QG 05- Au royaume de l'épouvante

Dans ce cinquième volume de la série, on nous propose d'aller retrouver Excalibur, l'épée du roi Arthur, sans laquelle il ne peut plus gouverner.
Commencons par les défauts du livre. Tout d'abord, la difficulté. De nombreux combats sont extrèmement difficiles, même avec notre fidèle EJ, dont on avait du se séparer dans le volume précédent. De plus, un certain nombre d'objets sont indispensables ou en tous cas recommandés pour terminer l'aventure, objet que l'on doit aller chercher dans la maison de Merlin en sachant que l'on a une chance sur six de mourir à chaque fois qu'on y va.
Autre défaut, on tourne souvent en rond, en enchaînant les mêmes paragraphes extrèmement courts où rien ne se passe (sauf éventuellement des combats impossibles).

Mais le livre a également de nombreuses qualités. Tout d'abord l'ambiance extrèmement bien rendue du Royaume des Fées (dont on peine à trouver le lien avec le royaume des fées que l'on peut visiter dans l'Antre des Dragons), où l'on sent bien que l'on est dans un endroit hostile aussi bien qu'isolé, où la sensation de vide donne plus de piment aux (trop) rares rencontres que l'on peut faire en chemin.
Au rang des bonnes idées, on notera les rencontres au hasard que l'on peut faire dans le royaume des fées à certains endroits.
Quelques passages marquants viennent ensuite à l'esprit, notamment le passage dans le royaume des fées, peut-être le meilleur du livre.
Et que dire de la dernière partie de la quête, à savoir l'exploration de la ville de Scroghollow. Certes, elle n'égale pas les meilleurs LDVELH urbains, mais on saluera quand même l'originalité avec la rivalité entre les deux rois jumeaux Blagwort et Blogwort. Cette partie est assez longue puisqu'il faut amasser un certain nombre de disques d'étain pour pouvoir avancer, un peu comme dans le tome précédent avec les clés en or.

Au final, un livre non exempt de défauts, mais qui contient encore son lot de bons moments, et en plus une ambiance très bien rendue.

Note: 15/20

Retour a un univers plus classique dans ce livre. L’objectif : retrouver Excalibur. L’aventure se découpe en 3 parties. La première qui mènera jusqu’au royaume des fées. L’exploration même du royaume et l’exploration de la ville ou se trouve excalibur. Des parties assez inégales en qualité. L’ambiance est bien présente dans ce livre surtout lors de la troisième partie. Quelques petites énigmes agrémentent l’histoire. L’auteur gâche une bonne idée : Au lieu d’avoir un grand équipement de base on doit retourner à la maison de merlin pour aller en récupéré en cours d’aventure. Le problème c’est que chaque visite peut nous coûter la mort sur un lancer de dé. Mais alors pouruqoi pas se coententer de l’équipement de base ? parce que sans équipement supplémentaire les combats sont très difficile et certaines énigmes ne peuvent être résolue.


Points positifs
-La couverture
-Les énigmes
-L’ambiance
-le retour d’EJ


Points Négatifs
-la maison de Merlin.
-On tourne parfois en rond.

15/20

Aïe. Les choses commencent à se gâter dans ce cinquième opus, qui commençait pourtant très bien.
Arthur a perdu son épée, et il faut la récupérer, car Avalon est en pleine révolution. Et les paysans ne respectent plus rien de nos jours...
La première partie, avant d'arriver au royaume de l'épouvante, est très bonne, avec d'excellentes descriptions, qui nous plongent dans une ambiance à la fois "réaliste" et fantastique.
La deuxième partie compte beaucoup de bonnes scènes, mais celles ci sont éparpillées, sans lien les unes avec les autres. C'est vraiment dommage car il y a quelques rencontres marquantes (les Sorcières par exemple), mais le manque de liant nuit considérablement à l'ambiance.
La troisième partie (dans la ville des nains) part sur un postulat assez marrant, mais s'avère vite monotone, surtout qu'on tourne vite en rond en devant repasser dans des lieux que l'on a déjà visités.

Je viens à l'ENORME défaut du livre : la maison de Merlin.
Nous offrir une large sélection d'objets magiques est une bonne idée (je pense que ce livre doit être celui dans lequel on a le plus d'objets magiques), mais on a une chance sur 6 de mourir à chaque fois que l'on s'y rend (je passe sur le résultat qui faire perdre la moitié de ses PV à Pip).
Et comme il faut s'y rendre plusieurs fois dans le cours de la mission...
Autre point négatif : des règles floues qui ne précisent pas si on récupère les objets acquis dans les aventures précédentes.

Cette mauvaise jouabilité m'empêche de mettre une meilleure note à ce livre.
Histoire de finir sur ne note positive, le coup de retrouver Excalibur plantée

Spoiler:

m'a bien fait rire !

Ma note : 11/20

Pour moi le plus mythique LDVELH. Déjà c'est le premier que j'ai pu avoir entre les mains quand j'étais gamin, ensuite, je l'ai parcouru de multiples fois, j'ai toujours été complétement envouté par l'ambiance et l'univers qui sont dépeints dans ce bouquin. J'adore le scénario, vraiment très bien écrit, on ne s'ennuie jamais, il arrive que l'on se perde parfois au détours de chemins mais le plaisir ne se perd jamais. Fan devant l'éternel de Merlin et de Pip avec son E.J délirante, cet opus est pour moi clairement le plus cher à mon cœur de roliste. On multiplie ici les énigmes, les moments d'anthologie, je pense notamment aux 3 sœurs sorcières ou à la démesurée ville de Scroghollow qui regorge de secrets difficiles. Vraiment un grand moment épique du début jusqu'à la fin de l'aventure.

18/20

Un quete du graal que j'ai bien aimé. On y croise des PNJ droles ou marquants (comme souvent dans cette serie loufoque) et l'ambiance générale est bonne. Les illustrations sont elles aussi de bonnes facture.

Bémol : les combats sont assez durs. Revenir chez Merlin peut nous tuer.

Note : 14/20

AU ROYAUME DE L’ÉPOUVANTE
Dans ce 5° volume de la série "Grailquest", nous reprenons du service afin de retrouver Excalibur, la mythique épée du roi Arthur, dérobée il y a peu. Sans cet artefact, difficile de maintenir l'ordre dans le royaume, aussi nous faudra-t-il en découdre avec des paysans révoltés en plus du bestiaire loufoque habituel.
Pourquoi loufoque ? Car notre mission va nous conduire dans un univers parallèle (le royaume des fées) qu'il nous faudra explorer de fond en comble afin de réunir de précieux indices nécessaires à l'aboutissement de notre quête.
James Herbert Brennan reprend donc les mêmes ingrédient qui ont conduits au succès de la série (à savoir une liberté d'action et de mouvement, un système de combat original et un humour "so british" que l'on ne retrouve nulle par ailleurs) mais aussi, hélas, les mêmes défauts.
Je vais détailler ces derniers car ils sont les principaux artisans de ma déception. Disons le clairement, cet ouvrage amène son lot de nouveautés (la maison de Merlin et acquisition des objets magiques, un univers différent, une couverture signée John Howe du plus bel effet) mais ces dernières sont effacées par une jouabilité inexcusable (codes à déchiffrer, combats insensés, bestiaire à la limite du ridicule...).
L'auteur écossais use et abuse de la liberté d'action qui finit par lasser le lecteur. Le système de jeu reste inaccessible à tout aventurier honnête. Personnellement je ne me préoccupe même plus du règlement mais uniquement de l'aventure.
C'est dommage, car l'ambiance si particulière qui devrait se dégager du récit s'en trouve affectée. Et ce ne sont pas les illustrations de John Higgins ni l'humour omniprésent, auquel je ne me ferais décidément jamais) qui vont me faire changer d'avis.
Kingdom of horror regorge donc de bonnes idées : l'intrigue est ficelée, notamment la rivalité entre les deux frères nains et certaines scènes remarquables mais l'ensemble reste trop maigre pour espérer me convaincre et le placer dans le panthéon.

NOTE : 12
MILOS

Avant de rentrer dans le vif du sujet, à savoir la critique du volume 05 de la série Quête du Graal, faisons une petite disgression cinématographique :

Dans le premier Terminator, notre copain Schwarzy dessoude un nombre incalculable de bonhommes qui n'avait pas tous quelque chose à se reprocher. Oui mais voilà, pour le deuxième film, on a décidé que tuer des gens, c'est pas bien, et qu'on allait plutôt… leur tirer dans les genoux. Mais quelle bonne idée ! Effectivement, ça fait moins de morts, mais ça rajoute une bonne dose de sadisme, et au final je ne suis pas sûr que cela soit tellement mieux.

Et bien dans ce livre, Brennan a décidé d'arrêter de nous tuer pour un oui ou pour un non, et d’inaugurer son nouveau hobby : Nous tirer dans les genoux. Contrairement à son habitude, il n’a pas truffé son livre de choix type « A Droite ou à gauche ? Gauche ? Vous êtes mort ! » (A ma connaissance il n’y en a aucun), mais a préféré nous pondre la règle de la face 1 de la maison de Merlin. Et c’est encore pire, car la mort devient non maitrisable, et le succès ou l’échec ne dépend finalement que du hasard. Et comme il est nécessaire de retourner plusieurs fois dans la maison par la face 2 (au minimum 3 fois), je laisse les forts en math calculer les probabilités de succès…

Bon à part ça, il est bien ce livre ou pas ? Et bien si vous voulez une réponse claire je dirais : oui. Et à partir du moment on accepte de modifier la règle de la face 1 pour une nouvelle règle avec une conséquence moins définitive, et bien il est même vachement bien. Et pourtant ce n’était pas gagné, car j’ai mis pas mal de temps à rentrer dedans. Mais l’intérêt s’est réveillé au fur et à mesure des lectures, et au final, après être allé au bout, le bilan est très positif.

La première partie ne pose pas de problème particulier, il s’agit plutôt d’une introduction à la quête. Quelques petites bastons, quelques artefacts à récupérer et quelques codes à déplomber, et l’affaire est dans le sac.

On monte d’un cran dans le Royaume des Fées, labyrinthique comme j’aime, mais super bien construit. J’ai apprécié chercher à éviter les combats inutiles, c’est véritablement de l’infiltration à ce niveau-là. 2 artefacts (importants, mais pas obligatoires) plus tard, on arrive devant la rivière, on construit son petit radeau, et tel Loup Solitaire dans ses meilleurs jours, on arrive de manière tonitruante dans la ville de Scrogneugneu (Je sais ce n’est pas son vrai nom, mais moi j’aime bien l’appeler comme ça, na !).

Enfin, la troisième partie nous propose de partir à la recherche des jetons, qui nous permettront non pas d’avoir un potage tomate à la machine à café, mais de rentrer dans les 2 forteresses des 2 rois frères-ennemis. La visite de chaque lieu est assez courte, mais le tout est très vivant, on a même l’occasion de se faire défoncer la tronche 2 fois par le même gredin, j’adore ! Un bon moment de recherche d’objets.
Une dernière bonne grosse énigme, un bon gros Boss de fin qu’il vaut mieux affronter bardé de magie, et hop ! Excalibur est de retour à Avalon, quel talent ce Pip !

Après un volume 04 parfaitement ignoble en termes de jouabilité, celui-ci relève grandement le niveau. Déjà, pas de mort subite à la con (Sauf la face 1 bien sûr). Ensuite, des codes et des énigmes à gogo, un labyrinthe, une recherche d’objets en milieu urbain, un Boss de fin costaud mais jouable, bref que du bon. Tout cela est très équilibré, c’est très bien fait. Bien sûr, on est dans un QdG, donc il y a plein de trucs inutiles (Le Temple du Rêve bien trop risqué ; les réactions amicales qui ne sont jamais obtenues, l’argent qui ne sert à rien) ; et quelques règles sont encore bancales (Ah, ce paragraphe 14 : ils sont morts ou pas les ennemis ? Et les objets on les gardes ou pas ? Et si on ne les garde pas, ils sont toujours récupérables dans les paragraphes ou pas ?), mais ça ne m’a pas gêné. De toute façon, je commence à être habitué, vu que j’ai lu les 4 premiers volumes.

Un très bon opus, qui vaut bien ses 15/20.

EPO.