Fin de mois et fin du monde

Donald S a écrit:

wow...t'es un vrai méditéraeen , Vs!

Totalement assumé. Origines italiennes, Mare Nostrum.
Méditerranéeeeeenne... Mais qu'est-ce que tu es beeeelle...

Un été brûlant sur une île grecque perdue dans le bleu de la mer Egée, pas de TV, pas de téléphone, pas d'Internet, juste le blanc, le bleu, le ciel, le sel et la mer... Sieste engourdie et langoureuse aux heures les plus chaudes, dans la pénombre bleue aux volets clos, avec le pied nu qui cherche un coin de drap encore frais... Le silence, avec juste le bourdonnement des insectes ou le bruit des vagues, doux, insistant et régulier... Allongé, ne rien faire, cloué au lit par la force de cet été... Et puis un oeil prudent par l'ouverture du volet, quelques instants pour s'habituer à la lumière éclatante du dehors...

Et puis la Toscane pour l'arrière-saison, les ocres, les roses et les verts de la campagne, satinés par un soleil plus doux, plus doré. Les vendanges, le raisin, les jours qui raccourcissent, les nuits qui se font plus fraîches... Les soirées qui se font plus mélancoliques, il va falloir penser à rentrer... Indicible douceur, qui va s'achever bientôt, ce qui la rend encore plus délicieuse et insupportable...

t ecris bien ,sale enfoiré!

Le sujet m'inspire.

Me demande pas le même lyrisme avec un hiver passé à se peler les couilles dans un refuge mal chauffé perdu dans les montagnes, avec le dortoir qui pue des pieds, l'odeur de la raclette, les soirées passées à se faire chier autour d'un scrabble ou d'un jeu de société auquel il manque des pièces, devant la cheminée mal ramonée qui enfume tout le monde, surmontée d'un canevas dégueulasse où deux vaches mauves posent sur un fond de montagne orange pendant que tu réalises que la TV ne capte que la chaîne qui rediffuse un documentaire sur le rut du cerf en Sologne à quatre heures du matin...

Haha! Ça sent le vécu, non ?

Raaah, tu me ferais presque aimer l'été !
Je ne le vis hélas que dans ma cambrousse, au beau milieu des terres, où chaleur rime seulement avec champs carbonisés, invasions d'insectes tellement avides de sang que certains m'ont laissé des cicatrices à vie, crises d'asthme et visage couvert de sueur, cheveux sales en moins de trois minutes après le shampooing, journées interminables clouée chez moi sans pouvoir bouger un orteil dans le noir avec la sensation atroce de bouillir dans un tupperware balancé au micro-ondes, nuits d'insomnie moites de chaleur dans le grondement migraineux du ventilateur et films regardés d'un seul œil les pieds plongés dans une bassine d'eau froide pour tenter de se rafraîchir.

J'imagine que je le vivrais différemment dans une région qui s'y prête. Et loin de contraintes du quotidien (courses, ménage, boulot, horaires imposés et stress du quotidien)

Voyageur Solitaire a écrit:

voire les forêts très denses, ça m'oppresse un peu si j'ose dire.

Étrangement j'ai beau être claustrophobe et avoir parfois eu des sensations mi-figue mi-molette en montagne dans certaines vallées très encaissées qui me mettaient mal à l'aise, en forêt je ne me sens jamais ni enfermée ni oppressée.
Au contraire, c'est vraiment l'environnement que je préfère, là où je me sens le plus à l'aise, j'en aime les odeurs, les sons, les textures, les couleurs, je ne supporte pas de rester sur les sentiers (je suis la fille chiante qui reste une seconde et demi sur le chemin avant de prendre la tangente dans les fourrés et de revenir avec des brindilles et des feuilles mortes dans les cheveux, les fringues trouées et les genoux écorchés, mais avec un sourire d'une oreille à l'autre parce qu'elle a les poches pleines de myrtilles, de girolles et une salamandre dans la capuche)
J'adore disparaître en forêt, faire le moins de bruit possible, explorer les endroits les plus touffus que les promeneurs délaissent, essayer de m'y orienter en dessinant des cartes, découvrir de nouveaux coins, et grimper aux arbres comme une flèche au moindre bruit.
J'ai souvent eu peur en ville, en montagne, même parfois en campagne, jamais en forêt.
Et puis c'est le meilleur endroit pour rencontrer des animaux sauvages, surtout si on y va à l'aube ou au crépuscule. Je suis tombée plusieurs fois nez à groin avec des sangliers, à truffe avec des renards et des blaireaux, à museau avec des biches et des chevreuils, et même une fois avec un dix cors qui m'a regardée d'un air perplexe en se demandant s'il devait avoir peur de cette drôle de bestiole verte à poils roux à quatre pattes dans les Trompettes.

Voyageur Solitaire a écrit:

Me peler les couilles dans un chalet enfoui sous deux mètres de neige pendant qu'il fait nuit noire dehors alors qu'il est 16h30, ça va pas dans votre tête ?

Oui, mais se peler les couilles dans un chalet sous deux mètres de neige par nuit noire à 16h30 avec une tasse de chaï latte mousseux, un roman de Terry Pratchett et un gros plaid en tartan devant une cheminée qui crépite, oui, oui, mille fois oui !
Bonus cadeau s'il n'y a pas de réseau et que c'est en période de Noël, et que ça te donne le prétexte idéal pour fuir l'effervescence des fêtes de fin d'année.

Voyageur Solitaire a écrit:

Me demande pas le même lyrisme avec un hiver passé à se peler les couilles dans un refuge mal chauffé perdu dans les montagnes, avec le dortoir qui pue des pieds, l'odeur de la raclette, les soirées passées à se faire chier autour d'un scrabble ou d'un jeu de société auquel il manque des pièces, devant la cheminée mal ramonée qui enfume tout le monde, surmontée d'un canevas dégueulasse où deux vaches mauves posent sur un fond de montagne orange pendant que tu réalises que la TV ne capte que la chaîne qui rediffuse un documentaire sur le rut du cerf en Sologne à quatre heures du matin...

Disons que ce genre de séjour va surtout dépendre de la compagnie avec laquelle tu le passes.
Avec des parents ou des amis rasoirs lancés dans des débats politiques ou qui ne parlent que de la météo et du fait qu'ils trouvent inadmissible que leur voisin soit au chômage parce qu'ils paient des impôts, oui, c'est un cauchemar.
Avec des proches sur la même longueur d'onde, en revanche, ça peut vite construire des souvenirs inoubliables.

Refuge mal chauffé ? Concours de pulls moches et guerre des motifs avec les chaussettes et les pantalons imprimés dans l'espoir de fracturer le plus de rétines possibles (en s'échangeant les fringues pour maximiser les fautes de goût et les associations improbables). Et nuits à dormir en tas dans le même lit avec des chaussettes et une pile de couvertures, façon "cabane de draps" comme quand on était petits.

Raclette ? Combos de fromages et association avec d'autres légumes pour la rendre originale et tellement bonne que tu ne veux plus manger que ça. Mention spéciale au combo patate douce + bleu d'Auvergne et brocolis + chèvre frais avec de la confiture de figues.
Et ne jamais oublier le pouvoir de la fondue savoyarde et le gage de rigueur pour celui ou celle qui perd son morceau de pain. Et si vous êtes particulièrement maladroits, le strip-fondue, ça anime toujours les soirées.

Scrabble ? On tente la version "mots imaginaires". Interdiction de former des mots qui existent, on doit en inventer, avec la définition de rigueur, et si possible avec une étymologie qui tient la route ou en mixant des mots déjà existants.
On en ressort avec un nouveau vocabulaire que seules les personnes présentes comprennent et qui est la promesse de blagues privées pendant le restant de nos jours ("je l'aime pas, il est muchel". "Oh, j'ai foif, je vais me faire un smoothie". "Mais quel ovoclaste, celui-là". "Punaise, je me suis fracassé le piauriculaire dans le pied de la table basse")

Jeu de société où il manque des pièces ? On improvise avec ce qu'on a sous la main. Quoi, vous n'avez jamais joué au Trivial Pursuit avec des tampax à colorier à chaque réponse juste ou au poker avec des tickets de millionnaire perdants ? Vous avez raté votre vie.

Le canevas dégueu ? On prend tous une feuille, des crayons, des feutres, et on essaye de faire pire. Celui ou celle qui réalise le pire tableau gagne un carreau de chocolat supplémentaire et le droit d'être exposé jusqu'à la fin du séjour.
Et évidemment, on donne des prénoms aux vaches mauves, et on les traite comme des membres de la famille à part entière, jusqu'à les promener en voiture ou dans les balades et leur réserver une place à table, pour qu'elles fassent du photo-bombing sur TOUTES les photos du séjour.

Documentaire sur le rut du cerf ? On fait un concours d'imitation à celui ou celle qui fera le meilleur brame. C'est encore plus rigolo avec un documentaire sur les parades amoureuses des oiseaux exotiques.
Vous avez déjà vu un irlando-écossais d'un mètre quatre-vingt-dix qui tente de reproduire le pas de danse du Manakin à cuisses jaunes ? Ou votre sœur, gravure de mode au naturel, mimer le Ménure superbe avec des rubans de papier Q ? Franchement ça donne envie de laisser tomber Netflix.

Ne pas oublier (et ça c'est du vécu), la bonne grosse poutre en haut de l'escalier qui descend du dortoir à la salle principale...
- David, à table ! Tu viens manger ?
- J'arrive.
- Fais attention à la poutre en descendant l'escalier, comme t'es grand...
- Baoôôôum ! Gnnnnnn...

Voyageur Solitaire a écrit:

Ne pas oublier (et ça c'est du vécu), la bonne grosse poutre en haut de l'escalier qui descend du dortoir à la salle principale...
- David, à table ! Tu viens manger ?
- J'arrive.
- Fais attention à la poutre en descendant l'escalier, comme t'es grand...
- Baoôôôum ! Gnnnnnn...

(pardon, j'ai ri)

C'est valable aussi avec la plaque de verglas qui glisse devant la porte.

- Bon, Fi, tu te grouilles un peu, on va louper le bus !
- J'arrive, j'arrive, je fais mes lacets.
- Fais gaffe à la plaque de verglas, déjà que tu tiens pas debout naturellement ...
- Ouais ouais, j'ai vu.
...
"ziiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip, zbraouuuufffff, aïïïïïeuuuuuh"
- Ben alors, je croyais que tu l'avais vue ?
- Oui oui, j'ai vu.
- ???
- J'ai oublié d'enjamber.

Yavanna a écrit:

en forêt je ne me sens jamais ni enfermée ni oppressée.
Au contraire, c'est vraiment l'environnement que je préfère, là où je me sens le plus à l'aise, j'en aime les odeurs, les sons, les textures, les couleurs, je ne supporte pas de rester sur les sentiers. J'adore disparaître en forêt, faire le moins de bruit possible, explorer les endroits les plus touffus que les promeneurs délaissent

Tout pareil, c'est mon lieu de prédilection par excellence. Une belle et dense forêt inexpugnable, ses sons, ses odeurs, ses parfums, ses couleurs, ses chants, son âme. Et rien de plus beau que de sortir rapidement des sentiers balisés pour s'engouffrer dans une forêt et y découvrir sa faune et sa flore, loin des promeneurs à la con.
J'aime beaucoup aussi les explorations de nuit dans une forêt, c'est un tout autre monde. Comme si on entrait dans une autre dimension, entre la journée et la nuit, la forêt est si différente, c'est frappant, et à tous les points de vue.

Pour la montagne, ne pas oublier l'incontournable tire-fesse (ou le démonte-couilles plutôt), la randonnée avec sur cinq personnes, pas une qui est capable d'avoir le sens de l'orientation :
- Je suis sûr que c'est par là.
- T'es sûr ?
- Mais oui, regarde, cette maison là me dit quelque chose.
- C'est normal, ça fait quatre fois qu'on passe devant.
- Dîtes, il commence à faire sombre et ça pèle là...
Le fabuleux patrimoine local :
- D'après le guide, c'est à ne pas louper, un mur de soutènement du clocher avec lequel Saint-Fromentius transmettait les messages aux bergers au début du XIIIème siècle...
- Super...
La gastronomie locale :
- Encore de la charcuterie et du fromage ?
L'incontournable vin chaud :
- Brrr, ça caille, on va se faire un bon vin chaud.
- Heu, un café pour moi, merci.
- T'es sûr ? Un vin chaud, c'est super bon.
- Nan merci, un café, ça ira très bien.
- Non, parce que c'est du bon hein, c'est moi qui l'ai fait.
- C'est gentil mais non, merci.
- Ecoute, tu vas le goûter et je suis sûr que tu vas aimer.
- Il est où le fusil ?

Yavanna a écrit:

La mer en Bretagne et en Normandie est une vraie merveille (enfin, l'océan surtout, même si la Manche c'est chouette aussi) (ne serait-ce que parce qu'il y a les îles britanniques de l'autre côté et que c'est trop d'amouuur dans mon petit cœur d'écossaise-garou).

Bretagne, First !



Je sens que cet été, ça va être ma destination... crise sanitaire oblige, on va éviter les voyages lointains et surtout les aéroports... et puis, j'ai une furieuse envie de retourner là où sont une partie de mes racines (merci Maman !)

Me promener sur les falaises du Cap Fréhel, entre la lande et l'océan. Ca me manque.

Voyageur Solitaire a écrit:

Le sujet m'inspire.

Me demande pas le même lyrisme avec un hiver passé à se peler les couilles dans un refuge mal chauffé perdu dans les montagnes, avec le dortoir qui pue des pieds, l'odeur de la raclette, les soirées passées à se faire chier autour d'un scrabble ou d'un jeu de société auquel il manque des pièces, devant la cheminée mal ramonée qui enfume tout le monde, surmontée d'un canevas dégueulasse où deux vaches mauves posent sur un fond de montagne orange pendant que tu réalises que la TV ne capte que la chaîne qui rediffuse un documentaire sur le rut du cerf en Sologne à quatre heures du matin...

Et pourtant c'est beau aussi la montagne. Seul dans un chalet, au coin du feu, avec des centaines de livres dans la bibliothèque, les pieds dans les pantoufles et la pipe au coin du bec. On est bien... on ne voit personne... on se sent bien.
Pas d'infos, pas de journaux, personne pour t'emmerder. T'es seul avec la montagne et à peine dérangé par le son des clarines qui monte des alpages.



Et pouvoir se rouler nu dans l'herbe... du bonheur, la montagne !

Voyageur Solitaire a écrit:

Pour la montagne, ne pas oublier l'incontournable tire-fesse (ou le démonte-couilles plutôt), la randonnée avec sur cinq personnes, pas une qui est capable d'avoir le sens de l'orientation :
- Je suis sûr que c'est par là.
- T'es sûr ?
- Mais oui, regarde, cette maison là me dit quelque chose.
- C'est normal, ça fait quatre fois qu'on passe devant.
- Dîtes, il commence à faire sombre et ça pèle là...
Le fabuleux patrimoine local :
- D'après le guide, c'est à ne pas louper, un mur de soutènement du clocher avec lequel Saint-Fromentius transmettait les messages aux bergers au début du XIIIème siècle...
- Super...
La gastronomie locale :
- Encore de la charcuterie et du fromage ?
L'incontournable vin chaud :
- Brrr, ça caille, on va se faire un bon vin chaud.
- Heu, un café pour moi, merci.
- T'es sûr ? Un vin chaud, c'est super bon.

- Nan merci, un café, ça ira très bien.
- Non, parce que c'est du bon hein, c'est moi qui l'ai fait.
- C'est gentil mais non, merci.
- Ecoute, tu vas le goûter et je suis sûr que tu vas aimer.
- Il est où le fusil ?

On croirait un "remake" des bronzés...
la dernière fois que je suis allé à la montagne en hiver c'était avec mon ex ...en 2007...
Je m'y suis fait bien chier...
La journée,on poirautait devant les remontés mécanique pour dévaler (Comme des brêles) les pentes enneigés...
Le soir on rentrait dans notre location minuscule,pour faire des grilles de Sudoku ou des mots fléchés parce qu'il y avait pas la télé...
Des fois ,le soir,quand ça devenait un peu tendu entre elle et moi,j'allais prendre l'air ...
alors que je marchait,la clope au bec, dans les rues enneigées de la station de ski... je me disais:"Vivement que ça se finisse,ces vacances de m....e"

Donald S a écrit:

Je m'y suis fait bien chier..."

Comment peut-on se faire chier en montagne ? Il y a tant de choses à voir quand on est là-haut !

Bien sur, je ne parle pas d'aller faire du ski - je ne fais pas de ski et ça m'a toujours gonflé ce truc - mais des randonnées alpestres, avec son sac à dos ; il n'y a que toi et la montagne qui t'entoure. Ce sont des moments magiques.

Et quand tu arrives au sommet, tu regardes le monde qui s'étale à tes pieds et c'est fantastique.

Gorak a écrit:

Donald S a écrit:

Je m'y suis fait bien chier..."

Comment peut-on se faire chier en montagne ? Il y a tant de choses à voir quand on est là-haut !

Bien sur, je ne parle pas d'aller faire du ski - je ne fais pas de ski et ça m'a toujours gonflé ce truc - mais des randonnées alpestres, avec son sac à dos ; il n'y a que toi et la montagne qui t'entoure. Ce sont des moments magiques.

Et quand tu arrives au sommet, tu regardes le monde qui s'étale à tes pieds et c'est fantastique.

bah,je suis désolé ...j'ai bien essayé de me forcer,mais la montagne j'aime pas.(Même en été...)
C'est pas mon monde...le fromage,les chalets,les vaches qui paissent dans les alpages...rien à faire,ca me touche pas plus que ça...ça m'oppresse même..
J'ai surtout eu cette sensation dans les Alpes...
En Auvergne,j'ai pas eu cette sensation...j'ai même beaucoup aimé mon sejour la-bas(et pourtant ,j'y partais
avec plein d'a prioris négatifs...)

Pareil, le folklore montagnard (les chalets, les vaches à cloche, la fondue, le fromage, Heidi qui gambade dans les alpages tandis que Belle joue avec Sébastien), ça me laisse de marbre.

Déjà, les maisons en bois j'aime pas.
Je n'ai rien contre le bois, c'est du vivant, c'est écolo, c'est isolant, c'est super sur plein de points de vue mais en architecture et esthétiquement, j'aime la pierre. Le chalet typique tout en bois et la déco qui va avec, j'aime pas. Et si en plus c'est rempli de bibelots à la con et de merdouilles (cloche de vache, coucou suisse, assiettes, bougies, figurines pourries, objets typiques et autres), là, je me barre tout de suite.
Le seul truc qui me plaît, c'est le feu de cheminée.

Donald S a écrit:

En Auvergne,j'ai pas eu cette sensation...j'ai même beaucoup aimé mon sejour la-bas(et pourtant ,j'y partais
avec plein d'a prioris négatifs...)

Alors, tu devrais aimer faire une balade dans les Vosges.

Une petite promenade entre le Ballon de Guebwiller et le Ballon d'Alsace... avec la promesse d'une bonne dégustation d'une tarte aux myrtilles arrosée d'un petit Kirsch "maison" de derrière les fagots. Tu verras, tu vas l'adorer la montagne.




Yopla, geiss !

Gorak a écrit:

Donald S a écrit:

En Auvergne,j'ai pas eu cette sensation...j'ai même beaucoup aimé mon sejour la-bas(et pourtant ,j'y partais
avec plein d'a prioris négatifs...)

Alors, tu devrais aimer faire une balade dans les Vosges.

Une petite promenade entre le Ballon de Guebwiller et le Ballon d'Alsace... avec la promesse d'une bonne dégustation d'une tarte aux myrtilles arrosée d'un petit Kirsch "maison" de derrière les fagots. Tu verras, tu vas l'adorer la montagne.




Yopla, geiss !

Pitié,non!
l'Arcordeon, les gretchen avec leurs gros nichons!!!(le  pire de la culture germanique à mes yeux!)
Pourquoi vouloir imposer ça,à un pauvre petit Armoricain comme moi!
L'Auvergne...C est pas pareil,des fois j'avais l impression d'etre en Irlande..Pas le même ressenti...
Espèce de sadique!!!

Donald, mon canard, veux-tu m'épouser ?
Sérieux, on a trop de (dé)goûts en commun !

Rien que la coiffe en oreilles de Mickey... Allez, youpla boum, une tasse de Schnaps et c'est reparti... Oh putain, mon sang d'esthète italien fait un malaise là...

Voyageur Solitaire a écrit:

Donald, mon canard, veux-tu m'épouser ?
Sérieux, on a trop de (dé)goûts en commun !
.

ok...mais je veux que ce soit Banedon qui s occupe des festivités...il parait qu 'il a gout trés sure...lui et pas un autre ...ok???

Voyageur Solitaire a écrit:

Rien que la coiffe en oreilles de Mickey... Allez, youpla boum, une tasse de Schnaps et c'est reparti... Oh putain, mon sang d'esthète italien fait un malaise là...

Et pourtant l'Alsace, c'est la convivialité. Autour d'une bonne choucroute et quelques pintes de bière. Et l'accordéon pour chauffer les cœurs.

Allez, on remet ça !

Pas de problème : avec Banedon, la fête est plus folle !
- Allô, la Guilde des Magiciens de Toran ? Bonjour, c'est le divin VS. VS... Non, Voyageur Solitaire, pas Ver Solitaire, merci... Banedon est-elle là s'il vous plaît ?

Les derniéres orgie qu'il a organisé
s en Vassagonie étaient dantesque!Banedon!Banedon!

Gorak a écrit:

Voyageur Solitaire a écrit:

Rien que la coiffe en oreilles de Mickey... Allez, youpla boum, une tasse de Schnaps et c'est reparti... Oh putain, mon sang d'esthète italien fait un malaise là...

Et pourtant l'Alsace, c'est la convivialité. Autour d'une bonne choucroute et quelques pintes de bière. Et l'accordéon pour chauffer les cœurs.

Allez, on remet ça !

Si en plus de te sent obligé d'en remettre un couche...
Bon bah...fais toi plaisir...je me boucherais les oreilles avec du brocoli..LOL

- Oui Banedon, donc c'est pour organiser une orgie, pour moi et Donald... Oui, il y aura des invités bien sûr, une orgie à deux, c'est moins marrant... Tu peux nous trouver un local ? Comment ? Un chalet bavarois tout en bois... A 3 700 mètres d'altitude... Un 15 novembre... Fromage et charcuterie... Olala Heidi et son orchestre accompagné par le groupe Youpla boum... Et en plus, il y a une grosse poutre... Oui, je me suis déjà pris une grosse poutre mais on parle pas de la même là je crois...
Sinon, genre palais romain au bord de la mer un 15 août, t'as rien, t'es sûr ?

Moi aussi ,j 'ai eu envie de faire dans le beau gros cliché regional!Na!
il y a pas de raison,non mais...

Voyageur Solitaire a écrit:

- Oui Banedon, donc c'est pour organiser une orgie, pour moi et Donald... Oui, il y aura des invités bien sûr, une orgie à deux, c'est moins marrant... Tu peux nous trouver un local ? Comment ? Un chalet bavarois tout en bois... A 3 700 mètres d'altitude... Un 15 novembre... Fromage et charcuterie... Olala Heidi et son orchestre accompagné par le groupe Youpla boum... Et en plus, il y a une grosse poutre... Oui, je me suis déjà pris une grosse poutre mais on parle pas de la même là je crois...
Sinon, genre palais romain au bord de la mer un 15 août, t'as rien, t'es sûr ?

Je te previens ,VS!
Si notre lune de Miel doit se dérouler dans un coin paumé de germanie ... C est niet!!!
Je veux les cyclades!!!tu te démerdes avec Banedon!il chie dans la colle,là!