63- Le Maître des Tempêtes / Stormslayer

Cette fois on incarne un heros (si si c'est ecrit dans le texte) mais comme dans les Fabled Lands on peut choisir des heros predefinis. (sympa même si ca ne change rien a l'histoire, il n'ya que les stats qui varient et les objets de départ qui changent)

Dés le début on a le choix entre 4 destinations qui ont pour but de nous faire trouver des elementals qui devront nous aider lors du combat final. Trés cool car comme ça on est libre de choisir son chemin et même si on est courageux, d'aller directement au boss une fois 1 seul elemental acquis.

Ce n'est pas un one true path mais il s'en rapproche car lors du combat final, un elemental ou un autre PNJ devront intervenir sinon c'est le pfa.

On croise quelques PNJ mais trop peu "poussé" a mon gout.

Les illustrations sont plutot bonnes meme si en cran en dessous de celle de Howl of the Werewolf ou Night of the Necromancer. (l'illustrateur n'est pas le meme :p )

Un DF au dessus de la moyenne mais auquel il manque un je ne sais quoi pour etre au top

Note : 15/20

Pas de spoiler dans la critique :

Voilà un DF dont j'espérais beaucoup et qui m'a bien déçu.
Il y a beaucoup de trouvailles et d'éléments sympa :
- persos prédéfinis
- objets magiques dès le départ variables en fonction du perso
- calendrier influençant les caractéristiques des adversaires
- très bonne rejouabilité dans la mesure ou l'on très libre du choix de l'ordre des quêtes à accomplir, même si l'on rate ainsi certains objets.
- introduction du Steampunk (mouvement littéraire SF et artistique combinant magie et technologie à la Jules Vernes, typiquement à l'ère Victorienne)
- bon dosage de la difficulté

Malgré ces atouts, je n'ai pas pardonné deux choses à ce DF :
- un manque d'inspiration ou d'imagination
- encore un Kill the Sorcerer : pitié, non !
Quant on arrive à une soixantaine de DFs et qu'on vient après des classiques, il faut être costaud et innovant pour étonner un peu le lecteur.
Là, j'ai trouvé l'intrigue d'un KTS ultra classique et c'est bien dommage.

Note 11/20

Troisième livre que je fais en traduction sur l'ordi (et j’espère le dernier) après la malédiction de la momie et le hurlement du loup garou, stormslayer est un livre particulier.

J'ai commencé ce livre pendant la période de froid persistant dans le pays (de la neige en région parisienne un 12 mars !!!). Pluie et vent froid jusqu'en avril, autant dire que j’étais dans l'ambiance de l'aventure !

Comme mentionné plus haut, stormslayer est un livre particulier chez green. Pas de combat au 1er ou 2 eme paragraphe (mais au 3 eme c'est possible !), pas de plaie de peste, pas de dévot ou de cultiste, pas de combats ultra difficiles (mis a part 2 ou 3 adversaires assez coriaces), pas de volonté de ressusciter le boss de fin. C’était à se demander si c’était bien un livre de green tellement il nous avait habitué à ces schémas répétitifs.

Disons le tout de suite, stormslayer est un bon livre, plaisant a jouer, et de difficulté moyenne.

Un élève de l’école de sorcellerie ayant mal tourné (impossible de ne pas penser à voldemort et harry potter), décide de se venger en manipulant les éléments.
Le concept de manipulation des éléments n’était pas nouveau, car on le trouve déjà dans les mages de solani ("inspiration" venant de keith martin, elle, toujours présente par contre !) mais green s'en est bien tiré.

Dès le début de l'aventure, le héros part avec deux objets qui influenceront sa quête. Le système de jours/éléments influence aussi le jeu, et le livre est parsemé d'idées originales (comme augmenter son endurance de un point chaque jour qui passe dû au statut de héros du joueur, facilitant l'obtention de nourriture, le score de temps à la sortie du volcan, le score de dégâts). Cette aura de héros régional sera bien ressentie tout au long du livre. On bénéficie également de nombreuses armes, potions, et objets qui nous aideront tout au long de notre quête.

Au niveau des moments marquants de l'aventure, je retiens la rencontre avec le moine fou, celle avec le gardien de la tour des 4 vents et son énigme, la variété des bières du nain de la mine (assez amusante), le fait de pouvoir à sa guise chercher le moyen de maitriser les 4 élémentaires (celui du feu étant le plus difficile à obtenir), le combat avec le juggernaut, et le combat final avec les invocations (le lieu du combat et la fin du sorcier sortant vraiment de l'ordinaire).

L'aventure possède diverses chemins et il me semble que si l'on choisit de rechercher les 4 élémentaires selon un ordre précis, de nouvelles voies apparaissent.

L'ambiance steampunk (courant littéraire où l'on peut rencontrer dans la même aventure un dragon et un robot !) est plutôt réussie et le style originale des illustrations donnent a ce livre un timbre particulier.

Les seuls points négatif que je trouve à stormslayer sont que s'aider des élémentaires pour combattre le boss de fin à déjà été vu dans retour à la montagne de feu, et qu'il demeure un niveau en dessous des précédents ouvrages de green (bien qu'il soit plus jouable que certains).

En résumé, un bon livre de green , à l'ambiance originale, agréable à jouer, à qui j'attribue la note de 15/20.

Quatrième inédit de Jonathan Green, "Le maitre des tempêtes est un livre un peu particulier. Alors,par où commencer?

Commençons par un gros point positif. Cette fois, Gallimard a soigné sa copie. Je n'ai pas repéré d'erreurs dans le texte. On nous a jute supprimé les persos pré-tirés. Enfin, soit. C'est déjà bien.

Concernant les règles et le background en général, le tout est soigné. Notre héros a un (léger) background, et cette idée de calendrier est franchement très bonne. Surtout que l'impact de tel ou tel jour sur certains évènements est largement développé. On entame donc l'aventure avec un très bon à-priori.

Comme c'est de tradition chez Green, on démarre dans le feu de l'action avec un combat pas trop trop difficile au tout début. Et bien vite, on apprend, je vous le donne en mille...qu'un vilain sorcier un peu dérangé a décidé de tout casser en détraquant la météo. Bon, ce n'est pas le premier à faire le coup.

Le but de la mission est vite donné. Aller récupérer des élémentaux pour affronter Balthazar (oui oui il s'appelle vraiment Balthazar!) dans sa machine volante.
Fort heureusement, ce scénario quelque peu chtarbé est vite compensé par la très grande liberté d'exploration offerte par Green ainsi que par une jouabilité excellente.

Curieusement, je n'ai comptabilisé que très peu de pfa. La difficulté se base plutôt sur les nombreux combats que parsèment l'aventure. Je l'ai réussi avec un total d'habileté de 11 mais ce fut parfois tendu. Heureusement, les ennemis les plus costauds peuvent presque tous être esquivés.

Au final, on se retrouve avec une quête sympa, mais sans plus.Seule la confrontation finale est susceptible de marquer un peu les esprits même si elle rappelle très fortement un certain combat dans une certaine montagne face à un certain Zagor. Le reste manque un peu de relief. Le final est un peu grand guignolesque sur les bords avec la possibilité de s'initier au saut en parachute. Disons-le de suite, je n'aime pas ces histoires de mécanique surtout quand elles sont mélangées à de la fantasy plus traditionnelle. Pourtant, Green a su lier la sauce, si bien que ça ne choque pas trop au final.

Côté illustrations, c'est du bon boulot mais le style de Mc Kenna m'a quelque peu manqué. Mais ne jouons pas au difficile.

En bref, un bon petit DF, mais sans plus, loin du nécromancien ou du loup-garou.

Ambiance générale/ qualité de l'écriture: 3/5 (un peu plat dirons-nous...)

Originalité du scénario: 3/5 (Houuu, un sorcier veut tout bouziller! Le thème des élémentaux sauve les meubles.)

Jouabilité: 4/5 (j'ai dû m'y reprendre à plusieurs reprises pour terminer mais au final rien d'insurmontable, loin de là. Les petites habiletés pourraient avoir du mal.)

Illustrations/Couverture/ Présentation générale: 3/5 (Mouais. Déjà vu mieux. Mais j'aime les grands formats.)

Total: 13/20

Très bon DF dans sa narration et dans ses règles. par contre la structure de l'aventure est assez mauvaise.

le fait de devoir réaliser 4 missions puis d'aller voir le "boss" final pour lui botter le c**, très peu pour moi.

on notera un véritable background pour notre personnage, il a une histoire et connait quelques personne qui peut donner quelques anecdotes. Le fait d'avoir des objets à choisir au début de l'aventure en fonction de son parcourt personnel accentu ce sentiment. c'est très rafraichissant.

les différents jour de la semaine est une bonne idée, facile à utiliser. parfait

dommage pour cette structure qui ne permet pas de rejouer ce livre.

Pour une fois, je vais mettre tous mes critères
règles                                            2/2
illustrations                                     1/1
scénario                                         2/4
difficulté                                         1/2
combats                                         1/1
re-jouabilité/linéarité                         1/3
écriture                                          1/2
durée de vie                                    2/2
Originalité/Univers/profondeur             2/3
ressenti global                                 2,5/4

point bonus : 0/1 rien d'exception

soit 12,5/20

Je viens de le terminer, et je dois avouer que j'ai beaucoup aimé ce "Maître des Tempêtes."

L'histoire est originale et le déroulement de l'aventure aussi. En fait, ce livre m'a beaucoup fait penser à un vieux Zelda, dans lequel on pouvait faire les palais dans n'importe quel ordre, même s'il y avait moyen d'optimiser votre parcours.

Ici, on a un peu le même principe. IL faut aller chercher l'aide d'élémentaux, et l'on peut aller chercher n'importe quel élémental dès le début mais il est plus judicieux de les récupérer dans un ordre précis.

Ce n'est pas un OTP, même si plus vous contrôlerez d'élémentaux, plus facile sera votre combat contre le boss final. En plus, la petite touche Steam Punk sur la fin est une originalité bienvenue.

En bref, un bon 17/20 pour celui des DFs tardifs qui a été jusqu'ici mon préféré.

l'objectif de cette aventure est d'arreter un sorcier qui maitrise les elements et veut provoquer des castrophes partout sur la planete. c'est assez classique. Pour le vaincre nous allons chercher de l'aide en differents endroits avant d'attaque le repaire (un vaisseau volant) du grand vilain.
L'aventure est assez plaisante , on visite des endroits tres differents.

14/20

Points positifs
-la non linéarité
-les lieux visités très différents
-Le calendrier
-l'équipement de départ

Points négatifs
-un méchant peu charismatique
-des pnj creux

Un DF météorologique de la part de Jonathan Green, en effet il faut empêcher un magicien de faire sombrer le Femphrey dans les cataclysmes qu'il va provoquer. Pour cela il faut parcourir la région pour trouver des moyens de l'affaiblir et au final le vaincre.

Green prend beaucoup de soin à nous dépeindre les différentes régions du Femphrey et étant en cours de lecture de Titan, ce petit côté géographique est très appréciable. On sent qu'il a voulu coller au plus près de l'univers de Titan et de ce point de vue c'est une réussite.

L'aventure est tout sauf un OTP, on la mène dans l'ordre que l'on veut, tous les lieux ne sont pas à visiter obligatoirement, libre à nous de trouver le plus d'éléments possibles pour réussir la confrontation finale en explorant au maximum ou de tenter notre chance en squizzant une partie de l'exploration. L'ordre où on explore les endroits aura d'ailleurs une incidence sur les péripéties qui émaillent notre parcours. En effet explorer un lieu X puis le lieu Y et enfin le lieu Z n'aura pas forcément les mêmes conséquences que de faire Y puis X et Z.

La difficulté n'est pas très élevée si on a des scores corrects, 10 en FA m'a suffit mais j'ai dû utiliser tous mes repas et une potion d'énergie. La partie la plus délicate pour moi a été :

Spoiler:

Le calendrier a une influence légère sur le jeu mais qui peut parfois nous mettre en grosse difficulté si on rencontre le mauvais ennemi le mauvais jour. Un aspect aléatoire qui pimente un peu la rejouabilité. Celle-ci est d'ailleurs plutôt bonne car en feuilletant le livre après l'avoir terminé, j'ai repéré de nombreuses illustrations ou combats que je n'ai pas vu pendant mes essais.

Le scénario semble un peu être un mélange des Mages de Solani et de la Tour de la Destruction mais sans être un plagiat éhonté non plus. De plus le DF qui en résulte est de qualité alors...

les + :
univers de Titan très bien décrit
bonne jouabilité
grande liberté
rencontres très variées

les - :
combats contre plusieurs créatures assez fréquents donc nombreux lancers de dés
scénario de la quête principale banal : trouver les éléments qui nous aideront à tuer le méchant.

nombre de tentatives pour le réussir : 3
difficulté : 60 %

note : 16,5/20

Les derniers Jonathan Green se suivent et se ressemblent au niveau des qualités et des défauts et celui-ci ne déroge pas à la règle : une jouabilité excellente, une bonne atmosphère et un scénario convenu. Tout comme le Hurlement du loup-garou ou La Nuit du Nécromancien, Tueur de Tempêtes m'a plu et fait passer de bons moments.

La mission est trop classique car il s'agit d'un KTS avec un thème précis (mais guère original) : les quatre éléments. Le sorcier en question est un élémentaliste qui s'aide de la technologie pour répandre des calamités climatologiques sur le nord du Vieux Monde. Le postulat de départ n'est donc guère imaginatif.
Par contre, les nombreuses péripéties qui parsèment l'aventure sont intéressantes et certains passages mémorables. En vrac : la mine avec le nain, la visite sous-marine avec les léviathans, le combat final. Ce dernier atteint des sommets épiques à l'instar de ceux  de Keith Martin. D'ailleurs, ce LDVELH m'a rappelé dans sa forme le Dragon de la Nuit : une longue aventure qui propose plusieurs endroits stratégiques à visiter dans l'ordre que l'on souhaite afin de trouver des artefacts pour se préparer au duel contre le boss, avec une gestion cruciale de l'or et de la nourriture. En effet, notre épreuve peut durer deux bonnes semaines et comme les combats sont nombreux, les provisions pour récupérer de l'Endurance sont très importantes.

J'ai particulièrement aimé la dimension spatiale de l'aventure. Il existe quatre lieux majeurs avant d'entamer la lutte finale et, selon les chemins empruntés pour se rendre d'un point à un autre, les
rencontres en extérieur sont différentes. Dommage cependant que l'on ne dispose pas d'une belle carte géographique de la région pour se visualiser ces pérégrinations.

Un autre point fort est la longueur et la richesse de l'aventure : point de copier-coller, point d'espace perdu, Green propose une mission étonnamment longue et condensée pour seulement 400 paragraphes.

Si l'histoire et les rebondissements sont globalement courus, le livre voit son intérêt rehaussé par son énorme qualité ludique. Les seuls défauts à ce sujet sont peut-être un trop grand nombre de lancers de dés par la faute de combats fréquents et la présence de plusieurs labyrinthes aux
choix purement aléatoires (le volcan est à cause de cela sans grand intérêt excepté la fuite pour en sortir).

Autrement, tout est bigrement bien équilibré, surtout si l'on joue l'un des trois personnages
pré-tirés proposés. Évidemment, l'Habileté est la caractéristique prépondérante pour aller loin. Avec 11 pour ma première tentative, je suis parvenu à l'avant-dernier paragraphe de l'aventure mais suis mort en héros. Cependant, les nombreux tests d'Endurance (qui n'existaient pas autrefois mais qui tendent à se multiplier dans les nouveaux DF : une bonne chose) et de Chance nivellent quelque peu le fossé.

Les PFA sont très peu nombreux en comparaison des multiples dangers encourus, les échecs aux tests se soldent généralement par le perte de points. Donc on meurt très souvent en combat. Même ceux avec une excellente Habileté devront ménager leurs repas, trouver des objets boosteurs ou permettant d'éviter les duels les plus dangereux pour survivre au long périple. On aimerait bien avoir deux fois plus d'or à dépenser pour s'équiper convenablement mais les choix sont parfois de véritables crève-coeur au moment des emplettes.

La difficulté est convenablement dosée et les relectures favorisées par les différentes approches possibles pour chaque rencontre. Ainsi, de nombreux mots-clés parsèment le récit pour prendre en compte certaines actions passées et il est assez jouissif de recevoir l'aide imprévue de certains alliés rencontrés auparavant.

Il s'agit donc d'un LDVLH très plaisant qui manque toutefois d'une intrigue originale et de personnages marquants. A quand un LDVELH écrit conjointement par Paul Mason et Jonathan Green?!

15,5/20

J'avais lu ce livre une première fois en diagonale il y a un an à peu prés. Je me suis motivé pour le refaire. Et je n'ai pas été décu.

Bien sur, il y a cette histoire de KTS qui tape sur les nerfs. Mais cette histoire est largement compensé par la quête des élémentaux. C'est ce qui sauve les meubles au niveau de l'histoire car le métérologiste est plat. Un boss final plus intéressant aurait été préférable. C'est dommage car les autres personnages sans être profonds tiennent bien la route. Les quatre épreuves nous plongent bien dans l'ambiance mais en dehors dans les passages extérieurs, l'immersion est peu marquante.
Les jours de la semaine ajoutent de l’intérêt à l'histoire mais sont mal exploités (augmenter l’endurance de 1 ou 2 points des ennemis parce qu'ils se trouvent pile sur le jour correspondant à leur élément n'est pas beaucoup. j'aurais vu plutôt 1 point d'habileté en plus. Et si on tombe sur le jour de leur élément contraire, j’aurais fait l'inverse).
Je retiendrai également les différents types d'alcool proposés par le nain. jusqu'à maintenant, je n'avais jamais vu cela, c'était original.

Voyons maintenant ensemble ma critique plus en détail pour les cinq épreuves:

Spoiler:

Concernant le gameplay, l'habileté des ennemis est assez faible. Cela est logique du fait des exploits passés du héros (j'ai eu un êu de mal à imaginer vaincre tout seul une sorcière et une horde de vampires, ca fait un peu M. Indestructible). L'influence du jour sur les ennemis est sympathique même si on aurait pu appliquer cette règle pour tous les ennemis du livre (par exemple pour combattre un volatile, un bonus lui est octroyé si c'est le jour du vent et un malus si c'est le jour de la terre). Par contre, les ennemis sont nombreux et cela oblige à lancer souvent les dés, c'est un peu pénible.

Rien à dire sur les illustrations si ce n'est qu'elles sont pas mal mais sans plus.

Enfin une durée de vie tout à fait acceptable au vu de l'aventure (on peut en plus choisir de l'écourter si on le souhaite).

Qu'est ce qu'il manque à ce livre pour en faire un vrai chef d'oeuvre de l'ordre de "la créature venue du chaos" ou "la nuit du nécromancien". Il aurait fallu davantage d'immersion tout le long de l'aventure et une épreuve du vent à la hauteur des autres épreuves. Néanmoins, j'ai passé un bon moment. Merci à Green.

16.5/20

Un livre d'exploration de région. Ca démarre bien !
Notre quête : arpenter en long, en large et en travers la région du Femphry à la recherche des objets nécessaires pour aller tuer un grand méchant (KTS oblige) le tout dans un contexte "climatico/steampunk"

Au chapitre des "moins"
- KTS encore... dommage.
- Je n'ai pas trop compris l'intérêt des 2 chemins différents Nord ou sud à partir la ville de départ. Le chemin sud est assez dense en surprises et en combats alors que, pour le même résultat (l'obtention des infos nécessaires à la quête), le Nord vers la capitale est ultra court (2 ou 3 § il me semble). C'est pas forcément un point négatif, mais bon, je comprend pas trop la différence de "durée" à ce niveau
- Je trouve que la plupart des illustrations sont "moyennes sans plus"

Au niveau des "plus"
- Le coté exploration et les différents paysages visités
- On est présenté (et reconnu par les PNJ), comme un héros. C'est cool, ca flatte l'égo :-)
- Il y a 4 quêtes "optionnelles". On est pas obligé de tous les faire mais c'est mieux pour la suite et ça apporte de la durée de vie au bouquin.
- Le système de calcul des jours et l'influence induite sur nos adversaires. Je trouve que c'est plutôt bien vu.
- La présence du nain est bien sympathique (amateurs de bières, allez le voir absolument. C'est mieux qu'au VnB !) pour l'exploration de la mine.
- Et dans l'ensemble, plutôt une bonne impression d'immersion.

Au final un livre très plaisant. Il est fort Mr Green quand même...
16/20

Que voilà un bon DF!

Cela fait toujours plaisir de se replonger dans les livres dont vous êtes le héros avec un bon, voire très bon, DF.

Je l'avais déjà fait une première fois lorsque j'avais acheté le bouquin, et si j'avais bien aimé, je n'en avais pas gardé un souvenir impérissable. Du coup, j'ai vraiment bien fait de retourner sur le Maitre des Tempêtes qui est, au final, une excellente surprise.

Bon, d'abord, passons l'histoire où il s'agit juste de tuer le grand méchant sorcier qui veut dominer le monde, d'autant plus que ledit sorcier est affublé d'un nom qui le décrédibilise: Balthazar Pics... heu Sturm! Ta da da da!
Bon, au moins, lui ne soulève pas une armée de monstres en tout genre pour arriver à ses fins. Non, lui, son dada, ce sont les éléments. Donc petite originalité par rapport aux autres KTS.

Pour ce qui est de la jouabilité, déjà, à l'instar du Dragon de la Nuit, on est assez libre dans notre champ d'action, à savoir que nous pouvons visiter les différents lieux dans l'ordre que nous souhaitons. Ensuite, chaque lieu renferme sont lieux de combats et de rencontres. Pour les combats, les adversaires dépassent rarement les 9 d'habileté, ce qui est rare chez Green. Le choc après la Malédiction de la Momie et le Pirate de l'Au-delà. Pour autant, est-ce qu'un personnage débutant avec un 7 en hablieté pour s'en sortir? Et bien oui et non, car s'il peut être aidé par certains objets trouvables durant l'aventure, en revanche, les multiples tests entrainant des pertes de points d'endurance pourront lui être fatals s'il vient à lui en manquer durant les, ma foi, nombreux combats.

Autre point positif dans la jouabilité, il me semble qu'il n'est même pas nécessaire de trouver tous les élémentaux pour contrer ceux du terrible Balthazar, néanmoins les combats qui en découleront seront des plus ardus, et pour les habiletés au-dessous de 10 les chances de victoire seront très minces. Par contre, si je ne dis pas de bêtise, un certain allié sera toutefois obligatoire pour espérer obtenir la victoire finale.

Pour ce qui est des rencontres ou des scènes intéressantes, le début est pas mal. Après un court moment où notre héros narre ses exploits (au moins notre protagoniste a un semblant de background, ce qui est toujours appréciable), la tempête fait rage et ce, dès le début du bouquin, ça donne le ton. Par la suite, nous sommes à amener un cousin de Gengis Khan, des vers géants attaquant un convoi, le sauvetage d'un pégase, etc. On peut même avoir l'occasion d'affronter le Yéti, rien que ça. Même le combat final a une dimension épique avec les combats des élémentaux. Mais la meilleure partie pour moi reste le passage sous l'eau à la recherche de l'élémental qui y réside, lorsque nous devons combattre un équipage pirates revenus à la vie sous forme de squelette, ainsi que la créature des abysses, mi-pieuve, mi-crabe. Ambiance garantie!

A contrario, il y a plusieurs passages chiants, je pense surtout au volcan et à la mine, et si cette dernière est assez courte, le passage dans le volcan est assez long et pas vraiment passionnant.
Autre bémol: les illsutrations. D'un côté, elles rendent bien et donnent du cachet à l'ambiance, mais je ne les trouve pas toutes très réussies, voire même inégales. Surtout quand on a l'habitude de Martin McKenna.

Au final, un très bon DF qui vous fera passer un bon moment, avec sa liberté d'action, sa bonne jouabilité et ses quelques rencontres sympas.

Note 16/20.

Le Maître des Tempêtes est un livre que j'ai longtemps mis de côté, étant peu alléché par son influence steampunk qui l'éloignait de ma dark fantasy chérie. De l'aveu de l'auteur, Jonathan Green, son intention était de renouveler la série par cette influence, en rompant avec les sempiternels morts-vivants, démons, et dragons. Pour l'anecdote, ce goût de Green pour le steampunk s'est confirmé une dizaine d'année plus tard dans ses "Contes Tordus" édités chez Alkonost, dont les trois premiers volumes reprennent des classiques de littérature enfantine (Alice au Pays des Merveilles par exemple) en les mâtinant de steampunk.

Ma première tentative de lecture s'est révélée proprement insipide. Le choix nous est donné d'explorer quatre donjons, pour gagner les faveurs de quatre élémentaux. Mon premier choix m'a conduit au Mont Pyre, qui était - avec mauvais jeu de mots - ma pire destination possible. Une succession de couloirs gauche-droite sans indices pour nous guider, tout au long desquels on est supposé mettre la main sur des cristaux de feu. Or si on ne les trouve pas tous sans exception, le joueur est amené à combattre un adversaire qu'il n'a aucune chance de vaincre avec les personnages pré-tirés proposés par l'auteur. C'est donc un paragraphe de fin déguisé, et l'aboutissement de choix à l'aveugle dans la plus pure tradition livingstonienne.

C'est au cours de ma deuxième tentative que j'ai commencé à apprécier ce livre. Sa plus grande réussite est d'ancrer le récit dans le royaume de Femphrey, et plus largement dans le continent de l'Ancien Monde. Les notations historiques, culturelles et géographiques sont nombreuses, cohérentes, et passionnantes pour qui s'intéresse au monde de Titan. Jonathan Green est le gardien de l'héritage "Fighting Fantasy" (il a consacré deux volumes intitulés You Are The Hero sur le sujet, édités par Snowbooks), et ça se voit.

Dans la lignée d'un Dragon de la Nuit, le Maître des Tempêtes propose donc de parcourir une région avec une liberté totale, qui renouvelle le jeu de partie en partie. Les points communs sont à vrai dire nombreux, et le livre de Green se veut à mon sens une version revue et corrigée de l'ambitieuse tentative de Keith Martin.

• Dans les deux livres, le personnage que l'on incarne est un héros reconnu et expérimenté. Mais si dans le Dragon de la Nuit, cela se traduit par une simple augmentation de stats lors de la création du personnage, Green permet de fabriquer un personnage sur mesure, qui possède dès le départ une puissante arme magique (du genre qu'on obtient vers la fin dans d'autres livres), et d'autres objets mineurs issus de ses aventures précédentes (et qui ont un véritable impact sur le gameplay). De plus, tout au long de nos pérégrinations, nous en apprenons davantage sur les faits d'armes antérieurs du héros, par le biais d'anecdotes du narrateur, ou de rencontres avec des personnages (hostiles ou amicaux) que nous connaissions déjà ou qui nous connaissent de réputation.
  
• Dans le Dragon de la Nuit, la gestion du temps et des provisions, qui sert à signifier l'ampleur de notre voyage, est dans les faits pénible, et anecdotique. La Fuite du Temps, cette variable que nous modifions peut-être une quarantaine de fois, n'avait au final qu'un impact de 1 ou 2 points d'Endurance à ajouter au boss final. Dans le Maître des Tempêtes, nous tenons plutôt compte des jours de la semaine, et l'influence des jours sur les éléments (feu, air, eau, terre) facilite ou rend plus difficiles certaines situations, contribuant à la rejouabilité du livre. Quant aux repas, non seulement nous n'avons pas l'obligation d'en consommer, mais en plus, chaque jour qui passe permet au héros de regagner un point d'ENDURANCE. Son statut de héros et son expérience permettent au joueur de ne pas se préoccuper de détails aussi triviaux : on part du principe qu'il trouve toujours de quoi se nourrir en cours de route. Problème résolu.
  
• Dans le Dragon de la Nuit, le voyage entre chaque donjon était une litanie de "Ajoutez x à la Fuite du Temps et vous devez prendre x Repas", sans aucune péripétie notable, lesquelles étaient réservées aux donjons eux-mêmes. Dans le Maître des Tempêtes - et ce point me rend particulièrement admiratif -, Jonathan Green imagine des péripéties de transition entre les quatre destinations, qui diffèrent selon qu'on aille du point A au point B, ou du point B au point A. Au total, 12 péripéties uniques, dont quatre au maximum par partie peuvent se produire, ce qui contribue là encore énormément à la rejouabilité. C'était d'ailleurs les moments les plus intéressants du livre, ceux qui ancraient le mieux le héros dans le royaume de Femphrey.

Au final, ce livre a été une excellente surprise, et s'il n'atteint pas l'excellence de la Nuit du Nécromancien et de la Nuit du Loup-Garou que Green avait écrits à la même période, et s'il est plombé par le donjon du Mont Pyre (lequel est en réalité optionnel : l'auteur s'attend à ce qu'on ne visite que trois destination sur les quatre, nous punissant même d'une perte d'1 point de CHANCE si on s'est trop préparé), le Maître des Tempêtes fait malgré tout partie des meilleurs titres de la série à mes yeux.

16/20