24 LE HEROS DE MYNUIT

Dernière bonne surprise d'une saga à bout de souffle. Long voyage en perspective : le héros doit ramener le prince héritier d'un lointain royaume chez lui pour récupérer son trône. Et il faut faire vite, car un usurpateur tente de prendre la place.
Le début de l'aventure est plutôt tranquille, puis les choses s'accélèrent avec l'accident de la nef volante et le début du long voyage de retour. Joe DEVER nous offre ce qu'il sait faire de mieux : une aventure en plein air, un long voyage à travers un monde cohérent et fourmillant de détails, trés crédible. On aura donc le lot habituel de péripéties et de rencontres avant le retour triomphal du prince. Détail original : même si on n'arrive pas à temps, on peut quand-même réussir, mais c'est vraiment pas évident dans ce cas là.
Un bon opus donc, mais pourtant... Rien à faire : impossible de retrouver l'énergie, la force, le souffle épique des premiers volumes. Autre gros défaut, on ne ressent guère l'urgence, la course contre la montre, si présente dans "La traversée infernale".
Malgré tout, pour les amateurs de voyage, d'aventures au grand air, de chevauchées intrépides et d'étonnants royaumes, ce volume est une grande bouffée d'air pur dans une saga à bout de souffle.
15/20

Attention : Ce livre se place chronologiquement avant la guerre des runes (T23)


Après un séjour parmis les Shiantis sur l’île de Lorn (T 22) nos talents de grand maître Kai sont à nouveau mis à contribution. Il faut accompagner le prince Karvas héritier de la couronne du Siyen et faire valoir ces droits au trône et empêcher le couronnement de l’infâme Baron Sandozo.
L’aventure nous donne l’occasion de voyager à travers différentes contrées. On a notamment un aperçu du Bhanar et du genre de gouvernement de l’autarque Sejanoz (gardes agressifs et adorateur du mal inclus). De nombreuses rencontres intéressante, autant ennemies que amies permettent de pimenter le voyage. L’ambiance, très agréable, m’a rappelée à certains films de capes et d’épée de Jean Marais.
Les difficultés et les combats sont tous plus ou moins évitables grâce aux disciplines Kai ou à des choix judicieux. Dans l’ensemble le livre est très facile et un peu trop linéaire par contre, la mission est relativement originale et change un peu par rapport aux précédents Loup solitaire.


Un bon livre du 4ième cycle 15/20

Pour ce 3eme opus des aventures du Grand Maitre, je suis loin d'étre aussi enthousiaste que vous.
Alors, certe,cette aventure est longue et semée d'ambuches, si vous étes comme moi, adepte des ambiances plus confinées et oppressantes, passez votre chemin.
Ici, pas de sentiment d'urgence, vous pouvez même arriver après le compte à rebours final, vous pouvez gagner.

A l'instar des 2 aventures précédentes, vous en faites du chemin dans le sud du Magnamund. La carte du Magnamund est encore nécessaire dans cette aventure, tjrs le meme pb que les tomes précédents.
Grosse nouveauté dans cette aventure, le personnage qui vous accompagne le long de votre aventure, le prince Karvas, est bien intégré dans le récit et l'aventure. Enfin un PNJ qui ne fait pas que de la figuration.
Autre grand moment: la traversée de Bakhasa est trés prenante, on se souvient forcément du 1er contact avec le peuple de Séjanoz, la fuite aussi de cette ville maudite.
Mais après, plus rien, pas de moments marquants avant la fin, vite expédiée elle aussi.
Voici le gros défaut du livre: le rythme est mal géré dans ce tome, la tension retombe trop brutalement pour étre vraiment pris par le récit.

Pas de méchant charismatique, pas d'objets spéciaux à se mettre sous la dent (1 seul à retenu mon attention, il m'a fait perdre bêtement cette aventure!!!!), peu de combats.

C'est plus un roman contemplatif qu'un LDVEH, qui est certe bien écrit mais un peu trop lisse à mon gout.
2 mots sur la couv: belle illustration du seul moment de tension dans le bouquin, sans égaler qd même les couv V1 des 1er LS.

13/20

Un tome que j'ai bien aimé, peut être a cause du voyage qu'on nous propose accompagné de ce jeune prince en exil ?
La difficulté n'est pas élevée et sauf manque de chance on arrive facilement au bout de ce tome qui s’avère agréable.

Note : 14/20

Un opus très intéressant. Le thème n'est pas forcément original, aider un Prince à reconquérir son trône, et pourtant il n'a pas été tant abordé que ça dans les livres-jeux. Nous voilà donc flanqué d'un compagnon de route à protéger, dont la vie est plus importante que la nôtre. Qui plus est ce Prince sur le retour émerge d'une histoire émouvante, ce qui n'est pas courant non plus (hormis les Prisonniers du Temps). On est donc bien plongé dans l'atmosphère de la mission, mieux que d'habitude je trouve. L'action est plaisante, quoique plus linéaire que les deux volumes précédents, et la fin est bien menée.
Je tiens ici à souligner le travail du traducteur dont la richesse de vocabulaire a aidé beaucoup à soutenir mon immersion. Un certain nombre de situations comiques ou de pointes ironiques ont sans doute été rajoutées de son fait, parfois de manière un peu exagérée, mais dans l'ensemble j'ai trouvé que ça rendait le récit plus vivant. C'est rare que j'accorde un bonus pour la qualité de l'écriture, mais ici ce sera le cas et Nicolas Grenier y est certainement pour quelque chose !

15/20

C'est parti pour la troisième aventure du Grand Maitre Kaï que nous incarnons! A peine le temps de se reposer sous les cocotiers de l'île de la désolation que nous sommes déjà envoyé pour une nouvelle mission. En effet, le roi du Siyen, un royaume allié du Sommerlund, est mort et c'est un certain Sadanzo qui prétend à son trône. Le hic étant que Sadanzo est soupçonné d'avoir sa carte de membre du fan club de Naar. Il nous faudra donc retrouver le prince héritier en exil et le ramener chez lui avant que Sadanzo ne soit couronné et ne fiche le bronx dans la région.

La première étape de notre quête consistera à retrouver le prince, ce dernier vivant en ermite sur une île lointaine en compagnie de sa femme et de ses chèvres. Cette partie du livre est composée de longs paragraphes où il ne se passe pas grand chose au final. Nous sommes en outre accompagné par un vaisseau volant venu du Sommerlund avec son équipage de magiciens.  

Après avoir retrouvé le prince, PNJ très attachant et moins boulet qu'un Païdo ou un Prarg nous devons faire face au crash du vaisseau volant et continuer notre route à pied jusqu'à Seroa, la capitale du Siyen où doit avoir lieu le couronnement. C'est un très long voyage qui commence mais qui nous fait découvrir les contrées australes du Magnamund. J'ai trouvé le tout un peu plus rythmé que le tome précédent mais rien à faire, il manque décidément quelque chose dans ce quatrième cycle. Impossible de se plonger totalement dans l'ambiance, de ressentir un sentiment d'urgence. "Le héros de Mynuit" n'est cependant pas vide de moments forts. Citons le passage par le pays du Bahnar avec ses sympathiques habitants. Les choses se compliquent en arrivant sur les terres du baron Sadanzo, mais rien d'insurmontable. Force est de constater que la difficulté a diminué de façon drastique depuis la fin du troisième cycle, et ce n'est pas plus mal. Toutefois, l'auteur a glissé un véritable coup de

Spoiler:

dans ce livre, assez inédit. Ceux qui l'ont lu comprendront, ceux qui qui ne l'ont pas lu comprendront plus tard...à leurs dépends.

La fin a le mérite d'être originale, plus ou moins difficile selon que vous arriverez à temps pour le couronnement...ou pas! Je n'en dis pas plus.

Alors, qu'en penser? Un bon petit Loup-Solitaire, mais toujours un peu mou, et qui pâtit, en VF, de l'absence d'illustrations. Comme pour "Les pirates de Shadaki", c'est un bon livre, mais pas inoubliable non plus.

Notons aussi au passage l'étrange traduction de Nicolas Grenier bien différente de la VO originale sur certains passages.
Note: 14/20

3 Ieme quete du 4 ieme cycle ou une nouvelle fois Loup Solitaire se décharge sur nous pour sauver la situation. L’excuse cette fois ci ? Nous sommes le plus proches du prince à mettre sur le trône. Notre mission est donc de retrouver l’héritier et de le ramener dans son royaume avant qu’un usurpateur ne se fasse couronner à sa place. L’aventure est plaisante et notre compagnon de route apporte un vrai plus
Les + :
-Le prince
-Une quete inedite dans le LS (pas un kill the sorcerer
Les - :
-Pas d’illustration en vf
-Le manque de Charisme des antagonistes.

13/20

Je donne mon avis sur cette troisième aventure du Grand Maître anonyme après l'avoir enfin lue, je m'étais en effet arrêté au tome 22, 25 ans plus tôt, comme j'ai déjà pu le dire. Comme pour les deux autres, j'ai utilisé l'édition corrigée du Project Aon, bénéficiant donc de la carte des contrées traversées. Mais comme cette dernière n'est franchement pas terrible, j'ai préféré utiliser la superbe carte non officielle du Magnamund sud de Jan Charvát, bien plus agréable.

J'ai plus ou moins réussi le périple dès ma première tentative, ne « trichant » réellement que lors de la capture dans Vadero, où je possédais un fameux objet qu'il ne faut pas avoir pour éviter un PFA tout à fait injuste. Et j'en viens donc directement au principal défaut de cet opus : contrairement à mes habitudes, j'ai alors décidé de ne pas recommencer depuis le début parce que le livre est extrêmement linéaire, au moins aussi linéaire que le chemin qui suit plus ou moins la droite qu'il faut tracer pour relier Mynuit, au sud-ouest du Magnamund méridional, à Seroa, au nord-est de ce même continent. Et bon sang, qu'est-ce que c'est dommage ! Tout ne partait pourtant pas si mal : une mission originale, consistant à ramener un prince en son pays lointain, le tout en parcourant de vastes contrées, inexplorées jusqu'à présent dans les 22 volumes précédents. Qui plus est, avec un PNJ réellement présent, doté d'une certaine personnalité, relativement attachante, et qui nous accompagne presque tout du long.

Mais non, Joe Dever est ici retombé dans les pires travers de ses épopées au grand air : le livre est plus rectiligne encore que La Porte d'Ombre, épisode dont la monotonie n'a d'égale qu'une journée entière de trajet sur autoroute. Comme je n'ai pas lu ce dernier depuis des lustres, je les mets tous deux, pour le moment, sur un pied d'égalité à ce niveau (ce niveau uniquement, car je préfère tout de même Le Héros de Mynuit). C'est bien simple, jusqu'à la dernière ville avant Seroa, peu de choix ont une influence notoire sur le déroulement de l'aventure. Par contre, celle-ci reste dans l'ensemble plutôt cool, mais hormis dans la dangereuse cité de Bakhasa, qu'on ne fait qu'entrapercevoir, et dans une moindre mesure à Cavalia, on ne peut pas dire que l'on se sente réellement menacé. Même le sentiment de devoir faire vite n'intervient qu'à la toute fin. Alors qu'un décompte lié aux choix du lecteur aurait été le bienvenu et aurait rendu l'aventure beaucoup, beaucoup plus trépidante.

Pour conclure, ç'aurait pu être très bon, cela reste correct, mais sans plus. Le souffle épique, pourtant, qui manquait tant aux deux précédents opus du cycle, n'était vraiment pas loin, mais la flamme n'est clairement pas revenue. À ce rythme, et au vu des critiques que j'ai pu lire ça et là, je crains le pire pour la suite.

Note : 12/20