28 LA CITE DE L'EMPEREUR

Dernier volume en date de la saga. Le scénario est alléchant : on se retrouve à la cour du souverain d'un royaume allié (fortement inspiré de l'extrême-orient pour l'ambiance) qui est soudainement attaqué par les hordes d'un farouche ennemi. Un ennemi si farouche que le souverain en question doit fuir avec sa famille pour chercher refuge dans une ville plus sûre. On se dit que c'est parti pour une fuite angoissante, traqué par l'ennemi, une course contre le temps... Hélas...
Aucune sensation d'urgence, de temps qui presse ou de panique. On a l'impression de partir en pique-nique à la campagne... L'empereur s'enfuit, mais avec une caravane entière et toute sa famille ! Un véritable cirque ambulant, avec chariots surchargés de bagages, serviteurs, dignitaires... Bonjour la rapidité et la discrétion ! Enfin bref...
Au cours de cette "fuite", on en vient à devoir démasquer un traitre, qui tente de tuer le petit-fils de l'empereur, son héritier. Rien de bien palpitant non plus, on est loin de l'assassin de La Traversée Infernale.
Et puis bien sûr, le happy end : les armées alliées arrivent au secours de notre pauvre souverain et chassent vite fait, bien fait, les méchants soudards (que pourtant, personne ne pouvait arrêter jusqu'ici...).
C'est mou, c'est fade, on s'ennuie. Décevant.
08/20

que dire sur ce dernier tome de loup solitaire, qui aujourd'hui coute un prix non négligeable.

Après avoir échapper de justesse aux griffre de Bhanardans le tome précédent vous revoilà dans le chai afin de veiller sur le sort de toute la famille impériale. Voilà une bien noble mission pour un seigneur Kai de votre envergure.
on ne choisit pas la destination, donc on pourrai preque séparé l'histoire en chapitre qu'il faudrait finir pour passer au suivant. La possibilité de rejouer est presque nulle.
Hélas on déchante vite. L'intrigue est linéaire au possible, on accompagne l'action au lieu de la vivre. on est un personnage de second plan dans ce tome,donc on subit.


Attention SPOIL
[spoil] de plus on arrive à perdre son arme Kai volé par un simple brigand. dire que LS, lui, il traverse des monde des ténèbres, avec une arme qui fait SpotLight, et il ne la perd pas lui!![/spoil]
FIN DU SPOIL

finalement on a le droit à une fin digne des nanars les plus fades : le grand méchant est mort, les autres sont en déroutes, et les gentils ont gagné.

De très loin le pire LS à ma connaissance. Le seul qui m'a laissé vraiment perplexe. Finalement on peut se dire qu'il vaut mieux que joe dever se soit arrêté là plutôt que de pourrir son univers.
A noter aussi que le tome ne fait que 300§ au lieux de 350. a t'on laissé le temps à Joe de finir son bouquin ? De plus depuis le tome 23, plus d'illustrations. c'est un peu vide

NOTE : 6/20, et encore!

J'ai enfin fini la saga de LS ou là dans ce 4e cycle du disciple.

Ce tome nous propose d’escorter l'empereur afin de fuir une armée impitoyable. L'action est franchement pas trés palpitante, de plus c'est hyper linéaire, pas moyen d’éviter tel ou tel truc (comme le vol stupide de son arme, j'ai essayé toutes les options et quoi qu'on fasse on se la fait voler)
L'absence d'illustration est là encore un point négatif car même si elles ne sont pas toujours au top ca reste agréable pour "visualiser" tel ou tel truc de l'univers de LS.

Même la fin est pas géniale, quand on voit tout ce qu'on a du se farcir et qu'on est limite récompensé par un "game over" ça calme.

Un tome qui est dans la moyenne de ce 4e cycle : minable

Note : 06/20

Aïe, aïe, aïe, que c'est mauvais!

Jusque là je trouvais ce 4ème cycle tout à fait correct (sauf le 25) mais là...

On a l'impression d'escorter un convoi de Hollandais avec leurs caravanes, on passe son temps à dire la bonne aventure, on se fait piquer même notre arme kaï par un simple truand etc.
Comble de plaisir, on trimballe la princesse la plus casse-co****** qui soit et qui n'arrête pas de hurler et de pleurer. Nous avons aussi droit à quelques scènes d'une imbécilité notoire. La palme revient à ce traitre qui voyage dans la caravane avec justement le médaillon à l'effigie du méchant autour du coup ce qui en fait l'assassin le moins crédible et le plus débile qu'on puisse rencontrer.

Niveau rebondissements, ben il n'y a rien, la routine quoi. On combat quelques monstres, mais globalement c'est plus une ambiance de pique-nique estival qu'autre chose. Le Grand-Maitre s'ennuie à cueillir des pâquerettes et nous aussi d'ailleurs.

J'oubliais la fin, vite fait bien fait, on zigouille le méchant grâce à la seule arme capable de le détruire qu'on a trouvé justement sur notre chemin dans toute l'immensité du Magnamund. On se croirait dans un Livingstone ici...
Le dernier paragraphe, l'ultime de la série d'ailleurs est bouclé en 1,2,3 avec un happy end des plus banals. On sent vraiment que Dever en avait marre sur ce coup là.

Bon, bref, Joe Dever quitte la scène des LDVELH sur une grosse déception. Ca se laisse lire une fois, mais c'est quand même très très loin du souffle épique et du charme des premiers livres.

Note: 8/20

Une dernière escale avant l'oeil d'Agarash ! Ce qui fut pendant longtemps le dernier volume de la saga Loup Solitaire est assez originale par rapport au reste de l'oeuvre: une mission d'escorte assez paresseuse, ponctuée d'escarmouches. Un traître à démasquer (facilement) et comme d'habitude Joe Dever sait faire monter la sauce finale avec une bataille et l'arrivée de l'Autarque Sejanoz (à ne pas confondre avec l'Autarque Matthaüs, chevalier teuton...)
A vrai dire la ballade est plaisante, pas tellement courte malgré les 50 paragraphes manquants, mais d'une facilité déconcertante. A croire que sur la fin de son oeuvre Joe Dever pensait d'abord à récompenser un lectorat fidèle.
Une dernière remarque: le dernier paragraphe laisse penser que Joe Dever savait qu'il n'écrirait pas un autre volume de sitôt. Peut-être que dans un premier temps il avait vraiment pensé clôre la série sur celui-ci et qu'il avait fait exprès d'augmenter le nombre de disciplines Kaï pour éviter l'effet "superman" en fin de cycle.

13/20

Ah, le dernier volume de la Série "Loup Solitaire" ne termine pas celle-ci en beauté (certes, il y a pire "La Voie du Tigre").

Notre précédente mission nous a entraînés dans des royaumes du Sud du Magnamund pour arracher un bidule magique vachement dangereux des griffes de l'affreux méchant en chef. A présent, ayant accompli notre mission en ayant remis le bidule à Charlie, Pete Thornton, euh, le mage du Dessi, nous nous trouvons à la cour du vieux souverain (le Khea-Khan) du royaume des gentils. Patatras, le méchant en chef se venge maintenant en lâchant ses troupes sur le royaume des gentils, et nous servirons d'éclaireur en chef à la caravane impériale, c'est-à-dire le Khea-Khan accompagné du très jeune prince héritier, sa maman, sa gouvernante et une foule de courtisans figurants. Cependant, ce qui est plus intéressant, nous faisons équipe tout au long du bouquin avec les gardes d'élite de l'Empereur, le capitaine Chan et le sergent Yeng (qui se fera pulvériser à la fin comme un con par un rayon magique, mais que voulez-vous, il fallait bien des morts pour essayer de rendre crédible ce qui est censé se passer en temps de guerre).

Bon, vous devinez, c'est assez linéaire; ceci dit ce n'est pas inintéressant du tout puisqu'on voyage dans un pays inspiré de l'Extrême-Orient médiéval, ce que confirment les superbes illustrations de la version anglaise (que vous pouvez consulter gratuitement et légalement sur "Project Aon") bêtement omises par les jean-foutre d'éditeurs français. C'est donc assez pittoresque, à l'exception d'un passage grotesque dans une forêt gelée où l'on rencontre des monstres de Kalte (!), et de la scène cucu de la seconde tentative d'assassinat où la coupable (comme remarqué ci-dessus) arbore (certes sous sa "blouse" - bel anglicisme....) un pendentif aux armes du méchant... peut-être un clin d'œil au Parsion de la "Traversée Infernale" et son tatouage de serpent au poignet ? Le problème c'est qu'ici à moins d'être particulièrement bête, on ne risque pas de se tromper de suspecte.

Donc, on a l'impression que Joe Dever avait pas mal de matériel descriptif sur ce royaume du sud du Magnamund et a tenté de bricoler en 300 paragraphes un dernier "gamebook", alors qu'il devait plutôt penser à des produits dérivés style "RpG Region guide of Magnamund" en plusieurs volumes qui rapportent plus de fric tout en étant moins fatiguants à écrire.

N'oubliez que nous n'interprétons plus Loup Solitaire, mais une des brillantes recrues du monastère Kaï reconstruit qui a réussi à devenir Grand Maître. Il est donc quasi-impossible de réussir ce bouquin avec un "premier" personnage en raison de la difficulté ridicule de certains combats (au dessus de 50 en Habileté !!!)

Mais surtout, ce qui me pousse à être critique envers ce dernier opus (bien que les descriptions qu'il contient soient assez plaisantes à lire; ce n'est pas la merdasse du gouffre du dernier volume de la "Voie du Tigre"), ce sont ses erreurs techniques, ses "faux raccords" qui le rendent indigne d'un des auteurs de LDVELH les plus chevronnés. Certes, quelques unes semblent dues à la version française, qui contient d'ailleurs quelques anglicismes (ainsi, vous "magnifiez" votre vision). Mais la plupart sont déjà dans la version anglaise.

C'est comme ça que, durant mes missions de reconnaissance, mon compagnon Chan a donné l'ordre de s'arrêter au convoi alors que nous avions précisément quitté celui-ci ou bien que je me suis trouvé en deçà d'une rivière que j'avais traversée. Durant tout le bouquin, j'ai lu que je faisais des trucs avec mon arme Kaï alors que ce n'était pas du tout le cas : j'avais tiré le glaive Raumas utile seulement contre des créatures aériennes absentes dans ce bouquin, mais en fait je ne me suis servi que du Kirusami (+ 1 Habileté), l'arme favorite des soldats d'élite de ce pays que Chan m'avait offerte juste avant le départ. Durant une escarmouche, j'avais précisément perdu mon arme Kaï : pas grave, puisqu'elle me servait à rien... Cependant je lis ensuite que je m'infiltre dans un camp de bandits qui sont ceux qui me l'ont volée !

Enfin, pompon final (relevé sur "Project Aon"), je tue le grand méchant à la fin avec une flèche magique spéciale (que m'a offerte un vieux sage que j'ai rencontré comme par hasard dans la cave puante d'une cité en ruines.....) tirée avec un arc...... que je n'ai jamais eu !!!!! D'ailleurs - si la plupart des scènes de voyage sont pas trop mal -, la fin bâclée est encore bien bouffonne : l'on se réfugie avec le convoi impérial dans une cité loyale assiégée, le commandant nous dit de mettre en sécurité le Khea-khan et sa famille dans les catacombes. Or, les assiégeants reviennent en force avec un canon à vapeur qui détruit le sol pour que le méchant en chef (lui aussi présent sur place juste après notre arrivée...) puisse aller dans les catacombes s'emparer du Prince héritier (à sa place j'aurais d'abord zigouillé le vieux croulant puisque c'est lui seul qui est censé pouvoir négocier l'alliance des Peuples Gentils....). L'on ne saura jamais qui a averti les ennemis de la présence de la famille impériale dans les catacombes puisque le bouquin se termine, après deux paragraphes de trop, en 300 sections....

10/20 pour les illustrations de la version anglaise (la version française ne dépasse pas le 8/20)

l'idée de faire une escorte de convoi était original pour démarrer. Mais le fait de faire finalement que ca dans tout le volume est frustrant. L'aventure est courte , il ne se passe pas grand chose et le combat final est ridicule.
Point positif
-L'idée d'escorter
-Points Negatifs
-Un volume court de 300 paragraphes seulement...
-Peu de Moments marquants
-Combat final ridicule
8/20