Ne vous laissez pas rebuter par ce titre on ne peut plus quelconque.
C'est un reccueil de nouvelles de science-fiction écrit par Frederic Brown.
Les nouvelles sont au nombre de vingt et une.
Elles varient de quelques pages à un soixantaine de pages.
Certaines sont d'un très bon niveau.
L'une d'elles raccontera une odyssée spatiale avec un américain et une russe, en pleine guerre froide. L'ajout d'un ordinateur pensant et parlant pimentera ce voyage (toute référence à 2001 est laissée à l'appréciation du lecteur
).
Une autre nouvelle mettra en scène un affrontement, dans une arène, entre un humain et une créature extraterrestre. Le sort des deux espèces dependra de l'issue de l'affrontement : une intelligence supérieure tuera tous les représentants de la race du perdant.
Une nouvelle montrera la colonisation de la terre par une race extra-terrestre, d'une façon originale.
Un fou raccontera une histoire incroyable...mais est-il vraiment fou ?
Ce livre à une valeur sentimentale particulière pour moi.
En le lisant je suis tombé sur une nouvelle de deux pages, que j'avais étudié en 6eme !!!
Dès les premières lignes tout mes revenu : les personnages, l'histoire et le dénouement final !!!
Comme elle fait deux pages, je vais vous la racconter.
Attention : Spoiler.
Le professeur James Graham reçoit chez lui une visite, tard le soir.
Le visiteur s'appelle Niemand. Il désire lui parler des travaux du professeur.
Ce dernier lui dit qu'il travaille à la réalisation d'une arme de destruction absolue. Il connait les arguments des journalistes, des autres scientifiques, des hommes politiques. Il se contente de construire son arme et son utilisation ne le concerne pas !!! Ce seront aux hommes de décider !!!
A ce moment le fils de James Graham vient lui réclamer une histoire pour dormir. Il a quinze ans mais est retardé mental. L'absence de surprise de Niemand montre qu'il est au courant du handicap du fils de Graham. Ce dernier va chercher à boire à son hôte.
En revenant il voit Niemand sortir de la chambre de son fils. Il lui explique avoir fait un cadeau à ce dernier avant de partir.
En allant voir son fils, une sueur glacée l'envahit. Il demande à son fils s'il peut prendre son sujet. Il se dit alors que seul un fou pourrait sciemment donner un revolver chargé à un enfant attardé.
omae wa mou shindeiru