Fin de mois et fin du monde

Warlock a écrit:

Moi je pars du principe que l'important ce n'est pas ou l'on est, mais avec qui on est. Alors si je suis bien accompagné (ou même d'ailleurs seul) peu importe que ce soit la mer, la montagne, la ville ou la campagne.

Et comme je ne m'ennuie jamais et que j'arrive toujours à m'occuper, le lieu ou je me trouve importe peu. Je n'ai jamais compris comment on pouvait s'ennuyer, il y a tellement de chose à faire, de lieux à voir, de découvertes à faire. Mais bon le gens qui s'ennuient ce sont des personnes ennuyeuses donc bon...

Je suis tout à fait d'accord.
J'ai fait pas mal de séjours qui auraient pu être cauchemardesques (logement ultra petit/miteux/crasseux, avec voisins affreux, invasions de méduses/moustiques/grillons, météo apocalyptique, insolations/déshydratation/urticaire géant ...) et finalement avec une bonne compagnie et un peu d'imagination, on en fait des souvenirs rigolos qui font encore rire dix ans après.

Voyageur Solitaire a écrit:

Heu non, désolé...
Si tu passes tes vacances à Trou-Perdu le bien nommé au fin fond de Petaouchnock, dans un gîte pourri avec les volets qui grincent, le toit qui fuit, le chauffage qui marche pas et le frigo qui tombe en rade pendant que ta copine/ton copain te signale que la voiture est en panne, que le bled le plus proche est à 10 bornes à pieds et qu'on est en zone blanche... Si tu ajoutes qu'il pleut sans discontinuer depuis ton arrivée, que t'as oublié de faire les courses, que les moustiques du coin ressemblent à des bombardiers lourds, que le seul bouquin qui reste dans la maison est l'annuaire téléphonique de Babeloued 1981 et que le seul poste de radio capte uniquement de la musique de chambre  sur fond de parasites quand tu tiens l'antenne entre le pouce et l'auriculaire...

T'as beau être bien accompagné, il y a une chance sur une, à peu près, pour que tu passes un séjour de merde.

Meuh nooon.
Franchement, même un séjour comme ça, ça peut être fun.

Les volets qui grincent ? On essaie de trouver l'octave au-dessus, l'octave au-dessus, la quinte, la tierce et la quarte.
(je l'ai fait avec les freins du tramway romain, ça m'a fait oublier que j'avais le mal des transports et une rupture des ligaments croisés)

Le toit qui fuit ? On se sert du nombre de gouttes comme unité de mesure du temps.
"Tu viens manger ?
- J'arrive, j'en ai pour 4 gouttes et demi !"

Le chauffage qui ne marche pas ? Concours de superposition de pulls, défis sportifs (celui qui fait le plus de squats, pompes, crunches, hip thrusts ou autres a gagné), reproduction d'une chorégraphie piquée sur YouTube pour le fun.
Confection d'un gâteau un peu long à cuire (type cheesecake) histoire de se servir du four comme chauffage d'appoint, raclette, bar à thés, pain maison pour les apprentis chefs.
On allume la cheminée, des bougies partout, on se blottit sous un plaid avec son/sa dulciné(e) pour les plus romantiques.
On rapproche les lits pour en faire un seul géant et on dort tous en tas sous une pile de couvertures pour les plus sociaux.
Une bonne douche bien chaude, une bouillotte improvisée (une chaussette remplie de riz ou de noyaux de cerise passée au micro-ondes), une tasse de thé ou de café fumant, un coup de sèche-cheveux dans les vêtements avant de les enfiler pour les plus pressés.

Le frigo a lâché ? On met ce qui craint le plus dehors, à l'ombre, dans un endroit frais (vu le séjour que tu décris, la météo devrait suffire). On cuisine le reste pour que ça tienne et on adapte sa consommation pour la suite du séjour en imaginant comment les gens faisaient avant, ou en s'amusant à jouer les naufragés sur une île déserte. Et on s'aperçoit qu'en réalité très peu d'aliments ont vraiment besoin d'être conservés au frigo.
(j'ai vécu un an et demi sans frigo. N'importe qui peut tenir une semaine)

La voiture est en panne ? Tant mieux ! On marche, on loue des vélos, on fait une balade à cheval, en pédalo ... Et vive les cuisses musclées et les poumons tout propres !

Le bled le plus proche est à 10 km ? Super ! C'est pile le temps qu'il faut pour écouter le dernier album de Kadebostany pendant qu'on va chercher le pain à pieds. Et on en profite pour dénicher la carte postale la plus moche, la plus ringarde, la plus mauvais goût, pour l'envoyer au boulot, à tata Odette ou à un(e) pote(sse) resté(e) à la maison. Et tant qu'à faire, on ramène les souvenirs les plus hideux, les plus kitsch et les plus inutiles à ses proches.
Pour maman, une sculpture de caniche en coquillages collés.
Pour papa, une pipe en porcelaine avec un marin barbu borgne peint à la main.
Pour la petite sœur, un bracelet avec son prénom orné de dauphins arc-en-ciel.
Pour le grand frère, une casquette porte-gobelets avec des pailles.
Pour la femme de sa vie, une bague en forme de cœur qui change de couleur selon l'humeur.
Pour l'homme de sa vie, un couteau-suisse qui fait aussi boussole, pince à épiler et baromètre.
Pour Micheline de la compta, un stylo qui fait apparaître un mec à poil chaque fois qu'on écrit avec.
Pour Jean-Hervé de la com', un mug avec un paysage du bled imprimé dessus et son prénom mal orthographié.

Zone blanche ? Parfait. On en profite pour se couper un peu de la technologie et passer du temps avec ses proches, sans écran, sans pression, sans réseau, sans sonneries intempestives qui viennent t'interrompre à tout bout de champ. Et on en profite pour poser aussi la montre, tant qu'à faire.

Il pleut ? On s'en fout, l'être humain n'est pas soluble. Un parapluie, un imper, des bottes, et on en profite pour sauter dans les flaques et sentir l'odeur de la terre mouillée et du petrichor. Et si vraiment, on craint, on se retranche en intérieur. Rien de tel que de manger une bonne crêpe au chocolat au chaud dans un petit café de village alors qu'il pleut à torrents dehors. Ou on visite des monuments couverts, des musées, des églises, des châteaux, même des trucs apparemment pas très tentants au premier abord. On peut être agréablement surpris par le musée du fer à repasser (et dans le pire des cas, ça fait quelques fous rires supplémentaires à garder en mémoire).

On a oublié de faire les courses ? Gratin de restes ! On entasse tout ce qui a l'air comestible dans un plat, sauce-tomate-gruyère, 15 minutes au four. On cherche une auberge dans le coin, ou deux, ou trois, et on se la joue critique culinaire en prenant un plat au hasard sur la carte. On commande une pizza et on la mange en jouant une partie endiablée de Monopoly. On va boulotter des myrtilles, des groseilles et des fraises des bois dans la forêt. Ou on taxe ses voisins, et on finit par les inviter à un barbecue improvisé, parce qu'on a découvert entre temps qu'ils étaient plutôt sympas et que leur chien sait faire le mort quand on lui dit "pan".

Les moustiques ? On soulage les piqûres avec un baume improvisé en les tartinant de Vicks VapoRub, de dentifrice mentholé, de baume du tigre ou d'une goutte d'huile essentielle de menthe poivrée dans une noisette de crème hydratante ou d'huile végétale.
Et celui qui a le plus de boutons a droit à une double portion de chocolat au goûter.

L'annuaire de Babeloued 1981 ? On cherche les noms les plus ridicules et on passe des coups de fils anonymes. On en sélectionne cinq au hasard et on en fait les héros d'une histoire en Cadavre Exquis le soir au coin du feu. On découpe les publicités et les encarts professionnels pour en faire un jeu de 7 familles ("dans la famille Boucherie-Charcuterie, je voudraiiiiiis ... La charcuterie Sanzo !" "Pioche, moule à gaufres")

Radio musique de chambre et parasites ? On compose une cup song avec les mugs de la cuisine qu'on enregistre avant de l'envoyer aux collègues de travail, on remplit 7 verres à différentes hauteurs pour jouer "Au clair de la lune" en les tapant avec une fourchette, on créé un groupe folk de balcon avec un tambourin-casserole et un élastique tendu sur une boîte de Cachous pour faire une guimbarde.

À cœur vaillant, rien d'impossible

Faudrait ouvrir un sujet sur les vacances parce que sur ce fil, on est censé parler environnement et social.

Après, on peut parler vacances ici, en expliquant par exemple qu'on va prendre des vacances éco-responsables ou qu'on emmerde la Terre et qu'on va prendre l'avion pour aller se dorer sur un transat devant une piscine.

Pour revenir au sujet principal...puisque vous avez dévié méchamment du sentier pour aller explorer le sous bois et revenir avec des feuilles mortes et des brindilles dans les cheveux, les vêtements abimés, etc...

Citation :

Se rafraîchir à la mer pour éviter la chaleur étouffante des villes. Jeudi 25 juin, des dizaines de milliers de Britanniques ont investi les plages de la côte est de l'Angleterre pour profiter du soleil, défiant les règles de distanciation sociale alors que le pays assouplit progressivement son confinement. Face à la foule massée sur les plages en dépit de ses recommandations, le conseil municipal de la station balnéaire de Bournemouth a déclaré un « incident majeur », déclenchant une intervention coordonnée des services de police et de secours. Le lendemain matin, plus de 33 t d'ordures ont été ramassés sur le littoral.

« Hier, c'était la journée la plus chaude que j'ai vue depuis longtemps », raconte Sade Oduneye, vacancière britannique venue faire profiter ses enfants de la mer. Alors je me suis dit qu'aujourd'hui serait un peu plus frais et plus agréable. Il y a plein de monde, c'est excitant, j'avais vraiment très chaud, alors j'ai été tentée et j'ai sauté dans la mer. C'est frais, c'est sympa et c'est amusant, et j'adore ça ! ».

À la plage, les Britanniques interrogés se sentent en sécurité face au coronavirus. « Les adultes appliquent autant de distance sociale qu'ils le peuvent, explique Madga Bewick. Ce sont vraiment les enfants (le problème), ils ne comprennent pas à quel point la situation est grave et que ça pourrait le devenir pour les membres de leur famille. Mais vous savez, on ne vit qu'une fois, alors il faut y aller quand même, que ce soit un virus, un cancer, ou autre chose. »

À Londres, la température a atteint 33,3 degrés Celsius, faisant (à cette date) du jeudi 25 juin la journée la plus chaude depuis le début de l'année selon les services météorologiques qui s'attendent à voir le thermomètre battre des records au Pays de Galles. L'accès aux plages est autorisé mais les vacanciers sont toujours invités à éviter les grandes foules tandis que les pubs et restaurants n'ouvreront pas avant le 4 juillet.

Franchement, rien à battre des gens...ils peuvent attraper le virus et crever, ça me laisse indifférent...par contre les 33t d'ordures...



Après les gens font les étonnés lorsqu'on dit que la mer est pleine de plastiques et qu'on termine par bouffer nous même du plastique...aucun respect...

Pour résumer, quand tu pars en vacances avec Yavie, tu pars avec MacGyver en fait...

un stylo qui fait apparaître un mec à poil chaque fois qu'on écrit avec
Il me le faut !

La Riviera anglaise, ça existe, il y a des coins absolument magnifiques dans le sud du pays, avec des paysages superbes et du soleil l'été.
Après, quand on voit l'image postée par dav-ID...
De toute façon, la deuxième vague arrive, Lisbonne va se reconfiner en partie très prochainement, en Allemagne ça a recommencé, l'épidémie explose partout dans le monde... Le re-confinement ne devrait pas tarder, ça tombe bien, j'ai encore quelques épisodes d'Hercule Poirot avec David Suchet à regarder.

[quote="Voyageur Solitaire".. Le re-confinement ne devrait pas tarder, ça tombe bien, j'ai encore quelques épisodes d'Hercule Poirot avec David Suchet à regarder.[/quote]

Hercule poirot....
Je me suis surpris à aimer cette serie..
Le côté surrane du truc... Sans doute...
Si ça continue, on va me retrouver à roupiller devant l inspecteur derrick...

Voyageur Solitaire a écrit:

Pour résumer, quand tu pars en vacances avec Yavie, tu pars avec MacGyver en fait...

Sachant que je trimbale toujours un couteau suisse, un briquet et une brosse pliable, on peut dire ça en effet.

Voyageur Solitaire a écrit:

un stylo qui fait apparaître un mec à poil chaque fois qu'on écrit avec
Il me le faut !

Ma meilleure amie m'en avait ramené un d'Ecosse (le malheureux mec dans le capuchon perdait son kilt à chaque mot, si c'est pas la misère) mais je me le suis fait piquer par une collègue de bureau.

Je te laisse le loisir de taper "strip tease pen" dans Google.
À tes risques et périls.


Pour en revenir à l'Angleterre, je suis atterrée (mais pas surprise) par le fait que les gens en profitent encore et toujours pour polluer et être une grosse bande de sales dégueux égoïstes et stupides, mais franchement je n'ai pas cru plus de huit secondes au mantra "le confinement va ouvrir les yeux de certains, on va repenser nos façons de vivre et de consommer, la Nature reprend ses droits, il va y avoir un après ..."
Le seul après que je vois, c'est que des masques et des gants se sont rajoutés aux sempiternels chewing-gums, emballages, sacs plastiques et autres clopes.
L'école dans ma rue a rouvert, j'ai retrouvé un emballage de Doowap dans mon jardin. Sachant que je ne mange jamais de ces saloperies et que mes voisins non plus (moyenne d'âge de 75 ans, leur idée des friandises c'est les berlingots à la violette) facile de comprendre que c'est un enfant ou plus certainement un parent qui a balancé son déchet de goûter par-dessus ma clôture parce que quand même, on ne va pas salir la voiture, non plus (voiture qu'on a prise pour faire deux cent mètres, parce que les gosses ont des jambes en coton d’Égypte et qu'il ne faudrait pas voir à les laisser s'en servir, non plus)

Et j'ai eu la bonne idée d'aller dans la cabine d'essayage de chez Jennyfer (Oui. Je sais. Avant de me prendre des réflexions, sachez que 1) la marque a plutôt bien évolué et ne ressemble plus à la garde-robe de Loana, maintenant, et 2) il n'y a globalement que là (et chez Tommy Hilfiger, mais chaque t-shirt coûte un rein et une moitié de foie) que je trouve du 34 qui ne me donne pas l'impression d'être un cintre pour t-shirt oversize).
Et ça n'a pas loupé. Mouchoir usagé sur le banc, tickets de bus sur le sol et vieille trace de fond de teint sur le col d'un des t-shirts que je voulais essayer. Et on vient t'emmerder à l'entrée pour te faire désinfecter les mains, cherchez l'erreur.

Voyageur Solitaire a écrit:

De toute façon, la deuxième vague arrive, Lisbonne va se reconfiner en partie très prochainement, en Allemagne ça a recommencé, l'épidémie explose partout dans le monde... Le re-confinement ne devrait pas tarder, ça tombe bien, j'ai encore quelques épisodes d'Hercule Poirot avec David Suchet à regarder.

Pourvu que ça ne tombe pas en pleine canicule. Tout le monde va pleurer qu'il fait trop chaud et mes voisins du bas écoutent du Maître Gims chaque fois qu'ils utilisent leur piscine gonflable, ça va finir en guerre civile à Trifouillis-les-Oripeaux.
(et les joggeurs à la con étaient ENFIN partis de mon coin de balade, et je ne veux pas les revoir, je ne veux plus qu'un mec en survêtement tellement flambant neuf qu'il y a encore les étiquettes, affublé d'un brassard pour son iPhone, m'arrête pour me demander ce que j'écoute et pourquoi-tu-souris-pas-mademoiselle-tu-serais-tellement-plus-fraîche-si-tu-faisais-pas-la-gueule-hé-tu-pourrais-répondre-quand-je-te-parle-je-te-fais-un-compliment-dis-merci-vas-y-sale-pute-t'es-même-pas-belle-en-plus. Pitié. J'ai pas la force)

Bon. Cela dit j'ai envie de revoir The Office (UK, of course), Braveheart, Sons of Anarchy et Inspecteur Barnaby (je rêve d'un cross-over, Sons of Barnaby, ce serait tellement le pied), alors j'imagine que je pourrais rentabiliser l'enfermement ...

Mais uniquement si je peux viser des joggeurs à l'arbalète.

je n'ai pas cru plus de huit secondes au mantra "le confinement va ouvrir les yeux de certains, on va repenser nos façons de vivre et de consommer, la Nature reprend ses droits, il va y avoir un après ...

Tu m'étonnes...
Et tous les magasins qui affichent sur leurs vitrines des trucs du genre :"Chers clients, nous sommes ravis/heureux/ au bord de l'orgasme de vous revoir". Bien sûr. Bon, à la limite, le petit commerce de rue qui a ses habitués, OK. Mais le grand magasin qui voit défiler des milliers d'anonymes chaque jour qui ne sont que des numéros de cartes de fidélité inutiles... Sérieux, à les entendre, t'as presque l'impression que la vendeuse va te sauter dans les bras dès l'entrée en t'enlaçant comme son plus vieil amant perdu...

Pareil pour les pubs radio.
"Il est temps de retrouver le plaisir de conduire telle bagnole", "Après tout ce temps enfermé, vous avez réalisé qu'il fallait embellir votre intérieur, ça tombe bien, nous sommes rouverts"... Le pire, ce sont les assurances, qui nous sortent les grands principes philosophiques, genre :"Ces deux mois nous ont changé, ont changé notre façon de vivre, de voir la vie, d'anticiper l'avenir. Plus que jamais, nous sommes à vos côtés pour vous aider, car l'important, c'est l'humain". Sortez les kleenex...

D'ailleurs, ils sont où ceux et celles qui applaudissaient à leurs balcons à 20h...??...ça se poursuit...??...ou bien comme une...



...que vous êtes, le vent a changé de direction et vous êtes passés à autre chose...??...

Yavanna a écrit:

m'arrête pour me demander ce que j'écoute et pourquoi-tu-souris-pas-mademoiselle-tu-serais-tellement-plus-fraîche-si-tu-faisais-pas-la-gueule-hé-tu-pourrais-répondre-quand-je-te-parle-je-te-fais-un-compliment-dis-merci-vas-y-sale-pute-t'es-même-pas-belle-en-plus. Pitié. J'ai pas la force)

Pourquoi il s'arrête alors si il te trouve pas belle...??...


Sinon, c'est vrai qu'étrangement, il y a moins de gens qui font de la course, ou qui promènent leurs chiens, etc...comme quoi, monde d'avant et monde d'après lol...

J'ai applaudi, chaque soir à 20h00 et c'était sincère.
C'était devenu une habitude et puis, un soir, j'ai réalisé que j'étais le seul à ma fenêtre qui tapait dans ses mains dans un silence de mort... Grand moment de solitude...
Mais c'était sincère.

Voyageur Solitaire a écrit:

Mais c'était sincère.

Et pourquoi t'as pas continué...??...on s'en branle un peut des autres non...??...

Ça montre juste ce que j'ai marqué il y a plusieurs semaines sur ce forum...qu'au fond, les gens ne sont que des opportunistes surfant sur les tendances et passant très rapidement à autre chose ensuite...je me suis fais pourrir en écrivant ça sur les réseaux, mais je constate avec satisfaction, que oui, ça n'a été qu'une tendance et vous êtes passés à d'autres trucs...

Alors que comme je l'ai dit aussi, ils et elles sauvent des vies, 24h/24 et 365 jours/an dans l'indifférence générale...mais voila, la circonstance a fait qu'il y a eu ce virus, le confinement, etc...certains ont trouvés ça top super cool méga tendance d'applaudir les soignants (qui au passage s'en cognent un peut...ceux que je connais disent n'en avoir eu rien à battre...car ce n'est pas d'applaudissements dont ils et elles ont besoin), certains artistes ont même fait des chansons lol...

Un peut comme des girouette quoi...qui tourne continuellement suivant le sens du vent, ne restant jamais en place et surfant sur les tendances...le monde d'avant et le monde d'après lol, c'est un peut comme les résolutions de la fin de l'année, on se fait de belles promesses, mais finalement on ne les tient jamais et ça s'envole avec le vent...l'espèce humaine est comme ça, beaucoup de blabla pour rien et rien ne change...sinon je pense qu'il n'y aurait pas tout ces masques et ces gants au sol...c'est ça le changement pour certains...??...hé ben putain...

Personnellement, je continue chaque soir d'adresser une prière pour ceux qui soignent et pour ceux qui souffrent.

Voyageur Solitaire a écrit:

Sérieux, à les entendre, t'as presque l'impression que la vendeuse va te sauter dans les bras dès l'entrée en t'enlaçant comme son plus vieil amant perdu...

À condition que tu portes un masque, des gants, un scaphandre, une citerne de solution hydroalcoolique et une paire de moon boots, naturellement

Voyageur Solitaire a écrit:

Pareil pour les pubs radio.
"Il est temps de retrouver le plaisir de conduire telle bagnole", "Après tout ce temps enfermé, vous avez réalisé qu'il fallait embellir votre intérieur, ça tombe bien, nous sommes rouverts"... Le pire, ce sont les assurances, qui nous sortent les grands principes philosophiques, genre :"Ces deux mois nous ont changé, ont changé notre façon de vivre, de voir la vie, d'anticiper l'avenir. Plus que jamais, nous sommes à vos côtés pour vous aider, car l'important, c'est l'humain". Sortez les kleenex...

Les publicitaires savent tellement surfer sur la vague du pathos, c'est tellement écoeurant qu'on devrait fournir des pastilles de vogalène pendant les plages de pub.
J'en ai écouté en allant rendre visite à ma mère (chez qui la télé est allumée en permanence et trône en majesté, telle une glorieuse Lare du Foyer au Brasier Inextinguible façon Big Brother Is Watching You) qui disait, d'une voix suave et profonde, "quand on aime ses proches, on ne s'approche pas trop".
Du coup, ma connasse de tante que je ne peux pas voir en peinture, je peux lui proposer des free hugs et lui lécher les joues ?

dav-ID a écrit:

Yavanna a écrit:

m'arrête pour me demander ce que j'écoute et pourquoi-tu-souris-pas-mademoiselle-tu-serais-tellement-plus-fraîche-si-tu-faisais-pas-la-gueule-hé-tu-pourrais-répondre-quand-je-te-parle-je-te-fais-un-compliment-dis-merci-vas-y-sale-pute-t'es-même-pas-belle-en-plus. Pitié. J'ai pas la force)

Pourquoi il s'arrête alors si il te trouve pas belle...??...

Ah mais c'est moi le souci hein. Je n'ai qu'à pas affrioler le chaland avec mon pantalon de Pilates, mes Air Force One qui me font des péniches à la place des pieds et mon sweat Batman, aussi. En plus j'avais retroussé mes manches, on voyait mes coudes, quelle dévergondée.

Aujourd'hui je me fais arrêter par un mec qui me demande du feu. Bon, ça a beau m'agacer qu'un fumeur puisse prétendre qu'il n'en a pas, je lui laisse le bénéfice du doute et lui prête mon briquet. Et avec un petit sourire un coin, voilà qu'il me fait
- T'as pas une clope aussi ?
- Ah non, je ne fume pas.
- Vas-y ! Tu fumes pas et t'as un briquet !
- Ben non. Je ne fume pas. J'ai quand même le droit d'avoir un briquet sans fumer, non ?
- Vas-y grosse mytho, va ! Fais genre tu fumes pas avec un briquet !
- Je te rappelle que tu te prétends fumeur SANS briquet et SANS clope ?
- Non mais c'est juste pour discuter ...

Yavanna a écrit:

Je compatis...le coup de la demande de clope ou de feu c'est putain de lourdingue...même pour un mec (et moi aussi ça m'arrive d'avoir un briquet dans mes affaires et je ne fume pas)...ça et les gens qui s'arrêtent au bord de la route pour te demander la route à suivre (appelez moi GPS lol)...quand la personne est poli et aimable ça va, mais quand c'est un gros naze sans respect, en général je lui indique une route oui...mais pas la bonne route...

Keep hope.

2100 c'est loin...on est à peine en 2020 et tu vois déjà le bordel que c'est, alors 2100 (je serais certainement en train de gouter à un repos bien mérité après une vie passée sur cette planète de déglingués)...

https://www.leparisien.fr/societe/8-8-milliards-d-humains-en-2100-vers-un-declin-imminent-de-la-population-mondiale-15-07-2020-8352897.php

Mais ouais, ça ferait pas du mal aux humains de voir sa population diminuée... ^_^

Yavanna a écrit:

Aujourd'hui je me fais arrêter par un mec qui me demande du feu. Bon, ça a beau m'agacer qu'un fumeur puisse prétendre qu'il n'en a pas, je lui laisse le bénéfice du doute et lui prête mon briquet. Et avec un petit sourire un coin, voilà qu'il me fait
- T'as pas une clope aussi ?
- Ah non, je ne fume pas.
- Vas-y ! Tu fumes pas et t'as un briquet !
- Ben non. Je ne fume pas. J'ai quand même le droit d'avoir un briquet sans fumer, non ?
- Vas-y grosse mytho, va ! Fais genre tu fumes pas avec un briquet !
- Je te rappelle que tu te prétends fumeur SANS briquet et SANS clope ?
- Non mais c'est juste pour discuter ...

Terrible ! Et puis les briquets ça ne sert pas qu'à allumer les clopes aussi hein, on peut allumer des bougies avec, c'est toujours utile non ? Halala faut toujours qu'il y ait des boulets partout, quelle tristesse vraiment...

EVE a écrit:

on peut allumer des bougies avec

Ou des bâtons de dynamite...

dav-ID a écrit:

Ou des bâtons de dynamite...

Oui aussi

EVE a écrit:

Oui aussi

Tu allumes un bâton de dynamite et tu lui donne en disant "tien, j'ai pas de cigarette mais voila un cigare"...puf puf ho merci c'est cool, c'est normal si ça fait pshiiiiiiii...??...BAOUM...




https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-vague-chaleur-siberie-naurait-pas-eu-lieu-rechauffement-climatique-82008/

Non sans déconner...la terre se réchauffe avec toutes les conséquences que ça apporte...

Comme on dit, tu auras beau faire, tu finis toujours par te faire rattraper par ton passé et tu récoltes ce que tu sèmes...

dav-ID a écrit:

Tu allumes un bâton de dynamite et tu lui donne en disant "tien, j'ai pas de cigarette mais voila un cigare"...puf puf ho merci c'est cool, c'est normal si ça fait pshiiiiiiii...??...BAOUM...

Hinhinhin

dav-ID a écrit:

Comme on dit, tu auras beau faire, tu finis toujours par te faire rattraper par ton passé et tu récoltes ce que tu sèmes...

Tout à fait

EVE a écrit:

Et puis les briquets ça ne sert pas qu'à allumer les clopes aussi hein, on peut allumer des bougies avec, c'est toujours utile non ? Halala faut toujours qu'il y ait des boulets partout, quelle tristesse vraiment...

C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles je trimbale toujours un briquet sur moi. Ça, et pour brûler les fils qui dépassent, allumer une gazinière, faire de la lumière, stériliser une lame vite fait pour des soins d'urgence (ceux qui sont déjà tombés dans un buisson de robinier faux acacia SAVENT) ...
(et quand il y avait encore des concerts, à la douce et belle époque où on se fichait royalement de refiler la gastro à tout le monde, c'était cool aussi pour mettre de l'ambiance pendant les ballades) (et me foutre accidentellement le feu aux cheveux, parce que c'est une tradition millénaire)


Ce qui me terrifie, avec l'usage des masques à usage unique, c'est la pollution. Je viens de passer 10 jours sur l'Atlantique, et c'est juste une catastrophe. J'ai passé la moitié de mes balades à en ramasser pour aller les jeter, les gens les balancent PARTOUT (y compris dans la mer, où ils flottent comme des méduses). Je ne comprends vraiment pas, après avoir constaté le recul de la pollution pendant le confinement, que le gouvernement encourage bêtement les gens à porter des masques à usage unique (d'autant qu'ils ne sont pas moins efficaces, vu qu'ils ne peuvent se garder que 4 heures, et ne protègent pas plus des virus) alors qu'il existe des masques lavables et que c'est non seulement plus éco friendly, meilleur pour la santé (on évite de respirer les solvants ignobles des masques en plastique) mais aussi plus économique. Franchement ça me rend malade.

https://fr.euronews.com/2020/05/21/coronavirus-alerte-a-la-pollution-aux-masques-jetables

Yavanna a écrit:

Je ne comprends vraiment pas

Ne cherche pas à vouloir comprendre, ça ne sert à rien...moi la seule chose que j'ai compris, c'est que l'espèce humaine est stupide et qu'elle mérite largement cette situation (le virus, le réchauffement, les catastrophes qui en résultent et ce qui arrivera dans le futur)...

On a la chance de vivre sur une très belle planète, qui présente des tas de variétés, des tas de caractéristiques, une flore et une faune variées et conséquentes, des lieux fantastiques...mais au milieu de tout ça, il y a LE parasite, véritable cancer qui gangrène la Terre chaque jour un peut plus...nous...

Qui passons notre misérable vie à détruire notre environnement, à piller les ressources, à tuer et massacrer en prenant toutes sortes de prétextes bidon pour le faire, en se frappant sur la gueule les uns les autres pour le moindre truc au lieu de vivre en paix, en polluant notre environnement au point d'en arriver à carrément modifier le climat, etc...

Franchement, les humains peuvent s'éteindre, ça me laisse totalement indifférent, j'espère juste, que la nature se relèvera de tout ça (je ne m'inquiète pas vraiment, il y a déjà eu de grosses catastrophes dans l'histoire de la Terre, la nature a toujours repris son cours) et que si un jour un grand singe revient un jour, il restera gentiment sur son arbre à manger des bananes au lieu de descendre casser les couilles...ou bien que la branche pète sous ses pieds lorsqu'il voudra descendre et qu'il se fracassera le crâne au sol...

dav-ID a écrit:

Ne cherche pas à vouloir comprendre, ça ne sert à rien...moi la seule chose que j'ai compris, c'est que l'espèce humaine est stupide et qu'elle mérite largement cette situation (le virus, le réchauffement, les catastrophes qui en résultent et ce qui arrivera dans le futur)...

Tu as tout dit...

dav-ID a écrit:

si un jour un grand singe revient un jour, il restera gentiment sur son arbre à manger des bananes au lieu de descendre casser les couilles...ou bien que la branche pète sous ses pieds lorsqu'il voudra descendre et qu'il se fracassera le crâne au sol...

Tout le monde sait que la prochaine espèce dominante, c'est le cacatoès. Le mien a déjà commencé à élaborer un putsch. Bientôt le monde sera rempli de plumes à poudre et résonnera de la marche impériale ponctuée de "peeckaboo" psychotiques.
Le covid à côté, c'est du poil à gratter.
Même la Planète des Singes ressemble au dernier Disney Pixar en comparaison.

Mais j'ai beau être désabusée vis à vis de mon espèce, je ne peux pas m'empêcher d'être navrée et choquée de ce que je vois et entends chaque jour. Un tel manque de lucidité et d'empathie, ça me laisse sur le carreau, pour ne pas dire autre chose. Et la situation actuelle ne fait que renforcer les comportements inacceptables. Les gens sont affreusement agressifs, sur la défensive, tout le monde se regarde en chien de faïence comme si nous étions tous des bombes à retardement prêtes à répandre un virus mortel en moins d'un quart de seconde ...
La communication était déjà difficile, mais là ça devient du grand n'importe quoi. Tout ça ne fait que faire ressortir le pire en chacun.

Yavanna a écrit:

c'est le cacatoès. Le mien a déjà commencé à élaborer un putsch. Bientôt le monde sera rempli de plumes à poudre et résonnera de la marche impériale ponctuée de "peeckaboo" psychotiques.
Le covid à côté, c'est du poil à gratter.

C'est flippant...



Les océans aussi ont le virus...cette image est l’œuvre d'une association italienne...elle parle pour elle même...

J'ai découvert par hasard sur FB, l'histoire de cette île que je ne connaissais absolument pas...

Citation :

L’île de Nauru, c’est un territoire minuscule : à peine 21km², l’équivalent de trois arrondissements parisiens. Située dans la partie occidentale du Pacifique, en Océanie, elle compte environ 9500 habitants, qui vivent à 300 km de leur plus proche voisin, Kiribati, et à plus de 4000 km de Sydney (Australie). Autre trait distinctif : le pays est probablement l’un des seuls de la planète à n’avoir, à l’heure actuelle, aucune ressource en eau, si ce n’est la pluie et le dessalement d’eau de mer. Côté alimentaire, l’agriculture locale (coco, bananes, légumes, ananas) ne suffit pas à nourrir la population. Difficile dans ces conditions d’imaginer que l’île fût jadis un fleuron de l’économie mondiale…

Lorsqu’ils sont arrivés à Nauru, les colons Anglais ont fait une découverte : l’île recelait sur son plateau central d’immenses réserves d’un phosphate particulièrement pur, précieux dans la fabrication des engrais. Le cours mondial allant à la hausse, l’économie nauruane a profité d’une formidable manne financière au lendemain de son indépendance, en 1968. Un développement fulgurant qui a propulsé l’île parmi les États les plus riches du monde.
Les terres exploitées par la Nauru Phosphate Corporation.

Mais voila, les Nauruans et leur gouvernement ont profité très largement des richesses que la planète a mis à leur disposition, sans jamais se soucier du jour où il n’y en aurait tout simplement plus. Bien que les experts de l’époque prédisaient un épuisement des réserves de phosphate à la fin des années 90, l’île s’est littéralement auto-dévorée à force de creuser sans relâche, en quête des dernières vieilles fientes phosphatées. Jusqu’à 80% de sa superficie y est passé. Il n’en reste aujourd’hui que des trous dans un sol inexploitable et désert. La forêt tropicale luxuriante qui couvrait le plateau central de l’île, elle, a disparu avec les nappes phréatiques.

Avec la disparition du phosphate, c’est l’âge d’or de Nauru qui a pris fin. Un âge qui était alors synonyme de soins, d’eau et d’électricité, illimités et gratuits. À l’époque, le Nauruan moyen n’avait plus besoin de travailler. Il collectionnait les 4×4 et se complaisait dans un consumérisme débridé. Son gouvernement s’était quant à lui découvert une folie des grandeurs et avait construit un aéroport international. Quoi de mieux qu’une belle dalle de béton de plusieurs hectares sur une île de 21km² ? Beaucoup d’investissements ont été réalisés à l’étranger, sans aucune vision à long-terme. Autrement dit, la gabegie est allée bon train. De loin, on aurait pu penser qu’elle se serait arrêtée avec la fin du phosphate. En fait, non.

L’économie de l’île s’est effondrée, le pays de cocagne s’est transformé en paradis fiscal, tout en étant en situation de faillite. Nauru a sombré dans les bas-fond des statistiques des institutions internationales, jusqu’à dépendre désormais des aides au développement et devenir le sous-traitant de l’Australie dans l’accueil des réfugiés politiques. À cette dégringolade, s’ajoute depuis deux décennies la menace d’une montée des eaux, due à la fonte des glaces des pôles, elle-même due à la hausse des températures découlant de la pollution humaine.

Malgré un point culminant à 71 m de haut et un plateau central -ravagé- oscillant entre 20 et 45 m d’altitude, la très grande majorité de la population vit sur le pourtour de l’île. Une plaine côtière large de 150 à 300 m, qui est aussi le seul endroit suffisamment fertile pour accueillir quelques cultures. Cette étroite bande de vie culmine à 10m. Que fera Nauru lorsque ses habitants auront les pieds dans l’eau ? Le pays disparaitra-t-il avec sa population ? Sera-t-il délocalisé ? Qui acceptera de céder gracieusement une part de son territoire à des Nauruans qui souhaiteront conserver la liberté -légitime- de disposer d’eux-mêmes ?

Pour éviter de boire la tasse, et malgré ses casseroles, Nauru a donc rejoint l’Alliance des petits États insulaires (Alliance of small island states, AOSIS). Fondée en 1990, elle vise à défendre l’existence physique de ses quarante-quatre membres, parmi lesquels Vanuatu, Trinidad-et-Tobago, Tuvalu, Sainte-Lucie… Tous ces pays ont en commun un avenir territorial soumis aux desideratas des États-Unis, de l’Union Européenne, de la Chine et d’une poignée de pays émergents. Cette coalition de « petits », qui représente un cinquième des membres de l’ONU, constitue aujourd’hui l’une des principales forces en faveur d’un accord contraignant à Paris.

Même si l'île est petite, c'est quelque part, la même situation qui se reproduit aujourd'hui dans le reste du monde, comme quoi...sauf que dans le cas du reste du monde, il n'y aura aucun échappatoire, à part pour les doux rêveurs qui s'imaginent que les humains iront un jour sur une autre planète, lorsque notre pauvre Terre aura été complètement massacrée et ravagée...une leçon qui aurait été utile de retenir, mais bon, comme dit plus haut, les humains sont des créatures incroyablement stupides, ils passent leurs temps à faire des erreurs et non seulement ils ne retiennent jamais les erreurs du passé, mais en plus ils aiment à recommencer encore et toujours...