11 LES PRISONNIERS DU TEMPS

Joe Dever n'est pas à l'aise pour écrire et décrire des Mondes parallèles à la Moorcock. Je trouve la technique un peu facile: ça donne l'excuse de sortir toutes sortes de nouvelles créatures bizarres, sans grande cohérence. J'apprécie rarement les voyages à travers les Portes d'Ombre dans cette série.

Quelques passages sympas, un nouveau final surprenant, où vous vous retrouverez face à un vieil ennemi que vous aviez certainement oublié depuis.

Un des livres les plus linéaires, si ce n'est le plus linéaire, ce qui en fait un des plus longs à lire. On peut donc voir ça autant comme une qualité que comme un défaut, mais du coup on se rapproche plus du roman en s'éloignant du concept de livre-jeu.
Et une difficulé titanesque aussi, pour un LS. Un des plus difficiles, avec LS 17.

Au final, pas mal, sans plus.

Intérêt: 12/20
Difficulté: 75%

Un OVNI. Difficile, très difficile à apprivoiser car déconcertant, inattendu.
Comme beaucoup je pense, je l'ai fait une fois et me suis juré de ne plus y toucher. Et plus tard, bien plus tard, j'y suis revenu et aujourd'hui, il fait sans doute partie de mes préférés, même si c'est d'une manière différente.

Suite à notre chute à Torgar, on se retrouve donc carrément dans un autre monde. Et il va falloir se démerder pour rentrer à la maison, avec les deux dernières pierres en souvenir si possible...
Difficile de décrire cet opus. Au-delà d'un monde inconnu, on a tout un côté... "cosmique", mystique, on se retrouve au centre de concepts inattendus de mondes, d'univers et d'autres dimensions, on a parfois l'impression d'un LS en apesanteur, en plein voyage à travers les étoiles et les mondes. C'est à la fois inattendu et réussi, déroutant et fascinant.

Sur un plan plus prosaïque, ce nouveau monde reste quand-même très Fantasy et Papa Dever nous régale de créatures originales, de personnages atypiques, de lieux et paysages étonnants. Yanis la cité de cristal est impressionnante, les OOkors sur leurs chars (superbe illustration de Williams) ont un côté "Planète des singes", sans oublier le Spectateur, Serocca... On est vraiment dans le Fantastique, le Merveilleux, dans une originalité étonnante. Et les retrouvailles avec Vonotar et les plus grands criminels de notre monde n'est pas la moindre des surprises mais qui reste très logique.

Niveau bémol, on n'est pas très effrayé au début je trouve. On se retrouve projeté dans un monde inconnu, on ne sait pas où on est, ce qui nous attend, si on pourra jamais revenir chez nous... Mais bon, allez, on se met en route et on y va, ça va s'arranger, même pas peur. J'aurais perso un peu plus insisté sur notre angoisse, notre peur, nos doutes et incertitudes. On peut signaler aussi des ennemis quand-même vachement costauds...

Un OVNI, inattendu, déroutant, déconcertant mais qui peut se révéler plaisant si on prend le temps et la peine de l'apprivoiser.

12/20

Les Prisonniers du Temps inaugure le premier voyage de Loup Solitaire à travers la porte d'ombre suite à la bataille de Torgar. Une incursion dans le monde parralele du Daziarn qui n'est, à mon avis, pas une franche réussite.

En effet, l'atmosphère qui se dégage de ce volume est extrêmement atypique par rapport aux autres livres de la saga. Si l'effort d'originalité recherché par l'auteur est incontestable, notamment par les protagonistes et lieux rencontrés au cours de l'aventure, le problème vient avant tout du manque de cohérence par rapport au reste de la saga malgré quelques rares passages clés. Au final, on suit une aventure très linéaire de Loups Solitaire avec son lot d'exploration et de combat mais sans ressentir grand chose sur ce qui s'y passe, plus en spectateur passif que comme acteur principal de l'aventure. Quelque part, cela semble laisser présager le futur de la série dans le 3e cycle.

En poussant le bouchon un peu loin, les Prisonniers du Temps et le Daziarn donnent l'impression d'avoir été pensé comme un troisième univers "Deverien" après Loup Solitaire et Astre d'Or auquel l'auteur aurait finalement renonçé pour le réutiliser à la sauce Loup Solitaire.

Dommage, car l'idée de départ était néanmoins bonne.

Les points positifs:
-Le concept de départ.
-la fin.

Les points négatifs:
-Un univers très particulier auquel on accroche ou pas.
-Grande linéarité.
-Combats difficilles.

Note globale : 10/20.

Les prisonniers du temps nous donnent enfin l'occasion de découvrir le monde du Daziarn.
Le début ma bien plus,mais ce qui suit marque une longue linéarité.Des combats difficiles nous attendent ainsi que beaucoup d'épreuve a éviter.Néaumoins,le livre garde quelques événements palpitant.Le combat titanesque contre l'une des créatures les plus dangereuses de toutes les séries et le boss de ce tome:Le Maitre du chaos,m'as impréssioner.
En plus,nous pouvons enfin régler nos compte avec Vonotar le traitre!
Donc un livre qui garde un bon début et une fin génial mais l'aventure reste trés linéaire.
Note:13/20
Difficulté:75%
Sans le Glaive de Sommer:88%

Gnaag de Mozgoar a précipité Loup Solitaire dans le Daziarn, une dimension parallèle à celle d'Aon. Les deux dernières Pierre de la Sagesse – notre héros a réussi à s'en saisir d'une avant de franchir le Portail d'Ombre – se trouvent quelque part dans cet environnement étrange et il doit mettre la main dessus.

Le Daziarn est loin d'être vide car il est peuplé de créatures exotiques et avant de réussir à sortir de ce plan, il faudra vous frayer un chemin, à la pointe de l'épée parfois. Ici, point d'immondes séides des Maîtres des Ténèbres, mais du Maître du Chaos, une entité de stature quasi-divine qui ferait passer Gnaag de Mozgoar pour un comique-troupier.

Comme toujours, Joe Dever nous a concocté un excellent LDVLH avec des PNJ attachants et remarquables (on en retrouve même un ancien, du début de la série). La difficulté est assez élevée et si vous n'avez pas le bon matériel, ni les bonnes disciplines, vous pourriez passer de vie à trépas, en deux coups de cuiller à pot. Certains passages sont assez intenses, notamment quand LS reçoit une révélation sur son passé ainsi que sur son rôle à jouer dans l'histoire de Magnamund.


Au final, un excellent opus.

18/20

Envoyé dans une autre dimension (avec les pierres de la sagesse) , Loups Solitaire va devoir essayer de regagner le Magnamund et les retrouver. Nous explorons un monde différent et très bien décrit. La aussi la guerre entre force du bien et du chaos fait rage. Nous aurons l’occasion de croiser justement les membres de la résistance. Nous rencontrerons aussi une créature étrange nommé le spectateur. Nous finirons par retrouver les pierres et aussi un vieil ennemie dont on croyais débarrasser à jamais. La difficulté est présente au niveau des combats en particulier contre le maitre du chaos. Si on fait le bilan de ce livre on est à la fois ravie de la description de ce nouveau monde et frustré de ne pas être dans le magnamund.

Les points positifs
-Une univers très cohérent
-La résistance
-Vonotar le traître

Les points négatifs
-Les combats
-Un livre linéaire

13/20

Comprenant nombre de morceaux de bravoure mémorables, cet opus ravira les amateurs d'adrénaline. Le combat contre l'immensément fort Maître du Chaos fait tourner la tête d'autant que c'est un dieu rien que ça, donc soyez un dieu en pointant les bons chiffres sur la TdH lorsque vous vous opposez à lui =). Aussi le plaisir immense enfin permis de régler son compte à cet affreux magicien Vonotar -cf au premier cycle- qui dans le Daziarn n'a pas perdu son temps pour réunir autour de sa personne la brochette des plus célèbres criminels du Sommerlund châtiés comme lui en étant précipités dans le Daziarn -l'illustration double page du 84 les représentant est excellente nous immergeant bien dans la scène-. Le duel à l'arme blanche contre Vonotar équipé d'un anneau de pouvoir est équilibré au contraire de celui de fin contre Kimah dans le LS 9, c'est appréciable.

Mais tout le charme du bouquin ne réside pas que dans ses prenants combats, il révèle des choses capitales sur le personnage qu'on joue, prisonnier (presque) de son destin pas que du temps donc pour paraphraser le titre. Dever dépeint avec brio un autre univers que le Magnamund, le tout ne s'étalant que sur un seul volume quel tour de force pour nous en faire explorer et apprécier bon nombre d'endroits -Yanis la cité scintillante des Yoacors géants de trois mètres de haut, la nécropole embrumée de Tolakos,...- et de personnages aux destins forts -la relation passée entre le Spectateur de Yanis et Serocca arrangée par

Spoiler:

est une formidable histoire relatée dans l'histoire de ce tome, Lorkon Coeurdacier résistant contre les Forces du Chaos est d'une trempe dont on fait un héros comme LS -. Dommage que l'on traverse si vite les royaumes, régions du Daziarn où des peuplades sont au service de créatures d'essence divine me rappelant le Faiseur d'Univers de Farmer, dans lesquels LS passera obligatoirement parce que c'est une constante dans ce LS, on suit une route toute tracée... comme celle de sa destinée. Pour autant les pièges existent, et même un Maître Eminent avec 8 Disciplines peut connaître des morts bêtes.

La difficulté est assez bien dosée si ce n'est le combat titanesque contre le Maître du Chaos mais les moyens de récupérer de l'endurance sont assez fréquents. Le plus c'est que du 10e au 11e tome on garde le même équipement donc pas le choix on fait avec même si on n'a plus de flèches pour son arc, de potion de guérison, de torches lorsque nous faisons irruption sur un plateau désertique du Daziarn qui peut devenir notre tombeau.

Je déconseille à un lecteur débutant de commencer par ce volume qui se veut une jonction clef dans le parcours qu'on connaît de LS dans sa quête du Magnakaï l'éclairant sous un jour nouveau. Tout au plus, la grosse densité d'événements, d'informations concentrée demande à être décortiquée patiemment pour tout apprécier dans le plus petit détail. Une réussite à la linéarité de ton et... de qualité =) exemplaire.

Les Prisonniers du Temps, la Forteresse Maudite prouvent que l'auteur sait innover dans sa longue saga au moment où personnellement le temps des surprises était le bienvenu pour continuer à étonner dans cette quête des Pierres de la Sagesse plus ordinaire dans le traitement qu'elle a aux tomes 6,8,10.

19/ 20.

Les Prisonniers du Temps inaugure les voyages entre les mondes parallèles, qui deviendront une marque de fabrique de la série dans le troisième cycle.

Pour ma part, étant un grand fan de Michael Moorcock et son multivers, concept auquel le Daziarn m'a furieusement fait penser, j'ai trouvé ce tome assez remarquable.
Il est très bien écrit, nous permet de rencontrer des personnages marquants (Serocca, le Spectateur) ayant pour une fois un vrai background et dont on se demande, après les avoir quittés, ce qu'ils vont bien pouvoir devenir.

Les créatures bizarres sont légion dans ce tome, qui compte de nombreux combats, certains très difficiles, notamment celui contre le

Spoiler:

Le combat final nous renvoie au passé de loup Solitaire, avec un vieil ennemi que l'on avait un peu oublié. Excellente idée de nous opposer à une alliance entre

Spoiler:

Le principal défaut du livre est son côté linéaire, avec relativement peu de choix à faire. Mais le style de l'auteur est ici si bon que je serais tenté de dire peu importe !

Une belle réussite à mon avis, qui renouvelle la série en se démarquant des tomes précédents.

Ma note : 17/20

Plongé par Gnaag au cœur du Daziarn, une dimension parallèle, Loup Solitaire doit retrouver les deux dernières pierres de Nyxator ainsi que la porte de retour vers son monde!

On peut regretter l'aspect dirigiste du livre, mais le talent d'écriture de Dever compense ce petit désagrément. On explore ainsi un tout nouvel environnement, empreint de démesure, de fantaisie et de légendaire. Un enrichissement spectaculaire de l'univers de LS, qui vaut à la fois pour les paysages étonnants et les créatures inattendues, sans oublier des PNJ consistants et mémorables, parfaitement illustrés par un Brian Williams en phase avec l'auteur.

Il y avait donc tout (scénario inventif, histoire longue, moments intenses) pour faire de ce onzième tome un LS de haute volée. Hélas, Dever a complètement oublié un élément essentiel : l'équilibre.
Ce qui me met en colère contre lui: obliger à tricher pour continuer la saga et pénaliser ainsi la loyauté, c'est nul...

Les stats Moongose et un parcours optimal devrait cependant permettre de surmonter cet écueil.

C'est le défaut majuscule des Prisonniers du Temps, remarquable aussi par l'exposition du rôle que doit jouer LS dans le déroulement de la grande Histoire aonienne.

Note: 12/20.

Piégé par Gnaag à la fin du tome 11, voilà Loup Solitaire plongé dans ce monde inconnu pour lui qu'est le Daziarn à la recherche des deux dernières pierres de la sagesse.
Le moins qu'on puisse dire dans Les Prisonniers du Temps c'est que le dépaysement est total et ce dès le début lorsqu'on échoue dans un désert assez inhabituel.

Petite particularité par rapport aux autres livres, on débute ici avec l'équipement qui nous restait à la fin du tome précédent, avoir gardé quelques potions ou flèches peut être utile!

Joe Dever a mis le paquet sur les descriptions et les longs paragraphes dans ce livre pour retranscrire au mieux ce nouvel univers de l'autre côté de la Porte de L'Ombre et c'est plutôt réussi. D'autant que son univers n'est pas vide avec quelques PNJ très marquants comme le Spectateur, Serocca, Tuk T'ron et Lorkhon Coeurdacier... et un méchant vraiment pas beau (cf l'illustration) : le Maître du Chaos!

Le soin apporté par l'auteur a rendre son Daziarn vivant à nos yeux s'est malheureusement fait un peu au détriment de l'aspect jeu, et c'est le livre de Loup Solitaire (jusqu'à celui-ci en tout cas) qui m'a le plus donné l'impression de lire un roman. Le parcours est très linéaire et c'est surtout la manière dont nous traiterons les différents passages obligés du livre qui importe ici.

Niveau difficulté, je n'ai pas relevé de grands challenges si ce n'est le combat contre le Maître du Chaos où il a fallu que je m'y reprenne à deux fois pour en venir à bout. Les combats surprises de la fin peuvent poser problème aussi. On assiste à l'arrivée bienvenue d'énigmes graphiques pour l'ouverture de portes.


les + :
les PNJ
les paysages et les peuples du Daziarn
la quête de Loup Solitaire prend une dimension plus importante

les - :
parfois plus un roman qu'un livre-jeu
maître du chaos dur à vaincre sans un parcours optimal

nombre de tentatives pour le réussir : 2
note : 14/20
difficulté : 65 %

Encore un volume très difficile à noter. Comme dans les deux volumes précédents, Joe Dever se délecte dans la narration et nous sert un opus assez linéaire et plus court que son épaisseur ne le laisse paraître. Si on me dit que c'est à peu près à l'époque de la métropole de la Peur que Joe Dever s'est mis à rédiger des romans dans l'univers de Loup Solitaire, je n'en serai pas plus étonné que ça.
La différence ici c'est que la qualité littéraire grimpe nettement d'un cran. A croire que l'auteur avait besoin de se sortir du Magnamund, espèce de plateau de wargame géant, pour accoucher d'une oeuvre qui lui tenait à coeur. Nous voici donc dans le monde "parallèle" du Daziarn où Loup Solitaire a été transporté par la Porte d'Ombre et notre quête gagne en profondeur. Dever abandonne son univers purement manichéen que je trouvais pesant avec le personnage stupéfiant du Spectateur, il aborde le thème de la passion amoureuse d'une manière brillantissime. Il découvre même que Loup Solitaire a un passé, une famille...
L'autre point fort de cet épisode c'est à mon avis sa difficulté. Au delà d'un combat vraiment difficile contre le Maitre du Chaos (à gérer avec les stats révisées), beaucoup de choix sont cruciaux.
Les défauts par contre sont la linéarité trop importante et le raccourcissement exagéré de l'aventure du fait du "saucissonnage" de paragraphes (

Spoiler:

). Au final le plaisir ludique reste loin des meilleurs épisodes de Loup Solitaire mais l'intérêt est supérieur aux deux épisodes précédents.

14/20

Que trouverons-nous derrière les ténèbres abyssales de la Porte d'Ombre ? Tel un besoin de s'évader du Magnamund, Joe Dever emmène LS à travers un monde parallèle, où il entamera sa double quête de récupération des pierres de la sagesse et du retour sur sa terre natale. Dès le départ, on se retrouve paumé dans un désert rouge et hostile, fouetté par les vents. On lève la tête: un ciel uniformément orangé, sans astre solaire mais un flamboiement perpétuel à l'horizon... un monde post-apocalyptique vidé de toute forme de vie ? C'est ce que l'on pourrait penser ! Mais de par les descriptions des autres contrées du monde et des PNJ, on se rend compte que le Daziarn n'est pas si différent du Magnamund.
Ce sont ces longues descriptions et interactions, surtout avec le Spectateur et Serocca, qui m'ont frappé: l'auteur diversifie les personnages et les rend plus humains : au lieu de puissants grands soldats du Sommerlund et des classiques Maîtres des Ténèbres, on a un Yoda tout chétif mais surhumain psychiquement, une femme occupant une place importante (ce qui est inédit depuis le début de la série !), un guerrier aux yeux très étranges et des guides issus d'une espèce de créature qui passe d'ennemie à amie en quelques paragraphes ! (avant/après l'arrivée à Thas).
Et l'adversaire du combat final est un vieux bossu, un revenant qui pense se débarasser une fois pour toutes de LS mais dont les stats sont vraiment faibles par rapport aux Seigneurs des Ténèbres des livres précédents. En fin de compte, Dever essaie de soigner le background de son monde parallèle et bouleverse nos repères pour que l'on se sente dépaysé, jusqu'aux créatures que nous avons à combattre.  

Mais, pour moi, la sauce ne prend pas ! Le fait est que cette accumulations de paysages divers et variés (désert, vallées, fleuve, forêt, ville, montagne à la fin...), autant que les personnages et les monstres à combattre, rend un peu un aspect “fourre-tout”, incohérent. Jusqu'aux balades psychiques de LS: celle de la tour, au début, est tranquillou, mais celle de la fin avec la tour blanche en plein désert et la sphère transparente dans un océan jaune avec un “liquide huileux”...   STOP ! Faut pas en faire des tonnes non plus !! S'il n'y a plus de limites à l'absurde, il n'y a plus de consistance, et c'est ce que je reproche parfois à ce tome; cela s'illustre bien également avec les grotesques hordes du Chaos et le fameux Maître: en gros, on fait un mix grotesque de tous les monstres bien immondes de LS, on le grossit 10x pour en faire un titan, et on obtient un maître du Chaos... comment est-on censé battre un truc de 9m de haut déjà... perso je l'ai fait avec les stats de base mais en combattant avec l'autre épée magique, il était du coup en H40 et non 47.
Le lieu de la première pierre est mal décrit, mais la fin du bouquin avec la seconde pierre est plus logique et plus intense, entre les criminels passés par la porte d'ombre et Vonotar: deux combats qui s'enchaînent, une bonne surprise, je ne m'y attendais pas.

Au-delà du background qui peut diviser - perso j'étais bien au Magnamund -, c'est encore une fois la linéarité du tome qui m'a franchement saoûlé. Enfin quoi, ça fait le 3ème LS de suite avec une linéarité très élevée, et je croyais avoir atteint des sommets avec le précédent ! Ce qui fait que la difficulté est très faible en-dehors des combats (pas de grosses pertes de PE si on a suffisamment de disciplines, ni de morts subites).
Conclusion: Encore un LS plus livre que jeu, et plus d'ennui qu'autre chose avec des paragraphes trop longs et souvent dans l'excès de descriptions. Les moments où j'ai accroché sont le tout début avec l'arrivée dans le désert, le gros fight contre le Maître du Chaos, et la fin avec la dernière pierre et le PFA (bien que trop court). A part ces passages, j'ai eu hâte que ça se termine.

Difficulté 5/10 (dont 4 pour les combats)
Ambiance 6/10 (c'est très très subjectif hein !)

Disciplines conseillées:

Note globale   9/20

Ouaw! Qu'est ce que ça fait du bien autant d'originalité après autant de Tomes qui utilisent la même recette. Je commençait à croire que je trouverai rien d'exceptionnel dans ce second cycle.

J'ai souvent eu l'impression de ne pas être dans un LS d'ailleurs. Mais du coup c'est réussi car on est ici dans une autre dimension. Une dimension où tout semble possible, ou même la physique semble bouleversé. Des décors et des ambiances toutes plus fascinantes les une que les autres.
Un monde ou l’horreur chaotiques des monstres fais contraste avec la beauté de Yanis (la plus belle ville que LS ai vu de vie), ou alors Serocca (personnage féminin le plus réussie de la saga jusqu'ici). Cette dernière dégage vraiment quelque chose et j'en ai presque été envouté tellement sa description est bien faite. Qu'on me fasse pas croire que c'est crédible que LS est parti gentiment se coucher après ça. D'autant plus qu'elle se permet de flirter avec lui (le petit bisou en guise d'adieu).

Ici, les 3 PNJ principaux m'ont marqué : Le Spectateur, Serocca et Lorkon. Les 3 d'ailleurs très joliment illustrés. Pas mal de beaux petits moment de Background et même un aperçu de l'enfance de notre héros!

J'ai vraiment adoré ce livre du début à la fin. J'ai eu l'impression d'être parfois dans un cauchemar et souvent dans un beau rêve. Sans oublier des moments de flottements, comme le passage fantasmagorique de la Tour, où on a comme l’impression d'être sous hallucinogènes.
Bref un ravissement pour les sens, tout ce que j’attends d'un bon livre. Me faire vivre un beau moment d'évasion.

Par contre merci au forum et les stats révisées du Maitre du chaos. Car même ainsi c'est super dur. Alors sans... D'ailleurs on est encore pénalisé d'avoir le Glaive de Sommer, car si on l'a pas, on peux trouver une meilleur arme contre lui.

Et la fin avec la racaille du Sommerlund avec la revanche de Vonotar! La cerise sur le gâteau.

En tout cas quand on est sensible à l'univers que ce livre propose c'est le carton plein. Je ne peux par contre pas oublier qu'il s'agit d'un livre jeu, et que comme le Tome précédent, ça fait très roman. C'est le même genre de linéarité, sauf que là il y a peu de chemins. Là où pour arriver à Torgar on avait en gros 3 chemins possibles. Par contre du coup, on y gagne en longueur. Le livre est long et si on accroche, on est loin de s'en plaindre.

Un Ovni bienvenue dans la Saga Loup Solitaire. Et souvent j'apprécie les prises de risques. Je pourrai parler encore longtemps de tout ce qui m'a plu dans ce livre mais ce serait superflu.

A la 3ème place du podium pour l'instant : 16,5

Ps: je le place sous les tome 2 et 5 car ces derniers sont meilleurs en tant que livre jeu. Mais je crois qu'en terme de plaisir de lecture, c'est bien ce Tome 11 que je préfère.