce message? _Le roi vous offre son soutien,et vous amène une centaine d'ouvriers et des maitres de forges. Il montra du doigt un grand nombre de gobelins artificiers. _Nous feront construire des usines d'artillerie,des forges et des arsenal,car mon peuple est le meilleur artificier. _Et en échange de quoi? Il se pencha vers Azog.ce dernier trembla devant le sombre seigneur. _Contre de la nourriture.Mon peuple on manque cruellement à cause de la guerre contre les nains. Maximus se dirigeât vers son donjon. _C'est d'accord.Faites votre travail. Azog sourit,monta sur sa monture qui tremblait de peur et alla rejoindre ses amis. | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11920 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: LE CYCLE DES DISPARITIONS Lun 30 Mai 2011 - 22:03 | |
| La nuit était tombée sur la Cité, même si des milliers de lumières trouaient l'obscurité, comme le reflet étincelant de mille étoiles tombées du ciel. L'ennemi avait été repoussé, mais chacun ne dormait que d'un oeil, la main sur la poignée de son épée. Au sud de la ville, une large bande de terre brûlée, noircie, jonchée des débris fumants des bûchers funéraires séparait les puissants remparts de l'armée ennemie dont les feux brûlaient haut sous le ciel nocturne. VS descendît lentement les marches anciennes qui menaient à la grille de fer usé et terni de la crypte. Le portail était ouvert, révélant d'étroites et froides marches de pierre descendant vers les profondeurs. Un silence irréel, presque tangible, régnait sur les antiques catacombes. Seul le cri d'un chat-huant perché dans les branches d'un arbre proche accompagna sa descente vers la crypte. Une forte odeur de renfermé, presque suffocante, imprégnait l'atmosphère. Des buissons de cierges fichés sur leurs supports de métal rouillé éclairaient la pièce de leurs lueurs tremblantes, projetant des ombres et des lumières mouvantes sur les murs de granit gravés de runes. La lumière jouait sur les lourds sarcophages de pierre au pourtour gravé de glyphes et de charmes protecteurs. Le couvercle de chaque sarcophage représentait un guerrier allongé, tenant dans ses deux mains jointes une grande épée. 101 sarcophages pour 101 paladins, les premiers membres de la Garde d'Or, fondée par ADRIAN et BALTHUS autrefois pour protéger la ville. C'est ici qu'ils reposaient, de leur dernier sommeil. Au centre de la crypte, un pentagramme avait été dessiné à la craie rouge, une chandelle allumée à la pointe de chaque branche. REQUIEM se tenait au centre, drapé d'un ample manteau à capuchon noir. Le Seigneur des Morts avait l'air abscent, comme retiré derrière son regard fixe et étrange. Immobile, il semblait communiquer de manière silencieuse avec la vastitude cosmique, par delà les gouffres du temps et de l'espace. Au-dehors, les trois lunes montaient dans le ciel nocturne, minuit approchait... - Vas-t-en VS... Ce qui va se passer ici ne doit pas avoir de témoins. - REQUIEM, arrête cette folie, nous n'avons pas besoin de ça pour être vainqueurs. On ne dérange pas les morts impunément... C'est un blasphème ! - N'aies crainte, ils m'obéiront... Autrefois, ils ont fait le serment de se relever de leur propre mort pour venir aider leurs descendants... Cette nuit, ces valeureux paladins vont tenir leur serment en répondant à mon appel. - Non, REQUIEM. Notre Roi ne veut pas de cette solution. J'ai là un ordre de sa part exprimant clairement son rejet de cette idée. VS sortît de son manteau un document portant le sceau d'ADRIAN. REQUIEM hésita, puis haussa les épaules : - Il est trop tard, VS. Les incantations préparatoires ont déjà été prononcées... Le sortilège est commencé et ne peut plus être stoppé désormais... Un souffle glacé balaya soudain la crypte, les flammes des cierges vacillèrent, il y eût un bruit étrange, comme une porte qui s'ouvre et se referme... Là-haut, les étoiles se mirent à briller avec une force accrue, un éclat plus vif... Les trois lunes étaient en train de s'aligner les unes derrière les autres... De puissantes forces élémentaires se mirent en mouvement... Un long soupir se fît entendre, un frémissement parcourût les couvercles des sarcophages... REQUIEM leva ses bras musclés vers le ciel : - VS, je t'en conjure, pars ! Pars ou tu contempleras un spectacle qui consumera ton âme à jamais ! | |
| | | Maximus Ultime Souverain du Chaos
Nombre de messages : 1999 Age : 27 Localisation : Là ou' le mal est à son apogée Profession : Seigneur supréme des ténébres et maitre du chaos Loisirs : Vous fairent souffrir et conquérir le monde Date d'inscription : 04/01/2011
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Lun 30 Mai 2011 - 23:07 | |
| Baltrox tressailli : il avait senti une terrible puissance magique à l’œuvre . Encore un autre coup de ces maudits Forumeurs! Il devait absolument arrêter ce sortilège .Il levas haut les bras , se plaça sur un grand rocher , et récita une puissante rétromagie .Il sentit ses pouvoirs magiques diminués , mais celas valait la peine . Les mots résonnaient sinistrement dans la plaine et la cité . Baltrox ne pourra reprendre ses forces magiques qu'a l'aube. ....................................................................................................................... Soudain,Requiem sentit une intrusion magique pénétrer dans le pentagramme .Requiem essaya d'augmenter la force de son invocation , mais la puissance de la rétromagie était plus grande .Requiem finit par perdre ses capacités et s'évanouit.VS le rattrape aussitôt . Il remarqua que son ami dormait.Antares arriva . _J'ai vus la scène,et j'ai sentit une force maléfique arrêté Requiem . _Vient,il faut l’emmener loin de ce lieu.Mais dit moi , comment as tu pus t'échapper du terrible donjon maudit? | |
| | | Leviathan Déprimologue autruchien
Nombre de messages : 3655 Age : 44 Localisation : le cul entre deux chaises Profession : procrastinateur Loisirs : ça existe ? Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Mar 31 Mai 2011 - 9:46 | |
| Maximus, si tu pouvais réduire la taille de ton avatar, please..... | |
| | | Maximus Ultime Souverain du Chaos
Nombre de messages : 1999 Age : 27 Localisation : Là ou' le mal est à son apogée Profession : Seigneur supréme des ténébres et maitre du chaos Loisirs : Vous fairent souffrir et conquérir le monde Date d'inscription : 04/01/2011
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Mar 31 Mai 2011 - 14:05 | |
| Ce serait avec joie,mais je ne sais pas comment. | |
| | | Antares Maître d'armes
Nombre de messages : 2614 Age : 28 Localisation : Titan City Profession : Etudiante au Monastère Kaï Loisirs : Ecouter du métal et coiffer des poneys Date d'inscription : 01/11/2010
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Mar 31 Mai 2011 - 17:08 | |
| Keo l'a gentiment fait pour toi dans ce TOPIC. | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11920 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: LE CYCLE DES DISPARITIONS Mar 31 Mai 2011 - 18:35 | |
| -C'est une longue histoire, nous verrons celà plus tard, sortons REQUIEM d'ici, répondît la jeune femme. Ils quittèrent la crypte et sortirent à l'air libre. VS déposa REQUIEM inconscient sur un antique autel de pierre usée couvert de mousses et d'herbes folles. Le visage du Seigneur des Morts était pâle, marqué par la fatigue, les traits tirés. Sa robuste poitrine se soulevait et s'abaissait doucement, son souffle était régulier, quoique faible. Autour d'eux, les catacombes envahies par la nuit étaient balayées par un souffle glacial, un vent puissant qui mugissait à travers les arbres centenaires, faisant ondoyer les feuillages et voleter la poussière des allées. VS se mordit la lèvre : il s'y connaissait suffisament en magie pour savoir que l'interruption brutale de l'incantation pouvait avoir de sombres conséquences... Soudain, ANTARES dégaina son épée et se mît en garde, le corps tendu et frémissant, les sens aux aguets, le flot blond de ses cheveux flottant au vent. VS avait entendu également : le bruit caractéristique de la pierre raclant la pierre... Le bruit sourd d'un couvercle de granit tombant sur le côté... Le frottement de pieds nus, une démarche maladroite, hésitante... Le Voyageur et la jeune femme se tournèrent d'un même mouvement vers l'entrée de la crypte. Et un spectacle incroyable s'offrit à leur regard stupéfait ! Un homme se tenait debout devant la grille ouverte. Il oscillait comme un homme ivre, comme s'il avait du mal à rester debout. Il était grand, large d'épaules, avec une taille fine et des jambes musclées. Il portait d'étranges parures, luxueuses mais démodées et ternies. Une épée à large lame pendait à son côté. Sa peau était livide, n'ayant pas vu le soleil et la lumière depuis des années. Ses yeux étaient vides, sans aucune étincelle d'intelligence ou de vie. Un cadavre aux yeux ouverts, un automate, un pantin uniquement animé par un artifice magique. Bien qu'interrompu, le sortilège avait donc commencé à fonctionner... ANTARES était trop jeune, mais VS reconnût l'homme planté devant lui, ayant vu son portrait et son buste taillé dans le marbre au Musée du FORUM : SADASTOR le Paladin, l'un des premiers aventuriers venus s'installer dans la Cité autrefois, le premier capitaine de la Garde d'Or, mort depuis longtemps. VS se demanda par quel prodigieux secret les embaumeurs avaient ainsi préservé ce corps des ravages du temps. Quel art oublié et mystérieux avait permis de maintenir la chair, l'épiderme, les os et les parures intactes ? Excepté sa pâleur livide, ses traits creusés et ses yeux vides, le défunt semblait avoir été enseveli la veille. Si sa chair ne présentait nullement les tons chauds de la vie et si un sang gelé ne coulait plus dans ses veines, son enveloppe corporelle n'en était pas moins intacte. Une forte odeur d'herbes d'enbaumement l'imprégnait, des pétales de roses noircis et désséchés s'étaient pris dans les mailles de sa cuirasse ternie. Il y eût un moment de silence, puis VS, habitué à réagir vite se reprît. Il désigna REQUIEM, toujours inconscient : - Il est ton maître, celui qui t'as ramené ici. Porte-le dans tes bras et suis-nous. Le mort se pencha, prît maladroitement son Seigneur dans ses bras et le portant comme un nouveau-né, suivît VS. ANTARES fermait la marche, au bord de la nausée, convaincue de vivre un fantastique cauchemard... | |
| | | Maximus Ultime Souverain du Chaos
Nombre de messages : 1999 Age : 27 Localisation : Là ou' le mal est à son apogée Profession : Seigneur supréme des ténébres et maitre du chaos Loisirs : Vous fairent souffrir et conquérir le monde Date d'inscription : 04/01/2011
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Mar 31 Mai 2011 - 23:09 | |
| Merci Keo ! Une question : qui souhaite rejoindre mes rangs en tant que Général , Amiral ou autres hauts grades.Je vous promets une terre et de l'or si vous me rejoignez! Dans le camp ennemie,Baltrox avait donné l'ordre d'attaquer sans arrêts la cité ,ne laissant aucun répit à l'ennemie qui fatigueront et seront incapables d'affronter les Drakarimmes,qui arriveront dans quelques heures.Les catapultes commencèrent à incendier la cité. Mais Baltrox remarqua que ses troupes avaient du mal à traverser la troisième muraille après avoir réussis à détruire la seconde .Il décida qu'il était temps qu'il s'en occupe personnellement,mais avec une unité d'élite qu'il avait jusque là laissé caché... _Mozgos!! Le capitaine reptile vint prés de son chef. _Oui mon ssssseigneur? _Les troupes d'élites sont là? _Sssss,oui. Baltrox ricana .Les heures de la cité était maintenant comptés... ...................................................................................................................... Plus loin,dans la troisième muraille , Keo et Lowbac et Bardamu repoussaient un groupe de gobelins. _Attention Lowbac, cria Keo,derrière toi! Lowbac se retourna aussitôt en faisant un grand moulinet de sa hache,décapitant le gobelin qui avait essayé de le poignarder. _Merci mon ami,dit Lowbac. Bardamu brisa le crane d'un autre gobelin avec son marteau et précipita un autre hors de la muraille d'un bon coup de botte.Les gobelins se retirèrent derrière une maison,chargeant leurs frondes et reprenant leurs souffles. Bardamu prit un glaive par terre et le lança vers les réfugiés. _Allez vous en,salle bêtes ! Ils avaient combattus une heure entière contre ses créatures,tandis que les autres défendaient la partie de la muraille la plus attaquée.Les gobelins étaient nombreux.Quand les trois compagnons les mettaient en déroute,ils se cachaient avant d'attaquer en masse. _Je n'en peut plus...poussa Keo en s'effondrant sur un tas de foin. Lowbac chercha dans son sac,et en retira une potion de vigueur. _Tiens boit... Keo but la potion et sentit une énergie nouvelle lui parcourir les veines. _Merci mon ami,dit Keo. _Attention,les voilas qui reviennent!les prévint Bardamu. Keo prit son sabre d'abordage. _Et bien,nous les attendant! ...................................................................................................................... Oorgan tua un orque d'un tir précis sur la gorge.La brute poussa un seul cri et s'écroula. Il défendait lui,VIC , Aragorn et Nemion la partie que les orques et les trolls avaient choisis d'attaquer.Oorgan dédaigna sa longue dague et la planta dans le cœur de l'orque qui essaya de l’assommer.Nemion faisait volé son fléau d'armes,frappant sans pitiés les orques qui montaient sur les échelles.Aragorn et Vic s'occupaient des trolls. _Nous ne tiendront pas face à tant d'adversaires!cria VIC on tranchant le ventre d'un troll avec sa serpe de chirurgiens. Il avait bien raison.Mais quand l'espoir allait s'envoler,un cri fut poussé et des dizaines de pingouins commandés par Aradorn frappaient les ennemies de leurs sabres. _Pour la cité du Forum!cria Aradorn. ..................................................................................................................... Dans la partie centrale de la muraille,un silence terrible régnait.Là au milieu des cadavres,VS,Antares,Requiem,Sadastor et tous les autres regardaient avec terreur la personne qui commandait se carnage.Baltrox s’arrêta,et regarda tour-à-tour les seigneurs éparpillés sur la muraille.Son regard d'acier s’arrêta sur Antares. _Tu as réussi à t'échapper.Maximus ne seras pas content.Je suis obligé de te tuer... Antares trembla sous l'effet des paroles du loup-garou. Derrière lui apparut des centaines de scarabées noirs,mais pas comme les autres:Ils étaient plus gros,armées de lances d'aciers,munies de mandibules puissantes et de griffes de la taille d'une grande dague.L'un des archers tira une flèche sur l'un des insectes mais cette dernière se brisa sur la carapace aussi dur que la pierre,protégeant tous les membres de l'insecte. Baltrox commença à réciter des mots de puissances.Plus il continuait,plus la muraille se fisurait.Puis soudain,la muraille éclata,projetant ceux qui y étaient par terre, y compris Alin V et Antares.Baltrox fit apparaitre une énorme hache sur laquelle des runes maléfiques y étaient gravées.Il poussa un hurlement,et les insectes attaquèrent en claquant des mandibules.Une pluie de flèches les accueillies mais se brisèrent sans aucun effet.Un chevalier frappa un insecte de toute ses forces mais sa lame ricocha sur l'armure noir,et le scarabée lui planta ses griffes dans les épaules avant de lui sectionner le coup avec ses mandibules de la manière des mantes religieuses. Un combat terrible s'opposa,à laquelle les scarabées gagnaient rapidement du terrain.Warlock trébucha et tomba nez-à-nez avec l'un des scarabées.Ce dernier,affamé,levas sa lance pour l'achever.Warlock frappa à l'aveuglette avec son épée,et fut éclaboussé de sang:Il venait de crever l'un des yeux du monstre.L'insecte siffla très fort avant de tomber,manquant de peu d'écraser Warlock.Il venait de découvrir le seul point faible des monstres noirs. | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11920 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: LE CYCLE DES DISPARITIONS Mer 1 Juin 2011 - 21:46 | |
| - Les yeux ! Visez les yeux ! rugît WARLOCK. VS avait rassemblé les archers, poudreux et couverts de sang, autour du petit groupe. Il relaya l'ordre du grand érudit et une grêle de traits mortels siffla avant de s'abattre sur les répugnantes créatures. Les yeux des scarabées éclatèrent comme des oeufs projetés contre un mur, laissant jaillir un liquide poisseux et verdâtre. Un nouveau tir eût lieu et cette fois, le dernier rang des monstrueux insectes s'effondra. - Repliez-vous sur l'auberge ! ordonna VS. En effet, à proximité de la muraille effondrée se trouvait une grande auberge abandonnée qui avait échappé aux incendies et au déluge de feu qui s'était abattu sur les remparts depuis trois jours. Le groupe s'y réfugia donc en toute hâte. WARLOCK et REQUIEM fermèrent les lourdes portes de chêne avant de faire basculer l'épais madrier qui barrait l'entrée. Déjà, des coups furieux ébranlaient les vanteaux de bois peint. VIC et ALIN firent basculer une grande table et la calèrent en travers de la porte. Pendant ce temps, VS faisait le tour du bâtiment pour verrouiller portes et fenêtres tandis que les archers se déployaient sur le toit de tuiles, arrosant les attaquants de leurs traits empennés de feutre noir et or. Bientôt, les coups cessèrent et une relative accalmie s'installa. VIC en profita pour installer un hôpital de fortune dans la grande salle : il trouva de l'eau chaude et des linges propres dans la cuisine, ainsi que des éponges. Plusieurs hommes blessés vinrent s'asseoir pour que le Guérisseur leur apporte les premiers soins. Heureusement, VIC avait gardé sa sacoche où se trouvaient onguents, scalpels, fils et aiguilles. ALIN, blessé d'une pointe de flèche dans le gras de l'épaule mordît violement le bâton glissé entre ses dents, les yeux pleins de larmes quand le scalpel entailla la chair. Heureusement, VIC réussit à extraire la pointe de métal assez facilement. Il désinfecta la blessure, stérilisa l'aiguille à la flamme d'une bougie avant de commencer à recoudre, avec des gestes vifs et précis. A l'étage, ANTARES se reposait dans une des chambres abandonnées, SADASTOR veillant à sa porte. La fureur des combats avait prélevé un lourd tribut sur le paladin mort-vivant : il avait perdu un oeil, des lambeaux de chair pendaient, arrachés, de ses membres, sa peau était couverte de marbrures jaunâtres et de sang coagulé. Une horrible blessure à la tête laissait apercevoir un cerveau qui ne palpitait plus depuis longtemps... REQUIEM rejoignît VS sur le toit, par la lucarne principale. Un rapide coup d'oeil lui permît de jauger la situation et elle n'était pas brillante... Les incendies éclairaient d'une lueur rouge les cadavres, les débris noircis et fumants, les gravats des remparts éboulés... Une fumée âcre, poisseuse, imprégnait tout, une fine couche de poussière noire s'infiltrait partout et une puanteur immonde soulevait le coeur. Pour autant, la situation était paradoxale : si l'enfer se déchaînait sur les remparts sud, le reste de la Cité restait calme, hors d'atteinte des bombardements, inviolé. Du côté du FORUM, un calme étrange, presque surnaturel régnait sur les splendides monuments de marbre et d'or aux tours orgueilleuses. Le Quartier des Jeux était tout aussi préservé et intact, de même que le Domaine des Dieux et les rives du Lac des Songes. Sur le toit de l'auberge, protégés par les archers, REQUIEM et VS durent se rendre à l'évidence : ils étaient assiégés, coupés du reste de l'armée. Le refuge était devenu prison... - J'ai réussi à faire parvenir un message à MILOS grâce à ma pierre de vision, fît REQUIEM. Les renforts ne devraient pas tarder... ... THAURAM, Grand Maître de la Guilde des Voleurs était plus que satisfait : le Quartier Sud avait été libéré, c'était grâce à ses hommes, et il comptait bien présenter la facture à ADRIAN une fois la victoire acquise et la paix revenue. Et si jamais les choses tournaient mal, lui et ses hommes profiteraient du désordre pour piller la Cité avant de s'enfuir. Quittant le balcon de sa chambre à l'auberge du Hibou, le roi des voleurs eût un sourire. Quelque soit le vainqueur, il était gagnant sur les deux tableaux... Il s'installa à son écritoire, trempa sa plume dans l'encrier de pierre noire... Un vacarme épouvantable en bas... des cris, une bordée de jurons, un bruit de lutte... Que se passait-il ? Des pas précipités dans l'escalier... Il tendît la main vers la dague posée sur un tabouret. Au milieu de son geste, la porte vola en éclats et MILOS, les yeux flamboyants, sa hache rouge de sang à la main fît irruption dans la pièce, entouré de ses gardes. THAURAM se rejeta en arrière, comme un serpent lové sur lui-même : - Chien ! Comment oses-tu violer le siège de la Guilde ? MILOS éclata d'un rire sinistre : - Va au diable ! Je suis venu pour toi THAURAM ! Mes amis sont coincés dans une auberge du secteur ouest et tu vas m'aider à les sortir de là ! Un régiment serait inutile et condamné à l'échec... Tu vas donc me donner dix de tes tueurs aux pieds silencieux, des coquins habiles et discrets, aux mouvements sûrs et précis pour me guider jusqu'à eux et les sortir de ce merdier... Sinon, je jure de répandre ta cervelle sur ce plancher ! - Tu n'oserais pas... - Tu veux rire ! Dehors, c'est l'enfer ! Le temps des compromis est terminé, je n'ai plus rien à perdre ! THAURAM considéra le jeune géant au corps frémissant et aux yeux flamboyant comme les feux de l'enfer, qui jetait des gouttes rouges en secouant sa hache gravée de runes protectrices. - Fort bien... Je vais apeller mes hommes... Ils t'accompagneront... | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11920 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: LE CYCLE DES DISPARITIONS Jeu 2 Juin 2011 - 13:34 | |
| La nuit était tombée pour la quatrième fois depuis le début du siège. Et la situation était toujours la même : les secteurs sud et ouest étaient plongés dans l'enfer des attaques, des bombardements, des incendies et des assauts répétés. De nombreuses maisons avaient été détruites, les habitants avaient fui vers le nord de la ville, inviolé et intact. En effet, pendant que les combats faisaient rage prés de la Porte des Guerriers, le FORUM, le Quartier des Jeux, le Domaine des Dieux et le Lac des Songes restaient hors d'atteinte, vivant une vie presque normale, malgré l'eau rationnée et la nourriture moins abondante. Le Quartier Sud, lui, vivait dans une atmosphère étrange... Ce n'étaient plus les hommes de la milice qui patrouillaient dans ses étroites ruelles mal pavées, mais les hommes de la Guilde des Voleurs. Dés les premières heures du siège, les voleurs s'étaient battus comme des fauves enragés pour défendre ce quartier qu'ils considéraient comme leur territoire. De traquenards en embuscades mortelles, ils avaient repoussé les forces ennemies et libéré le quartier. Désormais, ils y paradaient, faisant fortune avec le marché noir et soutenus par une grande partie des habitants. C'est ce que constatait avec amertume MILOS en progressant à travers les rues étroites, sombres et silencieuses. Il était accompagné d'une dizaine d'hommes, masqués, enveloppés dans leur ample manteau de laine à capuchon, discrets et silencieux. Le jeune guerrier avait l'impression d'avoir un serpent venimeux sur les talons, mais il n'avait pas le choix : ces coquins connaissaient l'endroit comme leur poche et ils savaient être discrets. Bientôt, celui qui venait en tête, un jeune garçon nerveux, mince et souple, au visage anguleux, surnommé "Vipère", fît signe de s'arrêter. Le groupe venait d'arriver dans la zone des combats, éclairée par la lueur des incendies, les flammes... Le vent apporta une odeur de mort, de chair brûlée et de poussière... Dissimulé dans l'angle d'un mur, derrière une gouttière de cuivre terni, MILOS vît l'auberge assiégée où se trouvaient ses amis. Un petit homme replet mais agile, au crâne chauve et luisant, répondant au nom d'OLAF sortît un grapin de sa sacoche. - Le seul moyen de les rejoindre est de passer par les toits, expliqua Vipère. Nous les évacuerons par-là... Le groupe entra dans une maison abandonnée proche de l'auberge et monta les escaliers, avant d'atteindre le toit plat en terrasse par la lucarne. L'auberge n'était qu'à peu de distance de la maison, mais les rues avoisinantes grouillaient d'ennemis. Vipère se pencha sur l'épaule de MILOS, dissimulé derrière le muret de briques sèches : - Nous pouvons tendre le grapin entre ici et le toit de l'auberge pour les faire passer jusqu'à nous. Mais il faut créer une diversion, sinon, les soldats postés autour de l'auberge les cribleront de flèches... MILOS se mordît un pouce jusqu'au sang... Une diversion... Mais comment ? | |
| | | Maximus Ultime Souverain du Chaos
Nombre de messages : 1999 Age : 27 Localisation : Là ou' le mal est à son apogée Profession : Seigneur supréme des ténébres et maitre du chaos Loisirs : Vous fairent souffrir et conquérir le monde Date d'inscription : 04/01/2011
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Jeu 2 Juin 2011 - 13:56 | |
| Milos décida qu'il devait attirer les ennemies le plus loin possible...ou les provoquer! Il bondit sur un grand tonneau et cria: _Vous sales vermines! Les troupes ennemies firent volte-face devant le guerrier. _Comment osez-vous attaquer la cité!seuls les fous font ce genre d'acte. Baltrox ricana avant de lui dire: _Et qui est-tu toi qui nous juge? Milos leva son arme devant les insectes: _Je suis Milos,seigneur de la guerre!Et ce n'est pas un gros chien velue qui vas m'interdire de vous arrêtez! Baltrox perdit son sourire.Comment cet humain l'as appelé?Fulminant de rage,il ordonna aux insectes de le dévorer.Milos bondit,évitant une lance avant de frapper l'ennemie le plus proche.Il rata l’œil de l'insecte qui essaya de lui trancher la gorge.Milos recula et faucha les yeux globuleux du monstre.Mais ils étaient bien trop nombreux.Soudain,Mozgos cria: _Regardez la-haut! Il avait vu la corde et les seigneurs qui y grimpaient. _Arrêtez les tout de suite! rugit Baltrox. Seul Antares, VS et Viper restaient accrochés. Mozgos tira un carreau qui se ficha dans la poitrine de Viper.Ce dernier tomba au plaisir des scarabées affamés.Mais l'un d'eux grimpa sur l'auberge,et d'un coup de mandibules,trancha la corde.Les deux compagnons tombèrent. Quand VS voulut se lever pour affronter les insectes,une patte d'écailles aux griffes acérées se posa sur sa gorge. _Cette fois,je vais régler ton compte,cria Mozgos en levant son sabre. Antares voulut intervenir,mais une hache frappa le sol à deux doigts de ses pieds,fissurant le sol.Baltrox releva sa hache. _A' nous deux,Antares... | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11920 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: LE CYCLE DES DISPARITIONS Jeu 2 Juin 2011 - 17:01 | |
| ANTARES eût l'impression que sa vie défilait devant ses yeux à une incroyable vitesse tandis que son sang se gelait dans ses veines sous l'effet de la peur. Au même moment, la main de VS glissa rapidement jusqu'à sa ceinture, se referma sur la poignée de sa dague... Il frappa à la vitesse d'un éclair et son adversaire s'effondra avec un beuglement, libérant sa prise. Le Voyageur roula sur le sol pour éviter le lourd sabre qui retombait mollement sur les pavés inégaux. Simultanément, une masse imposante bondissait du toit de l'autre bâtiment, percutant BALTROX de plein fouet. Le loup-garou et SADASTOR roulèrent sur les pavés, enchaînés l'un à l'autre. BALTROX grondait et écumait, lacérait et griffait, mordait, mais sa sauvagerie animale ne pouvait rien contre ... un mort... SADASTOR recevait les coups avec indifférence, continuant à frapper de son côté, sans effet également, seule une arme en argent pouvant tuer un lycantrope. Pendant ce temps, VS releva ANTARES et la poussa vers une ruelle obscure : - Cours ! Cours sans te retourner ! - Et toi ? - File ! Déjà, MOZGOS chargeait, ivre de fureur et de haine. Les témoins assistèrent alors à un combat qui aurait enflammé le sang d'un dieu. Les deux lames se heurtaient en une gerbe d'étincelles, se séparaient, les parades succédaient aux attaques en des mouvements rapides et assurés. MOZGOS se dressait de toute sa taille, ses écailles étincelantes à la lueur des flammes et des incendies. La flamboyante créature était un adversaire redoutable, rendu encore plus furieux par sa blessure. Mais VS était le Voyageur : un homme qui arpentait le monde depuis des années, qui s'était entraîné avec les plus grands maîtres de tous les pays, qui connaissait tous les styles d'escrime et qui avait mené des centaines de combats, sur terre comme sur mer. Soudain, il trouva une ouverture et sa lame jaillit, transperçant le plastron ciselé, faisant voler les écailles et déchirant la chair avant de fendre le coeur impur. MOZGOS restait figé, ses yeux reptiliens grands ouverts fixant d'une manière presque comique la lame qui était fichée dans sa poitrine. Puis VS libéra son épée d'une torsion souple et la créature s'effondra, roulant sur le sol avant de s'immobiliser à jamais. De son côté, MILOS avait distancé ses poursuivants à travers le labyrinthe des ruelles mal éclairées. Une forme souple et blonde apparût au détour d'un carrefour où bruissait une fontaine... - ANTARES ! La jeune femme se jeta dans les bras du robuste guerrier. Puis ce dernier, sans cérémonie, la souleva, la prenant dans ses bras puissants, avant de se remettre à courir. Il rejoignît les autres qui attendaient prés d'un charriot chargé de fourrage, attelé à deux robustes chevaux dont OLAF tenait les rênes. Le voleur les tendît à REQUIEM avant de s'incliner : - Ma mission s'arrête ici. Mon maître a tenu parole, à vous de jouer maintenant. VIC aida ANTARES à monter pendant que MILOS grimpait sur le siège du cocher, aux côtés de REQUIEM. - Attendez ! Où est VS ? demanda ALIN. -Je croyais qu'il vous avait rejoint ? répondît MILOS. - Non, fît ANTARES, il est toujours là-bas ! Il y eût un istant de flottement, mais REQUIEM prît la décision qu'il devait prendre en tant que chef. Impossible de sacrifier tout un groupe pour un seul... Les dents serrées, il lança les chevaux au galop en direction du nord. ... Toujours enchaînés l'un à l'autre, BALTROX et SADASTOR, le lycantrope et le paladin défunt, roulaient sur les pavés, se déchirant, mordant, griffant, sans aucun effet, en une explosion de fureur et de sauvagerie. Ils finirent par heurter le mur d'une maison en feu. Sous le choc, une portion du mur déjà entamé s'effondra, les ensevelissant sous des centaines de pierres, de gravats, de poutres et de débris enflammés, dans un vacarme assourdissant, une pluie d'étincelles et un nuage de poussière opaque. ... Le coeur au bord des lèvres, le corps frissonnant, luttant contre la nausée, VS suivît le mur de pisé fissuré d'un entrepôt desaffecté. Il réussit à ouvrir la porte et s'effondra derrière les caisses poussièreuses et les amphores d'argile. Le combat l'avait épuisé et il avait dû fuir ses poursuivants à travers le dédale des ruelles. Il était au bord de l'épuisement physique et psychique. A bout, il cessa de lutter et sombra dans l'inconscience. Il n'entendît donc pas un bruit de pas, des éclats de voix, la présence d'hommes groupés autour de lui. OLAF se pencha, le retourna pour voir son visage à la lueur de sa lampe. Il poussa un sifflement : - Le Voyageur lui-même... Je n'avais donc pas rêvé en voyant sa silhouette tituber dans la rue tout à l'heure... THAURAM sera content... Cette fois, ADRIAN sera bien forcé de négocier avec la Guilde... On l'emmène à l'auberge du Hibou ! Vite, le jour va se lever ! | |
| | | oorgan Poète Disparu
Nombre de messages : 2171 Age : 27 Date d'inscription : 22/02/2011
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Jeu 2 Juin 2011 - 19:19 | |
| ... Lorsqu'il se réveilla, VS ne reconnu tout d'abord pas l'endroit où il était. Puis, peu à peu, la mémoire lui revint... les entrepôts...Antares ... Des souvenirs confu de rêves dans lesquelles il était capturé par Olaf lui revinrent, mais il les écarta. Il se sentait dans un état de fatigue plus qu'extrême, mais pourtant, il chercha à se lever. Le Voyageur senti immédiatement qu'il n'était en assez bonne condition physique pour réussir à marcher, et il se rallongea donc. C'est alors qu'il vit qu'il était ligotté très soigneusement. Des forces qu'il ne croyait plus posséder envahir le corps, et il eût a force de regarder autour de lui. Un vague souvenir sur sa ocalisation lui revint, mais lui échappa aussitôt. Toutefois, il le rattrapa, et il reconnu l'auberge du Hibou. Soudain, il entendi une voix: -Je crois qu'il s'est réveillé... Va chercher Thaumas. Il sentis aors qu'on le mettait en position assise, tandis qu'un bruit de pas s'éloignait. VS vit tout d'abord un homme, si toutefois cette dénomination est possible, devant lui. Ce visage inconnu fut toutefois rapidement remplacé par celui de Thaumas, qui se campa devant lui, et pris la parole: A vous, maintenant. Je vais lire tout ce que vous avez écrit, avant de continuer, car je ne peux faire plus, pour le moment, sans empiéter. PS: "Visez les yeux! cria Warlock" Il s'agit d'une dédicace à la Porte d'Ombre, VS? | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11920 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: LE CYCLE DES DISPARITIONS Jeu 2 Juin 2011 - 20:08 | |
| Euh, non, pas de dédicace à "La porte d'ombre", c'était pas voulu. Euh, OORGAN... C'est THAURAM, pas THAUMAS... L'entendement revenant lentement dans son esprit engourdi, VS regarda autour de lui. Il s'était évanoui dans la poussière et la paille d'un entrepôt désaffecté, il se réveillait dans une pièce au luxe innatendu : de lourdes tentures couvraient les murs, de luxueux tapis jonchaient le sol, quantité de meubles ouvragés occupaient l'endroit. Mais des meubles de styles trés différents, comme venus d'un peu partout. Ou plutôt volés un peu partout... Un désordre qui faisait penser à un bric à brac assez clinquant plutôt qu'à un salon. Et surtout, une forte humidité que les lourdes tentures et les tapis n'arrivaient pas à atténuer. Le Voyageur en conclût qu'il se trouvait sous terre, sans doute dans les caves aménagées de l'auberge du Hibou. Il avait entendu parler de THAURAM, mais c'est la première fois qu'il le voyait. Grand et solide, le visage décidé, souple et agile comme se doit de l'être le Roi des Voleurs, l'homme en imposait. Il était vêtu avec une certaine recherche, de façon assez voyante. - Laissez-nous. - Mais, Maître... - Laissez-nous ! Une fois ses sbires hors de la pièce, THAURAM tira un tabouret et vînt s'asseoir prés de son prisonnier. Tout en restant à bonne distance... - Celà fait longtemps que je veux te rencontrer VS... Ou dois-je dire David ? - Comment connaîs-tu mon vrai nom ? - Je sais beaucoup de choses... Je suis ici depuis la fondation de la ville, l'oublies-tu ? J'étais l'un des premiers aventuriers à venir m'y installer... J'ai même été le bras droit d'ADRIAN à une époque... VS eût un rire amer : - Jusqu'à ce que SOMBRECOEUR découvre que tu te servais dans les caisses ! Il a voulu te tuer, mais ADRIAN l'en a empêché, parceque tu lui avais sauvé la vie autrefois. Il aurait dû laisser SOMBRIE te tuer... - Je vois que toi aussi tu sais bien des choses... ADRIAN m'a renvoyé, c'est vrai, et je suis venu m'installer ici, dans les bas-quartiers. Et au fil des années, j'y ai bâti mon empire... J'ai pris possession de cet endroit avec mes hommes... Malgré la pression de SOMBRECOEUR et de MILOS, ADRIAN n'a pas osé sévir... Aujourd'hui, le Quartier Sud m'appartient. Pas mal pour un petit paysan capturé par des marchands d'esclaves autrefois, non ? - Chien ! Tu ne fais que suivre tes intêrets. Tu as certes libéré ce quartier de nos ennemis, mais c'est pour mieux y assurer ton pouvoir ! Les habitants considèrent tes hommes comme des héros. THAURAM fût empêché de répondre par un de ses hommes venu lui parler à l'oreille. Il hôcha la tête et se leva, se retournant avant de quitter la pièce : - Reposes-toi. Nous reprendrons cette conversation plus tard. J'ai de grands projets pour toi et moi... ... Deux silhouettes encapuchonnées erraient dans les ruines du secteur ouest, à travers les gravats et les monuments effondrés. Une pluie fine et obstinée crépitait sur les murs éboulés, de la vapeur s'échappait des bouches d'égoûts fumantes. Par moments, les deux silhouettes semblaient être deux fantômes perdus dans un monde désolé et oublié. - C'est de la folie, murmura ALBATUR. - Il faut que je sache, répondît REQUIEM... Là ! Regarde ! Le Seigneur des Morts désignait un amas de gravats noircis, de tuiles et de pierres brisées. Une silhouette décharnée était visible sous les décombres et la poussière. REQUIEM s'agenouilla et commença à déplacer les gravats. ALBATUR vînt l'aider en maugréant, déblayant les débris qui s'effritaient sous leurs doigts. La pluie ne les aidait guère, mais ils réussirent à dégager le corps brisé de SADASTOR. Il était dans un état horrible à voir, brisé, la peau arrachée, couvert de griffures et de profondes morsures. Pourtant, REQUIEM le souleva et le prît dans ses bras, le portant jusqu'à son char qui attendait plus loin. Les deux chevaux s'ébrouèrent, nerveux et effrayés quand REQUIEM déposa le corps au fond de la caisse de bois laqué de noir. Puis ALBATUR grimpa aux côtés du Maître de la Nuit, ce dernier prît les rênes et l'attelage fila vers le FORUM. Alors que les rues désertes défilaient, ALBATUR, cramponné au rebord du char, jeta un coup d'oeil en arrière : ils avaient récupéré le corps de SADASTOR, mais nul trace de celui du loup-garou... Le Maître des Jeux frissonna et ramena frileusement les pans de son manteau sur ses épaules. La pluie continuait à tomber, plus obstinée que jamais... | |
| | | Maximus Ultime Souverain du Chaos
Nombre de messages : 1999 Age : 27 Localisation : Là ou' le mal est à son apogée Profession : Seigneur supréme des ténébres et maitre du chaos Loisirs : Vous fairent souffrir et conquérir le monde Date d'inscription : 04/01/2011
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Jeu 2 Juin 2011 - 22:34 | |
| Dans la nuit,Baltrox trainait avec lui un grand guerrier mort.Dans les décombres,il s'était protégé des flammes grâce au corps de Sadastor.Puis,quand il était sur que le feu c'est arrêté,il avait surgit,tel une ombre menaçante,et chercha une proie pour reprendre ses forces.Il avait égorgé ce soldat d'un rapide coup de griffe. Dans les plaines qui séparaient La cité du donjon maudit,Baltrox s'assit et commença à dévorer sa proie. ....................................................................................................................... Pendant que les troupes ennemies se rassemblaient,les seigneurs cherchaient VS. _Ou' est-il? se demanda Lowbac en essuyant sa hache. Mais on entendit le bruit de galop,et tous prirent leurs armes. Mais ce n'était pas un ennemie qui arrivait,mais un villageois maigre,le flanc percé d'une flèche.Il s'effondra de son cheval et tomba sur les dalles.Vic s'approcha de lui:Sa blessure était profonde.L'homme levas la tête avant de crier comme un fou: _Les Drakarimmes attaquent! Puis il s’affaissa.Quand Vic se pencha vers lui,le villageois était mort. Au loin,Oorgan et Antares purent voir un gros nuage de poussière,et des centaines de points noirs qui se rapprochaient rapidement. La bataille seras rude:les Drakarimmes étaient d'impitoyables guerriers. Et sans oublier les scarabées d'élites formant une grosse tache noire sur la plaine. ..................................................................................................................... Au palais de VS,les choses s'aggravaient: Le nombre des cavaliers hommes-lézards avait grandi,mais ce n'était pas tout.Au loin,Jareth vit une grande catapulte armée de barils explosifs. Le palais risquait de subir de gros dégâts.Ils avaient besoin de renfort,et vite. | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11920 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: LE CYCLE DES DISPARITIONS Ven 3 Juin 2011 - 21:14 | |
| RAPHA entra en coup de vent dans l'ancien salon de musique de VS transformé en salle du conseil improvisée. JARETH, ALBATUR et NEMEION étaient penchés sur les cartes étalées sur la table. - Que se passe-t-il ? Pourquoi cette agitation ? - La situation s'aggrave... Nos éclaireurs ont signalé une nouvelle hordes d'hommes-lézards équipés de machines de siège en route vers ici... Ils longent la rive Est du lac en ce moment... Ils devraient arriver aux portes du palais d'ici deux heures. - Ce palais est une vraie forteresse, ils s'y casseront les dents, objecta NEMEION. - Tu oublies une chose, personne n'a eût le temps ou même l'idée d'entreposer de la nourriture en quantité suffisante ici. Les réserves que nous avons trouvé en arrivant n'ont pas tenu longtemps avec toutes ces bouches à nourrir... ALBATUR passa sur la terrasse. Par temps clair, la vue sur le lac était splendide, mais en cette matinée pluvieuse et grise, tout semblait noyé dans une vapeur d'eau épaisse qui rendait fantômatique le contour des rives. La pluie tombait, toujours aussi fine et têtue, clapotant sur les dalles de marbre, coulant le long des gouttières de cuivre, tambourinant sur les toits d'ardoise. ALBATUR se retourna : - Rassemblez les femmes et les enfants dans la grande salle. Qu'ils soient prêts à descendre dans les souterrains. JARETH rejoignît ALBATUR sur la terrasse : - Prions pour que la pluie se maintienne... ça va ralentir leur avance... Les seuls capables de nous venir en aide sont les hommes de l'Arsenal. J'ai envoyé ASTUR, l'officier de confiance de MILOS les alerter. ... GWINETH n'était pas peu fière de son poste et de ses fonctions. Etre promue Grand Maître de l'Arsenal n'était pas à la portée du premier venu, elle le savait. Pourtant, la fière guerrière rongeait son frein et pestait contre le fait d'être bloquée ici, loin des combats faisant rage plus au sud. L'Arsenal, véritable petite ville bâtie sur la rive Ouest du lac étendait ses hangars, ses ateliers et entrepôts le long des embarcadères de pierre où se balancaient mollement les navires aux mâts de bois peint et aux voiles de toile rayée. Plus loin se trouvaient les baraques des ouvriers, des contremaîtres, les maisons des charpentiers, calfats et officiers. Le tout était protégé par une imposante caserne surplombant le lac depuis un promontoire couvert de cèdres majestueux. L'Arsenal... Une flotte de 120 navires entièrement équipés, destinés à protéger la Cité de toute attaque par le lac... GWINETH haussa les épaules et quitta la terrasse. Elle évita le reflet du miroir. La guerrière n'était pas une jolie femme : grande, les épaules larges, les seins fermes et haut placés, le corps robuste, elle manquait de grâce et de féminité. Ses cheveux noirs coupés court et son visage décidé ne faisaient que renforcer cette aspect farouche. Elle soupira : si YAVANNA ne l'avait pas soutenu autrefois au Conseil, elle n'aurait jamais obtenu ce poste... L'arrivée d'ASTUR, écumant, en nage, la tira de ses réflexions. L'officier l'informa de la menace qui pesait sur le Lac des Songes. La guerrière frappa violement sur un gong d'or, faisant accourir ses officiers : - Aux armes ! Rejoignez vos postes ! Que les navires soient prêts à appareiller ! Rejoignez-moi à bord du navire amiral, nous devons intercepter ces maudits reptiles ! ... Dans le palais de REQUIEM, nul bruit, nul souffle. Les serviteurs avaient reçu consigne de rester enfermés dans leurs quartiers. Leur maître s'était retiré dans les cryptes souterraines où il était seul à pouvoir se rendre. On murmurait de folles rumeurs sur ce dédale de galeries profondes où le maître des lieux passait parfois des nuits entières, avant d'en revenir avec les yeux fous d'un homme qui a contemplé les portes béantes des Enfers... REQUIEM se pencha sur le corps de SADASTOR, étendu sur l'autel de pierre noire. Aucun battement de coeur, aucun souffle, un froid glacial au contact de la chair morte... Pourtant, lorsque le nécromancien chuchota doucement son nom, le paladin ouvrît son oeil unique, son corps décharné et couturé frémît... Maladroitement, il se redressa, tenta de s'asseoir, avec des gestes saccadés et hésitants, comme un pantin désarticulé. - SADASTOR ? - O...ou...oui, ma... oui, Maître... REQUIEM eût un sinistre sourire. | |
| | | Maximus Ultime Souverain du Chaos
Nombre de messages : 1999 Age : 27 Localisation : Là ou' le mal est à son apogée Profession : Seigneur supréme des ténébres et maitre du chaos Loisirs : Vous fairent souffrir et conquérir le monde Date d'inscription : 04/01/2011
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Ven 3 Juin 2011 - 23:55 | |
| Les Drakarimmes arrivèrent vers la cité,leurs épées dentelées et leurs haches souillés par le sang. Leurs destriers galopaient avec fureur.Les guerriers arrivèrent et leurs chef cria le terrible cri de guerre : _"Changai-Drakarimmes!" Les cavaliers percutèrent les défenseurs , les taillons en pièces.Oorgan et Antares tirèrent chacun une flèche.Celle du maitre de l'orgue se brisa contre un bouclier.Par contre,celle de la jeune femme se ficha dans l’œil d'un Drakarimme,exactement dans le trou du casque. _C'est pas juste!dit Oorgan.Tout le monde sait que c'est moi le meilleur au tir à l'arc! _On fait un défi? dit Antares en tirant la langue.Celui qui abat le plus d'ennemie a gagner! _Je vais t'écraser! Oorgan tira sur un orque,qui tomba la main sur sa poitrine. _ça fait un pour moi! Antares prit une flèche avec grâce et légèreté,visa soigneusement puis transperçât l’œil d'un insecte.Oorgan tira sa dague et se jeta sur un troll,le frappant de toute ses forces.Quand la grande bête tomba,le jeune organiste s'écria: _J'en ai eu un autre amatrice! _Et moi j'en suis à cinq! _Quoi?je ne me laisserait pas battre par une femme! Sur ce,il croisa le fer avec un homme-lézard. Pendant ce temps,Sadastor frappait ses ennemies,insensible aux coups. Requiem frappait avec son glaive,entouré de ses gardes zombies. Mais une ombre recouvrit le petit groupe , et une grande bête se posa avec force sur les dalles.Requiem n'en croyait pas ses yeux:Là,devant ses yeux,ce tenait Baltrox.Il avait une horrible entaille sur l'oreille droite et des traces de brulures sur ses épaules. Baltrox rugit si fort que Requiem devint presque sourd.Puis,il fonça vers Sadastor,sa hache fendant l'air. _Tu vas payer ce que tu m'as fait misérable créature! Baltrox frappa le zombie,séparant son corps en deux moitié.Puis il se retourna vers le seigneurs des morts. _C'est toi qui l'as invoquer pour m’arrêter!Tremble devant ma puissance car ce seras la dernière fois que tu vivras! Baltrox faucha la garde d'élite-zombie d'un coup de griffe,et avec force,essaya de mordre Requiem.Mais Milos s'interposa entre eux. Ce dernier poussa un terrible cri quand les dents acérées du lycanthrope se plantèrent dans sa chair.Puis Baltrox le repoussa,avant de disparaitre vers le camp ennemie,laissant le seigneur de la guerre étendu par terre,une cruelle blessure entre l'épaule et la poitrine,baignant dans son sang. | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11920 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: LE CYCLE DES DISPARITIONS Sam 4 Juin 2011 - 21:05 | |
| MILOS, évacué en urgence au Grand Palais, fût déposé en hâte sur le lit à baldaquin de sa chambre. WARLOCK déchira la tunique souillée de sang séché pour découvrir la blessure, hâtivement pansée sur le champ de bataille. Pendant ce temps, VIC se lavait longuement les mains dans une cuvette d'eau chaude et salée, avant de les essuyer soigneusement à un linge propre. Le Guérisseur se pencha, examina la profonde entaille, palpant délicatement la chair meurtrie. De l'autre côté du lit, REQUIEM l'interrogeait du regard. - Il va s'en sortir, rassure-toi. La blessure est profonde, mais le muscle n'a été touché que superficiellement et l'hémorragie est stoppée. Sa cuirasse lui a sauvé la vie. Je vais aller à l'herboristerie et composer un onguent qui désinfectera sa plaie afin d'empêcher la gangrène, puis je recoudrai. En attendant, il faut qu'il se repose. Au moment où VIC sortait de la chambre, WARLOCK le retînt par le bras et l'entraîna dans le couloir : - VIC... BALTROX est un lycantrope, un loup-garou... S'il a mordu MILOS, il y a des chances pour que... - Je sais, coupa VIC en baissant la voix. Il se peut en effet qu'à la prochaine pleine lune, MILOS soit affecté et se... transforme... C'est une possibilité... WARLOCK hocha la tête, la bouche sèche, puis regagna la chambre. D'un signe discret de la main, il fît venir l'un des officiers qui veillait son maître. Le Grand Erudit l'entraîna à l'écart, vers une des hautes fenêtres de verre coloré, baissant la voix : - J'ai des ordres pour toi. Lorsque la lune sera pleine, lors de la prochaine nuit, MILOS doit être transféré dans une chambre sans fenêtres, soigneusement verrouillée de l'extérieur. Il doit être enfermé et personne, quoiqu'il arrive, quoiqu'il se passe, ne dois le laisser sortir, tu m'as compris ? - Mais, Seigneur... - Fais ce que je t'ordonne ! Et pas un mot de tout ceci. - Bien Seigneur. Profitant d'une accalmie dans la bataille, WARLOCK quitta le Grand Palais pour rejoindre la Maison du Savoir et de la Connaissance. Une fois dans ses appartements, il passa dans sa bibliothèque et se mît à chercher frénétiquement parmi les rayonnages. Il ne tarda pas à trouver le lourd traité de lycantropie qu'il cherchait. Il posa le volume relié de cuir sur le lutrin, ouvrît les fermoirs de métal gravé et se plongea dans sa lecture. Il savait pourtant bien que seule la Belladone pouvait guérir cette terrible maladie. Le problème, c'est que l'herboristerie du palais n'en avait plus. ... La chaleur était infernale dans la pièce principale de la forge de dav-ID. Une chaleur de fournaise, brûlante comme l'Enfer. Un vacarme assourdissant résonnait entre les murs de briques, dans une odeur désagréable de limaille de fer et de métal chauffé à blanc. Les nains forgerons de dav-ID s'activaient sur les énormes soufflets de cuir rouge, allaient et venaient entre les fours rougeoyants, les établis et les rateliers... Dans un coin, debout, drapé dans sa sombre grandeur, REQUIEM attendait. Insensible à la chaleur, indifférent à la sueur qui lui coulait dans les yeux, il attendait, comme s'il avait tout le temps du monde. Tout le temps de plusieurs mondes... Enfin, GIMMEL vînt lui apporter l'objet : un glaive façonné dans l'argent le plus pur. Le Sombre Seigneur prît l'arme que le nain lui tendait respectueusement et la souleva, faisant jouer la lumière des feux sur sa lame : - Equilibre parfait... Légère et forte à la fois... Beau travail GIMMEL. - Merci Seigneur. REQUIEM eût un sourire mauvais en regardant le glaive : "Tu seras l'exécuteur de ma haine, de ma vengeance... MILOS s'est interposé pour me sauver, c'est à cause de moi qu'il est blessé... peut-être condamné à se métamorphoser en une créature monstrueuse à la prochaine pleine lune... Seule une arme en argent peut tuer un lycantrope... Soit... BALTROX, tes heures sont comptées..." | |
| | | Maximus Ultime Souverain du Chaos
Nombre de messages : 1999 Age : 27 Localisation : Là ou' le mal est à son apogée Profession : Seigneur supréme des ténébres et maitre du chaos Loisirs : Vous fairent souffrir et conquérir le monde Date d'inscription : 04/01/2011
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Dim 5 Juin 2011 - 0:14 | |
| Dans sa tente,Baltrox était assis pendant que ces gobelins le soignait de ses brulures. Son intervention avait permit aux Drakarimmes de gagner du terrain.Il était sur que la cité tomberait ce jour là.Cette fois,le coup de grâce seras donnée de sa part,quand il anéantira le palais royale et tuera Adrian.Après que les gobelins aient terminés de le soigner,il sortit,rassembla ses troupes et s'avança vers la cité.Cette fois,il en sortirait vainqueur. ....................................................................................... VS fut violemment poussé dehors.Les trois types encapuchonnés le maintenaient avec une corde,tandis que trois autres marchait derrière lui pour lui interdire toute fuite.VS marmonnait de déplaisir:Il allait être l'objet d'une rançon,hors ce n'était pas digne d'un voyageur comme lui.Un coup de bâton sur l'épaule le ramena à la réalité.Il marchaient silencieusement dans la ruelle,quand un sifflement fut entendu.Thoram ordonna à ses hommes de s’arrêter et dédaigna son poignard.D'autre sifflements suivirent,que VS connaissait bien.Plusieurs paires de yeux rouges apparurent dans l'obscurité des maisons endommagés.Lentement,les scarabées géants sortirent,leurs lances pointées vers le petit groupe.Thoram ordonna à ses hommes de se mettre en position défensif.Les voleurs dégaignérent leurs glaives.Les coups commencèrent,mais aucun d'entre eux ne savaient ou' était le point faible des insectes.Thoram fut conf renté à l'un deux.Il poussa un cri sauvage avant de frapper le monstre.Ce dernier,indifférent,le transperçât au niveau du ventre.Thoram regarda la lance dans sa chair avec des yeux apeurés avant de tomber par terre,le regard vide.Rapidement,VS prit le poignard du voleur et coupa la corde,puis s'enfuit,laissant les hommes de Thoram se faire massacrer. ................................................................................... Le palais royale était menacé:des hordes de Drakarimmes y mirent le feu,tandis que les insectes s'occupaient des gardes.Oorgan frappait sauvagement en comptant: _Dix-sept...dix-huit...houf!dix-neuf! Antares,elle,combattait un orque,un tas d'ennemies sur ses pieds.Elle en vint à bout avant de s'exclamer: _vingt-deux! Requiem,lui,combattait avec rage,cherchant des yeux le Lycanthrope.Mais il ne tarda pas à attendre:Un groupe de six lanciers furent tués par Baltrox.Ce dernier se dirigeait vers le palais,tuant tout ennemies sur son passage.Requiem fonçât vers lui,une rage terrible le contrôlant.Le loup-garou vit Requiem,mais surtout la lame en argent.Il bondit,évitant le coup,puis fit voler l'épée d'un solide coup de griffes sur le bras du seigneur.Requiem n’eut pas le temps de hurlé de douleur car Baltrox lui serra la gorge avant de le plaquer contre un mur.Alin V courut pour l'aider,mais reçut un coup de pied du lycanthrope qui le fit voler avant d’atterrir par terre,à moitié inconscient. L'épée d'argent avait tombée prés d'Antares.Cette dernière la souleva lentement avant de regarder Baltrox.Puis,déterminée,elle courut sauver son ami. Baltrox se lécha les babines en approchant ses griffes de la gorge du seigneur des morts. _Cette fois,tu as échoué!La cité va tombée!Et toi,tu mourra de mes propres mains.Fats tes prières....Aaaargh! Baltrox rugit quand Antares lui porta un coup sur le dos.Elle lâcha l'épée en regardant le loup-garou s'effondrer. _Je n'irais pas en enfer tout seul! Et à ces mots,il frappa Requiem d'un coup de griffes.Ce dernier s’effondrât. _Cette fois,je t'est eu! Puis il se tourna vers Antares. _Toi qui m'as tuée.Toi dans le sang des Vardass coule dans tes veines,je te maudit!Et ma malédiction est bien réelle,car je suis Baltrox,fils de l'Archi-lycanthrope. Sur ce,il tomba,pour ne plus jamais être revus vivant de mémoire d'homme.Les bardes chantaient "Et par la lame d'argent de la belle Antares ¤ Que Baltrox après sa malédiction repars" Mais cette dernière restait figer.La malédiction de Baltrox résonnait encore contre sa tête,Requiem restait coller au mur,le sang coulant de sa blessure,et Alin V avait une grosse bosse sur le crane,gémissant en essayant de se relever. Antares s'évanouit... | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11920 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: LE CYCLE DES DISPARITIONS Dim 5 Juin 2011 - 11:54 | |
| Cette fois, le moment décisif était venu, ce moment apellé "destin" par certains, "fatalité" par d'autres. Les troupes ennemies étaient au coeur du FORUM ! L'espace sacré était envahi ! On se battait férocement au pied des temples, des palais, le sang coulait sur les dalles de l'AGORA, les flèches sifflaient depuis les toits... Les combats se concentraient au pied des marches de pierre du Grand Palais. En haut des marches, un régiment entier de la Garde d'Or faisait bloc, épaules contre épaules, leurs lourds boucliers d'airain formant un rempart hérissé de lances. A leurs pieds sandalés, un monceau de cadavres ensanglantés s'empilait. Les hommes de SQUALLION avaient réussi à éteindre l'incendie principal, même si d'autres foyers brûlaient ici et là. La mort de BALTROX créa un moment d'hésitation, de flottement. FAUCON DE LUNE prît ANTARES dans ses bras et se précipita vers le temple de YAVANNA, tout proche. Il était suivi par VIC et WARLOCK et un groupe d'hommes qui portaient ALIN et REQUIEM. Arrivés au temple, hors d'haleine ils posèrent leurs fardeaux à terre, avant d'aller verrouiller les lourdes portes de métal gravé. Un silence étrange, reposant après le tumulte de la bataille, baignait le saint des saints. Dans le fond de la pièce, enveloppée de fumée d'encens et de brûle-parfums, la statue de marbre de YAVANNA semblait leur sourire... Au Grand Palais, ADRIAN s'était retranché dans la Salle des Audiences. Ses fidèles s'occupaient à barricader les portes, calant contre les vantaux de laque rouge tout ce qui leur tombait sous la main. Autour du Roi se trouvaient ARAGORN, AqME, GROSBILL et MILK, en cuirasse, le glaive à la main. Malgré l'épaisseur des murs de marbre, le fracas des combats leur parvenait, bien qu'assourdi. Dehors, devant les portes, les féroces Drakarims en armure ciselée, casques à tête de mort au cimier en crin de cheval bataillaient férocement contre les hommes de la Garde d'Or qui cédaient du terrain. ADRIAN se dît que cette fois, c'était la fin... Tout aller s'achever ici, aujourd'hui... Soudain, les trompes de bronze mugîrent, une clameur formidable s'éleva, un rugissement monstrueux qui enfla rapidement pour couvrir tout le FORUM. ADRIAN se précipita à la fenêtre la plus proche avec les autres : - GWINETH ! C'est GWINETH et les hommes de l'Arsenal ! Et là... RAPHA, ALBATUR, JARETH et NEMEION ! Sur les rives du Lac des Songes, les forces de l'Arsenal avaient intercepté et massacré les hommes-lézards, coincés sur les rivages rendus boueux par les dernières pluies. Dans l'ancien palais de VS, JARETH, grâce à ses pouvoirs de vision, avait vu ce qui se passait au FORUM. Immédiatement, les navires avaient accosté et les hommes de GWINETH avaient débarqué, remontant le Domaine des Dieux au pas de course pour rejoindre le lieu du combat. Les renforts déferlèrent comme une vague irrésistible, balayant tout devant eux, repoussant les hordes de Drakarims vers la Voie des Processions. Au temple de YAVANNA, pendant que VIC s'affairait autour des blessés, WARLOCK s'était agenouillé au pied de la statue de marbre blanc et d'ivoire : - YAVANNA, protectrice de toute vie, mère universelle, je t'en conjure, protège tes fidèles et tes enfants... - Les renforts ! Les renforts ! hurla FAUCON DE LUNE, posté prés d'une fenêtre. Nous sommes sauvés ! VIC et WARLOCK se regardèrent, sans mot dire, n'osant y croire. Des coups violents tambourinèrent contre la porte : - Ouvrez ! C'est ALBATUR ! Ouvrez, vous êtes sauf ! Le FORUM est libéré ! Au Grand Palais, ADRIAN s'effondra à genoux sur les mosaïques, tremblant nerveusement, au bord des larmes. Dans la pénombre, les bustes de marbre de SOMBRECOEUR, BALTHUS et THOLDUR semblaient lui sourire... La guerre n'était pas terminée, mais son cours était changé : l'élan des troupes ennemies était brisé. La mort de BALTROX avait marqué un tournant. Les cohortes ennemies avaient été rejetées en dehors des remparts, la Cité était libérée, ses soldats avaient repris le contrôle des remparts, les incendies étaient maîtrisées. Partout, on brûlait les corps pour éviter les miasmes, on soignait, on réparait... De la nourriture fût distribuée à la population, les bains, les tavernes et cabarets furent ouverts. Au Grand Hôpital, une atmosphère de folie régnait, au milieu des cris, des hurlements et gémissements, du bruit des instruments, de la charpie, des linges souillés de sang, d'humeurs et de fluides. Les esclaves allaient et venaient, portant les paniers de linge souillé pour les brûler dans la cour. Les flammes purificatrices donnaient des reflets d'incendie à toute cette activité frénétique. Titubant de fatigue, VIC décida d'aller s'étendre quelques heures. Alors qu'il quittait la pièce, il vît entrer... VS, soutenant un homme blessé et inconscient, une sale déchirure au ventre. - VS ! Tu es vivant ! Où étais-tu ? Bon sang, mais c'est THAURAM ! - Sauve-le... Il est aux portes de la mort. - Que s'est-il passé ? Qui l'a blessé ? - Trop long à raconter... Ne me demande pas pourquoi je l'ai sauvé, je n'en sais rien moi-même... VIC disposa le corps du voleur sur une table, tout en racontant à VS les derniers évènements. Quand il en vînt à MILOS, VS s'exclama : - De la Belladone ? J'en ai dans ma maison des collines ! J'en ai ramené de mon dernier voyage en Allansia. Elle se trouve dans une petite boîte, dans mon cabinet de travail. - Alors, il faut faire vite, la nuit ne va pas tarder et c'est la pleine lune ce soir... | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11920 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: LE CYCLE DES DISPARITIONS Lun 6 Juin 2011 - 17:11 | |
| Une atmosphère étrange régnait sur la cité en cette sixième nuit du siège. Dans le Quartier des Jeux, cabarets, tavernes, maisons de jeux et bordels ne désemplissaient pas et il y avait foule dans les rues illuminées. Partout, l'on dansait, buvait et riait dans les rues et sur les places éclairées comme en plein jour. Partout, l'on célébrait la libération de la ville, le fait que les armées ennemies aient été refoulées hors des murs. Et dans le même temps, les convois funéraires se succédaient, les lamentations des pleureuses se mêlaient à celles de ceux qui avaient tout perdu dans les bombardements et les incendies. Depuis le balcon du Grand Palais, ADRIAN considérait avec des émotions contradictoires cette joie exultante, cette soif de vivre, de rire et de s'amuser, réaction saine et normale après ces derniers jours de combats acharnés et féroces. Néanmoins, cette liesse exubérante qui s'étalait jusque sous ses fenêtres le mettait mal à l'aise. Tout n'était pas réglé pour autant : si l'élan ennemi avait été brisé, les nombreux feux des troupes adverses se discernaient toujours là-bas, dans la plaine, au-delà des remparts. Le Roi se massa le crâne en soupirant : il y avait tant à faire... Distribuer l'eau, la nourriture, accélérer la reconstruction, reloger au plus vite ceux qui avaient tout perdu... Et tout celà allait coûter une fortune. Les derniers rapports du Grand Trésorier donnaient le vertige. Oui, tout n'était pas réglé... ... Loin de l'agitation de la ville, dans les collines envahies par la nuit, WARLOCK et VS marchaient d'un bon pas sur le petit chemin de terre bordé de cyprès montant vers la maison. Une atmosphère paisible, apaisante, imprégnait les collines et la nuit était emplie de parfums : menthe sauvage, lavande, herbes amères... Une pluie d'étoiles éclairait comme en plein jour et les deux lunes, ADANA et AYALA baignaient le paysage endormi de leur éclat argenté. Les deux hommes arrivèrent à la maison, austère et silencieuse, découpant sa masse ombreuse sur le ciel clair. VS entra et partît chercher la belladone dans son cabinet de travail. Pensif, WARLOCK s'accouda à l'abreuvoir de pierre qui bruissait doucement, un brin d'herbe à la bouche. Il ne tarda pas à sentir une présence derrière lui : - C'est bon, tu l'as trouvé ? commença-t-il. Le lacet de cuir siffla comme un serpent en colère et s'enroula autour de son cou tandis qu'un grognement sourd résonnait derrière lui. Bien que surpris, l'Erudit réagît, glissa sa main entre sa gorge et le tranchant du lacet qui lui entailla le dos de la main. Rien à faire... Une lutte farouche et silencieuse s'engagea avec les étoiles pour seuls témoins. WARLOCK faiblissait sous la prise implacable, sa respiration se fît sifflante, sa vue se brouilla... Soudain, sa main se referma sur la poignée de la dague de son adversaire. Il dégaîna et frappa, à plusieurs reprises, de toutes ses forces déclinantes. Enfin, son agresseur s'effondra, le lacet retomba. Le Grand Erudit se laissa tomber à terre, la gorge en feu, chaque inspiration le brûlant comme du feu liquide. Un rayon de lune éclaira un casque ciselé en tête de mort, surmonté d'un cimier en crin de cheval. Un drakarim... Probablement un survivant du régiment massacré la veille devant la Porte des Guerriers. Soudain, il discerna des ombres, des silhouettes qui se dirigeaient vers la maison. Il lui était impossible de crier ou parler avec sa gorge meurtrie. Il dégaîna son épée et se rua dans la maison, referma la porte avant de placer la barre pour la verrouiller. Où était VS ? Alors, dans le silence de la nuit, un bruit de lutte étouffée lui parvînt, de l'arrière de la maison. Il se précipita dans cette direction à travers le long couloir plongé dans la pénombre. | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11920 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: LE CYCLE DES DISPARITIONS Dim 12 Juin 2011 - 18:33 | |
| La porte du cabinet de travail était ouverte et WARLOCK entra en trombe dans la pièce. Une seule lampe brûlait sur le bureau, éclairant d'une lueur fugace un incroyable désordre : instruments de musique, cartons à dessins et livres jonchaient le sol, au milieu de meubles renversés et de nombreux objets, souvenirs de voyages lointains, éparpillés sur les dalles de pierre rosée. Au centre de la pièce, VS se battait avec rage contre deux Drakarims en cuirasse noire. Le Grand Erudit frappa et l'un d'eux s'effondra, le crâne ouvert, malgré le lourd casque ciselé en tête de mort. Au même moment, son compagnon choisît la fuite, se précipitant vers la fenêtre. VS décrocha une lance fixée au mur, attendît que le pillard se dessine dans l'encadrement et envoya son projectile. La lance siffla et s'enfonça entre les omoplates du Drakarim, le clouant au mur comme un insecte sur une planche. - Tu vas bien ? demanda WARLOCK qui avait retrouvé l'usage de la parole. - Oui, ça va... Tu es blessé ? - Pas d'inquiétude, ça va aller... D'où sortent ces chiens ? VS récupéra le petit coffret de métal où se trouvait la belladonne : - Probablement des survivants du régiment massacré devant la Porte des Guerriers... Ils ont dû se réfugier dans les collines et ils s'apprêtaient à piller la maison... Ne restons pas ici... Une fois dehors, les deux amis se hâtèrent de redescendre vers la ville. - Tant que dure le siège, tu ne peux pas habiter ici, c'est trop dangereux, fît WARLOCK. Tu vas venir chez moi. - Inutile, j'ai une chambre dans mon atelier en ville. Je vais m'installer là-bas. Pressons le pas : la lune principale est bientôt pleine, nous devons donner la belladone à MILOS le plus vite possible... ... La Cité était-elle vraiment assiégée ? Un visiteur ignorant des évènements aurait pu en douter en déambulant au Grand Marché. Sous un soleil radieux, une foule colorée allait et venait entre les étals protégés de la chaleur par de grands auvents de toile rayée. Beaucoup de monde se pressait le long des allées, entre les poteries, vannerie, la nourriture, les vêtements... Du côté du Marché aux Esclaves, l'endroit n'était pas moins animé. Les marchands exposaient leur cheptel sur les grandes estrades de bois peint, au milieu des cris et des enchères. VS s'arrêta devant l'estrade de FORBOS, le célèbre marchand d'esclaves de Port Sable noir. - Salut à toi, Seigneur, ta visite est un grand honneur. Que puis-je pour toi ? - Il me faut un homme d'armes, fidèle et dévoué, pour garder une maison. - Hum... J'ai mieux que celà à te proposer, Seigneur ! Vois ! Avec un geste théâtral, le marchand désigna... une femme. Grande, mince, sèche et nerveuse, elle avait la poitrine plate des guerriers, de longs membres bien dessinés, les cheveux coupés trés courts et une peau aussi noire que la nuit. - Elle s'apelle ZULA... Une sauvage venue de l'île de Feu. Une vraie panthère ! Elle est à toi pour 120 pièces d'or. La femme fixa VS droit dans les yeux, sans peur aucune, d'un air de défi. Le Voyageur et l'esclave se regardèrent longuement et VS sût à quoi s'en tenir : elle ne se soumettrait pas à ses quatre volontés, mais elle le défendrait au péril de sa vie. - Fort bien, je te l'achète. Enlève-lui ses chaînes, elle marchera à mes côtés. Le Voyageur et la sculpturale sauvage quittèrent le grouillement du marché, prenant la direction du FORUM. - Quel maître seras-tu ? M'as-tu acheté pour me mettre dans ton lit ? A moins que tu ne préfères les hommes ? - Tu poses bien des questions pour une esclave... Je t'ai acheté pour veiller sur ma maison dans les collines. Ce sera donc trés calme sur le plan sexuel... Tout en jouant des coudes à travers la foule, VS se demandait comment cette farouche sauvageonne s'était retrouvée esclave... Elle ressemblait à un petit animal, libre et sauvage. Oui, une guerrière... Comment avait-elle échouée ici ? De plus, bien qu'il aimât les femmes aux formes pleines et voluptueuses, il ne pouvait s'empêcher de l'admirer à la dérobée. Et il n'était pas le seul, vu les regards admiratifs que soulevait la fière ZULA sur son passage... | |
| | | Maximus Ultime Souverain du Chaos
Nombre de messages : 1999 Age : 27 Localisation : Là ou' le mal est à son apogée Profession : Seigneur supréme des ténébres et maitre du chaos Loisirs : Vous fairent souffrir et conquérir le monde Date d'inscription : 04/01/2011
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Dim 12 Juin 2011 - 22:30 | |
| Soudain,la terre trembla avec une force inouïe,faisant trébucher tous les habitants dans les parages.La puissance du tremblement venait prés des maisons de savoir.Warlock ne put tenir l'équilibre et tomba par terre.Le sol se mit à se fissurer. Soudain,un signe de feu apparut sur le sol.Les flammes tournaient avec rage et formèrent un signe :Une tête de démon cornue monstrueuse,avec un sourire carnassier.Les flammes s’élevèrent vers le ciel.Puis elles disparurent,révélant un énorme monstre.C'était un démon immense,sa peau était en pierre noire couverte de feu.De la fumée s’échappait de tout son corps,obscurcissant le ciel.Son regard de braise fixait les alentours.Ses cornes recourbés étaient proches de sa puissante mâchoire ressemblant à un énorme fourneau.Une chaleur étouffante l'envahissait.Le monstre se dressa au bout de ses énormes pattes et poussa un cri ressemblant au bruit d'un volcan en éruption.Des ailes de ténèbres se dressèrent de son dos,obscurcissant encore plus le ciel. Warlock se souvint avoir vu cette créature dans le livre "créatures de l'ancien monde" _Un Balrog! cria t' il.Un démon de l'ancien monde! Un détachement de gardes de la cité brandirent leurs lances et attaquèrent la créature. Ce dernier fit apparaitre une épée de feu dans sa main et frappa avec force les gardes.Un cratère se forma,et des cendres remplaçaient les soldats. Le Balrog avança,et fit claquer un fouet de flammes sur une maison,la brulant aussitôt. Plusieurs archers tirèrent leurs flèches sur le monstre,mais elle s’écrasaient sur sa peau de pierre et de feu.Aucun homme ne pouvait l'approcher sans risquer d’être bruler.Le Balrog anéantit les archers avant d'avancer vers les maisons de savoir. Mais soudain,une flèche de lumière se planta sur sa jambe.Le Balrog ne sentit qu'une petite piqure,mais néanmoins cette arme avait réussi à transpercer un peu sa peau.Le Balrog utilisa sa puissante magie pour trouver le tireur.Il fut étonner de voir une dizaines d'hommes aux armures blanches avec une étoile dorée.Ils portaient des casques de cristal avec des plumes de paon.Leurs épées brillaient d'un éclat d'argent.Leurs boucliers étaient grands et portaient l'étoile d'or.Le Balrog cria avec force.Il reconnaissait cette race qu'il haïssait depuis des siècles.C'était des Vardass.Leurs chef portaient les mêmes armures mais avec une couronne d'or ou' un énorme diamant s'y trouvait,entouré de rubis et de saphirs.Le roi s'avança. _Je suis Ecthelion,roi des Vardass!dit il d'une voix enchanteresse mais autoritaire. Le Balrog frappa la terre de ses pattes,fessant briser les dalles. _Je t'ordonne de partir,démon de l'ancien monde! Le Balrog poussa un cri formidable et fit claquer son fouet contre un mur, laissant une trace noire.Puis il parla avec une voix rocailleuse,ce qui étonna Warlock,car il ne s'attendait pas à ce que un monstre puisse parler. _Misérable créature!croit-tu vraiment pouvoir venir à bout de moi avec ton petit groupe? Mais il perdit son sourire en voyant d'autres Vardass avancer vers lui. _Rend toi,démon,tu n'as aucune chance ! Le Balrog frappa tout à coup les maisons de savoirs avec son épée,puis il courut,brisant le mur avant de continuer son chemin vers le donjon maudit.VS le suivi du regard et vit un événement magnifique.Dans les plaines,des centaines de Vardass faisaient tomber l'armée des ténèbres.Leurs destriers blancs frappaient eux aussi l'ennemie avec leurs puissants sabots.VS voulut crier victoire tandis que les troupes ennemies reculaient,mais il fut attrister de voir Warlock à genoux,regardant avec impuissance des siècles de connaissances et de savoir tombés en cendres.Le roi Ecthelion partit pour aider son armée.VS posa une main sur l'épaule de son ami. _Je suis désolé Warlock ... Ce dernier prit un parchemin de sa poche et le déroula.C'était le traité sur les lycanthropes.Le dernier survivant de l'incendie... | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11920 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: LE CYCLE DES DISPARITIONS Dim 12 Juin 2011 - 23:22 | |
| Un formidable rugissement de triomphe monta des remparts. Dans la plaine, les restes de l'armée des ténèbres s'éparpillaient, hurlant de terreur devant la charge des chevaliers VARDASS. Une charge comme une lame de fond, irrésistible, balayant tours d'assaut, catapultes et engins de siège sous la soie blanche et or de ses étendards claquant au vent. Un vent pur et vif, chassant la fumée et les miasmes de la bataille. En ville, les gens poussaient des cris d'allégresse, certains tombaient à genoux, le visage ruisselant de larmes... Cette fois, le siège était vraiment terminé. Le Grand Beffroi se mît à sonner, en une envolée puissante que rien ne semblait pouvoir arrêter. Du côté de la Maison du Savoir et de la Connaissance, les hommes de SQUALLION achevaient d'éteindre l'incendie provoqué par la monstrueuse créature des profondeurs. WARLOCK, figé, livide, était agenouillé devant les murs éboulés et noircis. Une main se posa sur son épaule, celle de DONALD.S : - Ne te laisse pas abattre mon ami... Beaucoup d'ouvrages ont brûlé, il est vrai. Mais les originaux étaient en sécurité dans la chambre forte souterraine. Et grâce à mon invention, la presse à imprimer, nous pourrons en faire de nouvelles copies. - DONALD.S a raison, fît VS. Tes copistes sont toujours là également. Ne baisse pas les bras, tu peux être sûr que le Roi débloquera trés vite les fonds nécessaires à la reconstruction... Et ta maison rayonnera, encore plus belle qu'avant. ... Les chevaliers VARDASS s'engagèrent dans l'Avenue des Processions, sous les acclamations de la population massée le long des bâtiments et qui jetait de la poudre d'or et des pétales de roses sous les sabots ferrés d'argent de leurs destriers. Entouré de la Garde d'Or conduite par MILOS, ADRIAN se porta à la rencontre de leur Roi. Sous les vivats déchaînés, les deux souverains se prirent par la main avant de brandir à deux un globe de cristal crépitant d'éclairs bleutés et empli de paillettes d'or. - Victoire ! Victoire ! Victoire ! Victoire ! La poudre d'or et les pétales de roses continuaient de tomber, formant un véritable tapis sur les antiques pavés. L'écho des acclamations parvenait jusqu'aux pâtres et bergers dans les lointaines collines... ... La lourde porte se referma sans un bruit. La pièce était plongée dans une pénombre fraîche. Un parfum d'herbes purificatrices et d'amande flottait dans l'air. La prêtresse guida les visiteurs jusqu'à une étroite couche blanche où était allongé un homme convalescent. Elle alluma les bougies et un bâtonnet d'encens. - Laisse-nous, ordonna VS. La prêtresse s'inclina et se retira, laissant VS s'asseoir sur un tabouret près du lit, ZULA debout derrière lui. - Où suis-je ? demanda THAURAM. - Chez les Soeurs de la Purification... Un ordre de guérisseuses dont VIC est le Grand Maître... Je t'ai fais transférer ici dés que j'ai su que tu allais t'en sortir... - Je me souviens, murmura le Maître des Voleurs... L'attaque... Ma blessure... Tu m'as sauvé, me portant, inconscient, à travers les rues en flammes... Pourquoi ? Le Voyageur allait répondre quand des coups sourds ébranlèrent la porte. Une des prêtresses alla ouvrir et ASTUR entra, suivi d'une dizaine de membres de la Garde d'Or. - ASTUR ? Que vient-tu faire ici ? - Salut à toi, Seigneur. Je viens chercher cet homme. - Cet homme m'appartient. - Ordre du Roi. Il doit être transféré au Grand Palais et mis au secret, rétorqua l'officier en tendant le document portant le sceau royal. VS lût le parchemin avant de le froisser avec rage, les dents serrées. Il fallait s'y attendre... MILOS avait dû demander la tête de THAURAM maintenant que la guerre était finie... Il choisissait mal son moment pour régler ses comptes... ASTUR s'approcha, ZULA porta la main à la poignée de son épée, mais son maître l'arrêta d'un geste avant de se lever : - Fais ce que tu as à faire... Mais je veux voir le Roi immédiatement... | |
| | | Marmouscule Banni
Nombre de messages : 2666 Age : 47 Localisation : Tour de l'Archimage Profession : Téléopérateur dans la permanence téléphonique Loisirs : Internet et les JDR Date d'inscription : 15/01/2005
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Lun 13 Juin 2011 - 13:09 | |
| Un soleil éclatant répandait ses rayons cuivrés sur les vertes prairies champêtres encadrées de dômes karstiques partiellement boisés. Un paysage hautement bucolique qui, contemplé de loin, parvenait à en faire oublier les innombrables dangers dont il recelait, entre les bandits de grand chemin, les manipulateurs de magie, les tribus d'anthropohages munis d'un anneau dans le nez ou les armées de cavaliers du redoutable Archimage qui sillonnaient parfois cette province la plus méridionale du Kalkhabad.
Surgi de nulle part, sur un chemin de terre battue, le grand Voyageur Solitaire progressait de bout-en-train dans la campagne hostile. Il se colportait d'un village à l'autre que ce fier combattant en armure rutilante et à la chevelure soyeuse provenait du Royaume voisin d'Analand et que son souverain, Sa Majesté d'Arkleton, l'avait missionnné afin de récupérér un précieux butin dérobé par les Hommes Oiseaux pendant la Lune Noire: La Couronne des Rois. La sélection fut sévère à l'Académie de Mâchebaie: Maximus était expert dans le maniement des armes, Warlock un inconditionnel des tours de magie & de charme tandis que le stupéfiant Requiem avait acquis dans sa jeunesse une étrange faculté, celle du mimétisme. Pour autant, c'est bien Voyageur Solitaire que les Maîtres portèrent sur l'Autel des Vainqueurs, tant pour sa bravoure que sa ruse et sa dextérité, face à toute épreuve. Ce guerrier de légende n'avait pas acquis sa réputation en repoussant des hordes de zombies pendant la Guerre des Quatre Royaumes ni en terrassant les armées allésiennes de Balthus Le Terrible au solstice de printemps, mais tout simplement... en survivant au Marmouscule, le pire fléau qu'on ait jamais connu dans le Vieux Monde.
Aussi loin que remontent les Textes Sacrés des anciens, on ne murmurait qu'à voix basse le nom de ce peuple de créatures à la peau verte et gracile, dotées d'ailes translucides et vrombissantes, autrefois surnommées les Adorateurs de Chronada. Plus haïs que les essaims de moustiques lors de l'enfumage des marécages dans l'extension des cultures ou que les pirates de la côte d'Opale, les Marmouscules avaient la fâcheuse habitude d'être d'humeur (trop) causante et de parasiter des humains isolés pour qui ils se prenaient "d'affection". La mystérieuse aura dont ils étaient naturellement dotés avait , de surcroît, le pouvoir unique de repousser toute forme de sorcellerie (du sort de magie basique à la nécromancie la plus élaborée) et leur vélocité extraordinaires les empêchait d'être écrasés contre un mur ou attrapés par des filets à papillons.
Jann était d'entre eux, le Prêtre Svinn l'avait éradiqué d'un coup de baguette magique anti-Marmouscule et c'est avec un soulagement intense que Voygeur Solitaire, ragaillardi, avait repris sa route en direction de la Ville Fortifiée de Kharé sur les confluents du Fleuve Jabaji à l'embouchure du Lac Lumlé, persuadé à tort qu'il était que la minuscules créatures avait rejoint ses ancêtres dans les limbes.... En réalité, Jann avait survécu, se retrouvant comme par enchantement dans un Champ de Lotus Noirs fânés voisin des rizières des Collines: "Où est mon ami d'Analand?" s'exclama le malheureux volatile. "Puisque c'est ainsi, je me fixe comme objectif de reconquérir son amitié...."
Marmouscule :dwarf:
Dernière édition par Marmouscule le Lun 13 Juin 2011 - 15:49, édité 1 fois | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions | |
| |
| | | | Le Cycle des Disparitions | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|