Comment se distraire par temps de confinement(presque) total

Herbert West a écrit:

je me suis toujours astreint à 15/20 minutes d'informations par jour

La plupart du temps 0 minutes pour moi...et ça ne me manque pas plus que ça...juste gratter à droite à gauche pour me tenir au courant du principal et sinon le reste (vu mon niveau d'empathie pour les humains lol)...


Sinon en mangeant j'ai vu que l'autre gugusse était en train de parler...bon, je l'ai pas écouté, juste regardé rapidement à la fin ce qu'il a dit...et je dois avouer que...

Citation :

dès samedi 28 novembre. Les déplacements pour promenades et activités sportives seront autorisés dans un rayon de 20 km, a annoncé le président.

 Ha ben enfin...

Samedi je gonfle les pneus de mon VTT et à moi les sentiers dans les collines tralalère... je ne me voyais pas passer mes vacances qui commencent ce soir jusqu'au 15, enfermé chez moi (c'est bien joli le rayon de 1km, mais au bout d'un moment ça saoule)...

20km... Youhou, ils ont rallongé la laisse.
Encore pas assez pour retourner à la mer...
Mais bon au moins ça me permettra d aller voir deux, trois personnes.

Donald S a écrit:

cdang,Tout comme Yavie,je compatis à ta situation...et souhaite à  ton papa, une rapide amélioration de la situation!
On peut pas traiter nos anciens comme ça!
c'est pas humain...

Barf, Alzheimer ça ne va jamais vers une amélioration. Il est dans un Ehpad de luxe (il a une très bonne retraite), dans le contrat il est même écrit qu'il était interdit de percevoir des aides sociales (j'ai halluciné et pas bien compris, mébon, c'est pas moi qui gère). Mais du coup vu le prix, je pense qu'on aurait pu faire des travaux (élargir les chiottes, avoir une douche de plain-pied) et payer quelqu'un 7h/j pour le maintenir à domicile.

Là, le changement d'environnement ( = complètement paumé) + la quatorzaine (il est entré en Ehpad pendant le 1er confinement) + la sous-sollicitation (aucune activité organisée à cause du covid), il a plongé de manière spectaculaire. En janvier, j'ai quitté quelqu'un qui marchait (difficilement), se nourrissait seul (mais faisait de l'anorexie de vieillesse) et parlait de manière encore compréhensible ; en mai, j'ai retrouvé quelqu'un en fauteuil roulant et cherchant à me parler vietnamien (je sais juste compter jusqu'à 10) et en juillet, il mettait une heure à boire un verre de jus d'orange et avait un discours complètement inintelligible

Bref, il est propre et en bonne santé physique (pour son âge) mais pour le reste c'est une catastrophe.

C'est très triste tout ça. Ca montre aussi les effets pervers du confinement. J'ai un copain qui a interdit complètement à sa mère de sortir de chez elle et de voir des gens. Alors qu'elle habite à 50 mètres du bois de Vincennes dans une rue complètement déserte, elle aurait pu aller se promener sans aucun risque... j'ai discuté avec elle et elle m'a dit que son fils ne comprenait pas qu'à son âge si elle restait enfermée pendant six mois sans voir personne c'était une grosse partie du temps qui lui restait à vivre...
Du coup pour le second confinement elle est partie chez un ami à elle à Bordeaux, et elle a bien eu raison !
On essaie de protéger nos aîné bien sûr, mais il faut garder le sens de la mesure et éviter de les faire plonger comme tu le décris malheureusement cdang.
Moi ce sont mes parents qui d'eux-mêmes décident de ne voir personne. Au moins ils sont tous les deux, mais ils sont en vase clos. J'ai peur aussi que cet épisode accélère la perte de leurs facultés.

Disons que tant qu'il et elle sont à domicile, ils ont une activité : cuisine, ménage, leurs loisirs habituel (télé, mots croisés, lecture etc.), peut-être jardinage s'il et elle ont un jardin ; ça maintient les neurones en marche.

Mais l'isolement est propice à la dépression, qui s'accompagne d'une démotivation et d'une certaine passivité, c'est sûr que ça fait pas du bien. Faut voir comment il et elle le supportent ; si à 2 ils se sentent bien pour une durée modérée et maintiennent leur moral, c'est pas forcément affolant. Ça fait déjà quelques années que mes parents ne voient plus grand monde et il et elle étaient entré dans une routine quotidienne qui leur allait bien.

cdang a écrit:

il a plongé de manière spectaculaire. En janvier, j'ai quitté quelqu'un qui marchait (difficilement), se nourrissait seul (mais faisait de l'anorexie de vieillesse) et parlait de manière encore compréhensible ; en mai, j'ai retrouvé quelqu'un en fauteuil roulant et cherchant à me parler vietnamien (je sais juste compter jusqu'à 10) et en juillet, il mettait une heure à boire un verre de jus d'orange et avait un discours complètement inintelligible

Bref, il est propre et en bonne santé physique (pour son âge) mais pour le reste c'est une catastrophe.

Hélas c'est souvent ce qu'il se passe dès qu'ils rentrent dans ce genre d'institution.
Ma grand-mère a vécu la même chose, à son 2ème AVC le médecin a conseillé un placement en Ehpad, car elle vivait seule, assez isolée, malgré ma tante qui venait matin et soir et une infirmière une fois par jour (mais ma tante avait déjà plus de 60 ans, c'était compliqué en cas de rechute, car ma grand-mère aurait pu rester seule plusieurs heures). Avant ça, elle radotait, c'est vrai, elle restait en boucle sur la même histoire qu'elle répétait pendant plusieurs heures (à peine arrivée à la fin, elle revenait au début), elle ne se levait plus guère de son fauteuil, mais elle savait très bien qui elle était, qui nous étions, où elle vivait ... Si on la laissait parler, c'était un disque rayé, mais si on lui posait des questions, elle était capable d'y répondre. Et elle regardait un peu la télé, elle faisait des puzzles, un petit peu. Elle mangeait des glaces et des kinder chocolat.
Du jour où elle est rentrée en Ehpad, ça a été la chute libre. Plus moyen de la sortir des histoires qu'elle racontait en boucle, perte d'appétit galopante, apathie, elle ne voulait même plus se lever, et elle a commencé à tout mélanger. Elle prenait ma cousine pour ma tante, oubliait que tous ses frères et sœurs étaient mort, ne reconnaissait plus ses arrières-petits enfants ...
C'est terrible de les voir régresser comme ça. Culpabilisant et tellement triste. Ces endroits, même s'ils sont souvent nécessaires pour les maintenir en vie (puisque nos vies ne nous permettent plus de les recueillir chez nous, en travaillant toute la journée, en menant une vie de famille, c'est rarement faisable hélas), ont un impact terrible, car ils déshumanisent. Je me suis souvent demandé s'il ne vaudrait pas mieux réduire l'espérance de vie plutôt que de la rallonger dans ces institutions.
Mon arrière-grand père, à 84 ans, réparait les tuiles de son toit le matin de sa mort. Son frère, qui vivait avec eux, est mort plus tôt (à 78 ans) mais il sautait encore les haies pour rattraper son chien la veille de son décès. C'était mieux, sans doute.

gynogege a écrit:

Moi ce sont mes parents qui d'eux-mêmes décident de ne voir personne. Au moins ils sont tous les deux, mais ils sont en vase clos. J'ai peur aussi que cet épisode accélère la perte de leurs facultés.

C'est un risque mais effectivement ils sont tous les deux, et c'est un rempart contre les effets délétères de la solitude. Quand on a quelqu'un à qui parler, dont on se soucie, qui nous écoute, qui nous sort de la petite prison de notre tête, c'est très salvateur. Disons que ça ne solutionne pas tout, mais ça peut être un rempart contre la détresse de l'isolement.

Je me fais du souci pour mes parents aussi. Mon père surtout. Il a 78 ans, une sclérose en plaques et une femme souffrant d'un Alzheimer avancé (mais il rechigne à la mettre en maison, et mon frère y est farouchement opposé) (mais mon frère est tranquilou bilou chez lui à 300 km de là et fait l'autruche tellement profondément qu'il doit avoir la tête en Nouvelle Zélande) qui, en plus d'être complètement incohérente (elle croit notamment que tout ce qui se passe à la télé est réel. Elle est donc persuadée d'avoir assisté à Roland Garros, d'avoir reçu Gérard Depardieu dans son salon, et que des gens sont venus de marier chez elle) est parfois violente avec lui. La dernière fois que je l'ai vu, mon pauvre papa avait le visage couvert de griffures sanglantes. Et avec la crise sanitaire, sa demande d'aide à domicile a pris un délai supplémentaire. Il est cloîtré avec elle, alors qu'avant il continuait à travailler un peu pour s'évader de temps en temps. Là ça devient difficile, il ne fait même plus de musique (il est luthier, accordeur de piano et guitariste professionnel). Le pauvre m'a appelé 3 minutes après l'annonce de l'assouplissement pour qu'on fuie tous les deux se perdre de forêt dès samedi. J'espère que ça lui fera un peu de bien.

Yavanna a écrit:

Ces endroits, même s'ils sont souvent nécessaires pour les maintenir en vie (puisque nos vies ne nous permettent plus de les recueillir chez nous, en travaillant toute la journée, en menant une vie de famille, c'est rarement faisable hélas), ont un impact terrible, car ils déshumanisent.

La vision que j'en ai, c'est que le cas le plus épineux, c'est une personne physiquement valide mais qui perd a tête : elle peut se perdre dans la ville/la campagne, foutre le feu, devenir agressive avec l'entourage.

Dans les autres cas de dépendance (personne qui a toute sa tête mais n'assure plus physiquement, personne qui a perdu la boule et est grabataire), le maintien à domicile est essentiellement un problème matériel : coût (en fonction de l'assistance nécessaire et de aides auxquelles la personne a droit, est-ce plus cher ou moins cher que l'Ehpad ?), disponibilité des personnes (selon les endroits, on peut plus ou moins facilement trouver des assistant·es de vie), adaptation du logement (des travaux sont-ils nécessaires ?).

Il y a un truc qu'on me sort régulièrement et qui me semble un faux problème : et s'il se passe quelque chose la nuit, quand il n'y a personne ? Bin, en Ehpad c'est pareil ; les résident·es ne sont pas monitoré·es. La personne se lève et chute ? C'est sûr qu'a domicile elle va passer une dizaine d'heures de merde sur le carrelage en attendant l'arrivée de quelqu'un le lendemain matin, mais si pour éviter ça faut lui imposer des années de merde dans un mouroir, la réponse elle est vite répondue.

Et dans tout ça, il ne faut pas oublier l'épuisement du proche aidant (personne de la famille qui doit gérer des choses à la place de la personne dépendante, assurer la curatelle, prendre les RV médicaux et accompagner, gérer les demandes d'aides, trouver les assistant·es de vie…).

Je ne peux pas être plus d'accord. C'est un bon résumé des réalités, hélas.

cdang a écrit:

La vision que j'en ai, c'est que le cas le plus épineux, c'est une personne physiquement valide mais qui perd a tête : elle peut se perdre dans la ville/la campagne, foutre le feu, devenir agressive avec l'entourage.

C'est souvent le plus ennuyeux effectivement. Et dangereux. Dans mon coin de cambrousse paumée, on a tous les jours des avis de recherche de personnes âgées disparues en pleine cambrousse. La plupart du temps on les retrouve, un peu paumés, à quelques kilomètres. Parfois, il faut draguer la rivière et les fossés. C'est terrifiant pour les gens qu'on aime.

cdang a écrit:

Dans les autres cas de dépendance (personne qui a toute sa tête mais n'assure plus physiquement, personne qui a perdu la boule et est grabataire), le maintien à domicile est essentiellement un problème matériel : coût (en fonction de l'assistance nécessaire et de aides auxquelles la personne a droit, est-ce plus cher ou moins cher que l'Ehpad ?), disponibilité des personnes (selon les endroits, on peut plus ou moins facilement trouver des assistant·es de vie), adaptation du logement (des travaux sont-ils nécessaires ?).

Et quelque part c'est pour eux que c'est le plus terrible, car ils ont pleinement conscience de la déchéance, et c'est très dur. Pour eux déjà, pour leur ego, pour leur estime, et parce qu'ils culpabilisent d'être "un poids pour leurs proches". Donc souvent, ils minimisent leur état, et on s'en rend compte trop tard.
Et c'est clair qu'une aide à domicile, c'est un luxe ! C'est tellement injuste que tous ne puissent pas en bénéficier.

cdang a écrit:

Il y a un truc qu'on me sort régulièrement et qui me semble un faux problème : et s'il se passe quelque chose la nuit, quand il n'y a personne ? Bin, en Ehpad c'est pareil ; les résident·es ne sont pas monitoré·es. La personne se lève et chute ? C'est sûr qu'a domicile elle va passer une dizaine d'heures de merde sur le carrelage en attendant l'arrivée de quelqu'un le lendemain matin, mais si pour éviter ça faut lui imposer des années de merde dans un mouroir, la réponse elle est vite répondue.

Je confirme.
Ma grand-mère a fait deux très mauvaises chutes dans sa chambre d'Ehpad. Pour l'une d'entre elles, au vue des hématomes et d'un début d'escarre, le médecin a estimé qu'elle était restée au moins 4 heures par terre. Les soignants ne peuvent pas être partout, et ils ne voient pas au travers des murs. C'est une sécurité supplémentaire, certes, mais loin d'être infaillible.

cdang a écrit:

Et dans tout ça, il ne faut pas oublier l'épuisement du proche aidant (personne de la famille qui doit gérer des choses à la place de la personne dépendante, assurer la curatelle, prendre les RV médicaux et accompagner, gérer les demandes d'aides, trouver les assistant·es de vie…).

C'est souvent le point qui pousse à la décision. Nous avons beau aimer nos proches, nous ne pouvons pas toujours les aider, et nous n'en avons pas toujours les moyens. Mon père culpabilise beaucoup par rapport à ma belle-mère car il perd souvent patience quand elle délire ou qu'elle le brutalise, mais ce n'est pas sa faute : il est âgé, fatigué, lui-même malade, et il n'a jamais eu la moindre formation pour gérer ce genre de crises. C'est un métier ... et ce n'est pas le sien. D'autant qu'elle le fait décliner, et que j'ai peur qu'en restant trop longtemps à s'occuper d'elle, ce soit lui, bientôt, qui ne puisse plus avancer ...

Ça fait vraiment du bien, de pouvoir aller se dégourdir les jambes...du coup cet après-midi, chaussures aux pieds et 2h de marche hé hé hé...

Pi d'aller dans les magasins et de pouvoir aller aux rayons des livres, des jeux, etc...de passer dans le centre ville et de voir les boutiques ouvertes, ça met un peut d'animation...^^

Bon ben du coup, il y a encore eu une nouvelle version de l'attestation, ils cassent les couilles sans déc à la changer tout le temps...

dav-ID a écrit:

Bon ben du coup, il y a encore eu une nouvelle version de l'attestation, ils cassent les couilles sans déc à la changer tout le temps...

Je me demande si il y a un poste de rédacteur d'attestations au Ministère de l'Intérieur...

Herbert West a écrit:

Je me demande si il y a un poste de rédacteur d'attestations au Ministère de l'Intérieur...

Qui sait...

J'imagine qu'ils ont plutôt des sous-traitants pour ça, une boîte de consulting quelconque

C'est un peut chiant quand même, l'autre jour au taff j'en ai imprimé environ 30 pour être tranquille...mais du coup elles sont obsolètes, enfin, je peux toujours m'en servir pour imprimer de l'autre côté lol (je vais pas gaspiller du papier pour leurs conneries)...

Jusqu'à ce que le prochain connard vienne et dise "putain, on a fait une faute, l'attestation est plus bonne lol"...déjà le 15 décembre, elle va encore changer sans doute...

dav-ID a écrit:

déjà le 15 décembre, elle va encore changer sans doute...

Au 15 décembre, ça va devrait être les attestations "couvre-feu". A voir, si il y aura moyen de recycler les précédentes (si si, rappelez vous, celles qui ont été vaguement utilisées 1 semaine il y a 1 mois).

Moi j ai la même attestation depuis au moins 15 jours...
Je gomme et reecris selon les besoins. j utilise un stylo à encre effaçable.
Bon la, elle commence à être un peu fatiguée, et à ressembler à un vieux kleenex usé.
Pas question de gaspiller du papier.

Moi je sors sans attestation comme ça pas de problème et c'est écolo.

dav-ID a écrit:

C'est un peut chiant quand même, l'autre jour au taff j'en ai imprimé environ 30 pour être tranquille...mais du coup elles sont obsolètes

En fait non. Les motifs à cocher sont les mêmes, c'est juste la durée et la distance pour la balade qui a changé. À partir du moment où tu coches la bonne case et où tu met les informations (identité, adresse, date et heure), il n'y a aucun raison que ça ne soit pas valable.

Donald S a écrit:

Moi j ai la même attestation depuis au moins 15 jours...
Je gomme et reecris selon les besoins. j utilise un stylo à encre effaçable.

Presque pareil. Je me suis fait une attestation par motif, écrite à l'encre indélébile saut la date et l'heure écrites au stylo gommable. Donc je dois avoir 5 attestations (achats, soins médicaux, assistance aux personnes vulnérables, balade, école) que je vais renouveler parce que j'avais écrit le mois de novembre en dur.

Tiens, question à but statistique: en comptant les deux confinements et le couvre-feu, combien de fois avez vous été contrôlés par les forces de l'ordre? Avez vous croisé ou croisez vous ces mêmes représentants lors de vos sorties diverses et variées?
Nan, je demande parce que de mon coté, jamais le moindre contrôle. Pas que je passe mes journées hors de chez moi mais ça m'arrive de passer le nez dehors de temps en temps et que dalle! Rien! C'est bien la peine de se casser le tronc à remplir des belles attestations si elles finissent en boule au fond de ma poche.
Le plus rigolo, c'est que j'ai croisé les gendarmes des dizaines de fois depuis mars dans toutes les situations possibles et c'est à peine si ils m'ont lancé un regard. La seule fois où on aurait pu avoir une interaction, ils ont loupé leur démarrage en cote et embouti la bagnole derrière eux. Du coup, ben pas cette fois non plus! Bon d'accord, par chez moi, on est loin du GIGN. On est plutôt dans un délire 7ème compagnie ("j'ai glissé, chef").
J'en suis à me dire que la prochaine fois que je croise la fourgonnette, je fais l'hélico-bite devant. Au moins, ils s'arrêteront..

Pour ma part, une seule fois.
Pendant le premier confinement alors que je me rendais au boulot.
Faut dire ,j habite un fin-fond de campagne...

Zéro contrôle aussi...

Pourtant en faisant les postes, je suis régulièrement en voiture hors des heures de sortie...et je me déplace aussi beaucoup à pied pour faire de la marche...je croise très régulièrement la police (voitures ou motos), mais rien, que dalle...je suis déception et tristesse...

Par contre il y a quelques années en allant marcher sur le chemin du tour de l'étang, il y a 3 motards qui sont passés à côté de moi et le dernier c'est arrêté, me demandant pourquoi j'avais des gants (en polaire parce qu'il faisait froid) aux mains...ni bonjour, ni merci au revoir...je lui ai demandé de répéter sa question que j'avais entendu parfaitement, tant elle était conne...j'ai même été obligé de dire pourquoi j'étais là, de donner ma carte d'identité, etc...et un des 3 poulets a même été scandalisé en me voyant hochet la tête en soufflant de dépit devant cette scène surréaliste (manquerait plus qu'il me conduise au poste lol...c'est quoi votre crime...porter des gants en polaire à 2 euros chez Décathlon parce que c'était en mars et qu'il faisait pas chaud ptdrrrrrrrrrr) "Mr, c'est un contrôle, vous n'avez rien à dire"...

Logique policière...et encore c'était un homme...tu imagines si ça avait été une femme...déjà vouloir comprendre la logique féminine c'est difficile, alors une femme policière, bonjour l'angoisse...

De mon côté rien du tout, le néant absolu et pourtant je suis allé à Paris. Et je connais personne qui l'a été.

Bref une vaste blague tout ça.

Herbert West a écrit:

Tiens, question à but statistique: en comptant les deux confinements et le couvre-feu, combien de fois avez vous été contrôlés par les forces de l'ordre? Avez vous croisé ou croisez vous ces mêmes représentants lors de vos sorties diverses et variées?

Dans ma petite ville où il n'y a qu'une poignée de policiers municipaux, jamais. Mais je croise plus souvent qu'avant des patrouilles ou le tout-terrain de la gendarmerie. Une fois, à un croisement, c'était une bagnole sur tant qui était contrôlée, je suis passé entre les gouttes. Mes collègues qui habitent la grande ville à 20km, eux, me disent voir beaucoup plus souvent des contrôles, par exemple dans les supermarchés, ce qui est dévastateur pour ceux qui ont laissé leur attestation dans la bagnole. Bref y a des contrôles mais forcément, moins dans ma cambrousse.

Herbert West a écrit:

J'en suis à me dire que la prochaine fois que je croise la fourgonnette, je fais ***. Au moins, ils s'arrêteront.

Pour demander un autographe.

Ben chez nous ils contrôlent plus dans les villages que dans les villes... mais au premier confinement c'était l'inverse.

Warlock a écrit:

Bref une vaste blague tout ça.

Si on contrôle dur on se plaint d'être fliqué et d'être infantilisé, qu'on est des adultes responsables, que ce sont les gens honnêtes qui sont gênés et que pendant ce temps la police ne s'occupe pas des criminels.

Si on ne contrôle pas on se plaint du fait de l’État ne fait rien, que les Français sont par nature rebelles et individualistes, que la lutte contre la mortalité Covid n'est pas moins importante que la mortalité routière, que la police reste au chaud dans les commissariats etc.

Bref, le préfet peut faire tout ce qu'il veut, ça sera toujours n'importe quoi

Je n'écoute plus trop les collègues et les proches qui sont sur râlerie en mode automatique, à se plaindre d'une chose puis de son contraire. En invoquant le bon sens à tout propos de préférence.

Oui, ça en devient insupportable ceux qui se plaignent quoi qu'il se passe (et qui, la plupart du temps, donnent des leçons en plus...)