Sorcellerie 02- La cité des pièges

Kharé, la Cité des Pièges (The cityport of Traps)!

Les aventures urbaines de qualité existent dans les différentes autres séries (Crescentium dans le Port des Assassins; Port Bax; Blacksand; Babylone dans la saga du Prêtre Jean); mais Kharé se distingue de ces différents opus sur plusieurs points.

D'abord, l'objectif est de traverser (sans mourir!) cette cité malsaine et, mieux (pire?) en sortir, car la Grande Porte Nord est verrouillée par un système magique dont personne (en dehors du Premier Prince de Kharé) ne connait la totalité de la formule... C'est à VOUS que revient le redoutable défi de recomposer le poème pour parvenir dans les Terres des Fins Fonds. Si là encore, le livre n'est pas un OTP (de nombreux chemins permettant d'atteindre la GRande Porte Nord), trouver les quatre vers nécessite en revanche de suivre un chemin bien particulier...

Ce qui rend Kharé si "vivante", c'est sa structure: on a vraiment une grande impression de liberté; on traverse des quartiers bien spécifiques, occupés par des races bien particulières (Yeux-Rouges, Humains, Nains, Elfes Noirs...), le tout avec des dangers qui nous guettent pratiquement à chaque coin de rue. Certaines de ses formes sont particulièrement vicieuses, comme la Mante Humaine ou le pinceau magique. Tomber sur une présence amicale est rare dans cette cité du mal, mais chaque rencontre de ce type se solde par un avantage incontestable. Les PNJ sont saillants et apportent cette touche de réalisme qui fait tout le charme de la série de S. Jackson (Vlada, le Prêtre de Slangg, l'Aubergiste Fou), le tout mis en valeur par les illustrations de John Blanche.

Les combats sont plus nombreux que dans les Collines Maléfiques et le lecteur doit sans cesse se tenir sur ses gardes s'il ne veut pas mourir "bêtement"; il convient d'être méfiant. L'aventure peut même se poursuivre en souterrain, à travers le dédale des égoûts de Kharé, qui a du inspiré bien des auteurs (J. Dever?)... La maîtrise de la magie est un plus et, s'il existe toujours des formules pièges, elles sont nettement moins nombreuses que dans le premier opus. Avoir survécu aux Collines du Shamutanti n'est pas une obligation, mais incontestablement un plus qui nous permet de retrouver certains PNJ, bien utiles dans cet univers hostile.

Au final, un très bon livre, doté également d'une excellente jouabilité (on peut s'amuser à fouiller la cité de fond en comble!), dont on regrettera juste l'arrivée à la Grande Porte du Nord; la version française nous prive en effet de la vision des deux vantaux ouverts et, au cas où le joueur ne dispose pas de la totalité des vers, que doit-il faire? Considérer qu'il a totalement échoué? Ou repartir en arrière comme le suggère l'auteur, mais sans en donner les modalités?

A titre personnel, le meilleur volume des quatre!

NOTE: 18/20

La Cité des Pièges (Sor ! 2)

2ème opus de la série de Steve Jackson, suite direct du premier tome. Cette seconde aventure est nettement plus difficile que la précédente, qui était une vraie promenade de santé. Mais avoir fait le premier volume vous donnera quelques petits avantages tout de même.
L’histoire se déroule intégralement dans Kharé, ville des voleurs, des assassins et d’autres personnes peu recommandables, à la recherche des 4 vers qui vous permettront de sortir de cette maudite citée des Pièges. Pour les trouver, il faudra fouiner un peu partout dans la ville, ce qui ne sera pas de tout repos. J’aime bien visiter différents lieus, et on peut penser que ce n’est pas le cas dans ce livre. A tort selon moi. Entre les bars mal famés, les dégoutants égouts, le dangereux cimetière et j’en passe, vous aurez l’occasion de voir de nombreux endroits. Peu de combats vous seront hélas proposés dans cet ouvrage.
Pour finir, je vous donne un petit conseil : faites bien attention au sens quand vous embrasserez le visage de Courga, et n’oubliez pas, l’œil gauche montre la voie !

En conclusion, La Cité des Pièges est un très bon Sorcellerie, ainsi qu’un très bon Livre Dont Vous Etes Le Héros. Steve Jackson a vraiment assuré.

Intérêt : 18 / 20

Rapha

Second volume de la saga sorcellerie, la cité des pièges, du même auteur Steve Jackson, nous envoie visiter le peu recommandable port de Kharé.
Suite à la traversée des collines de Shamutanti, Kharé est la seconde étape du voyage qui nous emmène jusqu'à la forteresse de Mampang. L'exploration de la ville est loin d'être aisée, à peine entré nous apprenons que le portail opposé est contrôlé par une formule magique composée de quatre vers. Quatre personnages éminents en connaissent chacun un, le but est donc de les retrouver et les faire parler..

Les décors de la cité sont très bien décrits et les lieux sont variés (échoppes de marchands, temples, salle de jeu...).
Kharé est une ville immense et est divisée en quartiers bien distincts (humains, aristocrates, nains, yeux rouges..), le background est bien fouillé et l'ambiance urbaine bien dégagée par les illustrations de John Blanche que l'on retrouve en collaboration avec l'auteur.
Kharé est également la cité du vice : la drogue, le meurtre, le vol et la corruption sont monnaie courante.
Les personnages éminents ne sont autres qu'un prêtre, un érudit, un mort vivant et un mendiant. Outre ces rencontres indispensables, nous pourrons converser avec les nombreux marchands et artisans qui peuplent la ville. Il est également possible de revoir tous les contacts précédemment établis dans les collines afin de faciliter son exploration.

Nous n'avons pas encore parlé des combats, ils sont peu nombreux et relativement aisés, attention tout de même à ne pas se mettre dans des situations difficiles..
Le bestiaire étant quasiment alimenté que par les assassins et autres personnages peu fréquentables qui hantent le port.
D'une difficulté relativement élevée due à l'exploration lente et méthodique de l'enceinte, l'ouvrage possède une bonne durée de vie et exige l'emploi d'une carte pour ne pas se perdre.
En résumé, une aventure en milieu urbain qui tient toutes ses promesses, la cité des pièges porte bien son nom et représente un challenge bien plus relevé que son prédécesseur, l'ambiance est particulièrement présente.
Seul bémol : les bourrins ne seront pas servis..

Note : 16/20
Difficulté : 76%

La première partie du voyage achevé sans trop de soucis , le danger augmente en arrivant dans Kharé. La cité des pièges est très bien décrites et nous permet de rencontrer une foule de peuples variés, de découvrir d’autres religions. La difficulté viens ici outre les pièges et les habitants souvent peu coopératifs, de trouver les vers qui permette d’ouvrir la porte de l’autre coté de Kharé. Pour du coup ,nous ne sommes donc pas totalement libre de nos mouvements. L’ambiance dans la cité rappelle un peu la cité des voleurs en encore plus glauque par moment.


Points Positifs
-Les habitants de Kharé
-Le pari sur le combat
-L’ambiance dans la ville
-l’idée des vers

Points négatifs
-Perd un peu d’intérêt si joué seul.

15/20

Le tout premier LDVLH que j'ai acheté. Ça me rajeunit pas tout ça ^^

Après la petite promenade bucolique dans les Collines de Shamutanti, on passe aux choses sérieuses cette fois puisqu'on entre dans la ville de Kharé.

Oui, Kharé la mythique, la prodigieuse, la somptueuse. Kharé et ses sorciers hallucinés, ses marchands au verbe haut, ses palais de marbre et d'or, ses rues pavés d'améthyste, ses putains insolentes, ses ruelles regorgeant de dangers effroyables et de trésors rutilants !

Ouais enfin bon, la réalité est tout autrement : les rues n'y sont point du tout pavées d'améthyste, la mendicité et la crasse vérolent de leur ordure les lieux les plus saints sans que personne n'en paraisse incommodé, la corruption n'y est pas moins active qu'ailleurs, et tout compte fait, l'insolence des putains n'est que vulgarité inspirée par l'alcool.

Par contre, pour ce qu'il y est des dangers, c'est tout à fait vrai : cet endroit est un vrai coupe-gorges, repaire de malandrins de tout poil et d'individus aux buts inavouables.

Dans tout les cas, vous devez traverser cette cité car c'est là que se trouve l'unique pont permettant de traverser l'unique fleuve, le Jabali. Une fois entré par la Porte Sud, vous êtes aussitôt jeté dans un cachot sombre et humide par des gardes peu amènes et vous apprenez de la bouche d'un vieillard que la seule manière de sortir de l'agglomération est par la Porte Nord qui est verrouillée magiquement et que seul un quatrain permet d'ouvrir.
Le hic est que seul le Premier Prince de Kharé connait l'intégralité des vers et que pour espérer avoir une audience avec lui, il faut prendre rendez-vous trois mois à l'avance et remplir tout un tas de paperasses en quadruple exemplaire assorti d'un "don" à l'association des orphelins de la milice de Kharé.

Blague à part, d'autres personnes dans la cité connaissent une partie du poème et vous devez les trouver afin de leur tirer les vers du nez (ah ah ah !). Vous devez donc non seulement survivre dans cette ville où règnent la corruption et la malfaisance mais également rassembler les quatre strophes.

D'emblée on est frappé par l'ambiance déliquescente de Kharé, par son atmosphère particulière : les créatures sont plus étranges les unes que les autres, on entre dans une maison, un bâtiment, un temple et on a l'impression d'entrer dans un autre monde, les quartiers ont leur spécificité, ce qui anormal ailleurs est normal au sein de cette ville. Les illustrations de John Blanche renforcent vraiment cet aspect onirique, étrange, décadent et quelque peu glauque.
Kharé est une des cités imaginaires qui frappe autant les imaginations, tout comme Imrryr, la Cité qui rêve, Hwamgaarl, la Cité des Statues Hurlantes et Nadsokor, la Cité des Mendiants dans les Jeunes Royaumes de Moorcock, Menzoberranzan et Athkatla dans les Royaumes Oubliés, Sigil dans le monde de Planescape... En fait, Kharé est un personnage à elle toute seule et c'est ce qui fait tout son charme.

Au final, un excellent ouvrage mais dont la difficulté peut rebuter au premier abord. Mais bon, Kharé c'est pas pour les chochottes non plus !

20/20

Après une première aventure en extérieur, nous voici plongé dans le dédale urbain de la cité de Kharé. Ce qui devait s'avérer une simple balade va se transformer en véritable quête, pour obtenir les quatre vers d'un poème, seul capable de déverrouiller la porte nord de la ville.
Jackson a réussi à créer une ville étonnante, à l'atmosphère unique, difficile à retranscrire... Un mélange étonnant de races, de communautés, de quartiers bien définis se connectant les uns aux autres pour donner une ville où il ne fait pas toujours bon se perdre... C'est bien plus qu'une cité mal-famée, il y a une atmosphère bien particulière, qui colle à chacun de vos pas. A titre personnel, c'est le seul volume où les illustrations de J.Blanche retranscrivent vraiment cette ambiance.
Que dire d'autre, sinon que cette quête est loin d'être facile, trouver les quatre vers est une tâche ardue, la difficulté est clairement augmentée dans ce très bon volume. Par contre, on cherche longtemps les fameux pièges...
16/20

Avec La Cité des Pièges, on attaque les choses sérieuses. Le titre est suffisamment explicite, cette ville est trompeuse, très trompeuse. L'aventurier doit la traverser pour poursuivre son voyage.

Seulement voilà, contrairement au premier livre, Les Collines Maléfiques, il n'est pas question ici de se contenter d'avancer dans la ville pour arriver victorieux à l'autre bout. On apprend très vite qu'il faut rassembler les quatre vers d'un poème magique pour ouvrir la Grande Porte du Nord. Steve Jackson nous a concocté là un petit bijou. Le challenge est relevé, même si, avec les bonus du premier livre, tous les quartiers peuvent être visités. Tous les combats difficiles peuvent être évités si vos caractéristiques sont trop faibles et aucun jet de dé victorieux n'est nécessaire pour gagner. Un livre à explorer, non seulement pour réunir les vers du poème, mais aussi parce que nombreux sont les objets éparpillés dans la cité qui pourront se révéler précieux, y compris dans les volumes suivants. De plus, l'ambiance est vraiment prenante.


Gameplay : excellent
Part des stats et du hasard : très faible
Difficulté : variable
Replay value : très bonne.

Note : 15/20

Le meilleur bouquin de la série (et le meilleur tout cours, d'ailleurs^^)
Après les tranquilles et féériques collines de Shamuntanti, on arrive devant la porte Sud de Kharé. Après y être entré, avec ou sans l'aide de la clé des Svinns, preuve que ce volume peut-être joué séparemment, on apprend rapidement qu'il nous faut trouver 4 vers qui composent le poême qui permet d'ouvrir la porte Nord de Kharé. La linéarité est donc relevé d'un cran, de fait la difficulté aussi, et focément le niveau du livre, puisqu'il y a en plus un style exellent: l'ambiance glauque est bien rendu, renforcé par les illustration de Blanche, superbes elle aussi. Si le bouquin précédent se rapprochait pas mal de la Forêt de la Malédictions, celui-ci ressemble plutôt à la Cité des Voleurs, à croire qu'il y a une rivalité entre les deux auteurs. Un autre détail est que, dans un DF, on nous propose d'incarner l'un des personnages rencontré (et combattu) sur la fête foraine de Kharé. Etonnant. Pour parler du titre du livre, il effectivemment bien nommé: Kharé mérite son surnom de Cité des Pièges, pour ses étranges bouches d'égouts, ses esclavagistes, son assassin, sa Déesse de la Grâce, son Dieu de Malfaisance (ces deux derniers points renforce encore le Background) ou encore ses Harpies, bien que l'on trouve ausi un Mendiant (qui donne un objet sympa pour la suite), et VIK (et non VIC^^^), l'ami d'un personnage rencontré éventuellement dans les Collines Maléfiques.
En conclusion, un superbe bouquin, qui s'intègre bien dans la série, et mon LDVELH préféré.
Note: 19/20
Difficulté: 40% (ça peut paraître surprenant, mais je l'ai réussi en deux essais)

2e volume de la saga et cette fois c'est en ville qu'il faudra fouiner pour trouver 4 vers menant a la liberté. Le chemin n'est pas evident a trouver et bcp de pieges sont là pret a vous faire passer de vie a trepas.
L'ambiance est souvent malsaine et on a hate de partir de ce lieu horrible.

Un trés bon tome

Note : 17/20

La cité des pièges change beaucoup du tome 1.

Ici pas de campagne féérique. Bienvenue dans les ghettos de la ville de Kharé, ou chaque habitant risque de vous trucider pour quelques pièces d'or.

le ton est vite donné. vous devez trouver 4 vers pour ouvrir la porte qui donne vers la suite de votre parcours.

J'ai un avis très partagé sur ce tome. d'une part on retrouve le coté de différents chemins menant à de nombreuse embuches, mais d'une autre retrouver les 4 vers risque de vous faire passé à coté de nombreuses choses. heureusement les lieux contenant les 4 vers sont tous très différents, et les énigmes sont bien dosée pour la difficulté.

La ville ne porte pas ce nom par hasard. Chaque itinéraire risque de vous faire perdre la vie. on est beaucoup plus dans des traquenards que dans des combats. pas besoin d'avoir une habilité de 12 pour en sortir vivant.

je lui met donc un 15/20

En lisant ce second livre de la série Sorcellerie! je me suis dit une chose. Les histoires qui se suivent, c'est vraiment excellent. Tout comme je trouve que le fait de jouer un guerrier est inutile, les lire séparément me semblent tout aussi inutile.

Pour ce second opus, fini la promenade de santé. Le challenge se relève un peut. Je dit un peut car je l'ai fini du premier coup. Ayant obtenu l'appui de Vick et de Letorve dans les Collines maléfiques, il faut dire que pour moi l'aventure a été grandement facilité. Mais j'imagine bien que le livre doit demander plusieurs essais sans tout ça.

L'ambiance est encore excellente. Définitivement, j'adore Steve Jackson. Les illustrations m'ont ici bien plus convaincu que dans le premier opus. Pas trop de combat, pas mal de stratégie avec le Magicien, bref, une aventure vraiment plaisante et pas trop prise de tête. J'ai toujours adoré les passages urbains, on se balade dans les ruelles, on fait des achats, etc... Même si je me suis pas autant régalé que dans la partie urbaine du sceptre noir, l'ambiance est quand même bien meilleurs ici. Cette série dégage vraiment quelque chose de géniale.

J'attend vraiment du challenge pour les deux prochains opus qui sont, paraît-il, bien corsés.
Pour moi, cet opus est bien supérieur à la Cité des Voleurs. Et je me rend compte qu'il est même presque superflu de noter ces livres indépendamment des uns des autres, tellement que l'histoire est cohérente et forme au final qu'un seul bloc. Je vais quand même continuer à les noter séparément, mais je donnerai une note pour la série dans sa globalité suite a ma critique future de la couronne des rois.

Note globale : 15,5

Enfin un ldvelh à la difficulté bien dosée?

En tout cas la traversée de Kharé n'est pas de tout repos , et il faut quelques tentatives pour trouver le poème. La cité est vivante et là on peut dire que les choix sont variés et les possibilités nombreuses. J'ai pris du plaisir à recommencer , découvrir la cité est plus que plaisant. Il est réjouissant de voir que nos trouvailles dans le volume précédent ont une réelles utilité dans cette aventure.

C'est agréable de revenir au même point où l'on est mort par un autre chemin. Et puis le système de magie est vraiment salvateur , il donne un charme particulier à cette série , surtout que l'emploi des sorts n'est pas forcément gage de réussite.

Peu de combats , mais il y en a un qui restera gravé dans ma mémoire. Remporté sur le fil. La difficulté au bon moment je trouve la jouabilité bonne. Ajouté au fait que l'on passe par tout ses états  , des jeux , des énigmes une vraie cité glauque quoi!

17/20

Une aventure 100% urbaine dans ce second volume de la série Sorcellerie.
Une ambiance pesante et malsaine digne de la cité des Voleurs, la ville de Kharé est un endroit incontournable, magnifiquement imaginée et décrite par l'auteur.
Il faudra certainement plus d'une lecture pour trouver les quatre vers tant recherchés car réussir du premier essai au contraire des collines maléfiques est quasiment impossible.

note : 17/20

Une randonnée urbaine complète, palpitante et extrêmement bien décrite.
On arpente les faubourgs et les rues en s'y perdant d'abord. A force, les ambiances, les quartiers et les échoppes nous deviennent familières. Et finalement, on commence à connaitre comme sa poche les coupe-gorges terrifiants, les places animées, les petits coins paisibles et les secteurs inquiétants de cette cité.
Il y a néanmoins toujours une surprise au prochain carrefour : des jeux, des énigmes, des combats...
C'est pour moi le meilleur volume de la série : notamment grâce à sa difficulté très bien dosée et la diversité des chemins possibles pour le terminer.

18/20

Après un premier livre médiocre, qu’attendre de la gigantesque cité de Kharé ?
Ouf, cette fois, on a quelque chose de qualité. La cité est immense et on peut l’explorer en passant par de nombreux chemins variés où l’on fait des rencontres ou des attractions intéressantes. Bien entendu, les pièges sont nombreux mais très bien pensés. Il n’y a pas une seule fois où je me suis ennuyé. Dommage que les illustrations soient toujours hideuses. Par contre, le niveau de l’écriture est relevé par rapport au premier volet.
Et sur la jouabilité ? C’est un peu plus subtil car si les pouvoirs sont utilisables, certains se retourneront contre vous. Le défaut principal est le OTP car il faut trouvé quatre fragments de vers trouvables à des endroits précis. Donc si à un moment donné, on s’écarte du bon chemin, c’est parfois rattrapable car on peut le retrouver parfois c’est trop tard et on n’a pas les quatre fragments. Le passage avec la statue qu’il faut toucher à divers endroits est horrible d’autant plus que l’on n’a pas d’indication réelle pour connaître la bonne combinaison.
Contrairement au premier volet, on ne s’ennuie pas grâce à la diversité des lieux intéressants.

16/20

C'est une aventure urbaine très réussie. Le décor est planté en même temps que son historique. Le poste de garde nous permet d'apprendre le but de la quête : le quatrain pour ouvrir la porte du nord. Excellent prétexte pour explorer la ville de fond en comble. Nous y croiserons des voleurs et des assassins de toute sorte. Certains épisodes évoquent des scènes réalistes : les gamins qui nous font les poches en sortant de leur école assurée par notre érudit ; les Yeux-Rouges qui se conduisent comme des racailles ; les habitants "normaux" qui se rassemblent dans le temple, à écouter le prédicateur.
Et bien évidemment, la ville a des égouts répugnants, que nous nous empresserons de visiter.
Comment survivre ? En se comportant comme un pillard : pénétrer chez les habitants (cuistot poulpard, svinn fabricant de chaîne, mante humaine...) les massacrer et s'emparer de leurs possession. De toutes façons, le héros de Sorcellerie a de bien mauvaises fréquentations : l'assassin Letorve, et Vik, l'ami des marchands d'esclaves et frère de l'autre assassin Vangorn. Et pour finir, il faut piller une tombe. En passant, il peut être gratifiant de truquer un combat de foire !

Les deux premiers vers du quatrain sont un peu difficiles à trouver, mais Letorve et Vik sont là pour nous aider si nous les avons manqués. Avoir lu le livre précédent permet donc d'échapper au OTP. Les deux vers suivants sont quasiment sur notre route.

La magie requiert plus de discernement. En général, une formule parmi celles proposées permet de triompher de la rencontre. Certaines formules sont exactes, mais ne servent à rien pour la situation : empoisonné par Vangorn, on nous propose d'utliser CLE, ce qui dévérouille son armoire, mais ne fait rien pour le poison.

Seul regret, le "boss" de fin est un esprit qu'il faut affronter sans magie (pas bien amené, d'ailleurs), qui requiert un objet acheté un peu par hasard.

Au final, il y a l'ambiance, les énigmes, le rythme. Que demander de plus ?

Note : 17/20

Cette fois on montre d'un cran avec le second opus de sorcellerie. Terminé l'atmosphère bucolique des collines maléfiques, dans Kharé on est dans une ambiance urbaine très bien rendue aux dangers multiples.
Dans cette aventure il faut trouver les 4 vers d'un poème qui nous permettra de sortir de la cité et de poursuivre notre quête. Mais rien ne sera facile, et il faudra trouver le bon chemin pour acquérir ces vers. L'atmosphère de Kharé est un mélange de races multiples, de croyances, de périls, très bien retranscrit par les illustrations de Blanche. Qui donne un côté encore plus sordide et à cette cité des pièges. Comme dans le premier opus la gestion des repas est vraiment réaliste et il faudra être prudent la dessus pour ne pas perdre ses points d'endurance. Par contre j'ai trouvé qu'il y avait moins de combats que dans les collines maléfiques. Mais les rencontres y sont bien souvent plus périlleuses. Les pnjs sont comme souvent bien soignés dans cette série, comme le vieillard ou encore l'homme poulpe. La foule de Kharé par quartiers est plus que cosmopolites et bien souvent étranges. Certains moments sont marquants, comme la visite de la crypte, ou encore celle du temple. Mais la vraie difficulté du bouquin c'est de trouver les 4 vers du poème, ce qui ne sera pas évident. Au bout du compte on a une aventure vraiment intéressante, et une ambiance urbaine parmi les meilleures du genre.

Note : 15/20

Comme cela a déjà été mentionné plus haut , c'est un OTP assez rigoureux qui ne permet pas l'exploration des divers lieux d'animation et de divertissement. Du coup on loupe pas mal d'endroits et d'évènements intéressants comme la foire de Kharé, le pugilat où l'on peut miser sur le vainqueur probable pour se faire un peu d'oseille (mais à quoi bon si l'on s'écarte fatalement du bon chemin ?), la maison de l'artiste, etc...

Au final cet ouvrage n'est plaisant qu'à la première lecture quand on découvre un peu la cité, mais devient insipide à la relecture car le seul chemin gagnant est ennuyeux à souhait. Si seulement le livre avait été plus permissif en terme d'exploration à l'image du 1er opus, on aurait frisé la perfection et je ne lui aurais pas décerné un banal...

14/20