Écrire une aventure, c'est l'aventure !

Salve amici

Comme je l'avais annoncé lorsque je me suis présenté sur le forum le cet été, j'ouvre aujourd'hui le topic pour vous renseigner sur le livre-jeu que je suis en train de fignoler.
Mais avant de vous parler de l'histoire elle-même, j'ai envie de commencer par vous raconter l'histoire autour de sa création. Alors toi qui me lis, fais-toi couler un café ou sers-toi un petit armagnac, prends tes aises parce qu'on est parti pour un post fleuve !

J'ai 30 ans à ce jour. Le tout premier LDVElH que j'ai tenu dans les mains était le tome 3 de la série Quête du Graal. Je devais avoir 12 ans.

Comme tout ado qui se prend de passion pour un thème littéraire, j'ai voulu écrire ma propre aventure en m'inspirant des récits de donjon et chasse au trésor qui figurent parmi mes préférés et que vous connaissez sans doute aussi très bien ; je veux parler du Sorcier de la Montagne de Feu, du Labyrinthe de la Mort, et autres aventures de cet acabit.
Bien sûr, le projet n'était pas très sérieux ; j'avais beaucoup d'idées, mais elles n'étaient pas les miennes ; c'était surtout une compilation de références aux histoires, jeux et films qui m'ont plu.
(Il était question d'y mettre un Grand Cornu ou un T-1000)

Le temps passant, je me suis occupé d'autre chose.
Vinrent mes 18 ans et ma première année d'université. Sur une impulsion, je commence la rédaction d'un roman qui n'a absolument rien à voir avec mes centres d'intérêt de l'époque ; quelque chose qui n'est pas de la fantasy, où il n'y a ni chevalier, ni dragon, mais une histoire sans catégorie, entre horreur et steampunk, avec un héros qui court après une promesse ou pour fuir un ours écorché, une ville confinée par une épidémie mystérieuse (prémonitoire ). C'était L'Honneur jusqu'à la mort.

Nous sommes maintenant en 2014. Ce premier roman est terminé, il n'est pas encore publié, mais peu importe ; je veux me lancer sur un nouveau projet.
Je reprends mes vieux fichiers à la recherche d'une idée.
Et je retrouve cette ébauche de livre-jeu, que j'avais en réalité toujours gardée dans un coin de ma tête. Je décide de l'écrire jusqu'au bout.

J'avais sous la main une centaine de chapitres et plusieurs pistes.
Bien évidemment, j'ai pratiquement tout repris à 0.

2017
J'ai fini la rédaction de mon livre-jeu. Il fait 650 chapitres, j'ai changé l'issue du scénario 3 fois, écrit puis remplacé des passages entiers, ôté les références trop perceptibles pour le bon goût,  injecté des éléments neufs et des idées qui soient les miennes ; j'ai essayé de doser du mieux possible afin de proposer un univers de fantasy cohérent, qui présente assez d'éléments connus pour qu'on puisse y entrer facilement, et assez de nouveautés pour qu'on s'interroge sur les mystères qu'il recèle et donner envie d'en savoir plus.

J'envoie le manuscrit à une sélection d'éditeurs de grande et moyenne taille en sachant pertinemment qu'un inconnu arrivant avec un livre-jeu n'a presque aucune chance d'être édité chez eux à moins de se trouver un lien généalogique au 43° avec Livingstone. Mais, hé, on ne sait jamais.
Je vous la fais courte : 60% pas de réponse, 30% ne correspond pas à la ligne éditoriale, 10% de refus.

Je dois donc finir tout seul en passant par l'auto-édition. Pas de problème, je m'y attendais.
Cette étape nécessaire m'a simplement permis de purger le fameux "et si ?" ; elle ne heurte pas mon ego car j'ai foi en ce projet qui a profité de toute l'expérience acquise sur le premier roman.

Il me faut une couverture.

Merde.

Je sais dessiner, mais le niveau n'est pas ouf.
Autrefois, je faisais partie de ces enfants qui ont un bon coup de crayon et de l'imagination. Mais je n'ai jamais été assez assidu pour conserver cette avance. Les dessins qui étaient bon à 10 ans sont devenus médiocres à 20 ans.
Alors je m'y attelle. J'achète des feutres, des pinceaux, des crayons. Et je m'entraîne. Je dessine des trucs, des visages, des postures, des scènes.

Seulement la vie.
Oui, la vie et ses astreintes se rappellent à moi. Découragé et préoccupé par mille autres choses, j'abandonne, et mon livre-jeu s'enfonce sous la poussière numérique, aux tréfonds de mon disque dur. Je me console en me disant qu'au moins, une histoire de fantasy, ça ne périme pas, que j'ai tout mon temps.

2021 (ça passe vite, hein ?)
J'en ai plein le cul. Je sors d'une énorme crise existentielle qui m'a fait remettre les pendules à l'heure. J'ai bossé et j'ai du pognon en stock. Je sais enfin ce que je veux représenter sur ma couverture, mais je n'ai toujours pas le niveau. Alors je cherche quelqu'un qui puisse la faire à ma place.
Pour la première fois de ma vie, je vais déléguer.
Ouwho peuchère !

Je trouve une illustratrice polonaise à qui je décris le projet. Elle accepte la mission. Le prix est élevé, mais il est à la hauteur de son talent. Alors on commence.
Pendant un mois, on s'échange des mails en anglais, et je lui décris ce que je veux.
C'est difficile quand un artiste, avec son imaginaire et ses codes, essaye d'imposer sa vision à un autre artiste qui a son propre imaginaire et ses propres codes. J'en ai parfaitement conscience, et c'est pourquoi je passe près d'une heure pour chaque mail, ciselant mes phrases à l'adjectif prêt afin de lui faire prendre la direction que je veux.

Le résultat...

dépasse toutes mes espérances.


Est-ce que je vais vous la montrer ?

Non.

Ou du moins... pas encore.

Parce qu'il reste une dernière étape.
Et cette étape, nous allons la vivre ensemble.



Été 2021
Fort d'un roman terminé, relu et corrigé, avec une 1ère de couverture magnifique, je m'apprête à choisir une plateforme d'auto-édition et à lancer ma promotion.
C'est donc en toute logique que je m'inscris sur les forums francophones consacrés au LDVElH ; la taverne de l'aventurier puis rdv1 ; car c'est à VOUS (tu le vois mon gros clin d'œil complice ? tu le vois ?) que je voulais le proposer en premier lieu.

Mais avant de créer mon topic tout feu tout flamme, j'explore un peu ce qui se raconte ces derniers temps. Il faut dire que j'étais déjà venu 2 ou 3 fois auparavant.
Et puis surtout, je vais voir les AVH existantes.
Et là, tourneboulement de situation

Les illustrations internes... je vois des auteurs d'AVH de qualité – bien que méconnues – qui se sont donnés la peine d'illustrer leur histoire.

Et moi...
malaise, effroi, damnation.
Et moi, rien cornes de bouc ! pas l'ombre d'un dessin.

Et je suis sûr que, déjà, vous commencez à cerner le lascar que je suis.
Hors de question de passer outre, mais Indécision et Découragement tambourinent à la porte. Que faire ? que faire ?

Il me faut des illustrations en noir et blanc. Une quinzaine au moins, 20 dans l'idéal.
Recontacter mon illustratrice ? Non : son style ne se prête pas au noir et blanc. Autant la couverture doit être éclatante, autant l'intérieur doit être plus mystique, sombre, mystérieux.
Trouver un autre illustrateur ? Peut-être, mais tout ça risque de commencer à me coûter cher pour un bouquin qui potentiellement fera autant de ventes que le premier (une bulle) ; il y a bien un dessinateur français qui connaît le milieu, mais son style ne correspond pas à ce que je veux. Je cherche...

Je trouve un artiste
Ses dessins sont sombres, torturés, rugueux, mystiques. Il a une patte exceptionnelle et un style plutôt rare pour notre époque ; du dessin tradi où on peut compter les coups de crayon.
Je patiente, je patiente, et puis je prends mon courage à deux mains (déléguer, tout ça...) et je le contacte.
– Ouiiii, bonjour, est-ce que vous êtes intéressé par un projet... 20 illustrations, etc.
– Merci, mais planning complet
– Oh, ça peut bien attendre quelques mois, on n'est plus à ça près.
– Planning complet pour les prochaines ANNÉES.

Hum.

Vous le sentez ce "hum" ?
C'est le "hum" du type qui commence à avoir l'habitude des emmerdements et qui ne va pas se laisser démonter pour si peu.

Ainsi donc, cet illustrateur merveilleux n'est pas libre... Qu'à cela ne tienne ! j'aime son style, je veux son style ; son style sera mien, j'ai dit !



Par tous les diables ! Où sont mes feutres, mes crayons, mes papiers ! Faites place, que j'installe ma planche à dessin ! Jacquard le gueux ! Vite, de l'hydromel pour l'inspiration, et pour dénouer ces doigts qui se crispent de tension.

Je ne publierai ce livre que fini et bellement fini !
C'est l'usage et la norme que les livres-jeu soient illustrés. Il le sera, dussé-je m'en damner !

Fini de travailler en solitaire, reclus comme un moine copiste dans un monastère.
Cette fois, je veux travailler bien, je veux travailler fort, sans m'interrompre, sans plus de résignation ni d'atermoiements.
Mon niveau en dessin, mes approximations, ma méconnaissance technique et mes ratures ? de simples mobs à farmer. Un peu de pexing et tout ira bien.
Pour nourrir mon courage et ma foi, je posterai ici l'avancée de mes travaux.
Avant de venir à vous, j'ai déjà réalisé 3 illustrations pleine page ainsi que 5 illustrations de transition à intercaler entre les chapitres. Je les posterai ici à quelques jours d'intervalle, mais pouvez déjà aller les voir sur mes réseaux sociaux, twitter ou instagram.

Vous vous êtes sans doute aperçus que je n'ai encore rien dit de ce que contient ce livre-jeu que je vous destine.
Chaque nouveau dessin posté sur ce forum sera l'occasion d'en dévoiler un peu plus et de partager des extraits.

Déjà un merci, celui d'avoir lu ce long texte jusqu'au bout.
(sauf si t'as triché, vilain !)

Nous allons passer plusieurs semaines ensemble. Certaines s'écouleront sans doute sans que je ne n'intervienne, parce que la vie, dehors, continue son chemin, et ses obligations ne manquent pas de se rappeler à moi comme à nous tous.

Mais nous irons au bout du chemin.
J'en suis certain : un trésor nous attend.

et

Piacere amico,

De tout cela, je dirais (je conseillerais plutôt) une chose :

Fais-toi plaisir !
Perso, j'écris et je dessine avant tout pour moi. Parce que j'en ai envie, parce que c'est un besoin, aussi nécessaire qu'un autre. Et je pense que c'est ça qui doit guider un auteur/artiste, amateur ou professionnel. Le jour où tu n'as plus l'envie, où ça ne te fais plus bander (je deviens vulgaire avec l'âge), c'est foutu.
Bien sûr, on va pas se mentir, ça fait plaisir quand d'autres apprécient ce que tu fais et te le font savoir. Quand j'ai des retours positifs sur mes dessins, aussi imparfaits soient-ils, quand j'ai reçu mes YAZ d'Or pour mes AVH, quand on m'a proposé de les éditer en bouquins, je me suis plus senti pisser (je deviens vraiment vulgaire avec l'âge). Mais franchement, sincèrement, même si ça ne marchait pas, je continuerais parce que moi, ça me plaît, parce que j'y prends toujours du plaisir.

Il y a pas mal de membres ici qui disent :"Ha, j'aimerais bien... Mais bon, quand je vois ce que font les autres... C'est vraiment nul ce que je fais à côté..." Non, arrêtez de pleurer et faites-le ! Même si ça marche pas, au moins vous l'aurez fait, vous aurez essayé. En plus, on est entre potes, pas au Goncourt ou au Nobel, on n'est pas là pour juger ou descendre en flammes, on peut aider, conseiller. Si vous avez vraiment envie, lancez-vous.
De ton côté, tu as toujours la niaque, tu en veux toujours, donc continue et bonne continuation !

Pour ton dessin, pas mal. Je dirais qu'il manque des ombrages pour donner du relief aux objets, les récipients surtout. J'aime bien le rat, très réussi.

Grazie per la tua risposta, Voyageur

À vrai dire, je constate que même quand il y a l'impulsion de créer, le processus conserve une part laborieuse qui rend nécessaire le maintien d'une discipline. On ne peut pas s'en remettre seulement à la notion de plaisir, qui est très dépendante de la motivation, qui est elle-même excessivement fluctuante. Mais il suffit d'en prendre conscience, puis la maturité aidant, cela devient plus aisé à gérer. Je suis à peu près sûr que c'est la même chose pour tous les créatifs.

D'ailleurs, j'appuie massivement ton propos : se comparer à autrui ne mène qu'à s'écœurer. On s'inspire des autres, mais on ne se compare qu'à soi-même, c'est là qu'on peut s'encourager de ses progrès.

Merci pour ton commentaire sur le dessin. J'en profite pour dire à ceux qui passeraient par là que je suis preneur de tout conseil car j'ai bien conscience de mes faiblesses en dessin et n'ai pas d'ego à défendre à ce sujet
J'essaie de développer un style précis : le modelé au trait ; c'est ça le style que je veux.
Et c'est quelque chose que je découvre du tout au tout alors que je l'avais sous les yeux depuis l'enfance, avec toutes les BD franco-belges. Il permet des dégradés et des effets de contraste sidérants, simplement avec des traits croisés plus ou moins resserrés.
Maintenant, je vois des traits et des hachures partout. Nous sommes des traits, la vie est un trait ! ( )

La BD franco-belge est quand-même plus orientée vers la ligne claire je dirais (Astérix, Lagaffe, Tintin, Alix, Largo Winch, XIII...). Il y a Thorgal qui s'oriente vers les traits croisés et les hachures pour souligner le relief.
Tu auras plus de modèles avec des encreurs comme Rudy Nebres ou des dessinateurs comme Tony Dezuniga ou Tomas Giorello. Le top, c'est bien sûr Bernie Wrightson mais là, c'est du génie... Larry Elmore est très doué aussi mais ses modelés sont plus au crayon qu'à l'encre, il est plus près de la ligne claire.

Buona Fortuna !

Whahou ! Quelle présentation et quel projet plus que prometteur !

Très intéressant à lire ton post ! Et chapeau pour ton projet, c’est vraiment admirable. ^^

Je vais suivre tes aventures sur Twitter.

Bonjour,

Génial ce projet. J'en suivrai l'avancée.

Salve amici,

Merci pour vos retours encourageants. Comme promis, voici la première illustration.

Concernant ce si fameux style de dessin dont je vous parlais, il s'agit de ce qu'on appelle le modelé au trait.
C'est à dire que le relief et les ombres,sur l'image, sont apportés par des hachures plus ou moins resserrées.
J'ai passé des années à chercher mon style, et c'est seulement maintenant que je l'ai trouvé, par la force des choses. Bien évidemment, je commence tout juste à m'y exercer suis encore très loin de maîtriser mon sujet, même si je considère ce dessin-là comme fini.

Qu'importe, tant que j'avance !

Concernant l'illustration en elle-même, quoi de mieux de commencer par une grotte ! (bon, pour être franc, il y a sans doute plus chaleureux... )
C'est un peu l'allégorie des auteurs d'histoires ; il fait sombre, on ne sait pas trop vers quoi on va, mais on y va !

Salve ragazzi,

Bien que ce soit le 4e dessin que j'ai fait, je ne résiste pas à l'envie de le poster en second sur le forum.

Un reproche que l'on fait beaucoup aux livres-jeu de type PMT, c'est que les monstres et les pièges ont trop l'air d'avoir été posés là, juste pour les besoins du scénario ; ils donnent trop l'impression de n'avoir d'existence que par et pour l'histoire.
Je ne sais pas encore si je suis parvenu à éviter cet écueil (on manque toujours un peu de recul sur sa propre création) mais l'intention est là.

Beaucoup des personnages que l'on croise ne seront vus qu'une fois. Mais, même dans ce cas de figure, le lecteur attentif pourra percevoir des connexions ou des références qui seront faites à eux et attestent de leur intégration dans l'univers.

Ouh, mais c'est qu'on est déjà mi-novembre !
Comme prévu, après plusieurs dessins, j'ai accusé une première grosse interruption ; le 5e dessin m'a séché tant j'ai dû insister, gommer, recommencer, encore et encore jusqu'à obtenir un résultat approchant de ce que je voulais.

Et voilà le coupable : un fier guerrier vaudou.
Ce personnage ne représente qu'une péripétie dans l'histoire, pourtant, le lecteur attentif pourra remarquer quelques connexions avec lui, même en-dehors de la rencontre. Ce même traitement a été appliqué à d'autres personnages, toujours dans l'idée de les ancrer dans le monde. Ils mènent leur propre existence, ont leur propres enjeux, et pourraient être les héros de leur propre aventure.

Bonjour compagnons !

Il est temps de vous présenter un petit bilan de mes travaux.
Sur un minimum de 20 illustrations requises (ce sera plus) je clôture cette année avec un total de onze.
C'est 10+1, c'est un chiffre rond plus une marge d'avance, c'est parfait pour une fin d'année. Mais je dois vite continuer pour garder ce rythme !

Et le 11e, le voici.
Voici celui qui enterrera cette funeste année 2021, qui a été si pénible sur bien des points. Je n'espère pas spécialement que 2022 soit meilleure (un peu quand même, mais discrètement ) disons simplement que, comme beaucoup de monde, je suis simplement content d'avoir tenu jusque-là. Je suis aussi très content des progrès arrachés de haute lutte. Derrière chaque dessin terminé, il y a une douzaine de papiers froissés et le triple de crayonnés gommés avec rage.

Lui, c'est le fossoyeur. Si vous lui demandez une bénédiction, il consentira peut-être à secouer sa cuillère percée au-dessus de votre tête pour vous couvrir des cendres de son prédécesseur et vous protéger des esprits malveillants. Ça vous fera tousser et puer, mais vous serez protégé (absolument aucune allusion à la situation actuelle)

J'en profite pour répéter ce que j'ai déjà écrit sur rdv1 ; comme en fin de compte, avec le temps qui passe et la tête dans le guidon, je ne sais plus très bien ce que j'ai déjà écrit ou pas écrit ni où je l'ai écrit, alors sentez-vous libre de me poser toutes les questions que vous voulez sur le Défi. Vous vous en doutez bien, j'y répondrai avec joie  

Sur ce, joyeux réveillon à tous, et à très vite  

Salut les gars,
Ça fait un bail que je n'étais pas venu nourrir ce fil, mais croyez bien que ça planche — et l'expression est idoine, parce que c'est justement sur ma planche à dessin que je planche ! c'est drôle, non ?

Les choses commencent à devenir sérieuse par ici. 19 illustrations de faites. On garde le cap !

Alors, dites voir, que pensez-vous de ce personnage ?

Personnellement, j'aime assez. Il y a un réel dynamisme. Bonne continuation à toi.

@Theo

C'est réussi. Bonne continuation

Bonjour à tous ! je ne suis pas mort et je reviens avec un mini-jeu que j'organise aujourd'hui.

Sur un mur, 4 têtes sculptées dans la pierre, la gueule grande ouverte. L'une d'elles renferme un trésor, mais laquelle ?
Pas le choix, vous devez plonger la main dans l'une d'entre elles.

Mais attention : certaines pourraient vous punir de cette audace.

Vous pouvez voter ici. Je posterai le résultat ce soir sur twitter



PS : comme vous l'aurez constaté, j'ai donné bien peu de nouvelles ces derniers temps. C'est que j'ai eu quelques obligations à gérer, mais croyez bien que les travaux continuent et que je ne lâche rien !

Que serait une aventure dans un donjon sans des portes et des grilles à ouvrir ? Hein ! Je vous le demande ! Ici, on respecte les traditions

Concrètement, le travail sur la lumière et les décors, c'est deux choses sur lesquelles j'ai très peu travaillé jusqu'à présent. Donc pour ce dessin, histoire de ne pas me mettre trop de bâtons dans les roues, je suis resté sur une composition très simple, avec une grille tout ce qu'il y a de normal (j'avais dans l'idée de faire un truc plus chiadé).

N'était-il pas temps que je montre signe de vie concernant ce projet ?
Le cœur bat toujours, il respire, il marche même un peu, des fois, quand l'étreinte des obligations externes se desserre. Il attend de pouvoir s'envoler bientôt, mais il lui reste encore un peu trop de duvet, les plumes ne sont pas assez effilées.

Quoi qu'il en soit, j'ai maintenant le compte très appréciable d'une trentaine d'illustrations pleine page et d'une quinzaine d'illustrations de transition. L'objectif que je m'étais fixé est donc non seulement atteint mais même largement dépassé. En plus de ça, la réécriture a très bien avancé. Certains me disaient qu'elle n'était pas nécessaire et que le récit était déjà parfaitement abouti en l'état, mais que voulez-vous, le regard de l'auteur se blesse facilement de ses propres mots, et la moindre coquille mal chassée pique aussi fort l'ego qu'un dard de frelon dans les joyeuses.

Mais alors, que me reste-t-il à faire ? demanderez-vous. Eh bien, mes chers compères, à la fois beaucoup trop et pourtant fort peu ; c'est précisément cette sensation que l'on a quand on voit la ligne d'arrivée mais que l'on a épuisé ses forces en chemin.

Toujours est-il que j'avance — à un rythme lent et haché, mais j'avance, c'est bien là l'essentiel, pas vrai ?