Présentation de la série :
Hachette a traduit les 2 premiers tomes de la série Car Wars qui compte 6 tomes indépendants en V.O.
L'intrigue de cette série se passe en 2036, un peu dans l'esprit du DF "Les Combattants de l'Autoroute" , (voir de Freeway Fighter de Joe Dever, hélas non traduit).
Comme son nom l'indique, c'est la série la plus centrée sur les combats de voitures. L'une des forces de la série est justement un système de combat sur les véhicules assez poussé.
Elle présente un bon système de règles dans ce domaine, tiré peut-être d'un jeu de rôle du même nom. Steve Jackson (US) est à la base de cette série, qui n'a pas été écrite par les mêmes auteurs suivant les tomes.
Pour le reste des règles, 10 points sont à répartir entre 5 compétences. Hélas ces compétences sont complètement déséquilibrées car 2 (voir 3) sont quasiment inutiles et 2 sont absolument vitales.
Les grandes illustrations sont inégales et généralement ratées, car trop minimalistes. Les petites illustrations en vignettes sont sympa par contre.
Amateurs de Mad Max, cette série devrait vous plaire. Sinon, vous risquez de la trouver assez fade, malgré les 400 §.
Présentation du livre :
Des 2 seuls tomes traduits en français, c'est clairement le meilleur.
Encore une fois, l'un des principaux intérêts du livre réside dans le système de combat de voiture, bien foutu. Il faut jouer le livre avec ces règles sous peine de passer à côté d'un élément essentiel du livre.
L'avantage de cet opus par rapport au 1er tome est qu'ici le scénario est beaucoup moins linéaire. Il y a davantage d'itinéraires gagnants possibles donc plus de chemins variés. Les PNJs sont beaucoup plus soignés, et si on emprunte une certaine voie du livre ils sont franchement réussis.
La mission de départ peut évoluer de différentes manières et laisse davantage de choix au lecteur. Enfin, il y a des petites variations au niveau de la fin.
Pour découvrir la série, je vous conseille plutôt de le faire par ce tome.
Rien de génial, moins marquant que les Combattants de l'Autoroute de Ian Livingstone, mais plus que correct si vous aimez le genre.
Note : 14/20