Curse of the Werewolf est de Chris Martindale qui a aussi écrit un Endless Quest
Duel of the Masters ( la couv' est plutôt pas mal ) et un autre Advanced,
Prince of Thieves ( il paraît que les tests y sont trop durs ). Il a aussi écrit pas mal de romans d’horreur que je n’ai pas lus non plus mais à lire les résumés et lire les couv’ je les devine assez cheap.
Donc c’est une histoire de type qui lutte contre sa transformation en loup-garou dans un univers med-fan datée de 1987 alors que
Howl of the Werewolf de Green est de 2007. Voyons un peu…
Nous sommes Feral, le fils du guerrier légendaire Agnor le Loup. Avouez qu’on cherche ce qui nous arrive.
On a 3 caracs à déterminer, Combat, Physique et Sens. On a aussi des Points de Vie et des Points d’Expérience (XPs) qui comme d’habitude servent à améliorer nos jets de dés. Sauf que pas seulement.
Nous revenons de la guerre où nous avons défendu la liberté et où fut glorieusement tué notre papa pour nus apercevoir que pendant ce temps plusieurs tyrans s’emparaient du pays. Nous nous efforçons de défendre notre village contre les déprédations du tyran local mais manque de chance les affreux incluent le sorcier Vlachos qui nous maudit ( mauvaise inspiration que nous avons eue de nous proclamer « Feral le Loup » )
Nous avons même un sidekick ! un gros black avec une hache ! Et ça ne le traumatise pas de nous retrouver en humanoïde velu avec des crocs. Son aide ne sera pas inutile d’autant qu’on n’a qu’un délai limité avant de devenir une vraie monstruosité à tête de loup pour de bon, il faut donc retrouver Vlachos et le contraindre à lever le sort ou à défaut un autre magot ( mais Vlachos a pris soin de les exécuter).
Être un homme-loup augmente nos caracs et quand nous cédons temporairement à la bête elles augmentent encore, mais on ne redevient semi-humain qu’au prix d’un XP…
Ce qu’il y a à dire de positif c’est que c’est très bien écrit, en particulier les scènes où nous luttons pour garder le contrôle face à la bête en nous ou quand nous le perdons. Également les relations entre Vlachos et ses créatures… ( aussi le gag dans l’auberge mal famée où à cause de notre déguisement on nous prend pour un prêtre )
Ce qu’il y a de négatif c’est que c’est court et que par ailleurs l’aventure est orientée pour nous faire suivre un parcours bien précis qui est certes original mais pas (à mon goût) intéressant, où en particulier nous tombons sur une colonie d’hommes-loups dont les ancêtres ont subi la même malédiction que nous quelques siècles auparavant ( en plus il y a un piège avec test dur à réussir ou PFA si on prend le choix évident ), dans plusieurs des fins possibles on y vit heureux et velu en ayant appris à maîtriser nos pulsions.
Pour obtenir à la place les deux meilleures itinéraires – les arènes ou le sanctuaire de Vlachos – il faut rater des tests faciles ( avec ça que pour les arènes le réussir est un PFA, certes non-mortel mais un PFA.
). Donc la construction est bancale.
On va dire 10/20