À mon actif j'ai précédemment lu de la collection
Icare & le labyrinthe de l'impossible,
L'île aux mystères,
Vol au musée, qui m'ont tous laissé une bonne impression. Par comparaison ici,
Nicolas Lozzi nous invite à emprunter les pas de
Stella, jeune fille à qui un brillant avenir est promis dans les voyages intersidéraux. Sauf que pour commencer il va s'agir de lui faire réussir ses premières armes en partant aider des cosmonautes qui ont de la bouteille
Tobias Frisquet,
Penny Bichonn,
Chris chefs à bord de leurs engins spatiaux qui pour deux d'entre eux ont subi de sérieuses avaries en lien avec une soudaine course d'astéroïdes. Notre principal challenge consiste à ce que la navette d'exploration Arès 04 puisse repartir pour Mars.
Pour ce faire, il faut rapporter à
Tobias Frisquet des bouteilles de carburant, des bonbonnes d'oxygène, un module motorisé, les coordonnées de trajectoire menant à la planète rouge. Et, chose bien on va s'apercevoir que se greffent à ces différents objectifs tout plein de défis complémentaires apportés par les autres personnages d'astronautes pour parvenir à ramener bien tout ce dont a besoin
Tobias. Rentre en jeu alors le fait d'avoir des pièces d'équipement utiles (inventaire en fin d'ouvrage) pour explorer au mieux les champs de débris de vaisseaux & d'astéroïdes. Ainsi donc considérez que vos allers-retours seront fréquents entre les quatre zones de l'espace à parcourir occupées ou pas.
Les zones des astéroïdes ainsi que des débris spatiaux tout en n'étant pas si labyrinthiques que ça possèdent un attrait certain du fait que des illustrations à fouiller du regard comme si nous étions face à l'écran de console du Stellaris, notre appareil personnel, se superposent à notre quête d'objets dedans. Du reste, l'illustrateur
Hugo Rodriguez participe bien à ce qu'on se sente dans la peau d'une exploratrice de l'espace. Le point de regret que j'ai vient du sentiment de danger très peu présent dans les zones susmentionnées hormis surprise de tomber sur une araignée robot-pirate
. Globalement, ne pas avoir de menace identifiée à la différence des Escape Books Juniors que j'ai cité en préambule diminue l'adrénaline qu'un tel lieu l'espace peut générer. Néanmoins, l'énigme finale de la carte stellaire rehausse la difficulté d'ensemble ayant noté qu'en plus d'
Atomu notre aide robot des pense-bêtes permettent de trop facilement parfois déverrouiller des cadenas informatisés.
En conclusion tout en étant loin d'être difficile pour un lecteur adulte
Nicolas Lozzi fait de l'espace un terrain de jeux plus que convaincant, avec la promesse pourquoi pas d'une suite des aventures de
Stella dans le paragraphe de fin, le 100e de l'ouvrage où la dimension spatiale même, vaste, ne souffre en rien des contraintes imposées du nombre de sections.
En route donc pour l'espace le contrat mettre des étoiles dans les yeux d'un jeune enfant lecteur étant rempli.
15/20